Récit de la course : Ultra Trail du Mont Blanc 2011, par DavidD

L'auteur : DavidD

La course : Ultra Trail du Mont Blanc

Date : 26/8/2011

Lieu : Chamonix Mont Blanc (Haute-Savoie)

Affichage : 2202 vues

Distance : 166km

Objectif : Pas d'objectif

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UTMB 2011 : Quand un compagnon perdu vous accompagne

Voici mon récit de l’UTMB 2011.

Vendredi 26 à 8h00 : Je suis à l’hôtel (Saint Gervais) en train de me servir le petit déjeuner, le téléphone sonne, c’est un message de l’organisation, gros orage prévu pour le soir donc départ décalé entre 23h et 24h. Plus de précision dans un prochain message. Et merde, cela ne va pas recommencer comme l’an passé… Je prends le petit déj et informe quelques autres coureurs présents alors que les sonneries de tel s’enchainent.

Que faire ? On décide avec mes parents de tenter de prendre le Montenvers pour aller visiter la grotte de la mer de glace. Arrivés au guichet pour prendre les tickets, on nous informe que la télécabine ne fonctionne pas. Cela décourage mes parents et de toute façon pas question pour moi de faire la montée à pieds. Du coup, on va faire des emplettes pour trouver des chaussures à ma mère pour leur voyage à la Réunion.

Un peu plus tard un message arrive départ à 23h30 mais pas de montée à la tête aux vents. On finit les achats et retour en direction de l’hôtel pour le repas du midi : Pâtes fraiches aux encornets et à l’encre.

Puis sieste dans la chambre de mes parents (j’ai rendu la mienne le matin), jusqu’à 16h30 pendant qu’eux vont aux spa.

16h30 : finalisation du sac, du sac de Courmayeur et vue la météo annoncée, pas d’hésitation j’emmène du chaud et du change pour ne pas être mouillé. Ensuite, on fait un point avec mes parents pour modifier les points où ils pourront me voir et essayer de recalculer des horaires approximatifs. On décide entre 12h et 14h à Courmayeur et entre 16h et  19h à Arnuva. On verra bien

19h00 : On redescend manger au resto de l’hôtel : pâtes tomates basilics

20h30 : On part pour Chamonix

21h00 : On arrive sur place et je vais poser mon sac pour Courmayeur sous la pluie et reviens retrouver mes parents dans la voiture pour une petite sieste jusqu’à 22H45

23h00 : Je sors de la voiture et vais rejoindre le départ. Je suis surpris tout le monde attend apparemment depuis longtemps sous  la pluie et je me retrouve au fond sur le côté.

23h30 : Le départ est donné et je mets quelques minutes avant d’atteindre la ligne puis c’est parti. Je double pas mal de monde jusqu’au ravitaillement des Houches où je prends de l’eau et repars sans attendre pour attaquer le Delevret. L’ascension se passe sans encombre.

La descente sur Saint Gervais est assez glissante mais cela se passe bien. C’est assez glissant et il faut gérer les glissades et les passages style ski s’enchainent mais pas de chute à déplorer contrairement à d’autres concurrents. Je ne veux pas faire de généralisation mais les hoka et les XT-Wings semblent être des vraies savonnettes.

Arrivé à Saint Gervais, je prends un bouillon et continue mon chemin sans trop m’attarder car il pleut toujours et je ne veux pas me refroidir.

S’en suit un chemin bucolique assez roulant jusqu’aux Contamines où je décide de m’arrêter pour faire le plein de la poche à eau. La pluie a enfin cessé. Je refais le plein, prends un nouveau bouillon et repars.

S’ensuit l’ascension jusqu’à la Balme et tout va bien pour l’instant. Je prends un nouveau bouillon au ravito et me lance dans la montée du Bonhomme. Et là, d’un seul coup, une énorme envie de dormir me prend. Je continue à progresser en somnolent. Au bout d’1/2 heure cela passe et je chemine à nouveau normalement. Arrivé à la croix du Bonhomme, la neige fait son apparition en même temps que le soleil se lève. Les paysages et les couleurs sont magnifiques. Les montagnes passent par des roses, des violets et des oranges splendides. Je descends aux Chapieux tranquillement quand je semble reconnaitre une silhouette féminine. C’est Maylis ou pas ? Je la double mais toujours pas de certitude en plus elle ne me reconnait pas non plus. Le refuge est proche, on verra au ravito. Effectivement, c’est Maylis. Elle m’apprends qu’elle n’a pas de jambes pendant que nous prenons une soupe . Je refais le plein de ma poche à eau et repars devant elle, en me disant, elle va nous faire un retour comme à la Réunion et me déposer dans le grand col Ferret où il faudra que je m’accroche pour pouvoir discuter…

