Récit de la course : Trail des Citadelles - 73 km 2014, par ejouvin

L'auteur : ejouvin

La course : Trail des Citadelles - 73 km

Date : 20/4/2014

Lieu : Lavelanet (Ariège)

Affichage : 3020 vues

Distance : 73km

Objectif : Pas d'objectif

35 commentaires

Partager :

105 autres récits :

Jean Claude Duss fait du trail

L’inscription

Pourquoi le trail des Citadelles à l’autre bout de la France, oui hein pourquoi ? Et bien tout simplement parce que Coach m’en avait dit que du bien. Et puis, j’ai aimé l’approche de mic31 sur Kikourou, allant au bout de ses convictions. Sur ce trail, interdit l’assistance perso, on arrive avec le matos embarqué au départ, tout le monde à égalité.

Bref, ça sent l’organisation par un passionné pour des amateurs. Cependant, est-ce raisonnable tout ceci. Je me vois encore à l’arrivée de la SaintéLyon, dire à lalan : « L’année prochaine, ce sera les Citadelles et la Montagn’Hard, mais je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée d’enchaîner ». Mais l’envie a été plus forte, et lorsque j’ai vu que le temps de réflexion serait court, j’ai dégainé la carte bleue sans me poser mille questions.

 

 

La préparation

La semaine d’avant course sera compliquée pour moi. Quelques tracas matériels vont me forcer à mieux m’organiser, ce n’est pas gagné. Mais bon, après deux jours d’introspection sur soit même, le sentiment disparaît peu à peu et je suis bien décidé à prendre un maximum de plaisir sur la course. Je ne vais pas me laisser plomber le moral par quelques bouts de papiers et ronds de métal.

Vendredi soir, je dois dormir assez tôt, objectif 21h, pour être en forme le matin et parcourir les quelques kilomètres qui séparent l’Ile de France de Lavelanet. Donc, je me planifie au maximum de mes capacités. Les dernières courses seront effectuées le midi. Et bingo, j’oublie les pompotes, comme à l’Ecotrail.

Bref, vendredi soir, préparation du sac avec les affaires pour tous les cas possibles, du court du long, du léger, du chaud. Le sac est archi plein. En me couchant, 23h objectif raté, je me dis que j’ai oublié les sachets de congélations pour la poudre des bidons. Pas grave, je devrai réussir à y penser avant de partir.

Samedi matin, 5h30, debout. Je prends mes bagages, tout est prêt et op la voiture. Bon, ça bouchonne pour sortir d’Ile De France, mais après ce sera tranquille. Arrivé à Lavelanet dans les temps, je peux récupérer mon dossard rapidement et je ne tarde pas pour rejoindre l’hôtel. Bon et bien il me manque les sachets de congélation, étonnant non ? Alors direction le supermarché du coin. En rentrant, je me rends compte que je n’ai pas pris le jambon acheté exprès… C’est quand même dingue d’être autant tête e l’air. Tant pis, j’en ai marre de faire des aller retours et je décide de me poser. La pression monte fortement et je me pose mille questions, malgré une stratégie de course déjà prévue.

 

 

La stratégie

Bon le profil de la course est assez simple finalement. On monte, pour faire un peu de plat puis redescendre. Une fois en bas, on picole et on bouffe et c’est reparti, le tout 5 fois. Simple non ? Reste à savoir comment se passe ces foutues montées, parce que ça a l’air raide.

 

 

The race part 1

Il a fait beau toute la semaine, et voilà qu’en ce dimanche matin il y a une pluie fine mais abondante. J’y vois deux avantages. Le premier, je ne vais pas crever de chaud comme lors des précédentes courses. Le coupe-vent obligatoire ne prendra pas de place dans le porte bidon, puisque je vais le porter.

Après un briefing simple et efficace, où il sera rappelé pour la énièmes fois que les assistances perso sont interdites, le départ est donné. Je dois bien avouer que je ne comprenais pas pourquoi la frontale était obligatoire. Il ne faudra pas dix minutes pour avoir ma réponse, lorsque l’on entame la première montée dans les bois. On n’y voit rien et il fait encore nuit.

