Récit de la course : Trail du Lac d'Annecy - Maxi Race 2018, par Katman

L'auteur : Katman

La course : Trail du Lac d'Annecy - Maxi Race

Date : 26/5/2018

Lieu : Annecy (Haute-Savoie)

Affichage : 3390 vues

Distance : 86km

Objectif : Terminer

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Le jour...et la nuit où je suis devenu Ultra Traileur!

Néophyte du trail, ma première course officielle était un petit 10km 120D+ fin août 2016 que j’ai fini avec tant de frustration que je me suis lancé dans un challenge hors norme pour moi: devenir Ultra Trailer!

Et vite parce que j’ai pas trop le temps, j’avais 43 ans, et donc aujourd’hui 45 et une rapide estimation du nombre d’années de course à pied sans soucis de frustration me donne environ 10-12 ans devant moi... faut pas trainer mon grand! 

Alors au début entraînement à l’envie 2 fois par semaine et depuis une bonne année j’essaye de me caler 3/4 sorties par semaine, le tout avec pas mal de dénivelé puisque mon environnement me le permet: j’habite Chambéry et ma sortie la plus courte me donne systématiquement la possibilité de faire au moins 400 ou 500D+ sans moyen de transport. 

2017 m’offre mes premiers 50 km: Trail Nivolet Revard, Moyen Duc de Chartreuse et surtout le parcours des Crêtes de l’Échappée Belle, d’une technicité redoutable. 

Je me projette donc tout naturellement sur des 80km pour 2018 et ce sera la Maxi Race d’Annecy qui entraînera cette distance en ce qui me concerne.

En augmentant le nombre d’entraînement je multiplie les kilomètres hebdomadaires et forcément le risque de me blesser car je fais toujours ça à l’envie, et mon envie est croissante, donc je manque de récupération entre mes courses. 

Résultat: 18 jours avant la Maxi ma cuisse droite me lâche sur un 1000D+, trois jours après avoir fini le TNR. Stupide envie d’en remettre une couche alors qu’une semaine de relâche s’imposait.

En panique, je monopolise mon kiné au quotidien. Il va faire des miracles!! Je suis remis sur pieds mais sans la moindre idée quant à la solidité de ma cuisse en mode course car je n’ai pas chaussé mes Hoka depuis ma blessure. 

J’ai 85 km à faire, il se peut que la douleur revienne dès les premiers lacets du Semnoz, ou dès le début de la descente après le col.... je pars à l’aveuglette! 

Toujours est il que j’ai du temps pour organiser ma logistique d’avant course vu que je ne m’entraîne plus, mes affaires sont plus que prêtes et la récupération du dossard la veille parachève ma préparation. 

Le matin de la course, levé 2h du matin, petit déjeuner classique pour ne pas contrarier mon estomac un peu noué, 20 min de home trainer sur conseil de mon kiné, et feu, je prends la route pour Annecy, 45km par autoroute. Me voilà garé assez prêt du village de départ. Plutôt rassurant tout ça, il ne me reste plus qu’à attendre le départ en m’échauffant la cuisse tranquillement.

Et là c’est l’horreur: j’ouvre mon coffre pour récupérer mes affaires, il me manque mon dossard!!!! Il est 4h20, départ dans 40min! J’appelle ma femme qui dormait profondément, elle me confirme que le dossard est resté...dans la cuisine!!! Je lui demande de venir à ma rencontre à l’entrée de l’autoroute et je saute dans ma voiture pour avaler les 45km x2. Je n’ai jamais roulé aussi vite. Je me perds en arrivant sur Annecy mais réussi à retrouver mon chemin et une place non loin de la course. ....il est 5h15.

J’entends le speaker qui chauffe les coureurs, fou de joie je cours le km qui me sépare du village pour me retrouver en queue de peloton. Je demande à un coureur pourquoi la Maxi a 1/4 d’heure de retard mais il me répond que la Maxi est partie à l’heure et que c’est la XL Race qui démarre! 