Sortie du ravito, plus de neige mais un contrôle de sac. La bénévole qui s’en est chargé a été super sympa. Elle m’a fait tout montrer sans m’obliger à tout sortir des sacs congélation et déplier… Le matos est là donc en avant, elle me donne le feu vert par un bonne chance pour la suite.

La route pour aller jusqu’au pied du col de la Seigne se fait sans précipitation mais dès que je m’engage dans la montée, toutes les formes de précipitation s’enchainent : pluie d’abord, grésil ensuite, neige, grêle, re-neige et voilà le sommet avec toujours une vue aussi magnifique à 360°.

La descente jusqu’au lac Combal se passe bien, il neige, mais je me sens bien sauf qu’une envie grosse commission pointe le bout de son nez. Je profite donc du ravitaillement pour aller aux toilettes (et oui, ils ont réussi à installer quelques toilettes mobiles), prends une soupe refait le plein de la poche à eau et en avant direction l’arrête du mont Favre. Le soleil fait son apparition et le téléphone sonne. C’est un message. Mon père a essayé de me joindre mais je ne devais pas capter. Vue l’heure, je ne prends pas le temps d’écouter la messagerie et je me dis qu’il y a une merde avec les bus (ce qu’ils me confirmeront) et qu’ils ne seront peut-être pas à Courmayeur comme prévu.  Dommage, mais avec le soleil, j’ai un moral en acier et rien ne peut perturber ma progression.

La montée à l’arrête du mont Favre se passe bien sous un mélange de neige, de soleil et de vent. Je profite pleinement des paysages. Le chemin jusqu’au col Checrouit se déroule sans problème.

La descente sur Courmayeur se fait sous un vrai soleil, cette fois le beau temps est là. Je me demande si mes parents seront là ou pas. Arrivé à proximité du centre sportif, je commence à chercher mes parents. Personne…

Je récupère mon sac qu’une charmante bénévole est allée me chercher du plus vite qu’elle pouvait (vraiment top au niveau de l’organisation, pas besoin d’attendre la moindre seconde). Toujours pas de parents… A la sortie d’un angle du bâtiment, j’entends une bande de furieux m’encourager. C’est des kikous : Blob, sa femme, Badgone, Martinev et d’autres. Cela fait super plaisir de les trouver là surtout que je ne m’y attendais pas… Ils me permettent d’oublier que je n’ai toujours pas trouvé mes parents.

Je rentre à l’intérieur du bâtiment et commence à m’installer pour me changer quand un jeune bénévole italien vient me chercher en courant et me fait comprendre qu’il faut que je le suive. Qu’est-ce qui se passe ? J’ai droit à un contrôle de sac ? Un contrôle anti-dopage ? J’ai fait une connerie sans m’en apercevoir ?

Non, il m’emmène vers la zone d’assistance où j’aperçois mes parents. Ouf !!!! Merci à lui d’être venu me chercher

Je m’installe vers eux pour me changer et pendant ce temps on discute. Ils ont failli ne pas pouvoir venir car l’organisation ne voulait pas faire partir de bus pour Courmayeur avant  11h. Il a fallu que plusieurs accompagnateurs se fâchent pour qu’un bus parte. Puis comme m’a dit mon père : « On était juste à côté de la bande de furieux que tu connais et qui t’ont encouragé mais avec le boucan qu’ils faisaient, on ne faisait pas le poids avec ta mère… » Une fois que je suis entièrement changé (des baskets à la casquette) , je les quitte et retourne dans la salle pour prendre une nouvelle soupe, un coca coupé à l’eau, je repose mon sac et je repars.