Par contre, y a un truc qui cloche dans l’histoire. J’ai l’impression de crever de chaud. J’entre ouvre la veste, mais rien de probant. Je finis par me dire que finalement, je suis trop couvert. Je tente de l’enlever et de la ranger. Mais la poche étant assez petite, il faudrait que je range correctement mes affaires. Les tentatives en courant seront vaines, et je me résous à me mettre sur le bas-côté. De toutes les façons, qu’est-ce que c’est que 2 minutes de perdues sur une telle distance ?

Aaaaah, je revis, je me sens carrément mieux. Mais ça sent déjà le bouk la dessous, pas la honte du sport, ça sent l’animal. Moi je dis déodorant 24h condition extrême pour homme, c’est de la publicité mensongère.

Cela dit, c’est le jour et la nuit, enfin surtout encore la nuit à ce moment-là. Le tee-shirt manches courtes et les manchons font l’affaire. J’ai un peu frais, mais c’est plus que supportable. D’ailleurs cela sera le cas jusqu’à la ligne d’arrivée.

 

Bon, comme d’habitude, ce sont des wagons de coureurs qui me passent devant. Je ne cherche même pas à comprendre, d’autant que le cardio indique déjà 165. Je passerai ma première montée à me laisser passer, de temps en temps à passer un ou deux gars, et surtout à me battre avec ma pile pour lui faire dire 150. Donc forcément, je marche beaucoup. Ce qui me permet de peaufiner l’utilisation des bâtons et de bien penser à mettre les pointes devant moi. C’est dommage, parce qu’en mettant les poignées devant, je me prends pour Luc Skywalker dans son vaisseau de combat. Sauf que lui, il a pécho le 06 de la princesse Leia.

 

Voilà, la première montée est bouclée. Finalement, ça se passe pas trop mal cette affaire. Il faut aussi dire que le parcours est très ludique en single majoritairement, dans la forêt. Non, vraiment je suis conquis par ce début de course. Je ne vois pas le temps passer.

Ok, il n’est pas question de courir à mon niveau, mais ce n’est pas si mortel que cela. D’autant plus que la descente va permettre d’avoir l’impression de dérouler. Chemin assez larges, roulant sans difficultés sous les pieds. Tiens, le jour s’est levé ??? Il est temps de ranger la frontale. Sauf que sur une partie un peu plus pentue, et plus humide, mon pied gauche va partir tout seul devant. Je me prends une magnifique pelle, à défaut d’en rouler. Et boom, le cul parterre, la tête qui cogne en arrière et les bâtons qui volent. Personne derrière, ouf l’honneur est sauf. J’en rigole, voyant qu’il n’y a pas de dégât, et une fois de plus je pense à ma chouquette préférée. C’est quand même plus drôle ce moment-là, que les pensées matinales que j’ai pour elle.

 

 

The race, coup de gueule

A propos de frontale, ce sera mon gros coup de gueule du récit.AU kilo 8.5, j’aurai vu un gars, facilement identifiable avec sa veste de club ou team, je n’ai pas noté le nom, sur le bord de la route avec 4-5 frontales en main… En arrivant au ravitaillement, la femme qui est deux positions devant moi, va se délester de la sienne auprès de sa fille. Franchement, messieurs mesdames, c’est NUL. Moi, je me casse le cul à ranger mes pompottes dans une poche pour ranger ma frontale, je vais la trimballer sur tout le parcours. Le règlement a été clair et répété à de nombreuses reprises. Si vous le l’accepter pas, et bien ne venez pas. Pendant qu’on y est, ne prenez pas la couverture de survie, pas le coupe-vent et puis coupez le parcours. Bah oui quoi, quitte à transgresser les règles… 

 

 

The race part 2

L’arrivée au ravito est absolument géniale. Plein de gens, nous avons le droit à de chaleureux applaudissements, des bravos, des encouragements. Le top, surtout que finalement, nous sommes au cœur du peloton, rien à voir avec la tête de course.

Je rentre dans la salle, y a quoi au menu ? Normalement, à cette heure-ci, on nous sert croissant, chocolatine, vous remarquerez mon adaptation à la région, et boisson chaude. Sauf que là, c’est coca, tuc, saucisson, fromage. Voyons voir… tiens le saucisson a l’air sympa.