J’analyse rapidement la situation, le point positif est que je peux partir sans que l’on me bloque pour un retard dès le sas de départ, mais qu’il va falloir non seulement m’extraire de la queue du peloton mais surtout rattraper mon groupe, avec en plus la délicate mission de trouver la bifurcation entre les 2 courses car pour éviter les engorgements, les parcours sont différents entre les 2 courses àla sortie d’Annecy (coup de chance un ami coureur me l’avait dit la veille...).

Dès que je vois un bénévole je l’interroge là dessus et m’entendant dire ça 2 coureurs se manifestent en disant que eux aussi sont des retardataires de la Maxi!! Bonheur intense, je ne suis pas seul! Gros coup de boost pour mon moral chancelant! Je leur dis que je ne les lache pas d’une semelle. Ils m’expliquent qu’ils n’étaient pas en retard mais qu’ils croyaient que seules les élites partaient à 5h et que le reste des coureurs était décalé. Ils ont donc applaudi les quelques 1500 coureurs et attendu leur tour...

Bon , le hasard fait bien les choses, ce sont deux gars du Nord très sympa, Laurent et Nicolas, ils ont un rythme qui correspond au mien, l’envie de rattraper le groupe et une place qui correspondrait mieux à leur espoir. Tout va mieux d’autant que l’on retrouve le bon chemin après la bifurcation et qu’il y a des traces de bombe au sol à défaut de balisage car les serre files enlèvent déjà la rubalise. Sauf que les derniers coureurs ne sont pas devant eux mais bien derrière, on rattrape la Maxi au bout de 6-7 km. Énorme soulagement. 

On commence une grande remontée, ça bouchonne, c’est un long single en forêt, personne ne double à part nous, on se fait quelque peu reprocher notre excès de zèle, mais on se faufile comme on peut. Sortis du bois la montée au Semnoz s’y prête bien à l’exercice, assez longue mais pas très raide ni technique, par moment suffisamment large pour pouvoir s’exprimer sans gêner grand monde. 

On se relaye, on échange, un vrai bon moment de trail après notre coup de stress du départ. 

Un peu plus de 3 h de course, nous voilà au Semnoz, premier ravitaillement et point d’assistance. Immense buffet abrité mais un monde de dingue. La XL race est également là car les parcours se rejoignent 5 km avant le col. Je recharge en eau, prends 2/3 trucs à manger, sors du ravito pour soulager ma vessie et cherche mes compagnons d’infortune... en vain, sont ils partis, sont ils invisibles dans la foule, je prends encore 2 minutes pour les retrouver mais abandonne car l’heure tourne. On verra bien, ils ne doivent pas être loin.

Voilà la descente, et ce que j’ai décrit comme le juge de paix de ma course car les appuis sur ma cuisse meurtrie vont être décisifs sur la suite. Soit ça passe soit ça casse. J’y vais doucement au départ, je m’aperçois que je ne ressens pas de douleur, je suis plus serein dans mes appuis, ça passe!!! 

Ouf!! On verra si ça dure mais pour l’instant c’est positif! 

Point d’eau à St Eustache au 27em à la fin de la descente, je suis en forme, je me surprends à faire des prévisions de passages plus rapides que prévu, j’appelle ma femme qui doit me rejoindre à Doussard avec mes filles et sa cousine pour leur dire de ne pas traîner car je suis sans doute légèrement en avance sur le prévisionnel. 

Évidemment c’est un coup d’euphorie, le col de la Cochette me remet à ma place. De la boue pour commencer l’ascension, puis viennent les premiers passages techniques, pierres et racines assez hautes, ça rigole moins, je commence à moins doubler, voire même me faire doubler.... normal, je suis parti vite, je commence à le payer, mais ça va encore, le moral est bon, j’ai mal nulle part, un peu aux pieds mais je vais changer de chaussures à Doussard donc je prends mon mal en patience. Le col offre une première belle vue sur le lac qui jusqu’alors était resté discret. Beaucoup de coureurs font une pause au sommet, je prends le temps de sortir la GoPro mais ne traîne pas, je vois un malheureux le visage en sang remonter accompagné d’un autre qui le soutient et lui propose d’appeler les bénévoles.... la descente est très technique, des pierres lisses avec parfois à peine la place de mettre la largeur du pied, je comprends mieux la chute du concurrent... prudence donc, mais quoi qu’il en soit, impossible de courir sur cette portion. 

