Récit de la course : Lyon Urban Trail - 21 km 2009, par arthurbaldur
80 autres récits :
- Les récits de 2022 (1)
- Les récits de 2021 (1)
- Les récits de 2018 (1)
- Les récits de 2017 (5)
- Les récits de 2016 (4)
- Les récits de 2015 (3)
- Les récits de 2014 (7)
- Les récits de 2013 (9)
- Les récits de 2012 (10)
- Les récits de 2011 (11)
- Les récits de 2010 (9)
- Les récits de 2009 (6)
- Les récits de 2008 (13)
Le Lyon Urban Trail c’est mon chez moi ...
Le CR en image : Lyon Urban Trail, le 7 juin 2009
J’avais décidé de ne participer à aucune compétition dans les semaines précédant la Montagn’Hard. Je souhaitais préserver mes forces et me concentrer au maximum sur mon plan d’entraînement. C’est pas un p’tit gars sérieux Arthur ?
Pas de Lyon Urban Trail cette année, adieu escaliers interminables, descentes techniques, pavés disjoints et sentiers méconnus comme le décrit si bien l’invite du site web de la course.
Peut-être la peur de ne pas récupérer assez vite de cette longue confrontation avec le bitume à moins que ce ne soit tout simplement le souvenir cuisant de l’édition 2008. C’est qu’il nous avait mené la vie dure le père Oslo à moi et à mes cuisses. Et je ne pense pas que Yan42 ou Tazounet me contrediront !
Mais comment ai-je pu penser, ne serait-ce qu’un instant, ne pas m’aligner sur la ligne de départ du Lyon Urban Trail ? Allo, ici la terre ? Qu’est-ce qui se passe Arthur ? T’as les neurones qui flanchent ? Une petite spongite aigue ? T’as cousiné avec une vache folle ? Va falloir oxygéner tout cela, faut se réveiller mon gars, il est l’heure … Dans le rôle du réveil : Michel Sorine. Il m’a gentiment invité à participer à son épreuve, une façon comme une autre de me remettre dans le droit chemin. C’est le genre d’invitation qui ne se refuse pas et je ne l’ai bien sur pas refusée. Je pense que j’aurais fini par craquer de toute façon, il ne faut pas bouder son plaisir. Le Lyon Urban Trail c’est mon chez moi, les pentes de Fourvière, mon terrain de jeu et les parcs et jardins des hauteurs de Sainte Foy n’ont plus de secret pour les semelles de mes Vomero. Les Lyonnais peuvent être fiers d’une épreuve de ce genre, il faut la soutenir et cela d’autant plus qu’elle offre une alternative aux petits oignons à feu le marathon de Lyon récemment disparu. Quand je pense que certains voulaient boycotter ce bijou !
Et puis, l’épreuve prenait le tournant d’une grosse rencontre entre potes alors il n’était pas question de jouer au photographe de seconde zone sur le bord du tracé comme pour le Semi Marathon de Grigny et de me morfondre en ayant des fourmis dans les guiboles. J’étais remis sur les rails, le Lyon Urban Trail 2009, j’en serai !
Le petit parcours, un bon compromis :
J’en serai mais j’ai décidé d’être raisonnable en optant pour le petit format. Le compromis idéal d’autant que le parcours est plus attractif cette année en parcourant, comme son aînée, la colline de Fourvière. Bon, je n’ai rien contre la colline de la Croix-Rousse, elle offre des passages intéressants, mais ça reste quand même de la collinette et quand on veut goûter à la quintessence de l’escalier Lyonnais, c’est sur la colline qui prie qu’il faut aller trottiner. 21km, 600m de D+, une durée prévisible d’environ deux heures, une séance de travail au seuil toute trouvée dans ma planification.
Je n’ai pas réduit l’entraînement la semaine précédant l’épreuve. Du jus ? C’est quoi du jus ?
C’était même une semaine relativement chargée, pour votre humble serviteur s’entend, la recette parfaite pour arriver carpette dimanche matin et ne pas être tenté de dépasser mes petits camarades :
Dimanche 31 : 7h12 de rando course sur les chemins du Pilatrail. Un régal.
Mardi 2 : 1h46 d’escaliers dans les pentes de Fourvière en guise de récupération de la rando course du weekend. Les mollets sont un peu raides, le diesel renâcle un peu à la tâche mais ça passe finalement plutôt bien.
Jeudi 4 : Un bon décrassage au stade avec 30 minutes de footing + 20 x 100m à 100% VMA + 12 minutes de footing. La forme s’installe au fur et à mesure que s’enchaînent les fractions. J’en aurais bien ajouté 5 de plus mais il ne faut pas abuser des bonnes choses.
Vendredi 5 : 60 minutes de footing et 10 x 80m en côte parce que je le vaux bien. Modéré la côte mais côte quand même. Là, il aurait presque fallu me calmer un peu. Qui qu’en veut du sprint ? Toi ?
Hum, j’en connais un qui va souffrir dimanche matin …
Après l’entraînement, … un peu de rangement !
