Récit de la course : La Ronde du Mont Aiguille 2009, par Pierrot69
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La Ronde du mont Aiguille - 13 Juin 2009
Pour mon premier trail j'avais envie d'une course dans un cadre que j'apprécie et que je connais bien et surtout pas une grosse organisation pour découvrir en toute tranquilité. Mon choix s'était donc naturellement porté vers le Vercors et la traversée des hauts plateaux le 21 Juin. 30 ans que je vais régulièrement randonner par là, depuis mon enfance jusqu'à encore maintenant. Le cadre idéal pour une première.
Oui mais voilà, 3 semaines avant mon collègue qui vient pourtant de boucler son premier 100km dans la Drôme et de fort belle manière ne semble pas rassasié pour autant et me propose de venir faire la ronde du Mont aiguille avec lui le 13 Juin. Il n'est pas disponible le 21...
Hésitations, doutes, suis-je capable de faire les 2 courses?
Bon, de toute façon ce mont Aiguille en haut duquel je suis monté quelque fois fera tout aussi bien l'affaire pour une découverte et cette course a l'air vraiment sympathique. 25kms annoncés pour 1000m de D+
Nous voilà donc partis pour Clelles sous un temps printanier. Pas mal de voitures sur le parking, des habitués, des clubs locaux. Je gamberge un peu car je n'ai jamais couru sur de telles dénivelées... L'avantage est que toute la montée est concentrée dans les 12 premiers km et ensuite ce ne sera quasiment que de la descente. Oui mais «concentré», c'est bien là le soucis!
Première surprise, nous ne partons pas de la zone d'inscription mais un bus nous emmène au départ. Cela pour éviter d'avoir à traverser la nationale. Nous montons donc dans la première rotation et nous voilà sous un des nombreux et superbes viaducs de la ligne de chemin de fer Grenoble-Veynes
Nous en profitons pour nous échauffer doucement et repérer le terrain. Whaou! ça grimpe! D'entrée de jeu les hostilités vont commencer.
Aïe, aïe, aïe, ça va faire mal aux jambes tout ça...
Une fois tout le monde rassemblé, le départ est donné de façon simple. Par prudence nous nous sommes mis derrière pour démarrer doucement.
Au bout de quelques centaines de mètres, je préfère marcher plutôt que de me griller à essayer de courir dans cette côte qui est vraiment bien raide.
Dès que je peux, j'essaye d'enchainer en trottinant et repartir mais je sais que les premiers km sont vraiment durs aussi je parts prudemment.
Mon collègue m'attend dans chaque montée, je m'accroche à son rythme. J'ai un peu de mal à le suivre même en marchant mais il me sert de lièvre et je ne décroche pas.
Voilà la première montée avalée prudemment, les sentiers sont superbes, la vue magnifique, nous entamons la première descente sur un bon rythme. Celle-ci est assez bonne mais il faut bien rester concentrer car on a vite fait de se laisser entrainer par la pente.
Surprise au ravito qui suit, celui-ci est tenu par une autochtone que je connais un peu. Quelques mots échangés, c'est sympa. Et puis nous repartons pour la deuxième difficulté. Une longue montée bien roulante mais dans laquelle je n'arrive toujours pas à courir tout le long. Je manque décidément d'entrainements sur ce genre de terrain...
Heureusement, mon collègue m'attends toujours et me permet de me motiver pour essayer d'avancer au mieux.
Finalement nous arrivons enfin à ce fameux 12ème km qui annonce la fin des grosses montées. C'est parti dans les descentes. Les jambes sont un peu dures mais j'arrive à être bien dynamique et nous filons bon train. Les paysages sont superbes, les chemins alternent entre forêts rafraichissantes et vues sur le Trièves ou le mont aiguille. Nous remontons des groupes de coureurs, lançons l'hameçon sur certains pour nous fixer des points de mire. Nous doublons plus que nous ne nous faisons doubler.
Après une bonne descente au train sur la piste forestière nous récupérons la route goudronnée aux alentours du 17ème. Les derniers km se feront sur cette route. Dommage mais il n'y a pas vraiment d'autres possibilités. Le rythme est bon dans les descentes mais j'ai l'impression de me trainer dans les moindres petites bosses. Au 20ème mon collègue me laisse pour «se finir», je ne cherche même pas à le suivre, j'en serai bien incapable!
Je continu mes petits objectifs de reprendre les coureurs qui me précèdent et comme tout le monde semble assez cuit j'arrive à revenir. Une féminine que j'avais aperçu depuis un bon moment est mon prochain objectif. J'arrive à sa hauteur mais... petite bosse et elle me reprends 100m! Je repars et cette fois-ci la double dans la descente qui suit.
Nous ne sommes plus très loin de l'arrivée, il reste encore une petite bosse à passer, cette fois-ci je ne lâche rien et j'arrive enfin passer la petite difficulté en courant tout du long. Un dernier petit km au train qui me permet encore de doubler quelques coureurs et enfin l'arrivée dans le village sous un beau et franc soleil.
Milieu de classement, je ne m'en sors pas si mal finalement même si j'ai bien peiné dans les côtes et les faux plats...
Une course à faire assurément, un cadre magnifique, un terrain bien roulant et cette nature printanière qui nous offre toute sa plénitude.
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1 commentaire
Commentaire de BOUK honte-du-sport posté le 24-06-2009 à 21:50:00
Course bien gérée, chapeau à toi !!
Si même toi qui est du coin tu dis qu'on ne peut pas éviter les derniers cinq kilomètres...!
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