La rampe d’eau des ‘maisons’ arrive enfin, petit arrêt au stand, et ça repart, Doussard est encore à 8 km. C’est long d’ailleurs, surtout les derniers sur le bitume. Le soleil est présent, je décide de courir mais quelle chaleur, j’alterne les phases de marche et de course. 

Doussard me voilà! Je suis attendu par ma famille et cela me fait chaud au cœur. Le fléchage nous dirige vers une rampe d’eau à laquelle l’assistance n’a pas accès, je me voyais bien me faire aider par ma femme sur ce coup là...

Pas assez en galère pour recharger mon camelback et mes flasques, une maman me demande de remplir 4 gourdes pour ses enfants.... je m’exécute mais franchement c’était pas le moment ma bonne dame!!!

Je prends un maximum de ravito dans des bols en plastique et sors pour retrouver les miens. Soulagement. Je me change intégralement, non sans mal parce que les compressions c’est pas simple à enlever en plein soleil avec 43 bornes dans les pattes, grignote ce que je peux, je commence à être écœuré, seules des céréales trouvent mon approbation. Mauvais signe pour la suite ça...

Je suis chouchouté, je prends mon temps, du coup difficile de trouver l’impulsion d’y retourner. Je suis légèrement en retard sur mon prévisionnel, toute l’avance que j’avais prise à fondue, mais je suis large dans les barrières horaires. 

Départ de Doussard sous une chaleur accablante, et rapidement c’est l’ascension au col de la Forclaz. C’est assez raide et je puise dans le peu de ressources qu’il me reste, j’approche de mon maximum de km parcourus, ça me travaille un peu. Le plus inquiétant c’est que je commence à ne plus pouvoir boire, l’eau ne passe plus vraiment bien, des nausées apparaissent...

Col de la Forclaz sous une légère pluie qui fait du bien,rampe d’eau de la cote Montmin passée à l’arrache parce que pas envie d’eau, c’est pas ce que j’ai fait de mieux mais je me dis que vu que je bois du bout des lèvres je ne risque pas de vider mes réserves. 

Le début de l’ascension au chalet de l’Aulp commence doucement avec un passage bucolique le long d’un joli cours d’eau, passage de quelques ponts en bois et bim, c’est parti!

C’est à ce moment là que ma course bascule, je regarde ma montre, plus de batterie alors que je l’avais réglée en mode ultra, j’ai dû zapper une étape... le Bluetooth sans doute....plus de portable non plus, ça je m’y attendais. 

Mes nausées s’accentuent,, j’en suis environ à 55km, et de manière insidieuse une fatigue générale prends le dessus. Je coince sur les pistes 4x4, cherche un rocher à hauteur d’assise, pour pouvoir me reposer quelques minutes, essayer d’avaler une energy ball de ma confection. Je manque de m’étouffer avec, c’est pas ce qu’il me faut visiblement, du moins pas maintenant. Je relance et trouve une super excuse pour m’allonger dans un pré: 5/6 coureurs y font une pause salvatrice. Au bout de 10 minutes je vois Laurent, un des deux coureurs partis en retard avec moi, passer sous mon nez. Je lui dis que je suis cuit, lui a l’air plus frais. Je le pensais déjà devant. Je ne vois pas  Nicolas...

Allez courage, la montée à Roc Lancrenaz est lancée, j’y vais doucement mais tous ceux qui m’entourent font de même. Des cloches au loin annoncent un troupeau de chèvres. Elles descentes de la crête, elles sont magnifiques, je prends le temps de les filmer et cela me rebooste pour la suite. Vue magique sur le lac au sommet, la falaise lacérée du Roc est majestueuse et fait comprendre pourquoi je suis là. Nouvelle pause, Laurent fini la sienne et me dit que Nicolas s’est mis en mode turbo depuis Doussard, il est bien devant. Je ne les reverrai plus.