Nous hébergeons Miaou et son compagnon de panier chez nous dès le vendredi soir histoire qu’ils profitent un maximum de leur séjour Lyonnais. Ce n’est pas le tout de s’entraîner, il faut préparer un peu l’appartement pour nos invités. J’ai quand même eu le temps de regarder en partie le documentaire « Home » de Yann Arthus Bertrand.
Du temps, on en a eu, il faut dire que nos invités Clermontois doivent avoir un peu la poisse … Ils ont une fâcheuse tendance à attirer la pluie dès lors qu’ils se dirigent vers Lyon. Quand je dis pluie, je ne parle pas d’une petite pluie fine. Bilan : autoroute A7 coupée après Givors et nos invités perdus quelque part sur l’A46 ! Le détour par le Transbordeur de l’année dernière c’était du pipi de chat (pardon Miaou) par rapport au contournement est de Lyon. Ils ont même visité la Mulatière et Sainte Foy car les Quais de Saône pour rejoindre la montée de Choulans sont à nouveaux fermés pour cause d’éboulement.
Qui c’est qui était content d’arriver à la maison ?
Une journée entière pour faire du jus :
Après une grasse matinée bien méritée (nos invités ont fini par arriver aux alentours de minuit) et être passé progressivement du mode veille, je suis qu’une larve, rien à en tirer au mode sportif actif, débordant d’énergie, et au meilleur de sa forme (il m’a fallu du temps et une bonne dose de café) nous sommes allez chercher l’ami Grumlie à la gare de Part Dieu. Un peu en retard mais c’était pour la bonne cause : une tentative désespérée de sauvegarde du blog de Miaou. Tu vois Michel, elle draine du monde ta course. Il y a même eu un toulousain pour prendre un ticket lutin et dévaler la piste de la Sarra.
Le repas de midi est terminé, les convives se sont jetés sur les gratons à l’apéritif, nous avons avalé une salade de riz et un peu de charcuterie (c’est pas gagné pour le glycogène cette affaire), il est temps pour moi d’enfiler le costume de guide touristique pour faire découvrir quelques sites lyonnais de premier choix à nos invités. L’occasion de faire prendre l’air à toute la Arthur’s family. Visite de la basilique, découverte de la vue depuis l’esplanade ; bon, là c’était un peu raté, vu ce que l’on s’est pris sur le coin de la figure, on ne risquait pas de voir les alpes, à croire que l’on avait invité des bretons (pardon, j’oubliais, il ne pleut jamais en Bretagne, juste un peu de bruine) et pour finir un petit aller retour sur la passerelle des quatre vents qu’empruntait jadis la plus courte voie ferrée de France. Elle permettait d’emmener les macchabées vers leur dernière demeure au cimetière de Loyasse.
Histoire de gaspiller nos dernières réserves de Glycogène, nous décidons de rejoindre la place des Terreaux à pied pour retirer nos dossards. Quand à faire, autant ne pas faire les choses à moitié. C’est par les escaliers de la Montée Nicolas de Lange et les escaliers de la Montée des Carmes Déchaussées que nous rejoindrons la presqu’île. Ils me paraissent plus long que d’habitude ces escaliers, c’est ça de les faire en marchant !
Nous allons retirer les dossards. Sympa le T-Shirt, technique comme il se doit, avec des couleurs originales, très urban style. On visite rapidement la plupart des stands et un peu plus longuement celui de la Compagnie Nationale du Rhône parce qu’il pleuvait à ce moment là et peut-être aussi parce que l’hôtesse d’accueil était sympathique et que nous étions d’humeur à déconner. Histoire de tuer le temps avant la pasta party du soir, nous avons terminé l’après-midi à la terrasse des Arcades, un bar de la place Louis Pradel. Du glycogène en pression, pile poil ce qu’il nous faut pour rejoindre la voiture à Fourvière. Il y avait là, Tazounet & family, Jean-Mik, Yannick, Miaou, Olivier, Grumlie et la majeure partie de ma tribu.
Après avoir traversé le quartier historique de Saint Jean, les plus courageux d’entre nous rentreront par la Montée des Chazeaux et le jardin du Rosaire histoire de terminer le travail de sape entamé en début d’après-midi tandis que le restant du groupe optera pour la visite du funiculaire (pas de chance pour eux, il était en panne).
Et toute une soirée pour bien s’hydrater :
Il est grand temps de se restaurer. C’est parti pour une pasta party comme je les aime, c’est-à-dire à la bonne franquette. Les pâtes, c’était surtout histoire de respecter la tradition. Ils ont été plusieurs à botter en touche … Pourtant, elles étaient bonnes mes torsades à la bolognaise … Oui, je les fais cuire avec de l’eau mes pâtes bande de naze ! D’ailleurs, j’aurais dû me resservir deux fois comme Tazounet. Ces quelques pâtes, c’est peut-être ce qui m’a manqué pour relancer la machine plus efficacement dans les derniers 500 mètres et lui mettre la pâtée comme l’année dernière.
