Récit de la course : Marathon du Médoc 2000, par Le Hareng Saur
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Le récit
Suite à la demande générale de Papy, voici donc mon compte-rendu complet du
Médoc, mais vu sous l'angle d'un coureur du RC Namur. Il y a donc beaucoup
d'allusion que vous risquez de ne pas comprendre (votre neurone
fripé...;))))
En gros, les dénommés René et José (surtout René) sont réputés dans le club
pour être de très bons vivants, pour lesquels l'après-course est bien plus
importante que la course en elle-même (qui leur donne tort?)
L'allusion à Boileau du début vient d'un pari entre Olivier et moi: lui
disait que cette phrase venait de Ronsard, suite à quoi j'ai gagné un bac de
Chimay. Hé, hé...
A bientôt
Pierrot
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Boileau disait bien justement: "Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement,
et les mots pour le dire viennent aisément". C'est pourquoi je voudrais
venir au devant des nombreuses personnes qui se demandent comment aborder un
marathon dans les meilleures conditions.
Ce n'est pas facile de donner des conseils pour réussir vraiment son
(premier) marathon, c'est la raison pour laquelle je vais me permettre de
reprendre quelques éléments que j'ai pu pêcher ça et là dans la littérature.
Je donnerai ensuite un exemple d'application de ces conseils lors du
marathon du Médoc 2000.
Je me permets de signaler que les principes qui vont être émis ne peuvent en
aucun cas être négligés et qu'il faut absolument s'y soumettre.
A. Conseils
A1. Préparation et affûtage.
La dernière semaine avant le marathon doit être un exemple de diététique et
de sagesse quant aux heures de sommeil.
En ce qui concerne la diététique, il faut s'astreindre à manger, au moins
dans les trois derniers jours avant le marathon, beaucoup de sucres lents
(pâtes, riz) tout en évitant au maximum les graisses et l'alcool, bien
entendu.
Le nombre d'heures de sommeil doit être important, les deuxième et troisième
nuits avant l'épreuve étant prépondérantes.
Il est important d'être calme et de ne pas arriver stressé au départ. Rien
cependant ne doit détourner l'athlète de son but, le km 42. L'apport d'un
psychologue peut s'avérer utile.
A2. L'épreuve proprement dite.
Il est important d'être habillé de manière à pouvoir évacuer facilement la
transpiration. Il est préférable de courir en singlet et short, car la
température du corps augmente au fur et à mesure que l'arrivée approche.
Le marathon doit se courir sans à-coups, pour ne pas brûler des sucres
inutilement. L'idéal est de partir lentement, et d'accélérer
progressivement, signe d'une bonne gestion de la course.
Il est impératif de ne rater aucun ravitaillement, de boire chaque fois,
mais peu à la fois (une gorgée d'eau toutes les 10 minutes suffit à
compenser les pertes en liquide).
L'idéal quand on veut réussir un premier marathon est de ne pas si fixer sur
un temps à réaliser, et ne pas avoir tout le temps l'oeil sur la montre.
A3. La récupération.
Boire beaucoup d'eau un peu salée est utile pour une bonne récupération,
certainement plus utile que le réflexe primaire de plonger sur la première
bière venue. N'oublions pas que le marathon ne se termine pas au km 42,
mais au début de la préparation pour le marathon suivant.
Dès que l'on peut à nouveau trottiner, il faut le faire pour éliminer toutes
les toxines qui traînent dans le corps.
Une bonne hygiène de vie est vraiment nécessaire et indispensable.
Voilà quelques conseils qui, j'espère, vous aideront pour la préparation de
votre prochain marathon.
Cette dernière semaine, quelques membres du RC Namur ont essayé d'appliquer
ceci lors du marathon du Médoc 2000. Mon étude a porté plus
particulièrement sur Sophie et Olivier Libois et sur Joëlle, mon épouse,
avec lesquels j'ai couru ce marathon. Les deux filles en étaient à leur
première expérience (en marathon, donc!). Cependant, j'ai aussi pu observer
au cours de leur préparation et de leur récupération d'autres membres (René
Coppée et José Dequévy), qui m'ont impressionné par la rigueur de leur
méthode.
B. Mise en pratique.
B1. Préparation et affûtage.
a) Nous sommes donc arrivés sur place, Sophie, Joëlle, Olivier et moi, sur
le coup de 20 heures le jeudi précédant le marathon. Alors que nous nous
préparions à arriver au lieu d'hébergement, que nous nous apprêtions à aller
déguster nos 10 heures de sommeil obligatoires.nous avons failli entrer en
collision avec deux voitures remplies de belges, déjà bien remplis eux aussi
apparemment. Ces preneurs d'otages (nous avons vu par après les initiales
de
deux d'entre eux sur leur porte-documents: R.C. et J.D., mais nous n'en
savons pas plus) nous ont pour ainsi dire obligés à les accompagner dans un
établissement où il nous a été servi une nourriture qui n'avait rien à voir
avec la diététique prônée dans les conseils que je donne plus haut.
