L'auteur : Cerium
La course : 24 heures de Bâle
Date : 12/5/2007
Lieu : Bâle (Suisse)
Affichage : 1927 vues
Distance : 162km
Objectif : Pas d'objectif
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Pas d'autre récit pour cette course.
Le syndrome du Hamster
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Hamster: petit animal développant une tendance névrotique à tourner en rond dans sa cage….
Samedi midi, parc St Jakob, sous la banderole du départ des 24 heures de Bâle.
Eeeuh non, 24 heures, ce n'est pas le nom du sponsor, c'est la durée de la course!
Un truc tout simple. Plutôt que de banalement courir pour passer le plus vite possible une ligne d'arrivée, on prend 104 volontaires, on les fait tous partir ensemble sur un circuit en boucle de 1141.86 mètres et le lendemain à midi on mesure ou chacun se trouve. Un sablier, un gros, et une chevillière et le tour est joué…
Départ dans le calme, premiers tours d'observation pour bien localiser les lieux, les dévers du tracé, l'organisation du schmilblick…
Une vingtaine de compteurs de tours, repérés par une lettre, sont alignés avant la banderole de départ, le "mien" est particulièrement démonstratif et enthousiaste. A chaque passage il me félicite comme si j'étais sur les temps du record du monde, au moins je suis sur qu'il m'a vu. J'en ai "usé" quatre durant l'épreuve, leur serrant la main au passage de témoin.
J'ai élaboré ma stratégie de course en fonction de mon expérience et de quelques réflexions glanées sur Internet, car pour trouver quelqu'un de visu, il me faudra élargir mon cercle de relation…
Départ lent, ravitaillement en marchant à chaque tour, concentration pour ne pas se laisser aspirer par les autres, hydratation variée, voilà pour mes idées. Un site, analysant des statistiques, me donne la vitesse de départ à prévoir: moins de 1 km/h plus vite que la moyenne visée! Ouille! Le calculateur du CARE est catégorique: 9,5 km/h, au max. donc 7'10 au tour, vraiment très très lent!
Je me retrouve pour une fois dans le dernier quart du peloton et en quatre tours, le premier me rattrape déjà. Je reste fidèle à mon choix, la tête bien préparée à subir un tel affront, "grâce" entre autre aux quolibets des enfants lorsque je passait en me traînant lors des sorties longues, du genre "hop Suisse, mini cuisses". Comme quoi l'imagination et le respect ne sont pas l'apanage des gosses!
Chaud et ensoleillé, le début d'après midi, heureusement un fort vent diminue l'effet des 24°, causant quelques soucis sous les tentes du ravitaillement. Je m'arrête et marche systématiquement à chaque tour, de 15 à 30secondes, pour choisir dans le vaste choix. Isotonique, jus de pomme, eau, coca, café, thé, cakes, biscuits, barres de céréales, gingembre confit, cacahuètes, chips, fruits divers, tout est bon pour varier les plaisirs et garder l'envie de boire.Les dattes me causeront un petit souci, jusqu'à ce que je m'aperçoive qu'elles sont dénoyautées…
Nous tournons depuis une heure autour des terrains de foot, ce qui permet de suivre le spectacle, des poussins aux shorts trop longs, aux vétérans bedonnants. Un passage demande une attention accrue, due à leur persévérance à marquer des buts à l'extérieur des cages!
De l'autre côté, les volleyeuses gigotent en musique dans leur bac à sable, mais au lieu d'avoir le torticolis à force de regarder partout, je ressens déjà une douleur au mollet. Il m'avait déjà fait souffrir la semaine précédente, mais je pensais que quelques jours de repos suffiraient à le calmer. Ben non, le mépris n'est pas suffisant. Ça reste supportable mais je m'en serais bien passé. Je saurai plus tard que c'est une contracture et que ça passe en 2-3 jours avec un petit massage L
L'après midi se déroule tranquillement, ponctué par les discutions, les badigeonnages de crème solaire, les ravitaillements, les petits signes aux spectateurs supporters qui commencent à être connus. Mon charme intérieur , quelques sourires et salut de la main me font rapidement coopter par le plus efficace des fans club. C'est un plaisir que de retrouver "Katia and the Décibels Girls" à chaque passage.
