Récit de la course : Annecime 2007, par L'Paresseux

L'auteur : L'Paresseux

La course : Annecime

Date : 19/5/2007

Lieu : Annecy (Haute-Savoie)

Affichage : 4424 vues

Distance : 80km

Objectif : Terminer

4 commentaires

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Samedi 19 mai 2007 : un tournant dans ma carrière de coureur

Samedi 19 mai 2007 : un tournant dans ma carrière de coureur 

 

Moi qui n'ai jamais dépassé les 8h de course, voilà que je m'aligne sur l'Annécime, le tour du lac d'Annecy (74) par les sommets : un trail de 80km avec D+5000m et autant en négatif.

http://www.revedecime.com/association.php

 

Prévisions : si j'arrive à finir (!) je pense mettre autour de 13h de course (3h+3h+4h+3h).

Objectif : survivre ... mais aussi faire de cette course une préparation pour ma participation à la Diagonale des Fous (144km D+8800m/D-8800m) en octobre prochain.

Météo : après une semaine pluvieuse dans la région, la pluie a cessé la veille de la course, et finalement la journée de samedi s'est déroulé sous un soleil radieux sans grosse chaleur même l'après-midi. Terrain un peu glissant par endroit. Bref, le temps idéal pour courir.

Equipement : chaussures de trail, short, tee-shirt, sac à dos + poche à eau de 2l, frontale, casquette, KW, bâtons de rando.

 

Après une courte nuit passée sur place dans un hôtel avec ma tendre et douce, réveil à 2h30 du matin pour un petit dej, puis je m'habille et sors à 3h15 pour me rendre au départ en footing.

Quelques annéciens sortent tout juste de boîte, ils m'interpellent dans la rue pour connaître les raisons de mon footing nocturne : leur incrédulité face à la journée qui m'attend laisse place à une grande curiosité. Ils me demandent le lieu de départ et filent aussitôt retrouver les autres concurents pour assister aux festivités.

Mon footing nocturne dure un petit 1/4h, et à 3h30 me voici rendu au Pâquier, fou anonyme parmi quelques 170 autres fous solos.

à 3h45, dernier briefing de l'organisation, et le départ est donné à 4h du matin. Les 10 coureurs élites partiront quant à eux à 6h.

 

 Annecy - Leschaux : 20km, temps prévu=3h

aussitôt le départ donné, ce ne sont pas des randonneurs qui partent comme je m'y attendais, mais des véritables fusées lancées dans la nuit. La stratégie de partir prudemment tant prônée à mon attention par mon ami Fax s'en trouve de suite mise à mal, et mes démons du demi-fond prennent rapidement le dessus. Je me lance donc moi aussi à toute allure direction le Semnoz et ses 1700m.

Euphorie de courte durée, puisque à peine arrivé aux Marquisats voici le début de l'ascension, et là on freine tout ce qu'on peut. Fini la rigolade, la course commence vraiment à partir de là.

Commence donc cette longue ascension, rythmée par des discussions avec mes différents voisins d'infortune, qui m'apprennent que cette année pour la première fois les solos et les équipes partent en même temps, ce que j'interprète par un " bravo l'Paresseux, t'as sprinté avec les relais de 4 au coup de starter du départ, tu vas être bien à l'arrivée tiens "

Alors que je progresse avec mes bâtons, certains de mes voisins glissent ou chutent dans la nuit, pendant que moi je bénis jalousement une de mes dernières acquisitions : une frontale achetée tout récemment, the frontale pour courir. C'est effectivement son baptême en ce samedi, sa première sortie et premier test grandeur nature pour la Diagonale des Fous.

Je continu mes conversations avec d'autres groupes de coureurs, me retournant quelquefois vers certains quand ils ne me répondent pas, et là je constate qu'ils ne sont plus avec nous et qu'ils ont lâché le wagon depuis un moment.

A 5h, quand je commence à perdre le rythme des conversations, c'est le rythme d'une rave-party sauvage qui vient à nos oreilles en pleine forêt, alors que le jour commence tout juste à pointer le bout du nez. On flirte entre la nuit et le jour, entre courir et danser.

Il est 5h30, nous avons quitté la rave-party depuis 1/2 heure, pourtant je n'arrive pas à savoir si ce sont encore les boum-boum de la techno ou ceux de mon coeur que j'entends dans la progression de cette montée.

