Récit de la course : Ultra Trail 6000 D 2009, par paspeur

L'auteur : paspeur

La course : Ultra Trail 6000 D

Date : 25/7/2009

Lieu : La Plagne (Savoie)

Affichage : 2719 vues

Distance : 110km

Objectif : Pas d'objectif

14 commentaires

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Le récit

Diapositive 1

 

Je ne retournerai jamais à la 6000D.

Il y a que …………………………………..qui ne changent pas d’avis.

2 ans après la 6000D, me voilà inscrit à l’office du tourisme de la Plagne, mais cette foi pour l’ultra 6000D. Ce sera mon 1er 100 Km.

Ma décision est prise début mai à la fin de la Nivolet-Revard. Je termine tellement bien que je pense être capable de faire plus grand. Je suis conscients que je ne dois pas partir à l’aveuglette, c'est une épreuve que je dois préparer. Ce même jour, Martine (martinev) m’offre  un bilan BioparHom  “bilan très intéressant qui me donnera une orientation sérieuse pour ma préparation“.

 

Donc c’est parti, pour la 1ère foi de ma vie je vais suivre un programme d’entrainement. Trop facile, je suis plus malin que les autres, je brule quelques étapes et me voilà le 3 juin en train de faire les séances d’entrainement de fin juin (3 semaine d’avance). Je suis fière de moi, mais mon organisme ne va pas aimer du tout. Bilan grosse douleur sur l’avant de tibia, vous avez compris : Périostite. Ouf on craignait une fracture de fatigue.

 Bonjour Docteur. Jean-Baptiste, médecin “coureur traileur“, m’annonce la nouvelle : 3 semaines d’arrêt. Il me laisse un peut d’espoir, on se revoie la semaine suivante.                                                       

  J-B : « tu peux reprendre le vélo si tu ne ressent aucune douleur ». Changement complet, jusque là le vélo était un complément pour la course, il devient ma base  d’entrainement.                                     

  Fin de mes 3 semaines de punition, reprise de la course avec un nouveau programme “made in J-B“. Celui-là, je le suis à la lettre.   

 

Juillet, réservation d’un logement à la Plagne que nous partagerons Catherine et moi avec “Gilou01“ et “kirikou“. Les derniers jours approchent, suis-je près pour l’aventure ? Physiquement, c’est trop tard pour se poser la question. Mentalement, je suis gonflé à fond, je ne voie pas comment je ne peux pas finir, sauf accident je franchirai l’arrivée. Excès de confiance? Je ne sais pas mais c’est mon état d’esprit à ce moment là. Le parcours je l’ai visualisé :

_la 1ère montée 1700 D+ 22 Km, ce n’est pas la mer à boire.

_Descente sur la Plagne sur le stade de slalom, Ras.

_Direction Champagny, montée au lac c’est le parcours de la 6000D, je connais, Ras.  Descente sur Champagny, attention, j’en reparlerai plus tard.

_Col du Palet, sommet du parcours 2657 m, méfie-toi de l’altitude.

_Descente Pont BAUDIN, inconnu mais c’est de la descente, ne te pose pas de question.

_Plan Bois / l’Arpette, dernière montée, mauvais souvenir de la 6000D mais on ne monte pas par le même côté. Cette montée ne me plaît pas.

_Descente sur Bellecote, Ras, descente sur Aime.  FIN  

C’est comme çà que je prendrai le départ.     


Je révise les derniers conseils :

Jacques, souvent compagnon d’entrainement : la descente sur Champagny, tu fais attention, ne te lâche pas, fait la en douceur, à la sortie de  Champagny, tu auras un mur devant toi.  

Nicole, traileuse, habituée des longues distances : au départ, tu mets le frein à main, moi je contrôle pendant 70 Km et après je me fais plaisir.

Bertrand “hémérodrome“ : dans la 1ère montée, si tu es bien, c’est que tu vas trop vite. 

 

2ème partie :

5 heures du mat, j’ai des frissons, il ne fait pas froid, mais je me suis mis une pression ennnnnorme sur les épaules. Çà me rappel mon temps passé de compétiteur (pas de course à pied rassurez vous). Quand je me mettais dans cet état, je faisais un bon résultat ; mais je ne savais pas le gérer à chaque compétition. Donc aujourd’hui, rien de négatif ne peut m’arriver. Catherine est là je le sais, moi je suis ailleurs, vite le départ, j’ai les doigts de pieds qui me démangent.