Le marathon est passé en 4 h 20, sans la moindre sensation d'effort, mais le deuxième mollet se met à l'unisson du premier:il devient aussi douloureux. Je commence à me demander si ce problème est la conséquence du rythme et de la foulée vraiment inhabituels. Et pourtant j'avais passé les dix derniers jours à laborieusement me traîner sur les tours de piste en 2'30 au 400 pour m'adapter. Dur dur de se freiner pareillement…
Un groupe de musiciennes nous soutien durant toute la durée de l'épreuve. Leur répertoire navigue entre la musique relaxante aux accents orientaux, la ritournelle enfantine et le simili chant de noël avec le sitar double et force tambourins. Pas tout à fait mon style musical de prédilection mais il se dégage de la scène un tel humour au second degré que je me fais un plaisir de les remercier à chaque passage. Leurs longs cheveux, leurs regards rêveurs me font revisiter la comédie musicale "Hair", ça occupe le temps… Pour les Djeuns de moins de quarante ans, c'est un film à voir, si vous voulez comprendre ce qui fermentait dans la tête de vos parents "en ce temps là"…
Si quelques coureurs dont moi n'ont qu'un sac disposé sous les tentes de l'organisation, la plupart ont un staff familial qui gère patiemment les ravitaillements, dans une débauche de gourdes remplies de liquides variés, de poudres diverses, au milieu des pots d'onguent. Un véritable camping en goguette le long du tracé avec une ambiance familiale.
Le déplacement des footballeurs du terrain à la buvette annonce la fin de la journée. Pour eux. Les joueurs de frisbee profitent des derniers rayons de soleil, nous commençons à apprécier ces moments plus calmes remplis de discutions. Pas mal de coureurs marchent lentement, cherchant à récupérer, d'autres se reposent déjà, étendus sur une chaise longue ou emmitouflés dans leur sac de couchage.
Pff, qu'est que ça doit être lassant de tourner en rond! Réflexion mainte fois entendue, et bien même pas, outre les avantages logistiques, c'est un plaisir de retrouver régulièrement ses repères, les gens, se faire un petit signe, un sourire. Ça en devient même un besoin, un stimulant.
La nuit tombe, de même que le vent, sur le circuit entièrement éclairé, et je reçois un fanion à transporter un tour, signalant mon passage aux 100 kms. 10 h 40, j'évite de ressasser que pour cette distance, je devrai être douché depuis plus deux heures! Evidemment, à ce rythme, il y a certes une fatigue qui s'installe, mais pas d'épuisement musculaire. Non, mon souci, ce sont mes mollets, pas du tout mollets! Ils me font souffrir, alors que les jambes ne sont pas fatiguées.
Je ne suis pas persuadé de l'efficacité d'un massage en cours d'épreuve, mais là, c'est l'occasion de me prouver le contraire. Donc passage sous la tente, explications, "ach kein problèèèm, ça fa hâller! Et prise en main "musclée". Si les cuisses supportent bien le traitement de Hulk, ce n'est pas le cas des mollets. J'ai beau hurler, il ne me lâche pas! Comme Petit Gibus "si j'aurais su, j'aurais pas venu". Surtout que le résultat est nul.
Encore quelques tours et comme dans tout bon club de foot qui se respecte, je tente l'électrochoc psychologique. Pas d'entraîneur à changer, mais les chaussures, sans plus d'effet. Les premières allaient très bien, mais j'aurai au moins tout tenté.