Bon, le rapport de force était inégal entre mes pauvres glucides tomates et les autres éléments nutritifs disposés sur la table. L’ours polaire toulousain nous avait apporté deux foies gras que n’aurait pas renié le plus difficile des habitants du Sud Ouest de la France, les félidés clermontois n’étaient pas en reste avec le désormais traditionnel Saint Nectaire, Tazounet nous avait déniché deux bouteilles de blanc qui se mariaient avec bonheur et délicatesse au trésor toulousain tandis que Jeanmik offrait à nos papilles quelques bulles champenoises.
Il ne restait plus qu’à compléter le tout avec de la charcuterie et quelques tomates ainsi que du melon pour respecter les 5 fruits et légumes par jour, consigne qui devrait nous permettre de gambader encore comme des cabris la veille de notre premier siècle d’existence (bon, c’est encore loin). Et il y avait des gâteaux et des bougies car c’était les anniversaires de Miaou et de Claire, ma fille aînée. Je ne m’étendrai pas sur le nombre de bougies, il paraît que ce n’est pas des trucs qui se racontent dès lors que la gent féminine est impliquée.
J’ai passé une excellente soirée et je pense que ça été le cas pour le reste des convives. Purée, on s’est bien hydratés et à défaut de glycogène on aura de quoi graisser nos articulations toute la matinée …
Allez rideau, minuit, il se fait tard, la journée du lendemain va être longue, il est grand temps de rejoindre nos literies respectives et de laisser le lave-vaisselle faire son travail de lave-vaisselle.
6h15, faut pas regretter, faut juste émerger :
La tête dans cul, le cul dans le brouillard, classieux mais tellement vrai. Heureusement que nous avons préparé nos petites affaires la veille. Nous sommes même allés jusqu'à remplir nos poches à eaux ! Zéro préparation, il me suffit d’enfiler la tenue d’été du parfait warrior et d’avaler du bout des doigts ce qui veut bien être avalé. Je n’ai pas l’impression d’avoir encore digéré mon précédent repas ! Le reste du temps est consacré à la principale tâche : tenter de retrouver un aspect conforme à l’idée que se fait le quidam du sportif prêt à s’élancer sur une compétition. C’est pas gagné.
Tazounet et Grumlie passent nous prendre, c’est toujours un peu de CO² en moins pour la planète, puis nous partons direction la Place des Terreaux, lieu de départ de la course.
Extra Sports a négocié un prix intéressant pour le parking Opéra de la part de sont partenaire Lyon Parc Auto. J’ai rarement vu un parking aussi mal conçu ! L’ingénieur devait être maqué avec le carrossier du coin. A chaque passage de rampe, le tablier avant ou le bas de caisse ont droits à un alésage à l’œil. Adeptes du tuning et des voitures courtes sur pattes, passez votre chemin.
Il s’agit de se hâter un peu car nous voulons assister au départ de Jeanmik qui se lance sur le 42km (1300m de D+). Courageux cet homme-là. Il s’est préparé sérieusement et a reconnu presque la totalité du parcours pendant ses entraînements. Nous arrivons sur la place. J’ai poussé mes compagnons à courir un peu histoire d’arriver à temps pour le départ et en plus ça contribue à me réveiller. La petite troupe reste en arrière du peloton tandis que je me rends à l’avant pour filmer le lâcher des fauves. Arghh, du coup j’ai loupé la gamelle de Mamanpat sur la goulotte électrique mais j’ai gagné au change en ayant droit au bisou de Carotte que je rencontrais pour la première fois. C’est pas facile de l’approcher, elle court trop vite ! Elle a d’ailleurs terminé première féminine. Félicitations ! Sinon, je n’ai pas réussi à voir l’ami Jeanmik. Il faut dire qu’ils sont partis plutôt vite …
Et voilà notre serre file toute pimpante prête à sauver la veuve et l’orphelin tout au long du chemin … « Quoi ? Qu’est-ce que tu dis ? Tu t’es vautrée comme … sur une goulotte électrique ? ». Vous pouvez remplacer les … par l’expression qui vous semble être la plus appropriée à la scène.
Il est temps d’aller se préparer, il faut même se dépêcher un peu si l’on veut que l’ami Taz ait suffisamment de marge pour se préparer. J’abuse ? Mais non, ce n’est pas une légende ! D’ailleurs, nous l’avons abandonné avec Miaou, avant qu’il ait terminé de se pouponner, pour nous mettre en quête de wc. Ca tombe bien, l’organisation a fait installé quelques toilettes mobiles le long des murs de l’Hôtel de Ville. Hum, il y a déjà eu du passage … Dommage, je n’ai pas le nez bouché en ce moment.
9h00, finalement je suis bien réveillé :
Yannick nous a rejoint sur la place ainsi que libellule et deux copains à elle. Je suis allé faire un court échauffement en suivant Yannick. Le corps renâcle un peu à l’effort et la tête n’est guère plus motivée par l’idée de parcourir ne serait-ce qu’une centaine de mètres en plus de la course. Après une courte montée, j’ai laissé tombé et je suis retourné sur la place. Je me contenterai de m’échauffer en sautillant sur place.