Les Kikous sont toujours à la sortie, on en profite pour discuter un peu même si cela me fait perdre quelques points au rodiomètre dixit Badgone. C’est là que je réalise que Mailys est avec eux. Elle m’apprend qu’elle a eu des pb musculaires et qu’elle a abandonné. Avec qui je vais discuter dans la monté du Ferret ? Ils m’apprennent qu’Oufti est un peu devant que Stéphanos est en train de se ravitailler. A priori, on n’a pas les mêmes rythmes (en monté et en descente) avec Steph donc pas la peine que je l’attende car on va forcément se doubler et se redoubler dans l’alternance montée descente. Je redis quelques mots à mes parents et leur donne rendez-vous dans 4 heures à Arnuva.

Je repars avec un moral à bloc, le soleil brille et la montée à Bertone se passe sans encombre et cela continue sous un soleil radieux avec un moral au plus haut. A partir de là je connais car c’est la même chose sur la CCC en 2009. Tiens un SMS. Je regarderai à Bonatti. Arrivé à Bonatti, je regarde mon téléphone : modification de parcours pas de Bovine mais descente à Martigny et remontée par la Forclaz : 170km et 9600 de dénivelé. Pas grave, je ne connais pas. On en parle et cela rouspète pas mal. J’aperçois Oufti qui n’a pas l’air au mieux. Je redescends tranquille sur Arnuva. Tout va bien, les paysages sont toujours aussi magnifiques. Mes parents sont là. Génial. Je refais le plein sous la tente et sort avec mon coca coupé à l’eau pour discuter avec mes parents. On parle de la montée au Col Ferret et je l’explique un peu à mon père puis je leur dis à demain à Chamonix. Je repars avec 3 japonais. Je discute avec celui qui est le mieux car les 2 autres ne peuvent pas. Ensuite un groupe d’espagnols emmené par une fille (c’est elle qui leur faisait le rythme et ils s’accrochaient pour suivre) nous rejoint. Je décide de fausser compagnie à mes japonais car le rythme espagnol me convient mieux. Ils ne connaissent pas le col et croient à chaque fois atteindre le sommet. C’est vrai que quand on ne l’a jamais fait cela surprend. Arrivé au sommet, on entame la descente toujours groupés mais je suis obligé de m’arrêter à un refuge pour une nouvelle grosse envie.

Le nouveau chemin pour descendre de l’autre côté du ruisseau est beaucoup mieux que l’ancien. En fin de descente on remonte un peu de l’autre côté de la route au milieu des vaches. J’ai vraiment apprécié ces changements pour arriver à la Fouly.

Je refais le plein, reprends un bouillon, refait un petit tour aux toilettes, reprends un autre bouillon et pars pour Champex avant mes espagnols qui ont besoin d’une pause. Ici aussi, le chemin a changé mais c’est bien mieux. Le petit chemin est agréable le long de l’eau, je passe Praz le Fort avec son petit passage sur la route et les Suisses qui m’encouragent. Je suis seul depuis La Fouly et cela fait du bien quand je rattrape enfin quelqu’un dans la montée sur Champex qui a aussi été modifiée. Il commence à faire nuit donc je sors ma frontale.

Le ravito de Champex est toujours aussi chaleureux. En entrant, je me dis, tu ne restes pas car c’est un piège bien trop confortable. Je refais donc juste le plein, prends ma soupe et mon coca coupé en essayant de quémander des renseignements sur ce qui m’attend. Mais les bénévoles ne savent pas. Ils n’ont pas d’infos sauf qu’il y a 1000m de D- et un ravito à Martigny. Je repars en discutant avec un spectateur suisse qui rentre se coucher. Nous allons ensemble jusqu’au lac puis je repars seul. La descente est roulante au départ puis la pente devient terrible. On descend tout droit, un coup dans un champs, un coup sur un petit single longeant un ruisseau mais toujours tout droit. Je sens que cette descente opère un travail de destruction progressif sur les cuisses mais cela tient jusqu’en bas. Là, à un carrefour, dilemme, 2 flèches, une à droite, une à gauche. Qu’est-ce que je fais ? Je vois une lumière partie à droite. Je fais pareil. Au bout de 500m pas de rubalise. Il y a un pb. Je fais demi-tour et récupère Rolland (que je verrai continuellement jusqu’à Chamonix). On reprend le bon chemin. On monte à travers les vignes. C’est de la route. Il fait nuit. Je pense que sous le soleil et de jour cela doit être plus sympa. On redescend ensuite sur Martigny. Je refait mon triptyque habituel, plein du sac, soupe et coca et repars directions la Forclaz. La montée se passe bien. C’est raide, droit dans la pente mais en rythme cela va bien. J’ai un petit coup de sommeil qui me prend mais je décide de continuer en somnolant. Et là comme par magie, je rencontre des Suisses qui habitent sur place et nous encouragent frigorifiés sur le côté de la montée. Ils ont l’effet d’un véritable réveil. Je n’ai plus envie de dormir. Je continue jusqu’à Trient à un bon rythme et rattrape Rolland qui s’était arrêté moins longtemps à Martigny.