Je revois les nombreuses vidéos de la fin de l’ascension du Roc et le début de la descente ou des coureurs semblent d’une légèreté et d’une aisance... en ce qui me concerne, pas question de courir dans cette descente, non pas qu’elle soit raide mais j’ai trop mal au ventre à chaque impact au sol pour me lancer comme sur les vidéos. On est nombreux à marcher, cela me rassure, on traverse quelques névés, c’est très beau mais je n’ai plus le courage de filmer. 

Interminable descente jusqu’à Villard Dessus, j’ai l’impression que l’on descend jusqu’au 5ème sous sol, un chemin forestier que mes quadriceps insultent encore aujourd’hui. 

J’emprunte le portable d’un bénévole pour appeler Katia et lui dire de rentrer sur Chambéry car je suis incapable de courir et il est déjà tard, surtout pour les filles. Répondeur.

Encore environ 5/6 km et j’arrive à Menthon-St-Bernard, dernier ravitaillement avec assistance. J’en suis à 68km, je vois que Katia et les filles m’ont attendu. Le top! Gros soulagement de les voir. Le parcours du ravito m’oblige à me fournir en eau et solide avant d’aller les voir, je zappe cette étape et file vers elles pour m’allonger dans l’herbe. 

Je tremble, j’ai la tête qui tourne, du mal à m’exprimer. Je décide de fermer les yeux un petit moment, je pense avoir dormi, je ne saurais dire. Je charge mon aînée d’aller me chercher un bol de soupe. Je bois à contre cœur mais rapidement je m’aperçois que ça m’ouvre l’estomac, je reprends des couleurs. Deuxième bol, un petit massage et quelques homéopathies anti vomitif. 

Il reste 17 km, je sais que le Mont Baron et le Mont Veyrier ne sont pas faciles, mais dans mon esprit je ne peux pas être arrivé ici et abandonner. Je mets ma frontale.

Barrière horaire à 20h40, je pars à 20h30! 

Ça va beaucoup mieux, le début est plutôt abordable, sous le château de Menthon, jusqu’à la forêt, et là c’est un long calvaire qui nous attend, mon rythme est plutôt bon par rapport à certains, je passe beaucoup de coureurs exténués, assis, couchés, en train de vomir... plus ça monte plus c’est raide, la fin se fait à l’aide des mains si l’on pas de bâtons, des cordes et des filins sont tendus pour aider le passage. Quasi vertical, d’une cruauté violente à ce stade de l’épreuve. Sommet enfin, on se dit que ça va aller... et ben non c’est la même chose mais en descente, toujours aussi vertigineuse et câblée elle aussi. 

Petit replat et brève accalmie, un bénévole nous dit que le Mont Veyrier est détourné à cette heure là et que l’on a plus que de la descente, légèrement vallonnée, mais descente. Je suis partager entre soulagement et frustration car je n’aurais pas fait le parcours officiel. Je me rends rapidement compte qu’il nous a vendu du rêve, on est bel et bien en train de monter au Veyrier!! Et ça fait pas rire! Raide et technique, ce passage est très beau... de jour... va falloir que j’y retourne parce que je n’ai pas pu m’en rendre compte, la vue sur le lac je la verrai sur les vidéos officielles qui suivent les élites. 

Cette fois c’est fait, nos 5000m de dénivelé sont derrière nous, 7/8 km de descente en forêt nous attend, pas très agréable car en monotrace et sans vue, tout le monde est en mode zombie. C’est long dans ces conditions, rapide calcul: en marche c’est 1h30 environ et ça flingue le moral. 

5-4-3-2... je décide de courir pour le dernier km en sous bois, je suis encore capable de le faire, cela me pousse à me dire que j’aurais dû le faire avant, je passe la passerelle qui nous fait enjamber la nationale et il ne reste qu’un km le long du lac, sur du plat, je fais de mon mieux pour ne pas avoir l’air épuisé, je tiens le rythme et je vois l’arche d’arrivée!! Katia, sa cousine et les filles sont là!! Elles m’ont attendu jusqu’à quasi 1h du matin!! Je me jette dans leurs bras, heureux d’en avoir fini et soulagé d’être arrivé sans blessures à mon objectif, usé mais fier!! Finisher!!!

Je suis Ultra Traileur!! 