Nous sommes sur la ligne de départ, plutôt en fin de peloton, l’accéléromètre clignote à mes pieds, ma montre polar est prête à être enclenchée, la pression monte gentiment, une petite ola et c’est le départ. Ils ont l’air de partir vite devant. Quant à nous, nous serons bien obligés de trottiner gentiment puis de marcher pour passer la première difficulté de la matinée consistant à éviter le gentil bénévole qui s’est placé judicieusement devant un poteau, nous évitant un départ pitoyable et sans doute quelques bleus.
Ca brasse un peu, je garde à l’œil l’ami Taz avec qui je compte faire la balade. Un peu de gymkhana et on arrive bien vite au tunnel de la rue Terme. Une voie pentue, droite comme un i, le truc idéal pour commencer à étirer un peu le peloton. Finalement, je suis bien réveillé, j’ai même l’esprit joueur. Je me le fais en footing jusqu’en haut ? Je me sens des ailes, tout le contraire des sensations ressenties lors de mon micro échauffement. Taz proteste. « Tu veux bien te calmer ! T’es un malade. » Bon ok, d’accord. Il n’a pas tort, on ne va quand même pas se griller dans la première grimpette. Je passe en mode marche mais je vois un des copains de Libellule nous passer devant en trottinant. Hé faut pas déconner là, c’est pas du jeux. Pour ne pas fâcher Taz, je reste en mode marche mais je m’applique à augmenter la foulée et la cadence histoire de faire chauffer un peu les cuisses. Faut les préparer pour la suite.
C’est vrai que je suis bien réveillé, je me sens léger comme une plume avec une furieuse envie d’être coquin. La pente s’infléchit un peu à la sortie du tunnel, j’en profite pour basculer immédiatement en mode course. Allez quoi, c’est un semi, juste un petit semi, faut s’arracher les tripes sur ce genre de truc, faut que ça racle, que ça cuise. De toute façon, il y a toujours quelques portions pour récupérer, une descente modérée par ci, un petit ralentissement par là, juste ce qu’il faut pour faire redescendre le cardio à une limite acceptable. C’est le cas par exemple dans les escaliers qui longe l’amphithéâtre des trois Gaules. Quelques marches, ça bouchonne un peu mais ça ne vaut pas le coup de faire le forcing, il vaut mieux être patient mais relancer immédiatement dès que ça se décante.
On arrive au sommet de la Montée de la Grand Côte, on traverse une succession de jardin en étage avant de débouler sur la place qui termine cette seconde difficulté. Plus tard ce sera une descente effrénée dans les jardins qui suivent la montée de Vauzelles. Avec encore quelques petites secondes de récupération dans les quelques marches qui terminent cet espace vert. T’as dépoté dans celui-là Taz. Je suis moins casse-cou que toi dans les descentes même si je n’hésite pas à descendre les marches d’escalier deux par deux pour gagner du temps.
Nous voilà Place Rouville, sur laquelle était installé le ravitaillement l’année dernière, on va pouvoir bientôt passer aux choses sérieuses, un petit circuit dans le jardin des Chartreux puis se sera la descente vers la Saône que l’on traversera pour accéder au secteur de Fourvière. Le secteur de Fourvière, mon préféré, celui qui abrite en son sein ce qui se fait de mieux comme escaliers tueurs de mollet, la montée pavée piégeuse du Gourguillon, les descentes de folie dans les jardins du Rosaire et dans la piste de la Sarra. L’essence même de cette course, c’est Fourvière.
En attendant, il faut traverser la Saône et c’est une expérience pour le moins inhabituelle qui nous attend en traversant la passerelle de l’Homme de la Roche. Celle-ci a été mise en vibration par le passage des coureurs. Le rythme de nos pas doit concorder avec la fréquence propre de l'ouvrage et ce dernier est entré en résonance. C’est dément comme les oscillations sont importantes. Au point que certains coureurs préfèrent se tenir fermement aux mains courantes des rambardes pour traverser. Pas de baisse d’allure pour nous, c’est en courant que nous franchissons l’obstacle avec un petit doute quand même sur sa solidité. Mieux que la vogue cette affaire. J’ai l’impression de courir sur le pont d’un bateau par gros temps. J’ai quand même attendu d’être passé de l’autre côté pour jeter aux passants inquiets qui nous observaient un « Ben au moins, elle est solide celle-là ! ».
Enfin, les pentes de Fourvière :
Une petite longueur le long des quais et on attaque les escaliers de la Sarra. La partie basse est la plus difficile avec des marches hautes et étroites. Impossible de doubler, je gagne tout juste une ou deux places. J’en profite pour récupérer et faire une petite séquence vidéo avec le portable. Il n’aura pas trop servi aujourd’hui. Il n’y a pas eu beaucoup de temps morts. On traverse la rue du Docteur Raffin à mi-pente avant d’attaquer la seconde partie à peine moins pentue. J’ai fait quelques pas dans la rue avant de relancer sur quelques mètres.
Il y a moyen de se faufiler un peu alors je ne m’en prive pas. Tiens, Taz est un peu à la traîne … et si j’en profitais. Hé hé … Allez hop, je relance dès la fin des escaliers. Ce n’est pas agréable, le corps aimerait prendre son temps mais la tête est plus forte que lui aujourd’hui.