 

A 6h30, je franchis le sommet du Semnoz, le soleil se lève à l'instant sur le lac, c'est magnifique, on finirait bien la course ici. Manque de bol, il ne reste plus que 65km à parcourir. Je fais une grosse pause au ravito, remet un coup de scotch sur les pieds pour éviter les ampoules avant la toute première descente.

Et quelle descente : ça descend bien, même pour une quiche comme moi, que du bon gros chemin bien large, le régal quoi.

Ayé ça s'anime par ici, j'arrive au premier relai, il est 7h05. J'avais prévu d'y être à 7h, c'est bon ça, l'Paresseux ne s'est pas trop endormi dans la montée, ni dans la nuit.

 

 Leschaux - Lathuile : 20km, temps prévu=3h

Mon arrêt au ravito dure 10', puis je repars affronter les 2 bosses qui me séparent du km 40 et de la mi-course. Les coureurs commencent à se disperser, l'allure est régulière, j'en profite donc pour discuter avec des coureurs allant à mon rythme. Tiens lui aussi ira faire la Diagonale en octobre, sauf que lui aujourd'hui il court en duo. Deuxième avertissement sous forme de monologue : " eh là, l'Paresseux, t'es pas parti encore trop vite des fois ? "

 

A 9h, j'arrive au point d'eau entre les 2 bosses, commune de Mont Derrière.

Encore une montée, et là j'entame une jolie descente de pas moins de 1000m. Un grand moment de solitude quand j'y repense, puisqu'en 1h15 je n'ai rencontré qu'une seule personne, un coureur qui m'a doublé vers la fin de cette descente. Je regarde le chrono : je m'étais fixé 10h au relai, j'aurai à peine quelques minutes de retard. C'est du tout bon.

10h15, pas encore le relai, mais mieux : ma tendre et douce Lili qui est venue à ma rencontre, elle a suivi mon timing de 10h et est arrivée il y a tout juste quelques minutes au relai de mi-course. Elle a eu le temps de finir sa nuit, elle, de faire un bon petit dej et d'acheter la carte IGN qui va bien pour suivre la totalité du parcours.

10h20, nous arrivons ensembles au ravito, gros ravito même, histoire de marquer la mi-course : là encore, je fais une bonne pause, je mange bien en prévision du col de la Forclaz à venir, remplissage de la musette, et là une légende apparut et illumina tout le ravito. Notre ami Dawa Sherpa venait de me rejoindre, pile poil à mi-course, en étant parti 2h après moi. En pratique, ça voulait dire qu'aujourd'hui j'allai prendre cher : 4h voire 5h sur le futur vainqueur de l'épreuve. Le temps d'endosser mon sac pour repartir sur ses talons que le deuxième élite arrivait déjà. J'étudiais scrupuleusement son arrêt, comme un spectateur contemplerait admiratif un arrêt au stand de Formule 1, et je repartais avec lui, puis rapidement avec lui ... du regard. Il est 10h30, timing correct et j'ai le deuxième de l'épreuve en point de mire.

 

 Lathuile - Planfait : 22km, temps prévu=4h

Je m'étais fixé un temps de 4h pour couvrir cette portion, un peu plus longue que les précédentes, en prévision de la fatigue qui commencerait à venir, de la difficulté de cette étape à ce moment de la course, et pour combler le retard éventuel que j'aurai dans la première moitié de course. Bien m'en a pris.

Sorti du ravito de Lathuile, une petite route goudronnée nous emmène jusqu'à Doussard, début de la montée au col de la Forclaz. Le deuxième élite n'est plus qu'un souvenir, je le revois encore pas loin devant moi sur cette portion de route, seule portion où nous cotoyons vraiment les automobilistes. Cela me fait un petit peu d'animation, de voir que la vie et l'agitation commencent à s'éveiller autour du lac à cette heure moins matinale que celle qui nous a amenée au départ. Je suis content de voir tous ces gens qui circulent en voiture, en vélo, en roller, ces parapentes qui atterrissent à côté de nous, ma Lili qui a fait un bout de route pour me voir avant que je n'entame la montée sur la Forclaz.