OH PUTAIN DE BORDEL DE MERDE DE SAUCISSON QUI DECHIRE SA MERE

Oui en gros, c’est ce que je me suis dit à la première tranche. Arclusaz, cette course est pour toi. Donc l’essai est concluant et je vais en manger 5-6 tranches, je ne sais plus. En tout cas, je repars avec quelques une en main et en profite alors que nous reprenons la course, toujours sous les encouragements. Donc, voilà, objectif faire 15 kms, avec pour récompense du saucisson, enfin je l’espère.

 

Comme prévu, nous allons entamer la montée. Aller, les doigts, ou les bâtons, dans le nez. Etre patient, marcher sans faire grimper le cardio et garder confiance. De toutes les façons, coach a dit « La course commence au deuxième ravito ». Et puis, la première montée m’a rassuré.

Voilà, c’est fait, et il est temps de redescendre. Mais il faut quand même savoir résister à l’appel du saucisson, rien ne sert de se taper dedans pour cette douceur.

Le ravito arrive, je regarde le temps de course. Cela change vachement des courses que j’ai pu faire… Mes repères sont tout bouleversés. Punaise autant de temps pour faire aussi « peu » de kilomètres ??? Ce n’est pas grave et je renifle l’air pour détecter et me diriger vers la table au saucisson. Bingo, il y en a encore.

Contrairement aux autres courses, je vais prendre mon temps cette fois-ci, entre 2 et 3 minutes. Plusieurs verres de coca, je mâche bien la charcuterie. Il n’est pas rare de lire dans les comptes rendus, les personnes qui oublient leurs bâtons aux ravitos. Alors j’ai opté pour la stratégie de les poser sur les tables, entre mes jambes. Cela sera payant, et jamais je ne les oublierai.

 

 

The race part 3

Bon bah là, c’est direction château de Montségur et la course doit commencer. Je me sens encore frais. J’ai l’impression ‘avoir les jambes comme au trail du Josas. Bon, sauf que question vitesse, ce n’est pas la même chose.

Aller op, on part dans la forêt. Au bout d’un moment, assez long quand même, nous pouvons entendre des encouragements, des sifflets et tout et tout. Mais impossible de distinguer quelque chose, la brume est toujours présente.

A la sortie de la forêt, c’est juste impressionnant. Que de monde pour venir nous soutenir. Ça donne un peu l’impression d’être dans une étape de montagne sur le tour de France. Etant encore frais, je me laisse aller à quelque blagues. Je dirai à deux personnes que c’est quand même dingue, nous ne pouvons pas faire une ballade tranquille dans ce pays. Tout le monde est enjoué et ça booste pour atteindre le château. Etonnante cette partie où l’on croise ceux qui en descende. Mais alors, ne vous y tromper pas, cette ascension fait mal, très mal. Plus rien à voir avec ce que l’on a eu jusqu’ici. Il y a une alternance de marches, de pierres, couplé à la gestion des croisements, c’est juste terrible pour les cuisses. Une concurrente me dira en grimaçant : « la descente est pire que la montée ». Ah merci pour l’encouragement… Les concurrents des autres courses nous félicitent. Je leur réponds qu’ils méritent autant les félicitations, quel que soit la distance, chacun son épreuve.

Le château est atteint, et une photographe nous y attend. Dingue comme ils sont sadiques, toujours aux endroits où on tire la langue, et accessoirement sur les bâtons pour le coup. Tel un Jean-Claude Duss, j’oublie que je n’ai aucune chance, et sur un mal entendu cela pourrait marcher. Je lui propose de nous prendre tous les deux en photos, histoire de me faire chambrer encore un peu plus. Mais son appareil ne peut produire une telle image, enfin c’est son excuse pour ne pas accepter ma proposition.