C’est parti. J’ai emmagasiné tellement d’énergie que ma course est toute désordonnée. au départ, tu mets le frein à main /  dans la 1ère montée, si tu es bien, c’est que tu vas trop vite.  Ok du calme, il faut que je parle, Patrick part avec moi mais je voie que le rythme ne lui va pas, il part devant. Jean-Michel est là, nous papotons, des vrais pipelettes. Plus tard c’est Jean-Michel qui repart devant. Là je rejoins Nicole (le frein à main). Et je parle, je parle jusqu’au levé du jour ; je lâche ma conseillère, voilà j’ai pris mon rythme. dans la 1ère montée, si tu es bien, c’est que tu vas trop vite.

Ts des coqs : séparation des 2 parcours, 1100 D+ de fait. Cette foi j’y suis, je ne suis plus sur la 6000D, je tape dans le grand. Une longue piste monotone  et un petit sentier nous emmènent au pas des brebis. Le sommet : une vue 360°, c’est magnifique, rien que çà me réconcilie avec la Plagne. Je prends quelques secondes pour regarder. Oh lala que c’est beau. Il faut y aller, un sentier sur une arrête, si tu tombe, tu roule, adieu monde cruel. Descente sur Plagne centre sur une piste, 1er ravitaillement. 26 Km /  1767 D+

Direction le lac des Blanchets, Ras c’est le parcours de la 6000D, donc piste taillée au tractopelle, remontée mécaniques et cannons neige. Un petit raidillon nous amène au lac. De loin j’ai repéré 2 couettes sur une tête blonde, c’est Caro. Elle attend son homme, vous pouvez notez je suis devant Bertrand “hémérodrome“, il y a des jours comme çà tout peut arriver.

Descente sur Champagny : la descente sur Champagny, tu fais attention, ne te lâche pas, fait la en douceur. Il faut déjà rejoindre la chapelle du Bozelet. C’est une piste en balcon avec une vue sur les glaciers de la Vanoise, je ne les ai jamais vu de ce côté, c’est beau. Enfin la descente, le début sur une piste, et nous voilà sur un sentier : oui jacques je vais doucement. C’est pas de ma faute si les autre n’avance pas.  Je double mais j’assure, tiens une connaissance, alors Jean-Michel on se promène ? Cette descente est un régal. La chaleur commence à peser.

Champagny / Champagny-le haut : voilà le mur ? Je suis avec Jean-Michel, je passe devant est reprend mon rythme, au sommet plus de Jean-mimi, il me rejoint au ravitaillement de Champagny-le haut. 47 Km / 2294 D+. Catherine est là, on discute un peut, elle me donne des nouvelles de l’avant de la course, Patrice Paquier est 5ème, super, je le connais, je pleins les 4 premiers, il va les pourrir. Célia notre fille suit ma progression sur le net, voila je sais tout. A+

Col du Palet : Le gros morceau de la journée : 14 Km / 1200 D+, dont 3,6 Km de plat le long du torrent pour commencer. La vallée de Champagny est superbe, un vrai film de paysages qui passe sur Arte. Le torrent et devant nous cette grosse montagne chapeautée d’un glacier. Le chemin va jusqu’au bout de la vallée commence à montée en lacet en plein soleil, il fait chaud. Nous démarrons Jean-Michel et moi, mais le photographe doit s’arrêter ; si on veut que la photo soit bonne, il y a des sacrifices à faire. Je rejoins un groupe, ils parlent d’autres trails, on en arrive au Grand Raid 73, c’est immanquable, je connais que celui là. Le groupe est composé d’une féminine, son mari l’avait fait l’année  de la neutralisation. Nous discutons les deux et sans faire attention, le groupe explose est je me retrouve en compagnie de Virginie Barbier. Nous montons ensemble jusqu’au col. Col interminable qui joue avec nos nerfs, impossible de voir le sommet, à chaque raidillon  suit un petit plat et un autre raidillon. Jean-Michel nous rejoint à quelques hectomètres du sommet. Le col : 61 Km. A notre droite, le glacier de la grande motte, à gauche, l’envers du glacier de la Plagne, et devant, la vallée qui nous descend à Nancroix “pont des Glières“. Le début de la descente je ne suis pas à l’aise, il faut digérer la montée. Du calme, petit à petit çà va revenir. Comme d’habitude, pour moi descente est synonyme à doubler, pourtant cette descente n’a rien de difficile, un régal qui me permet de récupérer.