Minuit, départ de la course de 12 heures, pour 31 coureurs, pas de risque de se tromper de lièvre, chacun suit son court…Il commence à faire frais, j'enfile une veste, de petits gants, une lampée de St Yorre additionnée de maltodextrine de ma cave personnelle et repart en analysant la situation: pour l'instant, j'ai bien géré mes ravitaillements, mon rythme, ma course, les détails, pas de fatigue particulière, un seul problème incompréhensible, mes mollets durs qui rendent la course de plus en plus douloureuse. Mon entraînement est certes léger, entre 55 et 60 kms hebdomadaires, mais quand même suffisant pour ces 110 kms.
Une heure affichée à l'horloge électronique qui domine les tribunes, je décide de jouer mon joker: Je m'enfonce dans l'abri de protection civile à la recherche d'un matelas. Il y a bien un brin de sommeil qui pointe au coin des paupières, mais pas un gros coup de barre. Non, c'est vraiment une décision tactique prise en espérant que le mal de mollet passe ou au mieux diminue. Cinquante minutes de somnolence et je retrouve l'air maintenant bien frais de la nuit. Petit trot pour me réchauffer, zut, ça va pas mieux, et après quelques tentatives douloureuses, je passe en mode "marche rageuse". Au moins, j'avance, pas aussi vite qu'en courant, mais j'avance. A ce rythme de plus de 6 km/h, la sensation d'effort est plus grande qu'en courant, et si quelques coureurs me dépassent, je double de nombreux concurrents. Mais que les tours sont longs.
Pourquoi donc s'aligner sur une tel épreuve? Que viens je y chercher? N'est ce pas de la folie inhumaine que de vouloir courir 24 heures? Ben non, même pas, il suffit d'apprécier la nouveauté, la découverte, le plaisir de sortir des schémas habituels et en définitive, ce n'est qu'un petit pas de plus hors des chemins battus. Un petit pas qui s'ajoute à d'autres qui paraissaient déjà hors normes pour quelqu'un qui n'a jamais tenté de passer outre de ce qui est considéré comme standard. Et c'est ainsi qu'on découvre que les limites ne sont que celles qu'on veut bien se fixer.
Mais pour l'instant, mes limites, je les sens bien! Je cogite en tous sens, calcule, spécule, analyse. Non, mon objectif de 200 km est désormais inatteignable. Que faire? ralentir? m'arrêter? de toute façon, pas moyen d'abandonner, il suffit de faire un tour pour être classé! Et un peu honteux de rentrer avec aussi peu de kilomètres.
Je pense aux prochaines courses, pas l'envie de me blesser, ou même de me fatiguer pour rien… un gros gros moment de flou dans la tête. Préparé à affronter le sommeil, la fatigue musculaire, l'ennui, la météo, mais être plein d'énergie et incapable de courir me déstabilise. Plus d'objectif à atteindre. Pourquoi continuer? Est-ce que ça vaut la peine? Qu'est que ça m'apporte? Tant que je me pose ces questions, j'avance, en essayant de ne pas y répondre. Trouvant dans les petits gestes des spectateurs, l'espérance de prochaines retrouvailles, une motivation à poursuivre.
4 heure du matin, une certaine lassitude de ne pas trouver de réponse, plus motivé, sans but; et en plus mes groupies m'annoncent qu'elles vont dormir un moment. Bof, allez, moi aussi, je quitte l'arène pour m'étaler sur un banc dans les vestiaires. M'en fout quoi! Au moins j'aurais pas trop sommeil…70 minutes de torpeur agitée, de "bof, non encore un petit moment", de"bon, ben, qu'est que je fais?". L'aube commence tout calmement à éclaircir la nuit, je me relance en frissonnant dans les 9 degrés ambiants, la mine fermée, dans le fond pas trop fier de ma parenthèse.
Le panneau des 100 miles, tient, voilà une idée qu'elle est bonne! Je retrouve le sourire en même temps qu'un objectif: ça sera symboliquement 160,90 km.
