Communauté des sports d'endurance

Récit du Trail de l’Ultra Marin 2023

01/07/2023

Nouveau parcours, fini le classique Sarzeau – Vannes, cette année c’est place au tracé Auray – Vannes !

Un air de revanche cette année, moi qui avais couru ce format ici en 2019, mais ayant contre-performé suite à des brûlures liées au short ☹ (6h & 134ème au scratch), 6’17 d’allure moyenne.

A l’époque il y avait 58.5km et 112m de D+, désormais ce sera 500m de D+ !

Les numéros de dossard sont annoncés puis l’application LiveRun publie ses stats habituelles, et bonus pour moi j’ai la chance d’apparaitre dans la liste des favoris (30 personnes, calculée sur la côte ITRA)

 

Rituel d’avant-course, Malto à partir du mercredi, au bureau puis j’enchaine avec la route la nuit, avec la fatigue accumulée ce n’est pas le top mais pas eu tellement d’alternative !

Jeudi en télétravail sur place, l’œil rivé sur les prévisions météo, tout va bien. Vendredi en congé, un saut à Vannes pour aller chercher le dossard, l’ambiance monte doucement.

Samedi matin, c’est le D-day, lever tôt, car j’ai 30’ de route pour déposer la voiture à Vannes et sauter dans le car qui m’emmènera à Auray. Je retrouve mes deux acolytes de la Course du Cœur, Véro et Nico, qui seront aussi de la partie.

On arrive tôt sur place (autour de 8h), du coup on a quasiment 2h à tuer, en ville à rien faire ! attente longue dans une ville qui se réveille seulement, sous le regard interloqué des autochtones se demandant ce qui se trame ici !

J’ai la chance de pouvoir être dans le SAS1 (<5h de temps d’engagement), je suis en première ligne et assurer un peu de visibilité pour la course du cœur / don d’organes.

Pas d’assistance autorisée, on doit avoir tout le matos obligatoire sur soi, mais au vu de certains gilets de trail de concurrents sur la ligne de départ, c’est à se demander si tout le monde joue le jeu…

Objectif entre 4’45 et 5’ au km pour finir en un peu moins de 5h idéalement, sachant que le parcours est donné pour 59.4 km et 494m de D+

Prévisions météo top, pas de canicule ! 23° annoncés

Top départ, le début est roulant car descendant, pour passer par le joli port de St Goustan. 1er km en 3’52, dans l’euphorie du départ.

Je me cale sur mon allure cible progressivement et laisse filer les flèches.

On longe la rivière d’Auray puis le golf de Baden

1h et 12.7 km au compteur. Première partie très roulante

Larmor Baden au 21ème km et théoriquement déjà 189m de d+ avalés. Passage en 1h38 ici, 37ème place

Toulindac (embarcadère l’ile aux Moines)

25km en 2h. Le soleil cogne !

On longe toujours le sentier côtier, mais chemins carrossables et encore assez roulants.

30ème km et début des difficultés, sentier étroit, racines monstrueuses, des marches, bref pas roulant du tout ! perso je commence à avoir un premier vertige (chaleur ?)

Pointe d’Arradon

Je trouve marathon Yann, kikoureur éternel, engagé sur le Grand Relais

Il y a des maisons de ouf sur le parcours !!!

 

Arradon Penboc’h au 43ème km, 369m de d+ cumulés depuis le départ. Passage ici en 3h50 ici, rétrogradé à la 48ème place.

Gros ravito ici, un peu de coca, recharge des flasques, change complet (tee-shirt + short) comme ça je repars tout sec

Quelques coups de moins bien, une fois, deux fois

Pause sur un banc entre 51-52eme km, je m’allonge 10min car j’avais quelques vertiges (coup de chaud ? déshydratation ?) finalement je pense avoir été sous-hydraté

On remonte direction Vannes avant de redescendre vers la presqu’ile de Conleau

Pointe de Kerino au km 57.7, 491m de d+ cumulés. 94ème place désormais, passage en 5h46

Puis dernière ligne droite, on longe l’embouchure du port de Vannes, à fond les ballons !

Finish en 5h54, la cata…98ème au scratch sur un peu moins de 2 000 finishers, 14ème au classement par catégorie

Encouragements de JB, compagnon du grand raid de l’an dernier

Déçu de ma prestation, encore une fois. Décidément, les courses de l’Ultra Marin ne me réussissent pas tellement !  

 

Je vais récupérer mes affaires de rechange à la voiture, puis file direction le stade tout proche pour une douche salvatrice. Attente des collègues François et Véro, tous finishers c’est cool !

En conclusion, un tracé plus piégeux cette année avec les difficultés concentrées sur la deuxième moitié, une mauvaise gestion de course de ma part (allure cible trop optimiste, insuffisance d’hydratation que j’ai payé au prix fort !)