Pont des Glières : 74 Km / 4300 D+. C’est le 3ème  ravitaillement j’en profite pour faire une pause, Etirements, coups de téléphone, entre autre Jacques qui m’a laissé des messages d’encouragement. Je fais le bilan santé, rien aucune douleur, les cuisses un peut dure, mais c’est normal ; tout va bien, maintenant il faut attaquer cette Arpette, je l’ai inscrite en rouge sur mon parcours.  Jacques à un chalet à Plan Bois, j’en profite pour lui redemander le profil. « Jusqu’à Plan Bois, c’est de la piste, tu aura même de la descente. L’Arpette c’est un chemin, ne t’inquiète pas tu tiens le bon bout. »

C’est parti : calme, ne t’affole pas, c’est la dernière. 2 gas du VO2  me doublent dès le départ, je les laisse bien partir. Il me semble qu’il me faut longtemps pour prendre mon rythme, mais c’est fait. Je suis tout seul, personne devant, personne derrière. Cette piste commence à être longue. Je ne monte pas trop mal, à Les Bauches, un grand lacet à découvert, je voie les VO2 à 200/300m devant. Çà me redonne du moral, sans repère, je ne sais pas ou j’en suis. Plan Bois, les choses sérieuses commencent. Joli petit chemin en forêt, mais çà n’en fini pas. 2 heures que je suis seul, je ne voie pas le sommet, j’en ai marre, je m’énerve P ‘*^*n d’Arpette, maintenant, c’est un chemin en pierres, je voie un télésiège,  c’est peut-être là haut. Ma respiration s’accélère, je suis allaitant, j’ai de grosses goutes de transpiration, rien ne va plus non……….non…………..non………………….FIN.

Imaginez, vous êtes à un concert de rock. Çà commence par un rock gentil facile qui se termine par des notes très jolies, vous êtes sur les crêtes au dessus Plagne centre. Le groupe enchaine une ballade qui vous emmène au lac des Blanchets, et un morceau encore plus chaloupé qui vous descend à Champagny. Changement de rythme, il attaque un rock bien carré, vous monté Champagny-le-haut. Maintenant, c’est le meilleur morceau du groupe, un morceau très long qui vous prend en douceur vous emmène dans les étoiles, çà plane, et vous repose en douceur, vous êtes à Pont des Glières. Là pour vous remettre de vos esprits, vous acceptez l’entre acte. Retour du groupe, il attaque avec un rock très répétitif mais puissant, vous arrivez à Plan Bois, et maintenant, il part dans un truc puissant, fort, dur, le batteur tape comme un fou sur ces tambours, le bassiste est euphorique avec son instrument, les 2 guitareux enchainent riff d’enfer et solo, la foule est en délire tout le monde danse, tout le monde chante, c’est énorme de puissance. Un énorme flash, une explosion, la scène est pulvérisée, la foule a disparu et vous vous retrouvez seul………Seul………Plus rien…………….Que le silence.

Moi je suis là, dans la forêt à genoux au bord du chemin essayant de vomir. Plus rien, mon cerveau à été formaté, la douleur est intense, j’arrive à me vider du peut qu’il me reste dans l’estomac. Je n’ai pas le Choi, je dois partir d’ici. Je me relève. Débute mon calvaire, je vais mettre 1H 30 pour faire les 4 Km qui me sépare de Bellecote le prochain ravitaillement. Au col je suis gelé, je m’habille, je crois que le fait d’enlever mon sac, de faire autre chose que essayer de marcher m’a fait du bien. Je résonne, je re-paramètre mon cerveau, j’ai fait plus de 80 Km, c’est bien, à Bellecote je m’arrête. Validez OK. Le téléphone sonne, je sais c’est Jacques, il a compris, il voit bien que je ne passe pas au col. Je descends sur Belle Plagne, je suis plus calme, ma décision est prise. Belle Plagne c’est chouette, les touristes sont aux balcons et dans la rue, ils m’applaudissent, merci merci. Sortie de la station, voilà Bernard, je ne le connais pas, je l’appel Bernard parce qu’il va jouer les Saint-bernard avec moi.

« Super ce que tu fait, bravo »

« J’arrête là, je n’ai pas mangé ni bu depuis 1H 30 »

« Pas du tout, tu va continuer, il y a les kinés, le médecin, tu va te reposé et tu va repartir »

Mais que dit-il ? Mon cerveau à été paramétré pour arrêter. J’ai fini c’est tout.