Je ne tente même plus de courir, toujours en marche rapide, je reprends ma route, à l'aise, en veillant à bien respirer. Tous les trois tours, je dépasse Jean-Louis qui me répète "dis, t'es en forme, toi". Ben oui, y'a de l'énergie à revendre, d’où une cadence nettement plus élevée que la plupart de ceux qui marchent, voir de certains coureurs. Je prends dorénavant mes ravitaillements à la volée, avalant les petites portions de purée aux légumes ou de pâtes qui ont fait leur apparition sur les tables sans ralentir. Pour le dessert, je fais confiance à ma pensée du jour: Häsch dini ovo hüt scho ghaa ? Je savoure avec délectation mes petits cubes d'ovomaltine, pas trop vite, pour éviter de revenir en arrière prendre le suivant! D'ailleurs, ça ne va peut-être pas mieux mais plus longtemps. Parfaitement adapté à la situation.
Srichymnoy, l'organisateur de cette épreuve, est un mouvement philosophique, ou spirituel, qui espère instaurer la paix dans le monde par le sport. Je ne connais pas l'efficacité de la méthode, mais leur leitmotiv est "enthousiasme", et il faut avouer qu'ils en montrent, de l'enthousiasme. A tous les postes, du ravitaillement au repas d'après course, du massage au comptage des tours, de la musique à l'installation des tentes, tout se fait avec énergie et sourires. Et sans prosélytisme autre que quelques t-shirts avec des slogans en anglais.
Le soleil renvoie sur la piste de nombreux coureurs, les spectateurs - supporteurs préparent les déjeuners en poudre, je dépose progressivement mes habits chauds, veste, gants, buff, les troque contre casquette et lunettes.
Neuf heure, tient, voilà une silhouette que je connais bien. C'est Christian Fatton, champion Suisse de la discipline en titre, et bien décidé à le défendre. Là, il est vraiment pas bien! Il faut dire qu'il a participé aux championnats d'Europe le week-end précédent et évidemment, il reste "un peu" de fatigue. J'arrive à sa hauteur; pour l'instant c'est total stress! il s'inquiète de savoir à quelle vitesse on progresse, "oh un peu moins de 6 km/h" sans lui avouer que j'ai ralenti pour l'accompagner. Calcul paniqué pour estimer la position du concurrent Suisse le plus proche, la marge restante, le rythme à tenir… Je l'escorte durant deux tours, le temps de me rendre compte que je ne suis pas prêt à endurer des moments aussi pénibles, même pour un podium…
On commence à discerner les coureurs de tête, très réguliers et concentrés. D'autres, largement distancés, passent parfois vite, enfin 12-13 km/h, puis se traînent un tour. Quelques uns marchent la tête en bas, coupés du monde par leur musique. Je ressasse la tactique de course à appliquer la prochaine fois: quelque secondes de marche à chaque tour, ravitaillement salé et sucré en continu, boissons abondante, chaussures dynamiques, ça c'est parfait. A revoir, cadence de course lente, certes, mais pas au point de devoir freiner la foulée, juste un peu plus naturel, tout en cherchant à ne ressentir aucune sensation d'effort et bien sur bien loin du moindre essoufflement. Mentalement, il me faut mieux cerner le fait de faire une distance pendant un temps plutôt que de faire un temps sur une distance. Petit détail mais indispensable à percevoir pour trouver ses repères…Ici, pas moyen de visualiser la prochaine descente, le bois à traverser, de se dire: plus que cette côte…La fin c'est "plus tard"
Onze heure, mon compteur de tour me tend avec de puissants encouragements le fanion bleu, synonyme du passage symbolique des "100 miles", fanion qui déclenche à chaque fois une Olà sur les bords de la piste, qui d'ailleurs commence à être passablement envahie de supporters. Cette bronca, c'est plutôt pour les deux cents km que je l'espérai. Je navigue mollement entre une certaine déception pour le peu de kilomètres réalisés, la frustration de n'avoir pas pu tout donner, et le plaisir de découvrir ce genre de course, l'ambiance qui y règne, le sentiment agréable d'un moment particulier. En fait non, pas déçu du tout par ma journée, même content de me trouver une bonne raison pour remettre ça!
