Récit de la course : Marathon du Médoc 2006, par patate
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Mon médoc
Bonjour
Et voila un petit CR de cette ballade mémorable
Samedi matin après une soirée Pasta chez mon ami Vincent (Le Squale), nous arrivons à PAUILLAC en compagnie de Patrick (son premier marathon) et Michel (futur centbornard).
Après avoir été photographié devant le stand CHAMPION (notre sponsor), nous revêtons nos déguisements et en route vers la ligne de départ.
L’ambiance y est vraiment excellente, nous attendons le départ à coté d’Obélix, super Dupond, ou du binôme 118 – 218. Le compte à rebours du départ est lancé, accompagné par les danseuses sur leur estrade et de la musique à tu tête ; je suis vraiment heureux d’être la.
Le coup feu retentit après avoir goûté à quelques morceaux de fromage, donné gracieusement par le char à coté de nous. Nous ne faisons que marché pour l’instant, l’influence est telle que nous mettrons 7 minutes à passer la ligne, mais qu’importe, quelle ambiance.
Après plusieurs bouchons, nous partons tout de même, tranquillement certes, mais nous avançons tout de même. Le premier ravitaillement arrive (en eau) mais malheureusement, il ne reste quasiment plus rien et c’est non sans mal, que je me désaltère. Il n’est que 10 Heures et pourtant, il fait déjà très chaud et la température montera jusqu’à 36° en ce samedi. Un deuxième ravito et toujours aussi peu d’eau. Heureusement notre rythme n’est pas très élevé mais le troisième est le bon et nous pouvons nous arrêter enfin pour boire. J’ai décidé de ne consommer de vin que sur la fin du marathon, pour éviter un coup de bambou. Les kilomètres s’égrènent, les animations musicales se succèdent (musique classique, rock, jazz, blues , tout style ) et nous ne manquons pas de saluer ces musiciens. L’ambiance est vraiment excellente, les spectateurs sont nombreux et nous encouragent. Il faut parfois se pousser un peu, les rosalies prennent de la place sur ces routes étroites , voir sur les chemins tout de même escarpés. Nous sommes déjà au 20ème kilomètre et je décide de m’arrêter (enfin) goûter un peu de vin ; mon premier choix se porte sur un Grand Puy Lacoste, vin un peu jeune malgré tout, mais ça fait du bien, je continue un peu plus loin et je me fais servir un Laffitte, celui la est plus agréable en bouche. Nous arrivons au 30ème , et Patrick lâche prise et décide de continuer à son rythme. Je continue ma dégustation avec un Saint-Estèphe puis un Phélan-Ségur.
Nous dégustons également un peu de charcuterie (grenier médocain etc.…), puis un peu de jambon de Bayonne et nous arrivons au Château Haut Marbuzet et la je m’arrête un peu plus longtemps pour boire ce délicieux nectar et en profiter pour discuter avec Alfredo, un ami qui travaille dans le château, qui me donne également des nouvelles d’Yves BRUNEAU et de mon pote Fred.
Le quarantième kilomètre arrive avec la dégustation de l’entrecôte accompagné bien sur et les deux derniers kilomètres sont courues tranquillement , sous les encouragements des spectateurs tout aussi nombreux. Nous arrivons sur le tapis rouge matérialisant les 195 derniers mètres et nous franchissons la ligne d’arrivée après 5H00 de ballade œnologique et dégustatrice, main dans la main avec Vincent et Michel.
Après quelques étirements, nous nous restaurons au stand Champion avec Jean marc que nous retrouvons juste après l’arrivée.
Un petit bilan : j’ai encore passé un super week-end , merci encore Vincent, mais surtout j’ai fait un marathon hors du commun qu’il faut avoir fait au moins une fois. Je n’ai pas parlé de temps de passage, d’allures ou de temps au kilomètre, ce n’est pas important sur cette course enfin pas pour moi en tout cas, d’ailleurs, je n’avais ni montre ,ni cardio
Dimanche matin, tout va bien, pas la moindre courbature, ce qui me fait dire que ma préparation pour MILLAU a été faite correctement et que je suis semble t-il, prét pour en découdre avec le cent bornes millavois.
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3 commentaires
Commentaire de BENIBENI posté le 14-09-2006 à 15:24:00
Salut PATATE et bravo à toi, on a dû surement se voir car j'ai mis en gros le même temps que toi ! Ton récit me rappel cette course formidable que je vais surememnt refaire...
Commentaire de Kiki14 posté le 14-09-2006 à 18:16:00
Merci pour ton récit patate j'ai l'impression que le tapis rouge commencait au 20ème kilo....
ça donne envie d'y participer et de le déguster lentement.....bref encore merci et bon courage pour ta prochaine grande course...
Commentaire de runner14 posté le 22-09-2006 à 22:39:00
Salut PATATE!un récit comme je l'ai aimes ;le plaisir de courir sans contrainte n'est ce pas la plus belle dès chose pour un coureur tu l'as compris
et sais t'en mieux ,il faut savoir de temps en temps
ne pas regarder ses performances et réfreiner ses ardeurs pour profiter pleinement d'instants privilégiés que tu as de ce fait acquis!
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