Bernard ne m’a pas lâché jusqu’à Bellecote, il m’a entrouvert une porte, a moi de la pousser ou de rester là. Dans la descente, Catherine et Giles viennent à ma rencontre, « repose toi et tu verras bien ». Je vais être bichonné, chouchouté, dorloté, réhydraté, réalimenté pendant 1H 15. Entre temps, le téléphone, c’est Jacques,

 « Comment çà va ? »

« Mal, je m’arrête là, c’est fini ».

« Tu déconne, repose toi, calme toi, boit mange, tu as le temps, c’est super ce que tu fais etc.….. »

Dans ma tête, résonne le conseil de Nicole, vous vous rappelez le frein à main, elle m’avait dit aussi : « en trail, tu n’abandonne jamais, ne rends jamais ton dossard, jamais avant la barrière horaire. »

Mon dossard, il est sur mon ventre, ne me le prenez pas.

Je repars uniquement si je suis accompagné, eh oui, j’ai peur.

Christophe me prend sur son porte bagage, et nous voilà parti dans la nuit. L’ultra 6000D tu l’as fini me dit Catherine à l’arrivée. Oui bof, je suis vexé, je l’ai préparé seul, je voulais la faire seul, sans aide je n’aurais jamais fini. En écrivant çà, je crois entendre mon fils quand il était petit : « tout seul moi, je fait tout seul ». C’est peut-être pour çà que l’on ne se parle pas beaucoup, on se comprend sans rien dire.

3ème partie

Bilan Analyse.

Est-ce-que j’étais bien préparé pour faire cette aventure ?

Physiquement : sans aucun doute, aucune douleur articulaire ou musculaire mise à part les cuisses, mais quoi d’anormale ?

Mentalement : non. Pendant longtemps, mon épitaphe était : si tu as peur de l’obstacle, tu auras du mal à le franchir. J’ai l’air malin, donner des conseils et ne pas être capable de les appliquer. Avant le départ, j’avais peur de l’Arpette, inconsciemment, j’ai programmé mon implosion.

Cette nuit, donc la 3ème après, j’ai refait le tour 4,5,6 fois, maintenant je passe l’Arpette, la douleur est passé. Et la dernière descente, Christophe on devait avoir l’air malin, tout les deux en train de gueuler après les organisateurs. « C’est quoi cette descente, elle ne descend pas. » « Et là çà descend trop, on a mal aux cuisses. » Les sangliers devaient être sur le dos écroulés de rire. C’est sure,L’ultra 6000D, je l’ai fait

Est-ce-que je referai un ulta ? Non

Mais il y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.

 

Je veux remercier

Catherine qui n’est pas toujours d’accord avec sur mon choit de course, mais c’est qui le chef ?

Jacques qui est toujours là quand il faut, souviens toi, en 2003, c’est toi qui m’a mis le pied dans l’étrier pour que je fasse mon 1er trail. Cette année, à 2 Heures du matin tu étais encore là pour mon arrivée.

Tous les autres qui m’on conseillé, soutenu, aidé etc……

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

14 commentaires

Commentaire de coco38 posté le 28-07-2009 à 20:14:00

Fantastique récit... Aller à ses limites et même un peu au delà.
BRAVO...

Commentaire de gilou01 posté le 28-07-2009 à 20:17:00

encore bravo pour ta course alors le sucre et la menthe c est bon
a bientot sur un ULTRA ?
ou surement au grand raid 73
bises a catherine

Commentaire de ptijean posté le 28-07-2009 à 21:16:00

Yessssss, et un de plus , un de plus qui rentre dans le cercle des "Grand malades de faire des trucs pareil....."rappel toi denis, c'est bien ce que tu disais sur nous , avant, avant d'y avoir gouter. Alors quand tu dis jamais, maintenant, je sais qu'on te revera sur des trucs de dingue. Le dingue c'est le piment de la vie.
BRAVO et A+ Ptijean

Commentaire de hemerodrome posté le 29-07-2009 à 08:16:00

Bravo Denis, Bravo.

Tu y reviendras, cela me rappelle mon premier ultra...les templiers en 97 ou 98 tout pareil...