Un petit tour du château, et on attaque la descente. Un petit mot aux bénévoles croisés cinq minutes avant et on se lance. Effectivement, elle est compliquée, mais elle ne me fait pas grimacer tant que cela. Je croiserai les serres files d’une course, et c’est franchement la grosse déconnade entre eux. Pour la petite histoire, j’apprendrai que l’une d’elle ne s’est pas épilée les jambes. Vous situez le niveau…

Et op, on recroise les nombreux spectateurs au pied du château. Il faut se nourrir de cette ambiance pour attaquer la descente et partir rempli de belles images. Nous aurons le droit à quelques passages boueux, mais rien de comparable aux éditions précédentes. Il y a quand même de belles mares, où il serait facile d’y laisser ses chaussures.

Je peaufine toujours mon planter de bâtons. Mais il y a du travail, car à de nombreuses reprises il restera planter dans la terre 5 mètres plus haut que moi.

Le rythme diminue, mais pour le moment tout va bien.

 

 

The race part 4

Kilo 45, c’est le moment du miam miam. A l’heure où j’écris ce CR, je ne me souviens plus ce que j’y ai pris. Je dois confondre avec le suivant. Bref, cela n’a que peu d’importance. Je suis content d’être toujours en course. Je vais encore prendre mon temps pour bien manger, bien boire. C’est qu’il y a une nouvelle citadelle à prendre.

Je ne vais pas écrire des tartines, car c’est globalement la même chose. Montée à faire en gestion tant qu’on le peut, et nous sommes toujours dans la brume. La montée paraît plus compliquée, surtout à cause du temps de course déjà écoulé.

Encore une fois, un photographe nous tire le portrait alors qu’on approche du sommet. Cependant, les nuages nous empêcheront de contempler cette citadelle.

Cette portion sera le début de long moment de solitude. Personne devant, personne derrière. De temps un temps, je fais la jonction avec des petits groupes, mais je suis globalement seul.

Mes souvenirs de course sont plus rares à cet instant, et j’arrive au ravito confiant.

 

 

The race part 5/6

Donc, à ce ravito, c’est option soupe. Coupé avec un peu d’eau, cela fait un bien fou. J’arrive ne même temps qu’un concurrent, attendu depuis 20 minutes (selon ses dires) par un ami à lui. Sauf que le gars, il est explosé. C’est peu de le dire. Appuyé sur la table, son pote lui demande s’ils repartent ensembles. Il est incapable de lui répondre sauf par des gestes de la main. La course commence à être difficile pour tout le monde.

 

A cet instant, je me souviens qu’il y a une montée, une descente, un ravito en liquide, une montée et la descente finale. Sur le papier, rien de compliqué par rapport à ce que l’on vient de se manger. Mon objectif me semble toujours abordable, mais je vais vite déchanter. Peut-être une erreur de calcul mental à ce moment, toujours est-il que j’ crois.

 

Sauf que cela ne va pas se passer comme je l’imaginais. La première montée, sur béton de mémoire, va être longue, très longue. Dès que le cardio redescend en dessous de 150, op je reprends la course. Et inversement quand le cardio s’approche dangereusement de 160. Pas mécontent en tout cas d’entamer la descente qui doit nous amener au point d’eau.

Je me fais bipper et je réfléchis devant la table. De quoi ai-je envie ? Finalement rien, le plein des bidons sera réalisé mais pas de morceaux de sucre ou chocolat. Les bénévoles sont adorables et il règne une superbe ambiance. En repartant, je propose de faire une bise à chacune d’elle. C’est l’hilarité de tout le monde, mais personne ne refuse. Aller, après avoir fait un bisou dégueu, je repars. Ça sent la fin hein, il reste 7kms à faire, une broutille. Dans moins d’une heure, je suis à la voiture.

 

Grave erreur de penser cela…. La montée qui se présente à nous, est juste un mur. A cet instant, je comprends mieux pourquoi les franciliens sont moqués question D+ et technicité des chemins. L’image qui me vient en tête, c’est prenez la fameuse montée de « Alpe D’Huez » sur l’Ecotrail, en deux fois plus pentu, et 2 fois plus longue. Ce n’est peut-être pas la réalité, mais c’est ce qui me vient en tête. Sur la fin, j’ai un gars en visu devant, ça va me motiver. Mais j’ai perdu tout espoir sur mon objectif temps.