Certains donnent l’appellation d’ultra trail aux courses de plus de 100 ou 120 km, je vais opter pour la classification du site Courzyvite qui référence les ultras, et les plus petits font 80km. 

J’en ai 85 sous les semelles!! 

Je suis Ultra Traileur!! 

En 19h33 par rapport à mon heure de départ, en 19h48 selon l’organisation mais on s’en fiche, mon but était d’aller au bout!! 

 https://youtu.be/3frbDA4EY4o Petite vidéo de mon aventure 😉

L’histoire ne dira pas que j’ai été incapable de retrouver ma voiture dans les rue d’Annecy le Vieux tellement j’ai vécu mon arrivée catastrophe dans un état second. J’ai dû revenir le lendemain pour la retrouver, sagement garée le long d’une rue résidentielle... 

 

Prochain objectif le Grand Duc de Chartreuse fin juin et .... l’échappée belle intégrale fin août!!!

Après avoir vécu cette Maxi Race je me dis que tout est possible. 

Il existe bien des méthodes pour atteindre un objectif, mais la meilleure est celle qui consiste à ne jamais abandonner.

5 commentaires

Commentaire de GlopGlop posté le 08-06-2018 à 09:05:09

Mon récit précédant le tien, tu t'en doutes j'ai donc fais une portion de ton périple !
C'est intéressant de saisir le ressenti d'autrui et de le placer dans le même contexte. Après cela pour rebondir sur le début de ton histoire, j'ai 60 ans et ai débuté le Trail il y a ... 1 an aussi à Annecy. Si je n'ai plus la vitesse en point de mire, l'endurance est là pour la remplacer et l'estime de soi qui en résulte est restée intacte. Et je n'ai pas de limite à cette pratique. Tout est question de prendre en compte le temps de récupération qui peut être plus long pour un V3. Donc ton horizon est dégagé :)! Au moins 20 ans !!!
Aujourd'hui c'est le format 42k sur les hauteurs qui m'a séduit et j'en tire quelques enseignements.
Je suis assez d'accord avec moi même sur garder cette distance en " maximum" et plutôt tenter de l'améliorer ! Toujours faire plus et risquer des effets collatéraux sur son intégrité ne me branche pas trop. Je ne serais jamais Ultra Traileur, c'est acquis mais je tirerais autant de plaisir à refaire cette Marathon Race en 7H au lieu de 9h.

Commentaire de Katman posté le 08-06-2018 à 21:07:05

Merci Glop! Je confirme que les V2 et les V3 (hommes et femmes d’ailleurs) sont de bons exemples à suivre! Je me suis fait la réflexion sur cette course car j’étais vraiment positivement surpris par leur rythme de métronome, le trail est une école d’humilité, une formidable démonstration de ce que le corps humain est capable de réaliser si il est en osmose avec un esprit tourné vers les vraies valeurs de la vie, vers les autres et la nature. Mon avenir sportif est plein d’espoir car rempli d’envies. Je te remercie de me conforter là dedans!

Commentaire de JuCB posté le 08-06-2018 à 09:48:48

Bravo pour ta course avec un mental d'acier.
Profite bien de cette euphorie du finisher !!!

La Maxi était un trés bon choix pour un 1er ultra. (surtout pour un local)

Sacrés challenges pour la suite : GD et ses BHs, EB et son parcours magnifique
Bonne continuation

NB : Tel en mode avion pour économiser la batterie ;-)

Commentaire de Katman posté le 08-06-2018 à 21:12:56

Oh le grand JuCB dont les exploits l’an dernier mon autant fait envie que glacer d’effroi! Lol
Bravo pour ce merveilleux aller retour de l’échapée belle, c’Était tout simplement impensable mais vous l’avez fait! Respect!
Merci pour tes encouragements, j’ai sans doute les yeux plus grand que le ventre cette année mais une petite voix intérieure mes dit que c’est réalisable.
Mode avion! Pas pensé oui!! Thanks

Commentaire de boutentrail posté le 12-06-2018 à 16:51:05

Énorme ! Tes compères d'infortune ont dû se sentir vraiment très très seuls quand ils ont capté leur boulette ! ET le pompon, la voiture laissée... Bravo pour ta course ceci dit !

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