Je me suis entraîné ici une bonne partie de l’année et ça paye.
Nous sommes sur le plateau de Fourvière. Séquence émotion, j’ai couru mes premiers kilomètres en parcourant le Parc des Hauteurs qui ceinture le plateau. C’était en août 2004 et j’avais bouclé 3 fois ce qui allait devenir un de mes parcours habituels. 6,3 km au compteur mesuré avec mon VTT les jours suivants. J’avais mordu à l’hameçon, on se demande bien pourquoi d’ailleurs parce que la séance avait été plutôt du genre éprouvante avec une FC moyenne de 155 et une pointe à 171 ! Faut vraiment que je m’arrache sur piste pour monter si haut alors pour un footing de débutant vous imaginer le truc.
On contourne « le jardin des loups » qui jouxte la place du 158ième RI, ce n’est pas son vrai nom, mais je ne compte pas les fois où nous avons joué à « s’attraper » avec mes filles dans ce jardin alors que nous habitions encore rue Jaricot. J’attaque la piste de la Sarra tranquillement. Pas de Taz. Qu’est-ce que je fais ? J’ai un peu de remords à le laisser tomber. Bon, j’avoue, il est tout petit ce remords … en fait j’ai surtout envie de me tirer un peu la bourre avec lui. Tout seul, c’est pas drôle. Je sors le portable pour le shooter quand il arrivera. Je suis à l’arrêt sur le bord de la piste après la traversée du bosquet et la petite cassure de terrain qui en a surpris plus d’un. Hop le voilà, et un Tazounet dans la boite ! Enfin, non il n’y sera pas, j’ai merdé, pas de trace de l’ami Taz, à croire que j’avais des moufles.
Bon, il s’agit de le rattraper maintenant, parce qu’un Tazounet ça cavale pas mal dans les descentes ! Nous voilà côte à côte le long du chemin de Montauban. A nous la montée Nicolas de Lange et ses 520 marches. Celle-là je compte bien me la faire en trottinant. J’attaque les marches deux par deux mais c’est quand même au-dessus de mon niveau et je me retrouve rapidement contraint de ralentir et d’enquiller les marches une par une toujours en courant. C’est difficile de garder ce rythme car ce n’est pas évident d’être régulier avec les autres coureurs. Qu’à cela ne tienne, je passe en mode marche avalant les marches deux par deux. C’est tout aussi efficace. Je n’ai pas atteint les dernières marches que je repasse en mode course. Alors, qui c’est qui s’accroche ? Personne ?
Hum, je suis bien monté dans les tours pour le coup mais ce n’est pas grave, j’ai eu largement le temps de récupérer dans la descente des jardins du rosaire, une bonne descente bitumée tout en zigzag dans les jardins arborés en-dessous de la basilique. Quelques escaliers à descendre dans la Montée des Chazeaux puis s’est la longue remontée par le Gouguillon (ils sont là les pavés piégeux), la rue des Farges et la montée du Télégraphe (costaud le début de celle-ci !) où nous rejoignons les coureurs du grand parcours.
Temps : 01:04:41 (Jardins de la Visitation)
Classement général : 287
Classement Catégorie : 66
J’arrive au ravitaillement. Je prends un verre d’eau. Ha ben non, c’est de la boisson énergétique. Bon je vais me contenter de la moitié du verre. Je me méfie des boissons que je ne connais pas. Je n’ai pas envie d’avoir un estomac en vrac. Je m’apprête à repartir quand je vois Taz se pointer. Allez ma poule, on y va ? Non. De toute évidence, il préfère prendre son temps. On marche un peu pendant qu’il se réapprovisionne, l’occasion d’une petite photo souvenir (zut, je me suis coupé en deux sur celle-là) et on relance la machine à l’approche du théâtre antique de Fourvière. Merde, il y a tout un tas de gugusses qui me sont repassés devant. Il y a plus de respect, ils ne l’emporteront pas au paradis.
Une petite descente à l’arrache en bordure du site et nous retrouvons au niveau de la scène mise en place pour les Nuits de Fourvière. Les romains devaient avoir de sacrés mollets parce que les escaliers sont sacrément bien gaulés dans le coin ! D’ailleurs, on va les prendre pour retourner au point haut du théâtre et rejoindre la rue Radisson. Regarde Taz, je m’en vais te mettre une bonne pastille. Et hop, j’enquille les marches en courant … Elles sont hautes, purée, mais j’y mets toutes mes tripes. J’ai dû y laisser également quelques plumes mais c’est tellement le pied de se sentir fort.
Hé, qui c’est que j’aperçois ? Mais c’est Jeanmik ! Sacré coïncidence ! Comment tu vas mon Jeanmik ? Allez on va t’accompagner un moment avec Taz. Bon pour l’accompagner le Jeanmik, il faut passer un cran au-dessus parce qu’il ne traîne pas le gaillard, probablement pas une vitesse que je pourrais maintenir sur le grand format ou alors un jour de très, très grande forme. Allez je passe devant jusqu’à la grimpette de la rue du Bas de Loyasse où la tête lâche un moment et me fait basculer en mode marche. Jeanmik en profite pour repasser devant en trottinant. « Alors, on marche Arthur ? ».