Une fois sur les crêtes, le terrain est particulier. Un joli single, mais beaucoup de pierres. Cela doit se courir facilement. Sauf que je commence à perdre ma lucidité et ma confiance. Je ne vois plus le petit gars devant non plus.

Une branche me barre la route, et je l’écarte de la main. Sauf que c’est une ronce. Mais ça pique cette cochonnerie. Je vais me le jouer petit garçon, pleurant au moindre bobo en espérant avoir un fameux bisou réparateur. Sauf que là, il n’y a personne. Je pense au conseil d’un ami, dont je vais taire le nom, et constate qu’il n’y a pas de chèvre pouvant faire l’affaire. Et comme il est préférable de se tenir à l’écart des ours, j’arrête de faire mon gamin et je remets en route après avoir extrait les épines.

A plusieurs reprises j’ai peur de m’être perdu, ne voyant plus le balisage. Je m’arrête, je marche, me demande si je ne devrais pas faire demi-tour.

A la vue d’une rubalise, je me remotive pour accrocher un nouvel objectif, puis je me ravise. Je me remotive, puis je repasse à la marche. Bref, la fin est compliquée, je m’égare et perds un temps fou sur cette partie.

 

Enfin une descente où je croise deux gamins. L’un d’eux m’annonce un classement en ajoutant « Si j’ai bien compté ». Et bah gamin, tu as mal compté, mais ce n’est pas grave. Je suis content de voir leur présence, cela veut dire que je n’aurai pas à revenir sur mes pas.

 

J’essaye d’être prudent et pourtant, je vais de nouveau me prendre une belle pelle. Sauf que cette fois-ci, le coude vient taper une pierre. Je vois le trail défiler sous mes yeux. Non, je ne vais pas me faire arrêter à 1 km du but quand même ? Contrôle de la machine. Elle est rouillée de partout, mais c’est tout. Elle peut repartir et je vais enfin atteindre la fameuse descente.

 

Les spectateurs sont sadiques. Nous pouvons entendre la sono, les annonces du speaker, nous sommes dans l’euphorie d’être finisher. Sauf que la dernière descente est abrupte et équipée d’une corde. Du monde en bas pour nous encourager et je soupçonne pour applaudir les plus belles gamelles de la journée. Ma stratégie pour ne pas apparaître dans le bêtisier 2014, sera de placer la corde sous mon bras et de me pencher en avant, me prenant pour un membre du GIGN. Je comprends rapidement que cela pourrait causer ma perte et j’affine ma technique en zigzaguant dans la pente, heureusement qu’il n’y a personne devant ni derrière.

Une fois en bas, les applaudissements font chaud au cœur.

 

 

Fin week end

Cette course m’a procuré énormément de plaisir. J’ai été ravi de la faire, même si l’objectif temps n’est pas atteint. Il y avait du monde de partout, une superbe ambiance. Ok, pas d’orchestre à tous les coins de rue, mais des gens du coin venus aux points clés et généreux en encouragements.

Le parcours est magnifique même si effectué quasiment tout le temps dans les nuages.

J’aurai beaucoup appris, surtout sur le planter de bâton. Et j’ai pu me rendre compte qu’il est possible de s’arracher pour faire 15’ au kilo… Un bon apprentissage pour le prochain objectif, et je suis bien content d'être arrivé sous l'arche.

 

Pour une édition sèche, cela donne quand même un petit peu de boue, je ne vous raconte pas la couleur de l’eau après le trempage des affaires… 

A force de passer dans les flaques d'eau, les chaussures étaient un peu lavées.

35 commentaires

Commentaire de Jean-Phi posté le 22-04-2014 à 07:10:20

Tu enchaînes et toujours pas de 06 ? C'est parce que tu portes les bâtons dans le nez. Ca déroute les filles ! Bravo pour cette belle gestion en attendant. Ce fut dur mais tu me sembles ne pas trop avoir entamé tes réserves. Impressionné je suis jeune padawan !

