Et bien Mickou, certains kikoureurs vont encore croire que j'ai des actions chez
OVERSTIMS mais je trouve que pour quelqu'un qui débute et qui ne se connait pas trop, c'est la marque qui fournit une des gammes les plus complètes sans trop de risque de se tromper....
Pour ton trail de 32km, tu peux emprunter le protocole qu'ils ont mis en place pour le marathon, en prenant
1 gel antioxydant juste au départ puis
un gel energix toutes les heures (je ne sais pas quel temps tu envisages en course???). Les gels energix, à la différence des autres gels, vont de fournir de l'énergie rapide (utilisable immédiatement par l'organisme) mais également te fournir du carburant dit à "effet retard" grâce aux maltodextrines qui vont se diffuser plus lentement et te fournir un taux de glycémie plus constant dans l'organisme.... C'est pourquoi une prise par heure d'energix est amplement suffisant et moins contraignant que de prendre 1/3
de tubes toutes les 20'.
Les gels sont une chose mais n'oublie pas de t'hydrater régulièrement en course, il ne faut pas attendre d'avoir soif. Si tu as déjà cette sensation c'est que le processus de déshydratation est en route.... Déshydraté = - 20% de rendement....
Inutile de boire une grosse quantité d'un coup qui ne ferait que surcharger ton appareil digestif déjà mis à rude épreuve sur un tel type d'exercice:
une bouche pleine toutes les 10 à 15' et rien de plus....
N'oublie pas de bien rincer ta bouche après avoir ingurgiter ton gel pour éviter d'avoir les lèvres collantes et une sensation de soif exacerbée par le goût du sucré.
![Wink :wink:](./images/smilies/icon_wink.gif)
C'est pourquoi, sauf auto suffisance ou le problème ne se pose pas, mais en course je sors mon gel quelques hectomètres avant le ravito, je l'avale 200m avant puis j'attrape un gobelet à la volée...
Concernant la veille, le matin, et après , je te fais ci après un copier coller d'un autre post sur l'échauffement d'avant course lancer par bigout 66
La loi des trois heures
La ration d’attente
Après la compétition
Compléments alimentaires
La pratique, même en amateur, de course à pied de fond de type semi marathon ou marathon représente un effort exceptionnel qui doit être couvert par une alimentation adaptée. Si la personne a pratiqué régulièrement son entraînement et suivi une alimentation harmonieuse il aura d’autant plus de chances de réaliser une performance. Ce n’est en effet pas deux ou trois jours avant la compétition que tout peut se jouer.
Le sport nécessite un entraînement régulier et des règles hygiéno-diététiques régulièrement suivies.
Cependant, pendant la période de compétition, certains principes peuvent être appliqués.
La loi des trois heures
Un repas trop copieux prit une heure avant un effort entraîne un afflux de sang dans la sphère digestive qui a pour conséquence une diminution du débit sanguin dans les territoires musculaire et cérébraux
Ce phénomène peut entraîner une diminution du rendement musculaire avec une mise en train laborieuse, un manque de force et
une apparition tardive de la bonne cadence. Par ailleurs la digestion, pratiquée en plein effort musculaire, peut être perturbée, et entraîner des douleurs gastriques, des vomissements, des crampes, une accélération du rythme cardiaque et un essoufflement.
C’est pourquoi, on recommande de prendre un petit déjeuner environ trois heures avant le début de l’épreuve.
Ce petit-déjeuner, le jour de la compétition, sera un véritable repas, digeste et comprendra :
Une boisson plus ou moins sucrée,
80 g de pain grillé ou 6 biscottes
15 g de beurre
30 à 50 g de fromage type gruyère ou gouda
300 g de fruits cuits (mélange pomme-poire ou pomme-pêche ou pomme-banane).
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La ration d’attente
Chez les sportifs anxieux, avant une compétition, l’angoisse entraîne une décharge d’hormones surrénales (adrénaline, noradrénaline, cortisol) qui va être responsable d’une hyperglycémie transitoire qui sera suivie d’une hypoglycémie réactionnelle, entraînant l’apparition de suées, pâleur, tachycardie. Tous ces phénomènes sont difficilement compatibles avec un bon niveau de performances.
Pour combattre les variations glycémiques chez les sujets anxieux, on peut conseiller entre la fin du petit-déjeuner et le début de la compétition, l’ingestion régulière, toutes les trente minutes, d’un verre d’eau (non glacée ou chaude l’hiver), additionnée de jus de citron et de 5 à 10 gr de sucre, ce qui apporte au maximum 50 à 60 grammes de sucre avant la compétition. Cette ration d’attente ne peut pas être préjudiciable chez le sujet serein et elle permettra au sujet anxieux de ne pas subir les variations glycémiques dues au stress.
Après la compétition
Les sportifs négligent souvent cette période de récupération post-compétitive. Cette phase a pourtant son importance car’ bien menée, elle permettra à l’organisme de récupérer très vite et de ne pas souffrir après l’effort.
Dans les heures qui suivent la compétition, il faut avant tout bien boire :
Immédiatement après l’effort, absorber 1/4 à 1/3 de litre d’eau bicarbonatée néanmoins peu minéralisée (type Perrier) de façon à ne pas surcharger la filtration rénale.
Après le bain ou la douche boire 1/4 de litre de lait écrémé ou d’eau riche en calcium (type Contrexéville).
Une demi-heure avant le dîner, prendre 1/4 de litre d’eau plate faiblement minéralisée (type Vittel ou Evian).
Dans les 24 heures qui suivent l’effort, l’alimentation sera hypoprotidique, car il est inutile de laisser s’ajouter les produits du catabolisme des protéines alimentaires à ceux du catabolisme azoté musculaire, considérables après une compétition.
L’apport lipidique restera dans les 30 % de l’apport calorique total tandis que l’apport glucidique sera légèrement augmenté afin de faciliter la reconstitution des stocks de glycogène musculaires et hépatiques.
En pratique :
Au dîner le soir de la compétition :
Un bouillon de légumes salé
Un plat de pâtes ou de riz avec une cuillerée à soupe d’huile d’olive
Une salade verte avec vinaigrette
100 g de volaille
60 g de pain
1 yaourt ou du fromage blanc 20 % sucré
1 compote de fruits
Il faut donc retenir qu’il n’y a pas de régime « miracle », ni de potion magique en matière d’alimentation, mais qu’un apport bien réparti entre sucres, graisses et protéines, ajouté à un entraînement régulier, facilitera l’utilisation des nutriments énergétiques et entraînera une meilleure performance.