Crime de lèse-majesté ! Mais c’est qu’il se moque l’ami … La petite piquouse déclenche automatiquement le passage en mode poursuite. On va voir s'il a du souffle. Je rattrape le personnage et je sors mon testeur de coureur pour une micro interview. Bon, ok il a du souffle, il est à l’aise, ça va faire mal côté chrono à l’arrivée. Je le briffe un peu sur la suite des réjouissances. Ben quoi, il faut bien que je déballe un peu ma science, c’est chez moi ici.
Mine de rien, papy Jeanmik m’a obligé à tenir une bonne allure. J’ai même fini par en remettre une couche et j’ai accéléré pour le lâcher un peu. J’ai une sacrée pêche. Je vois vraiment la différence avec l’année dernière en remontant le Boulevard Antoine de Saint-Exupéry. Je subissais la plupart du temps le rythme imprimé par Oslo alors que cette année je maîtrise parfaitement ma course. C’est ce qu’il me semble en tout cas. A priori, Taz n’a pas tenu le rythme. Je l’ai semé. Hé hé, c’est pas la classe ça, un Tazounet pour mon goûter.
Je dévale les marches de la Montée du Greillon deux par deux voir plus. « S'il se loupe sur une marche, il va comprendre sa douleur celui-là ! » C’est vrai que je me loupe un peu à certains moments, je perds le rythme, mon pied tombe sur l’angle de la marche, les cuisses rouspètent un peu, je me rattrape à l’arrache sur les marches suivantes, je ralentis tant bien que mal mais ça passe et je m’éclate.
Puis retour sur la colline de la Croix-Rousse :
C’est terminé pour le secteur Fourvière. Snif. Nous allons traverser le Pont du Maréchal Koening tandis que les coureurs du grand parcours poursuivront le long des quais. Je leur souhaite bien du courage. Je suis sur le pont, je viens de repérer Taz dans la boucle qui précède l’accès au pont. Oula, ce n’est pas une grosse marge, il ne va pas falloir s’endormir !
Les quelques virages dans le Parc Chazière viendront me confirmer que m’sieur s’accroche. Il attaque le premier lacet quand j’émerge du dernier. Ce n’est pas vraiment épais d’autant qu’il a le bon rôle, celui du poursuivant, surtout quand il m’a en point de mire. Je ne sais pas d’ailleurs s'il m’a repéré. Je me garde bien de lui faire coucou, ça va le motiver. Allez concentre toi Arthur.
On attaque une partie beaucoup plus roulante même si le parcours emprunte encore quelques parties propres à marquer les esprits. Chemin vert, descente dans les jardins d'Ypres autant de moments ludiques pour maintenir l'envie d'en découdre. On arrive à un ravitaillement. Tiens, il était prévu celui-là ? Hé, mais c'est Tine en train de se ravitailler. J'ai vu également Badgone sur le parcours. Monsieur a la casquette de coach aujourd'hui. Je fais un bout de chemin avec madame le long de la rue Hermann-Sabran avant que nos chemins se séparent. Ils ont encore la montée de la Rochette au programme, elle fait du bien aux cuisses celle-ci surtout à ce niveau de kilométrage !
Temps : 01:53:54 (Cimetière Croix-Rousse)
Classement général : 236
Classement Catégorie : 54
Je suis passé en mode déconnecté, je ne fais plus gaffe aux rues, il faut dire que je les connais moins. Je me contente de suivre et de rattraper quand c'est possible les coureurs qui sont à ma portée. C'est bien le plat aussi. Ca fait du bien de courir au train. Les jambes sont un peu lourde, il faut dire qu'entre la semaine d'entraînement et la pasta de la veille, je peux difficilement être top exigeant. Hum, encore quelques escaliers ! Les fameux de la rue Joséphin Soulary. On se rapproche peu à peu de l'arrivée. Une dernière petite grimpette pour arriver sur la place de la Croix Rousse au niveau du Gros Caillou et on bascule en direction des Terreaux. On traverse la Place Colbert ombragée et son s'engouffre dans la traboule de la Cour des Voraces. Magnifique mais je ne traine pas il y a de la bière au frais.
Je suis en train de dérouler tranquillement après une série de marches quand j'entends une voie « coucou mon copain ». L'enfoiré, il est passé comme un malade … Tellement vite que sa voix est déformée par l'effet Dopler … Comment ça, j'en rajoute ! Je l'avais un peu zappé le père Taz ! C'est ça d'être fort, on oublie son petit Tazounet. Il m'a pas oublié lui …
Purée, me passer devant à 700m de l'arrivée ! J'aime autant vous dire que j'ai enclenché le turbo aussi sec … 20km/h dans la descente finale pour arriver sur la place Louis Pradel avant d'exploser en vol. J'ai traversé quand même la place et la cour de l'Hôtel de Vile à 16km/h !