Commentaire de ejouvin posté le 22-04-2014 à 08:01:03

Merci jean-phi.
Enchaîner est un bien grand mot, et il ne faut pas être impressioné. Hier je me disais : Oh c'est bien passé finalement, presque pas mal.
Ce matin, c'est une autre histoire. Les courbatures sont apparues...

Commentaire de Japhy posté le 22-04-2014 à 07:35:53

Non mais n'importe quoi t'es pas bien hein! Leia c'est la SOEUR de Luke, ça se fait pas d'échanger son 06 avec sa soeur!!!!!!
Sinon je préfère le GIGN en mode ejouvin qu'en mode coupe de la ligue.
Le moins qu'on puisse dire Etienne c'est que tu profites de la vie et que tu la remplis bien, à défaut de remplir ta carte SIM de 06!

Commentaire de ejouvin posté le 22-04-2014 à 08:03:51

Ah oui, tu as raison. Bon de toutes les façons, je suis sûr que Luke a voulu pécho quand même. C'est un gros cochon, c'est certain.
Et puis, j'ai le droit d'arranger un petit peu l'histoire non ?

Attention, c'est l'impression que j'ai eu en descendant la pente. Si cela se trouve, j'étais ridicule avec la corde sous le bras ;)

La pour le coup, j'ai bien profité du week end. Mais il y a aussi des choses que je ne dis pas ....
Suite dans le prochain épisode ;)

Commentaire de sabzaina posté le 22-04-2014 à 08:07:12

Tu t'es fait plaisir et cela se sent en te lisant.
Pour ne rien gâcher, un très bon classement :)

Commentaire de ejouvin posté le 22-04-2014 à 08:45:09

Ca pour prendre du plaisir j'en ai pris. Mais il faut avouer que c'est grrace à la magnifique organisation, aux bénévoles extra ordinaire, aux locax fort sympathique...

Très bon classement, je te laisse seule "responsable" de ce jugement. J'aurai pu (du) aller accrocher les quelques concurrents devant moi. En regardant les données de la course, on peut voir une sacrée perte de temps dans le final. Mais bon, ce n'est pas bien important. Le principal a été de rejoindre la maison entier, la route fut longuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuue

Commentaire de bubulle posté le 22-04-2014 à 08:53:51

Si tu veux, je te le passe, mon 06, va. Ça m'a manqué, d'ailleurs, de pas pouvoir te mettre 2/3 SMS pendant que je suivais via la live, les aventures de notre Etienne chez les Cathares.

Je retiens la mention de la qualité du sauciflard aux ravitos : cette course est donc à envisager dans le futur.

En tout cas, merci pour ce compte-rendu très vivant, comme toujours, même s'il me manque bien sûr le nom de chacune des citadelles et des villages traversés, tu te doutes...

Commentaire de ejouvin posté le 22-04-2014 à 09:27:02

Ah mais bubulle, il y a un truc à savoir avec moi...
Même si je cours parfois avec le téléphone, je ne le consulte jamais. La seule exception a été à Nantes, mais il me servait d'horloge également.

Ah le sauciflard, vraiment une tuerie ce truc. A 1 km des ravitos, j'en salivais d'avance. A l'arrivée, j'en ai pris avant de prendre le tee shirt, après, au retour de la douche, après le repas et avant de prendre la route. Non vraiment, ce truc était excellent.

La deuxième citadelle, Roquefixade s'est bien cachée. Pour les autres détails, je suis trop nul pour cela.

Commentaire de Jean-Phi posté le 22-04-2014 à 10:26:05

Je note aussi pour le saucisson. mais on en parle pas à Arclusaz sinon y aura plus rien aux ravitos !

Commentaire de Hockeyeur posté le 22-04-2014 à 09:04:20

Eh tu as mon 06 ça compte quand-même !! :-)
En tout cas bravo pour ta course et pour tes enchainements. C'est impressionnant ;-)
Pour moi qui ne peux plus courir depuis 2 mois maintenant ça fait du bien de lire des CR comme celui-ci !!

Commentaire de ejouvin posté le 22-04-2014 à 09:17:59

Oui et pour être franc, j'ai quand même pécho un 06 d'un membre du CJC. Par contre, nous ne nous sommes pas croisés malheureusement. Ce n'est que partie remise.