Apéritif alcoolisé bien sûr, rillettes ou foie gras avec vin blanc sans
alcool, magret(s) (un pour les femmes, deux pour les autres, cinq pour le
preneur d'otages J.D.) avec vin rouge sans alcool, café, pousse-café...
C'est lors de ce repas frugal que d'autres principes d'affûtage m'ont été
présentés par l'autre preneur d'otage. "On ne trinque pas avec un verre
vide" m'a semblé correspondre à la philosophie de ce monsieur R.C. On a
beau être un preneur d'otages, ce n'est pas pour ça qu'on a suffisamment
d'argent pour se payer le dernier petit Larousse en date. En effet, il m'a
semblé que la définition de ce monsieur de l'expression "verre vide" est
"verre pas plein", ce qui ne correspond pas avec mon Larousse à moi.
Cette définition erronée a d'ailleurs amené l'auteur de la sentence à
appeler très souvent la préposée aux boissons (Madaaame) à remplir les
pichets qui se vidaient à la vitesse d'un Mourhit au galop.
Nous sommes enfin parvenus à nous libérer, vers 1h du matin, de nos preneurs
d'otages, Joëlle ayant demandé à un des ravisseurs, qui était un peu
psychologue, de la déstresser avant l'épreuve qui l'attendait. Après quoi,
assez lâchement je l'avoue, elle l'a bousculé, ce qui a entraîné sa chute,
mais nous a permis de nous libérer de leur emprise.
b) Nos ravisseurs nous ayant enfin permis d'aller dormir, c'est vers 1h que
nous avons pu aller nous coucher et profiter d'un sommeil réparateur jusque
7h.
La journée de vendredi s'est passée sans événement particulier. Après avoir
été chercher nos dossards à Pauillac, nous avons rencontré nos preneurs
d'otages de la veille, dont un poursuivait sa préparation intensive pour le
marathon en buvant de la Badoit. Une photo suivra.
La soirée appelée soirée Mille-Pâtes s'est déroulée dans un Château de la
région, le Château Pichon-Longueville, sorte de petit cabanon de vacances
dont le propriétaire (ou locataire peut-être) a souhaité inviter quelques
amis pour s'affûter ensemble avant l'épreuve du lendemain.
Olivier n'a pas voulu toucher à l'apéritif, c'est, paraît-il contraire à
l'esprit de sa profession, et puis, il n'aime pas ça.
Nous étions attablés avec Sophie, Olivier, Joëlle et deux parisiens
accompagnés de leurs épouses. Un des deux parisiens a reconnu Olivier qu'il
avait rencontré l'année précédente.
J'avoue ne pas avoir bien suivi la conversation qui a suivi. C'était du
genre:
- Toi, tu étais l'homme des cavernes, et nous, on était la lune et le
soleil.
- Et vous serez quoi, demain?
- Un pêcheur et un poisson, et vous?
- Moi un ours, elles, le petit Chaperon rouge et une souris, et lui un
policier.
Pour moi, c'était assez opaque, comme conversation. J'ai laissé dire, je me
suis dit que je n'étais pas assez préparé pour l'épreuve et je me suis remis
à boire.
Je n'ai pas très bien compris non plus pourquoi le poisson commandait des
bouteilles pour aussitôt les mettre en-dessous de la table. Du
Pichon-Longueville 92, ça se trinque avec un verre plein, bon sang!!!
Il a fallu que je mette mon honneur en jeu pour convaincre Olivier de
repartir de là dans un quart d'heure, suite à la promesse que j'avais faite
à Sophie.
Malgré son affûtage, Olivier a souhaité ne pas conduire pour rentrer à
l'appartement, soi-disant que ce n'est pas bon d'appuyer trop longtemps sur
l'accélérateur la veille d'un marathon.
c) Rentrés à 0h30, nous avions prévu de nous lever à 6h pour être sur place
à 7h et avoir une place de parking près du départ, quitte à dormir encore
une heure ou deux sur place.
Je ne sais pas si vous avez déjà remarqué que sur une montre digitale, le 6
a une forte tendance à ressembler au 5, il n'y a qu'une barre en plus.
Toujours est-il qu'au lieu de mettre mon réveil à 6h, je l'ai mis à 5h, soit
4h30 de sommeil.
Nous sommes donc arrivés vers 7h à Pauillac, lieu du départ du marathon.
Olivier et moi avons envoyé les femmes se balader pour essayer de dormir.
