Communauté des sports d'endurance

Après la superbe course qu’est la Barberousse, aujourd’hui je me rends à Salses pour un 10 km.

Salses est un petit village à 25 km de chez moi et en plus je n’ai encore jamais fais cette course, du coup c’est avec plaisir que je décide de m’y rendre en compagnie de Moumie.

 

 

Le départ a lieu le samedi à 18h30, on arrive sur les lieux à 17h30 et on s’en va retirer nos dossards. Pour 7 euros on a droit à une bouteille de vin et un T-shirt (pour la poussière).

 

 

Aujourd’hui, il fait un beau ciel bleu et la chaleur risque de nous gêner pour espérer faire une  performance.

Mon objectif du jour est de me rapprocher le plus possible des 41 minutes.

   

A présent passons à l’échauffement avec 15 minutes de footing léger.

C’est à ce moment là que j’entends quelqu’un qui m’interpelle par mon pseudo kikourou.

Je me retourne et j’ai le plaisir de faire la connaissance d’un kikoureur que je ne connaissais pas en la personne de Franck qui vient d’Aix en provence.

 

En fait, il m’avait envoyé un MP la veille pour m’avertir qu’il serait de la partie mais sur sa fiche il n’y a pas sa photo, du coup je lui avais expliqué comment je serai habillé pour qu’il puisse me reconnaître.

 

On termine l’échauffement ensemble tout en parlant de diverses courses et puis c’est déjà l’heure du départ.

Et là quelques nuages ont la bonne idée de venir nous protéger du soleil et une petite brise se lève ce qui a pour effet de raffraîchir quelque peu l’atmosphère.

 

Plusieurs membres de l’association courir à Leucate (dont je fais parti) sont là, notamment René qui s’est fixé comme objectif de descendre sous les 40’.

 

 

Le départ est donné et libère environ 160 passionnés à l’assaut de cette ronde de l’étang.

J’avale le 1^er km en 3’50 », houlà va falloir se calmer sinon je vais finir cramé rapidement.

 

Les 3 premiers km empruntent une route qui longe l’étang de Salses à notre droite avec de l’autre côté des roseaux, des oliviers et des vignes.

 

 

 

Le parcours sans grandes difficultés sera néanmoins loin d’être idéal pour espérer faire un bon temps. Il y a en effet de nombreuses relances, des passages très légèrement vallonnés et la fin de parcours sur chemin sablonneux ralenti considérablement la foulée.

 

 

Bref, je continue donc en levant un peu le pied et passe le 2km en 8’00, bon j’ai un peu ralenti mais c’est toujours trop rapide pour moi.

Je ralenti encore un peu et passe le 3km en 12’20, bon là je suis plus dans mes temps, en tout cas c’est ce que je crois.

 

A partir de là, je vais me retrouver seul et mon rythme va baisser inexorablement et je passerai le 5km en 21’20.

C’est à ce moment que je comprends que j’ai été beaucoup trop optimiste en espérant faire 41’.

Tant pis, à présent je vais quand même essayer de limiter les dégâts mais je n’arrive pas à accélérer, je pense que je paie mon départ beaucoup trop rapide.

Heureusement, la beauté du parcours me fait un peu oublier mon passage à vide.

 

 

 

 

 

Le chemin a bifurqué  sur la gauche laissant l’étang derrière nous et maintenant, on se trouve au milieu des vergers et des pins avec les cigales dans les oreilles.

En tendant bien les oreilles, il me semble qu’elles m’encouragent et scandent mon nom « bigout, bigout !!! ». Oui je sais j’ai un pet au casque et j’en ai gardé des séquelles.

 

Soudain, j’entends un groupe de 3 coureurs qui revient sur moi et j’en profite pour me mettre dans leur foulée dans l’espoir de reprendre une allure raisonnable.