Le "tour d'honneur" effectué, l'objectif atteint, je m'offre ma première pause depuis près de 6 heures, autre que les changements rapides de tenue ou les quelques 17 arrêts pipis indispensables. Quand je vous dis que j'ai soigné mon hydratation! J'y découvre deux choses:
Rien ne vaut l'immersion pour apprendre une langue; je suis arrivé en ayant de la peine à lire les horaires de bus, et maintenant je discute à bâton rompu avec un Allemand très satisfait des cents kms effectués. Bon d'accord, pour la thèse académique, il me faudra encore quelques milliers de tours…
Et surtout, que c'est très facile, grâce à la lassitude, de se laisser glisser dans le piège de"la course est finie". Il me faut une demi-heure pour réaliser que je peux encore avancer et que je ne voulais que m'asseoir un instant.
Un sursaut d'orgueil et je m'élance d'un coup, houps, je fais trois pas et tout se met à tourner. Juste le temps de m'étaler sur le gazon pour laisser passer le tangage. Cinq minutes à chercher la ligne d'horizon, et je repars tout tranquillement pour une ultime ronde, consacrée à faire la bise à mes supportrices zélées, qui me décernent le titre de coureur le plus souriant du peloton, à saluer tous les bénévoles, et à toucher mon ultime fanion pour marquer la distance finale.
162,336 kms, soit 142 fois le tour du parc St-Jacques pour le hamster.
D'accord, la prochaine fois je ferais moins la feignasse (ou la limace)
12 cat champ Suisse/30 32 clas. GénH./99
Pierre-André
Et le résultat de 2008, sous la forme d'un petit post rapide.....
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7 commentaires
Commentaire de JLW posté le 15-08-2007 à 19:57:00
Merci Cerium pour ce récit rempli de détails et très instructif, notamment l'aspect mental vraiment prépondérant sur ce genre d'épreuve.
Commentaire de agnès78 posté le 16-08-2007 à 07:15:00
MERCI pour ce beau récit plein d'humour!
FELICITATIONS pour cette belle performance!
Vous, les coureurs au syndrome du HAMSTER, me laisserez toujours rêveuse et admirative!
Bonne récup!
A bientôt
gros poutoux
agnès
Commentaire de seapen posté le 16-08-2007 à 14:33:00
bravo pour ta course et merci pour ton récit. ce genre d'épreuve me met comme une élève face à son maître. je reste coi.
Commentaire de calimero posté le 16-08-2007 à 18:15:00
C'est vrai je me suis demandé avant de te lire ce qui te poussait à courir 24h! Tu réponds avec humour à toutes mes questions!
Bravo, j'ai l'impression que tu es sur une autre planète mais à te lire çà paraît si facile!!!
Commentaire de laurent 17 posté le 19-08-2007 à 17:44:00
joli commentaire .
passionnant a boire et sans; moderation .
je me suis delecte de tes ecrits .
merci et bravo pour ta perf
laurent 17
Commentaire de runner14 posté le 20-08-2007 à 16:31:00
Salut Cerium!Un superbe CR et un plaisir certain d'avoir participé à un beau 24h ,bonne récup et j'espères pouvoir te rencontrer sur un de ces 24h enchanteresques!
Commentaire de Karllieb posté le 21-08-2007 à 11:23:00
Bravo au Hamster... comme quoi on peut aussi tourner en rond et s'amuser. Merci pour ce CR plein de vie qui montre qu'un 24H n'est pas forcément aussi difficile qu'on le pense. Il faut juste avoir le bon état d'esprit.
Karllieb
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