Bonjour à tous,
Voilà près d'un an que j'ai pas mis les pieds sur kikourou, la faute au...manque de motivation. Ben oui, pourquoi venir sur kikourou quand on ne cours plus (ou presque).
Alors voilà moi aussi j'ai une perte de motivation, mais pas un burn out (même si j'ai des symptômes assez similaires à bon nombres d'entre vous).
D'abord, j'ai toujours essayé de pratiqué le trail de façon raisonnée (pas plus de 2/3 grosses courses par an) afin de ne pas trop abimer mon corps, et pour garder de la fraîcheur mentale. Mais comme beaucoup, on se laisse prendre au jeu et la charge de travail pour tenir les objectifs à tendance à grimper assez vite.
L'an passé j'ai enfin terminé cette EB qui me faisait de l'oeil. Heureux mais complètement vidé. En fait il m'a fallut près de 6 mois pour réaliser que j'avais réussi mon objectif presque facilement en plus (enfin, ressenti comme tel) !
Et au retour chez mon hôte, coureur et entraîneur du crûe, il me dit "maintenant il faut que tu fasses une pause, que tu récupères de cette courses si difficile". J'ai dit machinalement oui, alors que je me sentais encore super bien. Mais cette idée a fait son chemin, aidée par la double tendinite aux genoux que j'avais attrapé pendant cette course et que je désirais ardemment soigner correctement. Donc fin de l'entraînement pendant plusieurs mois. Et là plus envie. Envie, si de ces moments de bonheur dans la nature seul, de ces moments de joie et de plaisir intense que seul le trail a pu m'apporter, mais plus cette envie de l'effort nécessaire. Alors voilà, je suis retourné naturellement à mon premier amour, un art martial vietnamien, pour un effort et un sport qui n'a rien à voir.
J'ai pris 6 bons kilos dans les premiers mois d'après-course que je n'arrive plus à perdre. Je ne cours plus qu'une à deux fois par semaine. Pour mes courotaf qui sont des moments de décompression, pas des entraînements. Mais le dimanche matin, désormais la grasse mat l'emporte sans problème.
Je sais que ça me manque au fond de moi, mais je ne suis pas encore prêt à endurer ces efforts, cette ascèse nécessaire à l'atteinte de tels objectifs qui nous bouffe le cerveau jour et nuits.
Je pense m'inscrire à la grande Origole (si elle se fait) parce que ça me démange, parce que j'aurais fait une pause de plus d'un an, parce que j'aurai fait le reset nécessaire pour repartir. Mais je suis totalement incapable de dire aujourd'hui si je réussirai à ne serait-ce qu'être au départ.
Comme ça été dit par ici, et ailleurs, il faut prendre le temps, se régénérer, et se fixer des objectifs raisonnable (qui a dit que c'était un mot banni ici
).
Bon courage à tous. Prenez soin de vous (et vos familles et vos proches). Ca c'est le plus important.