Quand ils arrivent à ma hauteur, je les regarde et suis assez étonné de voir 2 des 3 coureurs à ce niveau vu qu’habituellement ils tournent en 35-36’. Ou alors je suis super en forme et je ne me suis pas rendu compte que je suis dans les premiers !!!

 

Mais non je ne me suis pas trompé et en fait ils aident le troisième à faire un temps, apparemment.

Je me cale donc avec eux et bizarrement j’arrive à les suivre facilement alors que je pensais être à mon maximum.

Comme quoi on a raison de dire qu’en course il ne faut pas rester isolé et essayer de se mettre dans un groupe.

 

On continue à ce rythme pendant 2km, avec 2 faciles et 2 qui tirent la langue.

Soudain leur pote commence à perdre du terrain mais eux continuent quand même sur le même rythme.

Je reste avec eux pendant encore 1km puis quand ils comprennent que leur pote ne reviendra pas, ils décident d’accélérer franchement et me laissent sur place malgré une tentative de ma part de rester au contact.

 

Mais voyant l’allure imposée, je comprends rapidement que je dois les laisser partir si je veux finir en un seul morceau.

Je me retrouve à nouveau tout seul mais maintenant j’ai imprimé l’allure que je devais garder et du coup à partir de là je ne me ferai plus doubler et remonterai même environ 15 coureurs jusqu’à l’arrivée. Merci à mes 2 lièvres pour m’avoir aidé inconsciemment.

 

A environ 2km de l’arrivée, on emprunte un chemin sablonneux et j’ai bien du mal à garder la même cadence vu que le sol se dérobe sous mes pieds.

Je dois fournir plus d’effort pour garder la même allure mais en cette fin de course j’avoue que je manque cruellement de jus, je paie probablement la séance de côtes d’il y a 2 jours en vue de MM (1^er entraînement spécifique d’ailleurs, oui je sais c’est pas sérieux).

 

 

J’ai quelques coureurs en ligne de mire que j’ai bien l’intention de les rattraper avant l’arrivée et ça me permet au passage de ne pas lever le pied malgré la difficulté du terrain.

 J’arrive à en remonter 2 et un 3^ème est assez loin mais tout de même à portée selon mes estimations.

J’arrive petit à petit à reprendre du terrain mais la fin approche alors je suis obligé d’accélérer un bon coup puis de sprinter sur les 20 derniers mètres pour le passer un peu avant la ligne.

 

Au final je mettrai donc 42’22 » et terminerai 39^ème sur 145 arrivants.

 

L’objectif n’est pas atteint et je suis j’avoue un peu déçu de ma performance car j’avais vraiment l’impression de m’être donné à fond et d’avoir un bon rythme.

Tant pis, va falloir poursuivre encore l’entraînement en espérant que je retrouve rapidement mon niveau.

 

En tout cas, la déception mise à part, je me suis vraiment régalé grâce à la beauté du parcours et l’ambiance bonne enfant qui régnait sur la course.

 

Le temps de boire un coup rapide et je retourne chercher Moumie (classique) que je retrouve vers le 9^ème km un peu fatiguée.

 

Je lui glisse quelques encouragements mais même les autres participants qui ont déjà terminé ont la gentillesse de l’encourager et même si la fatigue l’a empêché de répondre, je sais que ça l’a beaucoup aidé.

 

Je croise un de mes 2 lièvres et j’en profite pour parler un peu avec lui et le remercier.

 

René qui voulait tomber sous les 40’ a mit 41’39 et finit 34^ème sur 145.

Eric lui mettra 39’02 et finira 14^ème .

 

Le premier, le même qu’à la Barberousse termine en 30’46 » et la 1ére féminine boucle cette ronde de l’étang en 43’33 ».

 

Ma prochaine course sera samedi 14 juillet à Narbonne pour un 11km, la combe d’enfer qui apparemment porte bien son nom. Il y a parait-il de belles côtes qui vont me permettre de me préparer un peu pour MM car j’avoue ne pas m’être du tout préparer pour l’évènement.