Non non, rien d'impression, il y a bien plus costaud que cela.

Mais si ce CR peut contribuer à ton moral, tu m'en vois ravi. Soigne toi bien.

Commentaire de Mamanpat posté le 22-04-2014 à 11:07:13

2 frayeurs en te lisant :
- "C’est quand même plus drôle ce moment-là, que les pensées matinales que j’ai pour elle."

- CA VA PAS DE RIER COMME POUR DU SAUCISSON !!! Puré,e on dirait Jean Phi au LUT !!!

Bien joué chouchou, t'es un vrai traileur maintenant à 15' au mille ! ;-)

Commentaire de ejouvin posté le 22-04-2014 à 11:13:27

Je viens de revoir les données. Y a même un 1000 fait en 18', et ce n'était pas un ravito.

Ah tiens, enfin quelqu'un qui note cette phrase matinale... Mais je suis certain que tu as compris comme il fallait.

Je ne sais pas si je suis un vrai traileur. En tout cas, je suis bien fatigué 2 jours après.

Commentaire de sabzaina posté le 22-04-2014 à 11:57:09

Je n'avais pas osé relever cette phrase...

Commentaire de ejouvin posté le 22-04-2014 à 12:08:18

Ah quoi cela sert que je fasse des blagues tendancieuses ????

Commentaire de Jean-Phi posté le 22-04-2014 à 17:37:04

Moi j'avais vu mais je savais que Pat la relèverait aussi ! ;-)

Commentaire de ejouvin posté le 22-04-2014 à 17:39:49

Et pourtant, la version officielle est tellement plus ...
Non je ne dirai rien. Fallait venir au Saint Jacques ;)

Commentaire de pacman posté le 22-04-2014 à 11:20:33

Félicitations! Même si tu n'as pas attendu un pauvre type qui a fini en 13h17 pour une bière tant promise! :-)

Commentaire de ejouvin posté le 22-04-2014 à 11:23:36

Oui effectivement...
Sauf que là, j'étais sur la route pour rejoindre la maison. Changement de mission oblige, le planning a été modifiée et il fallait que je sois de retour lundi au petit matin.

13h17, ce n'est pas être un pauvre type. L'important est de s'amuser.

Commentaire de lalan posté le 22-04-2014 à 14:28:29

Bravo , beaucoup entendu parlé de ce trail ! Tu l'a fait. Avec toutes les courses que tu fais ces temps ci, celle là c'est la cerise sur le gâteau ou le slip sur la bît...si tu préfère. GRAND BRAVO , sincèrement ! Pas d'ours , j'ai cru que c'était ca les traces tes vêtements !!!!!!
Bonne récup.

Commentaire de ejouvin posté le 22-04-2014 à 14:50:24

La cerise sur le gâteau ???? Heu je ne vois pas.
Le slip sur la bit... Aaaaaaaaaaaah, je comprends mieux. Je vois ce que tu veux dire.

En fait je ne voulais pas le dire. Mais si, je me suis battu avec un ours, et à main nue. J'ai fini par l'avoir.

Merci pour ton bravo en tout cas, et pour le reste ;)

Commentaire de mic31 posté le 22-04-2014 à 18:56:04

La légende veut que des coureurs qui se sont renseignés sur le "où trouver ce saucisson" soient repartis avec 120€ de marchandise du Super U où on le prend (origine charcuterie Cazaux).
Bravo pour ton récit grandiose. Bien content de t'avoir rencontré sur place et à une prochaine fois ailleurs (nota : on mange super bien au GRP aussi).

Commentaire de ejouvin posté le 22-04-2014 à 20:03:03

Si la légende est vrai... ils ont eu raison en tout cas.

Mais bon, il ne faut pas limité la course à la charcuterie.
Le parcours est superbe. L'ambiance génaiel, vraiment j'ai adoré. Il ne faut pas chercher plus loin pourquoi la course est vite remplie. Vraiment, elle est a faire et je te félicite de nous offrir de tels moments.

Toi, tu es en train de me dire qu'il faudrait que j'aille faire un tour sur le GRP, hum hum. A méditer.

Bien content de t'avoir également croisé.