Oui parce qu'après, c'est moins drôle. Il commence à faire chaud, à faire long, pas encore fatigué mais la lassitude s'installe insidunieusement dans mon esprit.

Heureusement, la montée est agréable car tout en sous bois, et se fait bien car régulière avec quelques plats pour relancer. Et pour relancer, l'Paresseux y relance comme un animal : au fil des montées et replats, je parviens à revenir sur un groupe de 6 ou 7 coureurs. Le temps de reprendre mon souffle, le replat qui suit je mets le clignotant à gauche, déboîte comme un sauvage, avec quand même un "pardon, merci" à l'attention des mes proies qui me laissent le champs libre, et je cours tant que ça monte pas trop. Courir dans ces replats me permet de me sortir de ma lassitude et de ne pas me laisser endormir dans un rythme monotone de marcheur. Je me retourne quelques instants après, pour voir si derrière quelqu'un m'a emboîté le pas, mais personne, pas même ce coureur avec qui j'ai fait des chassés-croisés durant toute cette première partie jusqu'à revenir sur le groupe. Bizarre car il avait l'air d'un bon, peut-être un relai qui venait juste de commencer, toujours est-il que c'est un peu grâce à lui aussi que nous avons pu tous les 2 revenir sur le groupe, et que je suis autant stimulé dans cette ascension.

 

A midi pile, ce sont les 12 coups du clocher qui saluent mon arrivée au col de la Forclaz, où m'attend de puis peu ma Lili. Décidement, nous nous retrouvons toujours au bon endroit à la bonne heure. Cela fait du bien de discuter avec elle, toute surprise de me voir aussi motivé et dynamique comme si les 50 premiers km n'avaient pas eu d'effets sur moi. Tout ce que je trouve à lui répondre c'est de lui demander si elle a déjà déjeûné, où elle pense manger à midi, de quoi elle a envie. Le ravito, quel ravito ? ah oui c'est vrai, non c'est pas la peine, j'ai quasiment pas tapé dans mon Camel durant cette montée, le mental est au beau fixe, comme le soleil, pi y'a trop de touristes et de voitures à ce col, je préfère les grands espaces et le calme. Je passe donc ma route logiquement, et poursuit la montée, direction le col de l'Aulp.

Je passe l'aire d'envol des parapentes, au prix d'un diplomatique slalom entre les engins volants : diplomatique car aucun passage n'a été réservé aux coureurs et les ailes ont toutes envahies l'aire d'envol, pas un mètre carré de libre pour passer. Je rumine mon désarroi, zizague entre les ailes sous l'oeil suspicieux de leurs propriétaires craignant que je ne marche dessus et abîme leurs onéreux jouets du dimanche. C'est avec un grand soulagement que je sors de cette foire, pour retourner sous l'ombre protectrice de la forêt. Là des randonneurs pique-nique discrètement en famille, image plus habituelle que j'ai de la montagne, rien à voir avec la précédente mascarade.

Persuadé que cet épisode m'a fait perdre du temps, c'est le mors aux dents que je reprends mon ascension vers le col. Je rejoins un groupe de 4 personnes avec une féminine. Leur allure me convient parfaitement, un peu trop même puisque je prends les devants du groupe, je relance encore et encore à chaque portions plates, et nous arrivons ainsi groupir au sommet du col de l'Aulp. Un point d'eau nous attend, pourtant personne ne s'arrête et tous entament directement la descente. Tous sauf le Paresseux, pour qui chaque occasion de faire une pause est bonne. Petite discussion avec la bénévole au point d'eau, un remerciement, et j'attaque la descente en direction du ravito de Planfait.

La descente se passe bien et rapidement, en dépit de mes talents innés de descendeur que je vous ai relaté au tout début du récit, après le franchissement du Semnoz. Je cherche surtout à ménager mes genoux, en prévision du reste du parcours. Deux petites côtes version bosses de chameau viennent pimenter cette descente, merci ça fait toujours plaisir. Je poursuis la descente, le relai n'est plus très loin.

A 14h, j'arrive enfin au ravito de Planfait, conforme à mes prévisions de la veille : 3h+3h+4h

Un vrai métronome ! Il serait pas d'origine suisse le Paresseux ?