Impossible évidemment. J'ai retrouvé un peu de ma jeunesse: l'haleine
d'Olivier me faisait penser à celle de mes copains d'univ. les lendemains de
guindaille, vous savez, ce parfum doux et agréable au nez...
L'heure avant le marathon est réellement propice à la concentration. La
mode a fait de gros progrès ces dernières années, et le speaker présentait
la nouvelle collection d'habillements spéciaux pour le marathon.
C'est là que j'ai compris la conversation de la veille entre Olivier et les
parisiens. J'ai vu: des tomates, des corsaires, des bagnards, des indiens,
des bonnes soeurs, une grosse vache avec sa cloche, Zorro (un copain
d'Olivier), les Dalton et Lucky Luke, des ..., enfin tout quoi!!
B2. L'épreuve proprement dite.
Nous avons suivi à la lettre tous les principes généraux quant aux
ravitaillements: ne pas en rater un seul. A un point tel qu'après le
premier ravitaillement, il n'y avait plus que quelque dizaines de coureurs
derrière nous, et malgré notre entraînement, notre affûtage et nos efforts,
nous ne sommes pas parvenus à améliorer notre classement.
Ne pas faire d'à-coups, c'est facile à dire, mais quand on dit à Joëlle
qu'on s'attend à la sortie des ravitaillements, et qu'à la sortie elle ne
nous voit pas, qu'elle s'en va en pensant qu'on est devant, qu'elle accélère
de plus en plus, et que nous on est toujours derrière, il y a comme un
problème. Ce qui nous a obligés, Olivier et moi, à nous taper quelques kms
à un rythme légèrement supérieur à notre vitesse de croisière (passer de
10'/km à 4'/km, ça c'est un à-coup!!!)
Il faut dire qu'Olivier avait suivi mes conseils d'habillement à la lettre.
Simple, léger, évacuation aisée de la transpiration: en ours des pieds à la
tête. Notez que Sophie avec son panier de chaperon rouge (avec la
lavallière bien sûr!), Christian avec sa cape et son masque de Zorro, Joëlle
avec ses oreilles et sa queue de souris, ou moi avec ma calotte de policier,
mon ceinturon et ma matraque, nous valions à peine mieux qu'Olivier.
Donc, dans la poursuite de Joëlle, alors que nous avions laissé Sophie
prendre un soin maternel de Zorro, nous avons demandé de l'aide d'un
cycliste. Extrait de la conversation:
- Cycliste, si vous voyez une souris devant, avec une queue, voulez-vous
bien lui dire que l'ours et le policier sont derrière?
- Oui, d'accord, je vais lui dire.
Cent mètres plus loin, le cycliste s'arrête, nous le dépassons, il nous
rattrape et nous fonce dessus:
- Dites, la souris, il y a un ours et un gendarme qui vous cherchent
- Mais, c'est nous, l'ours et le gendarme
- Ah bon, j'ai confondu, j'ai vu la queue de l'ours et j'ai cru que c'était
une souris.
Je me demande s'il n'avait pas, lui aussi, suivi les préceptes du preneur
d'otages.
Nous avons rattrapé Joëlle avant Pontet-Canet, et là, mes amis, les choses
sérieuses ont vraiment commencé.
Alors que nous avions parcouru les 10 premiers kms en 1h20, les 10 suivants
en 1h19, Pontet-Canet nous a rappelés à l'ordre. La minute gagnée dans la
2ème portion nous a été fatale: 1h35 pour la 3ème partie, puis 1h58 pour les
12 derniers kms. Le mur. Impossible d'accélérer.
D'autant plus qu'à partir de Pontet-Canet (km 22), et je ne veux pas faire
croire qu'il existe un lien de cause à effet entre cela et notre
défaillance, mais, à partir du km 22, donc, les difficultés naturelles se
succèdent, et je vous prie de croire que c'est dur à supporter (Ch.
Lafite-Rotschild, Ch. Le Crock, Ch. Pomys, Ch. La Haye, Marquis de
St-Estèphe, Ch. Lafite-Carcasset, Ch. Phélan-Ségur, Ch. Tronquoy-Lalande,
Ch. Haut-Marbuzet 87, Mouton Cadet blanc). En plus, le terrain avait été
rendu glissant à cause des huîtres qu'ils avaient disposées sur le parcours.
Les derniers kilomètres ont été parcourus dans l'angoisse du temps limite.
Celui-ci étant fixé à 6h15, notre sprint a été fulgurant (aux alentours de
6h12: 6h11'57" pour Joëlle, 6h11'58" pour Sophie, 6h11'59" pour moi et
6h12'02" pour Olivier qui est donc le seul, vous l'avez remarqué, à ne pas
avoir trouvé les ressources nécessaires pour descendre sous la barre
fatidique des 6h12). Vous avez remarqué aussi que les Gillain ont battu les
Libois aux temps cumulés. Je dis ça sans vouloir aucunement peiner mon ami
Olivier, mais je me permets quand même de le signaler!!!
