Communauté des sports d'endurance

L’année passée on l’avait cherché en vain : le Mont Aiguille était resté caché dans la brume. Cette année, on va enfin pouvoir le regarder sous toutes les coutures, le baromètre est au beau fixe !

J'arrive un peu tardivement à la salle des Fêtes de Clelles, le parking est déjà plein. Je tombe sur Flo et Nadine, qui reprennent l’entrainement en vue de l’UTV en Septembre. On prend le bus ensemble en direction de la ligne de départ. Tiens, beaucoup de sièges sont occupés par des maillots orange… Mais c’est bien sûr, le gang de Champagnier est de sortie, et ils ne passent pas inaperçus !

 

La Champateam prête à partir

 

Impossible de manquer la ligne de départ, qui ne risque pas de bouger d’une année sur l’autre !

L'arche de départ... c'est du costaud !

 

Après un petit speech sécurité où il est recommandé de ne pas pousser les concurrents lors de la traversée du petit pont délabré (ah bon, c’est pas drôle…), le départ de la 42ème édition est donné !

Ca commence à courir sur quelques centaines de mètres, et puis rapidement tout le monde se met à marcher.

 

On rejoint une petite route qui offre un chouette panorama.

 

Et puis tout à coup on tombe dessus ! Je dégaine mon téléphone portable.

 

Première vue sur le Mont Aiguille

Une signaleuse me dit en riant : « Eh, c’est interdit de prendre le Mont Aiguille en photo !» Je lui dis « Rattrapez moi ! » en accélérant, mais pas pour longtemps parce que ça remonte bien dans la forêt.

On redescend sur un petit village, encore un ravitaillement ! Au total il y en a 8 ou 9, incroyable sur un 25 Km !

 

Même les insectes prennent la pose

Après une montée qui fait mal, une bonne descente dans la forêt, on arrive dans une gorge d’où il faut s’extraire sur un sentier  escarpé.

On rejoint ensuite des fortifications à l’abandon , puis on descend sur une rivière (encore un ravito !). Vient ensuite un sentier super roulant et valloné, où on a envie de se laisser aller, mais il reste encore un morceau, alors je gère... Au loin derrière moi, je vois arriver un coureur avec un maillot jaune. Serait-ce le Kéké ?

Il se rapproche, mais je ne reconnais pas le faciès sympathique du goret bien connu de tous (je parle naturellement du dessin sur son maillot). C’est quand même un coureur bien affuté qui reste un moment à mon niveau avant de passer à un rythme que je ne peux pas suivre.

Je me retrouve ensuite avec un coureur bien sympa (torse nu et pantalon long, un coureur local habitué de la Ronde), avec qui on discute sur plusieurs kilomètres. Au début je sautais des ravitaillements, là je m’arrête à chaque fois, ne serait-ce que pour vider une bouteille sur la tête.

 

Les deux derniers kilomètres arrivent enfin avec cette remontée dans les champs qui est vraiment casse-pattes, et où on n’arrive plus à se motiver pour courir… Je repasse donc en mode marche rapide .

 

Ca y est, la descente finale et l’arche d’arrivée sur la place du village !

J’arrive bien fatigué en 2’28’’, 30 secondes de mieux que l’année passée…

Le ravitaillement est excellent, avec comté, rillettes, jus de fruits et sirops variés…

Je retrouve le groupe de maillots oranges, et là, stupéfaction ! Sous l'effet de la fatigue, les langues se délient, et j'apprends que tous les maillots oranges ne sont pas champagnards ! Le RIA qui fait appel à des figurants.... Quelle déception ! :-)

Pour finir, la Ronde du Mont Aiguille confirme son statut de grande classique parmi les trails isérois : Superbe parcours varié, points de vue magnifiques, nombreux ravitaillements et bénévoles dévoués, j’ai adoré et je recommande !! Rendez-vous à l’année prochaine !