J'arrive en haut des marches qui donne sur la place des terreaux. Hé, il y a du monde ! A défaut de faire le spectacle en sprintant comme des barges (j'ai un super souvenir de mon arrivée avec Biscotte au Trail des 3 Châteaux), je me décide à me la jouer cowboy. Il y en a qui doutent de rien … Je dégrafe le sac en haut des marches et je termine cette deuxième édition en faisant tourbillonner mon diosaz au dessus de la tête tout en haranguant la foule.
Faut faire le show. Passage en mode cacou. Ben oui quoi, si vous arrivez comme des larves à l'arrivée en tirant la gueule, ils vont s'ennuyer les gens, ils reviendront plus, ils trouveront ça chiant les coureurs. Ca donne pas envie un coureur tout molasson.
Taz m’attend derrière l’arche les bras levés. Tope-là mon gaillard. Une bonne claque dans les mains, une tape amicale sur l’épaule, c’est vraiment bon de partager ces moments. Bon, tu as quand même osé me mettre 11 secondes dans la vue sur mes terres … Ca va se payer cher !
Temps final : 02:21:19
Classement général : 189
Classement Catégorie : 44
Après l’effort, le réconfort :
Je taille la bavette un moment avec le bénévole qui récupère les puces. Oh, j’aperçois madame et monsieur Miaou. Dommage, sur la vidéo de l’arrivée, il y avait un grand chevelu tout frisé qui bouchait la vue. Taz, tu pourrais demander à tes groupies de laisser un peu de place aux autres ! Pas trop de place du côté des ostéopathes encore moins du côté des kinés. Bon, ce n’est pas la peine, on laisse tomber, de toutes façons on est jeunes, beaux, forts … ou fort beaux … enfin comme vous voulez.
Retour sur la ligne d’arrivée pour assister à un sprint mémorable de Yannick suivi un peu plus tard par l’arrivée de Libellule. Oups, Miaou finit également par arrivée mais elle n’a malheureusement pas pu terminer le parcours … A mon avis tu t’es choppée un virus, mes deux dernières filles ont été malades toute cette semaine. Je suis gentil, tu ne seras pas obligée de chercher une excuse … Mais attention, c’est la dernière fois. Ne me refais plus ce coup pendable sinon je te prends pas la peau du cou (c’est la technique pour les miaous non ?) et je t’envoie faire le grand parcours avec comme seul compagnon un baladeur chargé jusqu’à la gueule de la musique d’ambiance du Parking Opéra.
Je n’ai pas vu l’arrivée de Grumlie et de Jeanmik, je suis déjà très concentré sur ma récupération d’après course. Jambon cru, saucisson, morceau de fromage et beaujolais me permettront sans aucun doute de recharger très rapidement les batteries. J’ai quand même pris une petite bouteille de bulles et une banane, faut pas déconner. Le ravitaillement est vraiment Tip Top. Nous y avons fait honneur. Nous restons là longuement, accoudé contre une barrière de sécurité à profiter de ces instants d’après course. Zéro stress, total bien-être, le plaisir d’être avec les copains. L’ambiance est vraiment bon enfant. Je déconne avec quelques bénévoles du marathon du Beaujolais vraiment adorables, j’échange quelques mots avec l’hôtesse d’accueil de la Compagnie Nationale du Rhône rencontrée la veille et je me tape un délire avec un agent de la sécurité bien sympa chargé de faire respecter un sens de circulation dans le ravitaillement. Il a un peu de mal le pauvre et il n’a pas l’air bien briefé. Il s’est senti un peu con après avoir refusé l’accès à Michel S. « Bon alors là je t’explique, quand tu vois un mec avec un logo Extra Sport, ben tu le laisses passer, parce que c’est le mec qui est train de payer le crédit de ton canapé. »
Je profite que Michel soit sur la place pour le remercier pour son invitation et pour cette belle course. Il est bien occupé cet homme-là, à parler à droite et à gauche, normal, mais il prend le temps d’échanger quelques mots avec nous et nous invite à profiter du ravitaillement. Il y avait eu quelques geignements l’année dernière à ce propos. Ils ont bien fait de se plaindre les gugusses parce que cette année c’est l’abondance. Bon, ben on y retourne alors.
On retrouve également Carotte qui vient de terminer première féminine. On la félicite pour cette belle performance. « T’es forte toi ! ». Elle a eu la gentillesse de nous faire remarquer que nous n’avions que 10 minutes d’écart avec elle (bon c’est plutôt 12). Mais alors, on est fort nous aussi !
L’ami Tazounet a froid … Ok ma poule, on y va. Tu parles qu’il a froid … Il s’inquiète surtout des Leffe qui sont planquées dans son coffre de voiture. Il ne faudrait pas qu’elles se réchauffent de trop ! Il s’est changé aussi rapidement que nous, peut-être une plus grande motivation qu'au départ ? Nous avons attaqué la seconde phase de la récupération sur la place Louis Pradel. Saint Nectaire et Leffe blonde au programme. La récupération prend des aspects inattendus pour les non initiés.
