Communauté des sports d'endurance

weekend du 17 et 18 août, le dernier de mes vacances, nous montons à Pralognan en famille pour la Sauvage, 27 kms et 1064 m de dénivelée positif et 1700 m de négatif. Je l'ai déjà faite l'an passé, c'est une course superbe qui porte bien son nom, et au cours de laquelle j'avais énormément souffert: crampes épouvantables, hypoglycémie, fatigue extrême, tout cela par manque d'alimentation et d'hydratation. Année de revanche donc, et j'y vais pour faire un résultat.

Samedi, nousnous installons au camping. Pendant que Stéphanie et le gamin vont barboter dans la piscine, je vais retirer mon dossard

et prendre l'air de la course. Pas de kikou officiellement déclaré sur cette course -il y en quelques-uns sur le TGC. Soirée tranquille, dodo vers 21h30, nuit excellente.

Le réveil sonne à 5h45, petit-déjeuner, puis je retrouve les autres concurrents au centre du village. Attente de la navette, 7 heures nous sommes partis pour 2 heures de route, la partie la plus pénible de la journée. 9 heures, nous sommes à Val Claret. Petit-déjeuner, briefing d'avant course, vérification des puces de dossards, ligne de départ, 10 heures c'est parti!

Nous montons vite vers le col de Leisse, 2700 m. Je me sens bien, je vais vite, j'arrive au col sans difficulté en 50 mns, 10 mns de mieux que l'an passé. J'attaque la descente vers le refuge de la Leisse, premier ravitaillement. je mange sucré salé, je bois eau coca, je sors ma réserve alimentaire du sac pour être sûr de ne pas oublier de manger pendant la descente du vallon. Et c'est reparti.

Longue et magnifique descente dans le vallon de la Leisse, je double plusieurs concurrents, d'autres me doublent, le rythme est bon, je mange, je bois, et très vite j'arrive au pont de Croe vie. Un petit coup de stress en attaquant la montée, souvenirs de l'an passé et des crampes épouvantables qui m'avaient mis à terre. Mais là tout se passe bien. Je mange encore un peu en marchant, montant tranquillement. En regardant mes temps de passage, je sais que mon objectif de 4 heures peut être tenu si je ne connais pas de défaillance. Un névé à passer

et c'est le sommet de cette dure côte. Je suis maintenant sur le GR qui mène au refuge de la Vanoise auquel j'arrive en 2h44. Je sais que vu ma forme je peux mettre 1 heure pour la descente, je me dis que c'est tout bon. Il reste à gérer cette dure descente, très pierreuse.

Je passe le lac des vaches en souriant au photographe -l'an dernier je me traînais tête basse au même endroit. Je continue, je sais que le plus gros est passé. Une petite erreur d’itinéraire -je n'ai pas vu les marques au sol- m'oblige à remonter un peu pur récupérer le bon sentier. Une dernière piste, la forêt, et Pralognan. L'accueil des spectateurs est toujours aussi formidable, et c'est une petite accélération pour terminer.

3 h 31!!! J'ai mis 50 mns depuis le col de la Vanoise!!! Je termine 1er V3, 38ème au scratch, et, sauf erreur de ma part, record de l'épreuve dans cette catégorie! Heureux!!! Et fier!!!

Comme mes prévisions étaient en deçà de ce que j'ai fait, Stéphanie et Titouan ne sont pas là, dommage... Ils arrivent une dizaine de minutes plus tard, déçus aussi. Je raconte un peu ma course, et direction le camping pour une douche bien méritée. Stéphanie a déjà commencé le rangement, la douche une fois terminée, nous finissons de démonter le camp et nous allons garer la voiture dans Pralo. Attente, puis podiums. Enfin les V3!

 

Classement complet

Et voilà, encore une superbe course, dans une magnifique ambiance, et des bénévoles formidables que l'on ne remerciera jamais assez.

Prochaine course, le marathon de l'Ardèche, à La Voulte le 8 septembre.