Croit moi, il y en aura d'autre.
J'adore ton parallèle avec le concert :-)

A bientôt
Bertrand

Commentaire de Papillon posté le 29-07-2009 à 08:50:00

Bravo Paspeur... cette course tu l'a faite seul et à plusieurs, mais comme tout ceux qui ont une famille! Je m'explique... seul, parce que c'est toi et personne d'autre qui a fait les entraînements, toi et personne d'autre qui a eu la force de faire fonctionner les jambes jusqu'au bout...
A plusieurs, dans la mesure, où nos amis et notre famille nous supportent, nous encouragent avec notre folie, et c'est vrai que c'est souvent grâce et pour eux que nous nous dépassons! Parce que nous n'avons pas sacrifier autant d'heures loin d'eux pour en plus ne pas finir!

En ce qui concerne l'ultra, je crois que tu es passé par toutes les étapes normales de l'ultra... l'euphorie, la fatigue et l'explosion, conséquences de la première, puis le redépart, plus calme et posé.

Après être passée par les deux premières lors de ma CCC en 2007, ayrton m'a dit, ne t'inquiète pas, sur des distances longues comme celles-là, il y a plusieurs courses dans la course. Tu vas repartir... et il avait raison, comme toujours.

En ce qui concerne Catherine, je la comprends. J'ai vu ayrton arriver très mal lors de l'utmb 2008, à la Fouly... il ne pouvait plus rien manger, il était très fatigué, épuisé... même si je suis coureuse, j'ai fini, morte d'inquiétude, par lui conseiller de laisser tomber quand j'ai vu que son état n'était pas meilleur à Vallorcine. Il est reparti, je l'ai regardé tituber, je n'étais pas d'accord. Nous vous aimons, que voulez-vous... mais vous avez raison de faire les ânes... je n'ai, pour le moment, jamais abandonné un trail, je le comprends.

Commentaire de VB posté le 29-07-2009 à 09:16:00

Magnifique récit paspeur, tu évoques bien toutes ces émotions, ces sentations, bonnes, moins bonnes de l'ultra, çà été un plaisir de partager ce bot de parcours avec toi, on s'en souviendra de col. Féliciataions, et il ne faut jamais dire "jamais" !!!
Bonne récup

Commentaire de Estive 73 posté le 29-07-2009 à 11:25:00

Bravo Denis pour ta course et merci pour ce récit sincère
Et bonne prépa du GR73, un autre ultra de derrière les fagots comme on les aime !

Commentaire de akunamatata posté le 29-07-2009 à 16:17:00

en voila un recit qui depote !
mine de rien, du suspens jusqu'au bout de notre lecture, un vrai polar, enfin presque, ca se finit bien ;-)
te venge pas sur le gr73 HEIN ? garde la suite de ta petite therapie pour l'UTMB ;-)

Commentaire de philkikou posté le 29-07-2009 à 16:53:00

Même sans photo , un c.r. très visuel . Du vécu , avec les hauts et les bas, côté mental et coté montagne ... chapeau

Bonne récup.

Commentaire de millénium posté le 30-07-2009 à 09:13:00

Vraiment TRES TRES heureux pour toi denis.....
Qu'il est loin le traileur "timide" , qui se croyait un peu "limité".....Te voilà entré dans la cour des ultrarunners , et ton récit démontre beaucoup de (bonnes) choses....
Prépa physique , mentale , prudence , détermination , courage etc etc
RESPECT Monsieur !

Commentaire de romook posté le 30-07-2009 à 15:03:00

Félicitation! Le CR rend vraiment bien les émotions, parfois contradictoires, qui apparaissent sur ce genre de course. Bonne récupération :-)

Commentaire de L'Dingo posté le 30-07-2009 à 22:59:00

Et voilà Mr PasPeur ce que c'est de fignoler un GR73 pour torturer les pov Dingo qui s'inscrive au dernier moment , juste pour faire genre :-)).
Et bien , apres Le Paspeur il vomit ses tripes lui aussi , gnark !!!.

La différence c'est qu'il a une épouse et un mental de choc, alors , lui, il finit son ultra!!!

Mais, L'an prochain, le grand colombier sera mon Arpette à moi.

Bravo Denis. Un tel Ultra pour un "convalescent": VRAIMENT BRAVO

Commentaire de tophenbave posté le 02-08-2009 à 11:52:00

non seulement bravo pour cette course mais bravo egalement pour ce cr tres bien ecrit.

Commentaire de galopa posté le 17-08-2009 à 17:36:00

Bravo à toi et à ce compte rendu. Cela m'a rapeller mon premier trail au mois de mars sur mes dernier km.
L'utra c'est vivre un condensé d'émotions de la vie, de la bonne à la moins bonne, en moins d'une journée.
Et à te lire, je crois que tu as été servi.

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