 

 Planfait - Annecy : 18km, temps prévu=3h

Comme à mon habitude, je fais une bonne pause au ravito. Tiens, pas de Lili ici. Elle doit m'attendre un peu plus loin à Bluffy, où l'accès est plus facile pour les accompagnateurs. J'y serai à l'heure. Pour la première fois, mon esprit sort de cette folle journée commencée 10h plus tôt, et là je réalise tout juste ce que je suis en train de faire : 10h de course ! Pour la première fois de ma carrière de coureur, je dépasse les 8h de course, et j'en ai encore pour 3h si tout va bien avant de voir la ligne d'arrivée. 13h de course ça m'irait bien, c'est où qu'on signe ?

La deuxième pensée qui me vient à l'esprit, c'est 10h-2h=8h de course pour Dawa Sherpa, qui ne doit plus être bien loin de l'arrivée, lui. Je commence à sentir la fatigue monter implacablement dans mes jambes et articulations. Plusieurs coureurs se restaurent à côté de moi, certains parlent d'abandonner, d'autres ont déjà décidé de jeter l'éponge. Il ne fait pas bon de s'attarder par ici. Je reprends mon sac, tel un fardeau et un outil de survie à la fois. Direction Bluffy, direction Lili j'espère. Sitôt le ravito derrière moi, plusieurs larmes commencent à descendre de mes yeux, mélange d'émotions, de fierté, de plaisir, mais aussi de souffrances. Allez, faut continuer à avancer.

A 14h30, km 65, mes espoirs sont récompensés : Bluffy est là, Lili aussi. On court une dizaine de minutes ensembles sur le bitume. Y'a plus romantique comme balade, mais là ça nous fait vraiment du bien à tous les 2 de discuter. Et ça papote, et ça papote, jusqu'à une grande descente où on se quitte après s'être donné rendez-vous au petit port vers 17h, pour finir à 2 la dernière portion de plat longeant le lac et arrivant au Pâquier, lieu de délivrance s'il en est.

J'attaque l'ultime montée qui nous mènera au col des Contrebandiers et enfin au mont Baron, il ne me reste plus que 15 km à faire. Jusque là, j'ai bouclé les 65km en 10h30, soit une moyenne de 6km/h, de bonne augure pour la Diagonale des Fous, où l'objectif sera aussi de survivre et terminer, éventuellement en moins de 30h et avec mes 2 autres compères de course Fax et Lolo.

 

Malheureusement, ces 15 derniers km ont été une cata. Même si le physique était encore bon, une rupture d'approvisionnement au dernier point d'eau m'a fait lâcher moralement. C'était un point-sans-eau en fait qui nous attendait au col des Contrebandiers. Il me semble aussi que la chaleur et la lassitude ont du jouer. Inévitablement, ma vitesse est tombée à 4km/h sur cette dernière portion, soit 4h d'effort au lieu des 2h30 prévu. Je me consolais en pensant aux dizaines d'autres courageux coureurs solos qui passeraient après moi à ce ravito sans eau, espérant que pour eux la fortune serait meilleure.

A 17h donc, je franchis le col des Contrebandiers. Un regard sur des bidons vident posés à même le sol me fait vite comprendre que la fin de course va être longue. Pas la peine de s'arrêter donc. Je scrute chaque randonneur que je croise, afin de voir s'ils n'auraient pas une gourde ou un sac avec de l'eau mais rien. Il est vrai que eux doivent partir pour une balade de 2 ou 3h pas plus. Je songe à cet instant qu'à l'heure qu'il est, je devrai être en train de franchir l'arrivée, mais hélas il n'en est rien. Loin de là.

A 18h, j'ai enfin fini l'interminable ascension du mont Baron, je suis maintenant sur les crêtes du Veyrier, je suis surtout sur du plat, et ça c'est mieux pour le moral. Je profite un peu de la vue surplombant le lac, c'est sympa vu d'ici, mais je serai pas fâché d'être en bas quand même. Encore cette maudite descente à passer, et ces fameux 2 derniers km de plat dont on dit qu'ils en paraissent le double. Je m'inquiétes aussi beaucoup pour ma Lili qui doit m'attendre depuis une heure déjà au pied de la descente, sachant que je ne serai pas là avant une grosse demi-heure encore.

