Communauté des sports d'endurance

PILAT TRAIL – 2011

Mon 1^er dossard pour 2011, c’est donc avec un peu de stress que j’aborde ce Pilat Trail en ce dimanche nuageux.

Pas de course depuis l’enchainement Templier / SaintéLyon, d’abord du repos, puis une montée en charge tranquille avec l’objectif d’éviter les blessures cette saison.

Ce trail est ma 1^ère étape en préparation de l’objectif de l’année : l’Ultra Tour du Beaufortain le 16 juillet prochain.

 

Arrivée à Véranne vers 7h30, je récupère mon dossard et j’apprends que j’ai gagné un lot. Cool !

 

Un peu avant le départ, une averse, ce sera la seule de la journée, qui permettra de profiter de la course et des paysages.

 

8h30. Go ! je pars à mon rythme, sans trop trainer. J’ai en tête la 1^ère barrière horaire au Km 22 en 3h40, normalement ça passe. Mais d’après les habitués, et lors d’une reco organisée par le club, l’avis est unanime, le parcours est plus technique.  Alors dès que je peux je relance, mais on démarre par une belle montée qui fait vite monter le cardio, allez on se calme y a 44km à faire.

Comme il y a plusieurs zones de plats cela facilite le rythme. Je craignais un peu le mélange des coureurs 21km  / 44km, bouchons, faux rythme,… que nenni tout va bien, même sur les single tracks ça avance.

Un petit ralentissement à la chapelle de St Sabin dû à un arbre en milieu de passage, puis annonce du photographe. Quelle surprise et plaisir de retrouver l’ami Pascal « Photogone », ça faisait un moment depuis un off dans les monts d’or.

Le 1^er ravito, un verre d’eau et c’est reparti. A la séparation des parcours, d’un coup je me retrouve un peu seul, 2 devant au loin, 2 derrière pareils, alors que quelques minutes avant j’étais au milieu d’une dizaine de coureurs.

 

Jusqu’ici les montées ont été plutôt faciles, mais après le passage du col du gratteau c’est plus pentu, le trail commence J  Puis ce sont les sentiers sur les crêtes en direction de l’oeillon,… C’est cette partie que j’avais fait en reco et je sais que le plus dur est à venir, il faut continuer à gérer.

Ça aurait été plus facile si je ne m’étais pas trompé sur les ravitos. Je suis parti avec la certitude qu’ils étaient placés au km 22 et Km 36. En fait c’est Km 26 et 40. Comme je pars toujours avec assez de boissons et de nourritures, ce ne fût pas un gros problème juste quelques surprises.

 L’avantage c’est que cela m’a permis de fixer des micro étapes : Km 11 (séparation), Km 22 (barrière), Km 26 (ravito), Km 33 (barrière), Km 37 (les 3 dents), Km 40 (ravito), Km 44 en fait 45 (arrivée).

 

J’ai tenu mon rythme à plus de 6,8 km/h jusqu’au km 35, mais sont arrivées 3 parties peu propices à la relance : un chirat, la remontée avant les 3 dents, et enfin les 3 dents. En 4km, je descends à une moyenne de 6km/h. dur dur

Là, je me suis dis, allez plus que 4km de descente. C’était sans compter les petites remontées (ravito, puis dans la forêt), et un bon faux plat pénible qu’on a des difficultés à relancer. Enfin le panneau « Arrivée dans 3km », là je lâche les chevaux et je déroule à près de 12 km/h, ça fait du bien.

Enfin l’arrivée avec une sympathique haie d’honneur des supers bénévoles !

 

Une course à conseiller, tant pour le parcours, que pour l’organisation tip top avec beaucoup de bonne humeur. Merci à eux. 

Fimbur