A une prochaine.

Commentaire de Arcelle posté le 22-04-2014 à 21:38:38

Etienne, voilà un bon CR "vu de l'intérieur" ! Et même si tu dis que ton objectif chrono n'est pas atteint, il y a très peu de "plainte", j'en déduis que tu t'es éclaté sur cette course, et qu'au fond tu n'es pas mécontent du résultat.
Bravo pour cette course et ces enchainements assez fous, puissent-ils durer sans dommage !

Commentaire de ejouvin posté le 22-04-2014 à 21:55:58

Clairement, je suis déçu par le temps, il ne faut pas se mentir. J'aurai aimé mieux. Mais, je n'ai absolument aucun repère valable sur de tel parcours, donc cela atténue la déception.
Je me dis que c'est à peut près mon niveau et puis c'est tout.

Mais franchement, j'ai adoré la journée passée. Et c'est bien là l'essentiel.

Pour que cela puisse continuer sans dommage, il faut savoir être raisonnable. Alors je vais essayer de l'être et plus rien de prévu avant mi mai, avec une belle semaine de repos / reprise.

Merci pour ton bravo

Commentaire de Berty09 posté le 22-04-2014 à 22:16:47

Sympa le crochet par l'Ariège. Jolie ballade pour toi avec 73 km au compteur!... Et la montée de Raissac pour finir. On sait recevoir, ici. Bravo pour la perf, bonne suite.

Commentaire de ejouvin posté le 22-04-2014 à 22:24:38

Dans la montée de Raissac, je n'aurai jamais dis que vous saviez recevoir ;)
Mais après coup... je reviendrai avec un immense plaisir, mais en me plannifiant mieux pour bien profiter de la région qui m'est inconnue.

Merci

Commentaire de JM2CJC posté le 22-04-2014 à 23:43:01

C'est bizarre la meme perception sur le ravito de Bélesta.... PUTAIN Y DECHIRE GRAVE LE SUCEBAK DES RAVITOS
bravo et felicitation superbe recit
jm

Commentaire de ejouvin posté le 23-04-2014 à 08:56:26

L'avis est partagé de tous il me semble.
Merci et bravo à vous trois. Pas tous finisher certe, mais il fallait en avoir pour oser se lancer dans l'aventure dans cet état.

Commentaire de mic31 posté le 23-04-2014 à 09:24:52

Faut pas déconner non plus, le ravito de Bélesta c'est ma mère qui le tient, alors forcément c'est le meilleur du monde :-)

Commentaire de ejouvin posté le 23-04-2014 à 13:15:32

Bah voilà, c'est pour cela que c'était le meilleur.

Commentaire de grumlie posté le 26-04-2014 à 20:05:53

Quand le plaisir est là et qu'en plus il y a du saucisson qui "déchire" tout va. Par contre je n'ai aucun souvenir de m'être battu avec quelqu'un... Cela devait être un de mes cousins bruns!

Commentaire de ejouvin posté le 07-05-2014 à 09:03:51

Ils sont coriaces tes cousins en tout cas...

Commentaire de Arclusaz posté le 07-05-2014 à 09:01:28

ben..... j'avais loupé ce CR où pourtant il y a plein d'ingrédients pour moi et de clins d'oeil.

Bravo pour ta course, effectivement, tu viens de mettre le pied dans une autre dimension.

bon, ça va être dur de passer une journée en ayant déjà envie de manger du saucisson à 9h, je ne te remercie pas !!!

Commentaire de ejouvin posté le 07-05-2014 à 09:05:09

Bah oui, je me suis dis, ça y est il boude ;)
Clair que j'ai pensé à toi aux ravitos, c'est vraiment pour toi cette course.

Une autre dimension, il ne faut pas exagérer non plus hein. Allez laisse toi aller, mange une petite tranche, même si il est 9h du mat.

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

Votre annonce ici !

Accueil - Haut de page - Aide - Contact - Mentions légales - Version mobile - 0.08 sec
Kikouroù est un site de course à pied, trail, marathon. Vous trouvez des récits, résultats, photos, vidéos de course, un calendrier, un forum... Bonne visite !