Bien sûr, les bêtes de l'entraînement que sont René Coppée, Fernand Lombet
et José Dequévy sont loin devant, mais eux, nous savons de source sûre
qu'ils n'ont pas avalé une seule goutte de vin. Christian est un peu
derrière nous (6h16)
B3. La récupération
A propos de pression, une autre à laquelle Olivier n'a pas pu résister,
c'est à la pression de la Kronenbourg qu'on l'a obligé d'avaler après le
marathon. Vous auriez dû le voir, le pauvre: trois gars qui lui tenaient
les jambes et les bras, un gars qui tenait l'entonnoir et un cinquième qui
versait l'infâme liquide. Zéro pour l'hospitalité, les français. Non, non,
qu'il criait, le pauvre. Je n'ai rien pu faire pour lui. Sophie et Joëlle
non plus, sur lesquelles deux masseurs musclés se sont jetés dès leur
arrivée, à leur grand dam. Elles aussi voulaient résister, mais ils n'ont
rien voulu entendre, les monstres.
Un petit plongeon dans l'océan nous a fait le plus grand bien, sauf à Sophie
qui y a perdu un bijou d'une grande valeur sentimentale.
Après un repas réparateur, la nuit a été douce pour tout le monde.
Le matin, nous nous préparons pour aller affronter la dernière difficulté du
séjour: la marche de récupération. Sophie s'habille légèrement, avec un
petit short bariolé, qui fait dire à Joëlle: "C'est vrai que ton short est
un peu spécial, il va bien avec toi". Les Gillain se sont encore fait des
amis!
Poursuivant notre effort de récupération, nous avons décidé de participer à
la ballade de récupération proposée par l'organisation.
J'avais déjà été fasciné par les méthodes et les principes de René: il m'a
impressionné par des qualités aussi diverses que la maîtrise de la technique
vinicole, le sens de l'observation et la pratique du néerlandais.
La marche de récupération commence pour tout le monde par la distribution
des instruments de travail: le taste-vin (que René appelait la palette et
moi, la cuvelle: ne regardez pas dans votre Larousse, moi, j'ai le Petit
Robert). Lors de la promenade, il y avait encore des bourreaux qui nous
obligeaient à boire de cet infâme breuvage. René, lui, le spécialiste, est
capable de différencier un vin issu d'une production de 8500 pieds par
hectare, par rapport à un autre dont la production est de 8750 pieds par
hectare. Là, il est très fort: il faut dire qu'il avait depuis trois jours
tout fait pour garder toute sa lucidité en ne buvant que de la Badoit.
Un peu plus loin pendant la marche, un néerlandophone se penche sur le côté
pour nous montrer une petite flaque d'eau de 30cm x 20cm sur 5cm de
profondeur. A la question de René "c'est un noyé?", le montreur nous fait
comprendre que non. René, alors se rend compte qu'il montre des têtards,
traduits dans un néerlandais parfait par "beetje grenouilles".
Conclusion.
En lisant ces lignes, vous aurez compris qu'en suivant les conseils de base
d'une manière consciencieuse, vous réussirez votre marathon sans aucun
problème.
Mais tout écart contribuera irrémédiablement à votre perte.
Si je vous dis que le Médoc est un marathon qui ne mérite pas qu'on s'y
attarde, si j'ajoute qu'il n'y règne aucune ambiance, que tout est axé sur
la performance, vous me croirez?
N'y allez pas, c'est une histoire de fous.
Si malgré tout vous décidez quand même d'y participer, il vous en restera
toujours quelque chose. Je crois que je pourrai jamais plus vous
rencontrer, Olivier, Sophie, et tous les autres, sans penser que nous avons
vécu là-bas avec vous, des moments que Joëlle et moi ne sommes pas prêts
d'oublier. Quand j'y pense, j'en ai encore parfois la gorge serrée, comme
quand, après l'arrivée, j'ai essayé de dire à Olivier "C'est chouette,
hein?" et que mon dernier mot est resté coincé.
Merci encore à vous pour ce merveilleux séjour.
Pierre Gillain
2 commentaires
Commentaire de raideur69 posté le 12-09-2006 à 02:15:00
Et bien super ce CR!!! plein d'humour.Je me suis "étouffé" de rire,je reconnais bien là nos amis Belges qui sont pas les derniers et il sens faut pour mettre de l'ambiance.Bravo!!!encore des CR...ouiiiii.A+ sur une course.Tu a essayer la STLyon???
Commentaire de CLG posté le 12-09-2007 à 19:40:00
Peu avant mon marathon, j'avais lu ton CR rempli de conseils et je tiens à t'en remercier !!
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