Re-remplissage de sac, re-soupe et re-coca et en avant pour Catogne. La montée se passe bien. Je redouble Rolland. La descente est plus difficile car j’ai mal au gros orteil gauche. Le jour se lève et en rentrant dans le bois je commence à voir des choses étranges. Les troncs d’arbres coupés se transforment en animaux invraisemblables dans les Alpes : singe, gazelle, rhinocéros, phacochère, girafe… Ces hallucinations m’amusent. Rolland me redouble.

Puis arrive Vallorcine et son ravitaillement. Je sais que j’irai au bout. Je prends une soupe, un café sucré et repars. Et c’est là que Gilles décide de faire son apparition. A la sortie de la tente, j’ai une énorme pensée pour Gilles Greffier, mon ancien entraineur, qui a décidé de mettre fin à ses jours, il y a presque 2 ans et sans qui je n’écrirais pas ce récit. Où qu’il soit, il doit être fier de ce que j’accomplie. Lui qui m'a pris sous son aile et a su me transmettre sa passion, me donne un force énorme. Je cours dans la montée du col des Montets, j’ai l’impression qu’il est à côté de moi et qu’il m’aide. Les larmes me montent une première fois aux yeux. Je redouble Rolland juste avant Argentière.

Argentière, dernier ravitaillement, je prends mon temps, une soupe, un café et en avant pour la dernière partie. J’attends Rolland et on repart ensemble. On chemine tranquillement, en se demandant par où on allait passer. Le verdict tombe : petit balcon sud. Gilles nous accompagne toujours. Je prends le temps de m’arrêter passer un coup de fil à mes parents pour leur annoncer que j’arrive en laissant filer Rolland. La fin se fait dans la joie et l’arrivée à Chamonix sous les encouragements de la foule, de mes parents et de Ludo (qui a fait la CCC la veille) me font ressentir une joie totale. Dernière ligne droite, j’aperçois Catherine Poletti, fidèle à son poste  sur la ligne. Je lui fait la bise et ne peut rien lui dire d’autre que : « merci pour ce magnifique parcours » car les larmes me montent aux yeux et si j’en dis plus je ne pourrai pas les contenir. Une dernière pensée, un gros merci et un aurevoir à Gilles sur cette ligne qu'il a si souvent franchie et que j'ai franchie grâce à lui. Cette fois, il peut être fier, où qu'il soit,  je l’ai fait 126ème au général en 34h18. Je récupère ma caution et ma veste. Je tombe dans les bras de Rolland qui vient d’arriver puis rejoins mon père qui lui aussi à les larmes aux yeux. Quel bonheur : je retrouve ma mère, toute aussi émue, Ludo et sa petite famille. C’est un régal.

Je prends un yogi tea puis direction le sac et la douche. Je décide ensuite de passer au point médical pour mon orteil qui me fait mal. Et là surprise, je retrouve une de mes anciennes étudiantes qui bosse pour Dokever. On papote un moment sur son boulot, ce qu’elle devient…

Ensuite direction la salle de soin ou je sers de cobaye pour que les profs kiné expliquent à leurs étudiants un système pour soulager ma douleur due à une légère tendinite au releveur. Ils en profitent pour me faire un massage des mollets. Un grand merci à eux aussi car aujourd’hui mercredi je n’ai plus mal aux jambes.

Ensuite je retrouve mes parents et Ludo puis Thierry et William (2 personnes de mon club à Lyon qui étaient sur la CCC). Ludo nous quitte car il a rendez-vous avec un copain puis William prend la route de Lyon. On mange avec mes parents,Thierry et sa famille en terrasse, le long de l’arrivée. Je lutte pour ne pas m’endormir. Je vois arriver Stéphanos qui en termine aussi. Puis, vient le moment de partir. Sur le chemin du parking,  je vois Séphanos qui va chercher son sac, on discute 5mn et se félicitent.  Je monte dans la voiture et ne verrai pas la sortie de Chamonix car les bras de Morphée m’ont accueilli bien vite.

