Communauté des sports d'endurance

 

Quoi de mieux, pour découvrir les sentiers et paysages de Haute Loire, que de faire le Raid Le Puy Firminy en aller-retour ?

C’était l’idée quand il y a 5 ans, j’ai souhaité accompagné Christian qui le faisait pour la 2° fois.
Il faut dire qu’avec un cousin dans l’organisation, et avec Elisabeth en « super suiveuse » de choc, ça ne pouvait qu’être une belle aventure.

Ces chouettes souvenirs rapportés alors m’ont refait signer cette année, avec une « configuration » presque identique (Sylvain aura remplacé Bernard).

Tout comme il y a 5 ans, j’ai envie de clôturer une année plutôt orientée compétition ultra en enchainant l’aller-retour Le Puy Firminy et l’aller-retour Sainte Lyon 2 semaines après.

Ménager le corps il faudra donc, jeune padawan !

 

Cet aller Firminy – Le Puy est l’occasion de :

-          Parler de la Stéphanoise des Eaux

-          Découvrir qu’il y a 2 rivières « Le Lignon »

-          Contrôler régulièrement la clarté des urines

-          Comprendre que la Haute Loire est la planète des chiens, à n’entendre que les canidés dans les villages, mais où sont donc les habitants ?

-          Se prendre un peu de pluie, et même du grésil, histoire de ne pas nous laisser tout sec

 

En illustrations :

La fameuse borne

 

La Semène

 

 

La Chapelle d'Aurec

 

Le Pont de Lignon

 

Le Pont de Confolens

 

Le Pont de Bransac

 

Malrevers

 

Sans oublier une assistance 5 étoiles (4 il y a 5 ans, normal qu'elle ait gagné 1 étoile de plus !)

 

Ce trajet est bouclé en 11h15. Soit 3h30 pour se reposer, se changer, manger…
Oui mais… nos sacs nous rejoindrons qu’après 2h, suite à un petit malentendu. Pas bien grave. Cela nous aura obligé à optimiser le combo « change-mange ».

En attendant, nous retrouvons progressivement tout pleins de kikous qui s’installent dans la salle, avant le départ commun : coco et sa belle-fille, nanard, fred, markeau et sa fille.
L’occasion d’un bon  moment de papotage… qui nous amènera jusqu’au moment du départ à minuit.

  

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Et PAN c’est parti au coup de pistolet !

Il ne fait pas trop froid, et le temps annoncé est plutôt sec. Des conditions plutôt optimales.

Parti avec Sylvain, je l’ai involontairement laissé derrière moi lors de la montée vers Malrevers. Les jambes ne semblent pas trop mal. Je suis dans les mêmes allures que Markeau et sa fille, que je suis à distance. Nous nous retrouvons ou croisons à chaque ravito. Comme à Beaux, où Christian me rejoint aussi, tout comme Sylvain qui arrivera au moment où je repars…

A Beaux, je retrouve le coureur/randonneur qui emmène son chat. Il arrêtera là visiblement

Je retrouve le duo « Markeau père/fille » un peu plus loin. Ayant des soucis de frontale, ils ne sont abrités sous d’autres flux lumineux. Je leur propose de les « emmener » : nous cheminerons / papoterons ainsi jusqu’à Monistrol.

Ahhhh ! Monistrol…. Ici a sonné le réveil du bonhomme après cette longue ligne droite où j’avais décidé de courir sans m’arrêter.

En effet, juste après le ravito de Confolent, un affreux sommeil m’est tombé dessus ! Je dormais tout en marchant au niveau du pont de Lignon. Séquence « titubage ». Mais pas d’hallucinations !! Il a fallu cette ligne droite pour arriver à courir et ainsi me réveiller à la faveur d’un lever de soleil. Laissant inopinément mes 2 « éclairés » qui n’ont plus eu besoin de frontale.

La suite du parcours sera donc faite à la lueur du jour, apportant un regain d’énergie nécessaire pour boucler cet aller-retour.

Surtout quand les paysages deviennent parfois magiques avec cette brume.

C’était sans compter un léger incident qui aurait pu être plus grave et même compromettant l’enchainement des 2 allers-retours.

Dans la descente des gorges de la Semène, peu avant le dernier ravito, je sens comme un caillou dans la chaussure gauche. Ca picote sous la plante de pied mais je préfère attente le ravito crêpe pour m’en débarrasser (je me souviens des temps d’attente pour leur cuisson, ainsi je ferai d’une pierre 2 coups). Sauf que ça pique pas mal alors, je marche sur la pointe DU pied gauche. Pas besoin de courir ici, on descend puis on remonte… Néanmoins j’adopte alors une démarche pour le moins incongrue…

Au ravito, quelle ne fut pas ma surprise en retirant la chaussure : un clou est planté en plein milieu.
J’ai même besoin de l’aide d’un bénévole pour le retirer avec un outil trouvé sur place.

Et moi qui négligeais ce « détail ». J’ai eu beaucoup de chance sur ce coup-là, moi qui voulait même revenir à plat en serrant les dents jusqu’au ravito. C’aurait pu faire beaucoup plus de dégat.

 

Bref, la fin sera faite tout en courant quasiment. Encore un truc à la con me disant que le peux boucler en moins de 10h30. Ce sera chose faite de peu. Accueilli par Elisabeth que je retrouve après la dernière assistance à Beaux la veille. Merci !

Mes 2 compères arriveront pas loin derrière. 100% du trio est donc finisher, comme il y a 5 ans.

 

Kikourou a même droit à sa coupe :

Après une légère sieste, car je dois non seulement rentrer mais aussi ramener Sylvain, nous profitons des traditionnelles « saucisses lentilles ».

 

Merci à mes compagnons d'aventure, dont Christian pour avoir relancé l'idée, à Elisabeth pour une assistance à l'aller au top et pour les encouragements, photos à l'arrivée ! Bravo aux "jeunes pousses" qui ont bien rallié l'arrivée (la belle-fille de coco, la fille de Markeau).

Big up à tous les bénévoles qui font vivre depuis des décennies cette course qui a su rester simple et conviviale.

 

Yapluka se reposer un peu avant de remettre ça 2 semaines après pour la LyonSainteLyon (la 11e pour une 14e Saintelyon).

 

 

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EN CHIFFRES

69km, 1400m de D+

Près de 300 participants, dont des marcheurs

10h25, soit 101° sur 216 classés