Le temps passe, il est temps d’allez accueillir Mamanpat à l’arrivée. Depuis le temps qu’elle la réclame sa part de Saint Nectaire ! On ne peut quand même pas la priver plus longtemps des trésors de l’Auvergne. Ce ne serait pas humain et puis elle l’a bien mérité. Quel sacrifice, quel sens du devoir, elle va jusqu’à partager ses dragibus pour soutenir les coureurs en détresse sur la fin de parcours. La voilà qui arrive avec les deux derniers participants et un panel de ce qui se fait de mieux en matière de traileuse … Maud Giraud, Catherine Dubois, Martine Volay. Je suis obligé d’émettre une réserve sur Maud qui n’a pas voulu faire honneur au Saint Nectaire ! :shocked:
Voilà, il était temps après cette belle journée de rentrer chacun dans ses pénates en attendant la prochaine … Pas bien longtemps puisque ce sera la TNT (Tonight Trail by Titan) le 19 juin.
Que du bonheur la course à pied.
Petit bilan :
Je ne pense pas qu’il soit nécessaire de faire un bilan sur les à-côtés de la course … Vous vous doutez de la réponse.
L’entraînement porte ses fruits. Je suis vraiment à l’aise en montée, j’ai une bonne relance, ma vitesse est satisfaisante sur le plat. Reste le problème des descentes. Je suis encore trop lent à mon goût. Peut-être suis-je trop sur la défensive ? Bon, je n’ai pas dit que je me traînais non plus. Il faut que je travaille ce point.
Compte tenu de ma VMA, finir à 11 secondes de Taz sur cette distance de course sans avoir diminué d’un iota mon volume d’entraînement la semaine précédente est en soi suffisant pour me rassurer sur mon état de forme.
Le classement au scratch fait bien plaisir mais il faut le relativiser, le petit format est plus « populaire » que le grand.
Côté course, je pense que Michel a assuré un sans faute. Je le pensais déjà lors de la première édition mais cette année l’équipe d’Extra Sport a placé la barre encore plus haute. Bon, j’anticipe les mauvaises langues. Je ne dis pas cela parce que j’ai été invité.
Quelques points parmi les plus notables :
Chapeau pour le renouvellement et l’amélioration des tracés des parcours. Je pense notamment au petit format qui m’a semblé nettement plus attrayant que celui de la première édition mais il faut aussi souligner la possibilité offerte par le grand format de découvrir les trésors de Sainte Foy. Génial.
Chapeau pour le ravitaillement. Pas besoins de s’étendre, il y avait tout ce qu’un coureur peut désirer d’un ravitaillement dans ses rêves les plus agréables.
Chapeau pour l’arrivée. Les aires d’arrivées tombent souvent comme un cheveu sur la soupe. Purée, après s’être tiré la bourre comme des fous, ça fait plaisir d’avoir une arrivée digne de ce nom avec tout plein de badauds pour faire la claque. Merde, qu’est-ce que je raconte, on va me reprocher de faire le fier et d’aimer me la péter …
J’ai lu dans la presse que cette édition avait « singulièrement marqué le pas » du fait de l’absence de quelques cadors ! Je l’ai déjà dit sur le blog de Carotte mais je vais me répéter ici. Vu le calendrier chargé je trouve que le Lyon Urban Trail s’en tire plutôt bien. Mieux que feu le marathon de Lyon en tout cas. Le plateau manquait de qualité … merci pour le plateau !
Je suis déçu par ce manque de soutien pour une épreuve à fort potentiel qui n’a forcément pas encore atteint sa pleine maturité après seulement deux éditions. Ils veulent quoi ? Quelle soit aussi populaire que la SaintéLyon après deux ans ? Ca me fout les boules de lire ça.
Remarque Michel, si tu peux déplacer un peu la date, ça m’arrange … Je me ferais bien le Pilatrail l’année prochaine mais je ne voudrais pas manqué la prochaine édition du Lyon Urban Trail. En plus, il faut que tu penses aux fleuristes. Biscotte n’a pas pu participer à cause de la fête des mères. C’est dur de lui faire un coup comme ça …
Merci
@rthurbaldur.
Récapitulatif :
Temps : 2h21'19"
D+ 835m
Temps : 01:04:41 (Jardins de la Visitation)
Classement général : 287
Classement Catégorie : 66
Temps : 01:53:54 (Cimetière Croix-Rousse)
Classement général : 236 (-51 places)
Classement Catégorie : 54 (-12 places)
Temps : 02:21:19 (arrivée)
Classement général : 189 (-47 places)
Classement Catégorie : 44 (-10 places)
Accueil - Haut de page - Aide
- Contact
- Mentions légales
- Version mobile
- 0.08 sec
Kikouroù est un site de course à pied, trail, marathon. Vous trouvez des récits, résultats, photos, vidéos de course, un calendrier, un forum... Bonne visite !
2 commentaires
Commentaire de Mustang posté le 16-06-2009 à 22:20:00
Passionnant ton cr très complet! ça donne envie !!! C'est bien là l'essentiel!!
Merci
Commentaire de arthurbaldur posté le 18-06-2009 à 08:50:00
Merci Mustang. A l'année prochaine donc ... :)
Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.