Un grand merci tout d’abord à mes parents qui venaient pour la première fois me voir en course et qui ont plus stressé que moi. Merci à Rolland pour les moments passés ensemble. Bravo et merci à Ludo, William et Thierry qui ont terminé leur CCC. Bravo et merci à François finisher de la TDS. Merci aux Kikous pour leurs encouragements. Merci à tous les membres de SMON qui nous ont suivis pendant ce week-end derrière leur ordi et ont supporté les entrainements de leur coach tout au long de l’année. Merci à David et Lucia de Belfort pour leurs messages d’encouragement et de félicitation. Merci à l’organisation de l’UTMB d’avoir fait ce qu’il fallait pour ne pas nous faire revivre la déception de l’an passé. Merci à Catherine Poletti d’être là pour nous accueillir. Et enfin un immense merci à Gilles Greffier sans qui cette joie n’aurait jamais été possible.

11 commentaires

Commentaire de Arclusaz posté le 31-08-2011 à 12:01:37

Bravo, super course et quel magnifique CR !
Beaucoup d'humanité dans ce récit : on sent bien qu'il y a la course, certes, mais pas que ....

Commentaire de Eponyme posté le 31-08-2011 à 15:00:09

Superbe récit, merci de nous faire partager ta course, et biensur, félicitations...

Commentaire de ch'ti Gone posté le 31-08-2011 à 16:16:54

FELICITATIONS!

Plus que les kilometres parcourus, ce sont les émotions ressenties et retranscrites dans ton CR que j'apprécie.

Commentaire de maï74 posté le 31-08-2011 à 20:33:51

Quelle magnifique course tu as fait, David ! Une gestion irréprochable et un mental au top t'ont fait terminer ta belle saison en apothéose par la réussite de ton objectif : 126e, c'est vraiment génial !
Merci pour les quelques mots échangés, j'aurais aimé pouvoir te suivre davantage, mais...
Bonne récup et à bientôt,
Bises
Maïlys

Commentaire de tidgi posté le 31-08-2011 à 20:45:57

On voyait bien, lors du repas dimanche, que tu avais bien donné sur cette course...
Je te le redis encore : un grand bravo à toi !! C'est super que ce que tu as fait !

Dis, çà te dirait de me coacher pour l'UTMB 2012 ??

Merci pour ton récit.

Commentaire de DavidD posté le 01-09-2011 à 08:32:29

Pas de pb. On attaque bientôt. On motive William et François pour nous accompagner et on essaye d'en motiver 2 ou 3 pour la CCC style Eric, Michelle et quelques autres.
On se prévoit quelque we dans les Alpes et en avant...

Commentaire de LtBlueb posté le 01-09-2011 à 00:01:24

Bravo et chapeau David ! J'aurais bien aimé être présent à ton arrivée , dommage !
Bonne récup !

Commentaire de ThomasL posté le 01-09-2011 à 08:45:56

Merci pour ton récit. J'ai vu les images sur le net du Col du Bonhomme enneigé, ca avait l'air magique. J'étais sur la CCC et ai vu moi aussi quelques personnages bizarre la nuit en descendant sur Vallorcine! En tout cas bravo pour ta course et j'espère un jour pouvoir finir l'UTMB, mais certainement pas dans ton chrono ;)

Commentaire de Valoff posté le 01-09-2011 à 14:18:29

Un grand bravo pour ta perf' et un grand merci pour ton magnifique récit, trés poignant quand tu parles de ton ancien coach
Tu est un super coureur et tu semble être une bonne personne également :)
Bonne continuation

Commentaire de blob posté le 02-09-2011 à 09:06:27

Bravo David, comme d'habitude, une gestion impeccable, et une impression de facilité qui m'impressionnent. Et quel beau récit !
à bientôt

Commentaire de ch'ti Gone posté le 02-09-2011 à 23:12:09

Félicitations!
Je faisais partie des furieux qui t'ont encouragé à Courmayeur. Tu m'as épaté par ton état de fraicheur. Tu as super bien géré.
Pour les halucinations, j'ai fait croire à mes enfants que c'était le Coca qui était responsable...Merci de m'aider à les sevrer!lol

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