J'entame la descente, essayant de préserver au mieux mes articulations, je croise une randonneuse qui monte, sans gourde, ni sac. Aïe, dur pour le moral tout ça.

Alors que j'avais fait le tiers de la descente, quelle bonne surprise de retrouver ma Lili qui était venue à ma rencontre. Premier réflexe de survie : "T'as de l'eau ?" non, ce ne sera pas pour cette fois encore. Toujours des randonneurs qui montent, cette fois ce sont 2 paires d'yeux qui les étudient à la recherche du précieux liquide. Je prends mon mal en patience, et finalement nous arrivons rapidement au pied de la descente.

Nous sommes au petit port, au bord de l'eau, ouf. Difficile de réaliser. Fini les montées, fini les descentes. Il reste juste à apprécier ces 2 derniers km de plat. Lili m'abandonne un instant pour soulager une boulangerie d'une bouteille d'eau à mon attention, je ralentis un peu pour qu'elle revienne à ma hauteur. La pauvre, elle aussi avait soif depuis un moment. Quelques zigzags dans la foule indifférente des touristes se promenant au bord du lac, ça me rappelle mon épisode au milieu des parapentes, et nous voici au Casino. La suite du chemin je la connais bien, puisque j'y suis passé à 3h30 du matin, il y a un peu plus de 14h maintenant. Je commence à voir l'arche rouge d'arrivée, mais il faut encore jouer des coudes sur le Champ de Mars pour se frayer un chemin parmi les promeneurs. Enfin voici les premières barrières de l'arrivée, puis j'aperçois le tapis rouge final. C'est du tout bon l'Paresseux, t'es rendu.

 

Epilogue

Ayé, la boucle est bouclée. Il m'aura fallu 14h41 pour venir à bout des 80km et 5000m de dénivelé.

Je fini 72ème / 187 partants, et seulement 121 à l'arrivée.Bon cela dit, y'a pas eu de mystère sur le nom du vainqueur, Dawa Sherpa, qui gagne en 9h15.

Parti 2h après moi, il m'a rejoint pile poil au ravito du 40km à mi-course, et il m'a encore mis 3h30 dans la seconde moitié. C'est marrant, sans les 1h30 que j'ai perdu sur les 15 derniers km, cela aurait fait pile poil 2h+2h de retard sur Dawa. Mathématique mon cher Watson. J'ai quand même l'impression d'avoir fait une super course.

C'est la première fois que je courais avec une boisson énergétique, et des bâtons de rando, première fois aussi que je dépassais les 8h de course, et je suis le premier surpris d'être en aussi bon état à l'arrivée. Je comprends pas ! Même le lendemain, aucunes courbatures aux jambes, je marche "normalement" et j'ai même couru un peu. Ca tient du miracle : jamais mal aux jambes, jamais mal aux pieds, les genoux ont tenu dans toutes les descentes, pas de problème de frottements avec le sac à dos, et surtout un moral de guerrier jusqu'au 65ème km.

 En gros voilà, content des sensations de course, et surtout je peux affirmer que je suis prêt pour la Diagonale des Fous en octobre ... avec entre temps un Grand Duc en solo ou en duo à négocier. 

 

4 commentaires

Commentaire de titifb posté le 07-06-2007 à 21:13:00

Bravo L'PARESSEUX !
J'suis pas sûre que tu portes bien ton pseudo !
Oui, tu peux être fier de toi ! Super course...Tu n'as pas de courbatures ? Est-ce possible ? Moi, j'ai couru 15 km au Pic Saint Michel et je ne marche toujours pas droit !!! T'as un secret, dis-le moi...
Merci pour ton CR très bien écrit et...bonjour à Lili qui t'a bien soutenu !

Commentaire de oufti posté le 07-06-2007 à 21:23:00

Bravo pour ta belle course et ton premier récit!!!

Commentaire de tounik posté le 08-06-2007 à 14:23:00

J'était à Planfait en même temps que toi, et je suis probablement le courreur qui parlait d'abandoner.

Toutes mes félicitations d'avoir trouvé les resources pour finir la cours.

Commentaire de legg posté le 12-06-2007 à 22:56:00

Bravo pour ta course et pour ton récit, c'est vraiment sympa de pouvoir comparer les sensations de chacun et de revivre sa course.

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