Récit de la course : La Montée du Poupet 2009, par seapen

L'auteur : seapen

La course : La Montée du Poupet

Date : 31/5/2009

Lieu : Salins Les Bains (Jura)

Affichage : 1599 vues

Distance : 17.5km

Objectif : Pas d'objectif

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Montée du Poupet - Salins les Bains Jura

Pour parfaire cette série commencée début Mars et terminée en beauté par le trail de Bosses à Champagnole je n'hésite pas constatant l'état physique de ma personne et mon regard déjà tourné ves le futur de consulter le calendrier des courses à venir.

Je tombe sur la montée du Poupet. Un sourir éclaire alors mon visage car je me vois bien ce week end prochain l'ascensionner.

Le moral est au beau exactement comme le temps véritablement estival où un soleil brille dans un environnement légérement venteux qui anime tous les végétaux : fleurs, arbustes, branches d'arbres dont les feuilles bruissent en permanence et scintillent de reflets lumineux.

Je vois ce dimanche comme je le sens au moment où quelques jours avant je perçois tout cet environnement bienfaisant et plein de douce quiètude.

 

De plus le souvenir de mes dernières courses me ramènant sur les lieux de cette petite ville du Jura m'inspire et je me projette immédiatement dans un unique bain les réunissant toutes. Pas une ne m'a déçue. Cette course d'année en année s'est toujours révélée renouvellée pour la sentir différemment et même si elle se répète d'une façon semblable c'est alors sans aucune lassitude. L'envie et les sensations de la première fois se répétent donc pour mon plus grand plaisir.

 

Quelle énième édition en cette année 2009.

Il faut que je consulte mon press book. Ce n'est pas vrai, je ne l'ai pas couru autant !!!!

1991 : 01h 30m 25s

1993 : 01h 27m 50s

1997 : 01h 25m 33s

1998 : 01h 22m 14s

1999 : 01h 21m 51s

2001 : 01h 21m 56s

2002 : 01h 22m 35s

2003 : 01h 22m 04

2006 : 01h 20m 41s

Ce sera donc la dixième édition et aussi la dixième course de la série commencée en mars.

 

Mais elle n'est pas encore faite et pour qu'elle le soit il faut que je passe l'arche tout près du mont Poupet à 747 m d'altitude. Je pense que j'y arriverai mais la façon dont je vais le faire reste en suspens.

Les années se suivent et ne se ressemblent pas. Surtout par ce qui précéde une telle course s'agissant des entraînements et des courses compétitions.

Le bilan effectué  me fait constater depuis mars une quantité appréciable de courses nature pour finir par la dernière qui remonte à quelques jours seulement longue de 37.500 kms au dénivelé de 1850+.

 

J'ai bien récupéré, vite à mon étonnement et suis reposé. Durant la semaine qui a suivi je n'ai pas couru bien que je l'envisageais. Le signe que celà commence à peser. Mais une petite sortie de 01 heure 15 minutes sur herbe me permet de me relancer. Depuis je n'ai pas de doute. L'inscription est lancée et l'idée de me déplacer pour cette célébre course me ravit.

Je la prend tellement en toute décontraction que je me contente de consulter le profil sans y consacrer une attention particulière. D'habitude je le décortique et le divise en plusieurs tronçons auquel  je donne un temps de chrono suivant le dénivelé à partir d'un temps global que je veux réaliser.

Je suis amené alors à ajouter ou à soustraire des secondes au kms et à soupeser la difficulté dans telle ou telle partie du parcours. Celà me prend du temps mais c'est sympa, de plus c'est nécessaire sur une telle course. Elle se court carrément comme un semi marathon et est même plus intense vue la distance plus courte. De plus son dénivelé de 649 + et 244 - rend la complication plus subtile. Elle double la difficulté par une nécessaire aptitude à grimper et à descendre dans une moindre mesure. Elle réunit alors les qualités que requiert le 10 ou 20 kms en plus de celles de la course nature avec dénivelés. 

A chaque fois je l'ai certainement abordé de manière différente suivant la nature des compétitons qui l'ont précédé.

Certaines pour la majorité plus axées course sur route, d'autres plus nature avec des grimpettes et descentes et d'autres un mélange des deux, ce qui resterait finalement l'idéal. 

Un ou deux 10 kms plus un ou deux semi marathons mixés avec 2 ou 3 courses nature de 15 à 20 kms au dénivelé de 300 à 500. Avec ce genre de préparation on a toutes les chances de briller au mieux. 

 

Cette année j'ai plus pratiqué la course nature et le trail avec des bons dénivelés et de belles distances. Toute ma façon de courir s'en ressentira certainement. J'aurai plus tendance à m'installer dans un rythme bien ancré dans cette habitude. Mon souci sera donc de lutter contre cette apathie qui pourrait me saisir. J'aurai certainement tendance à m'installer dans un style de course pas très approprié. J'en ai conscience mais n'aurai pas beaucoup de marge de manoeuvre je le crains car les jeux sont faits. Il me manque sans aucun doute du "pet" que j'aurais pu acquérir par un travail sur la vitesse et la résistance dure. 

Mais aujourd'hui ce n'est pas la performance qui me motive. Plutôt le plaisir de courir à l'état pur sur une belle course au milieu de centaines de coureurs dans un cadre remarquable. Un bon dimanche en perspective.

 

Donc le jour qui précède voit une préparation relaxe dans une concentration décontractée. Des glucides contituent la base alimentaire et j'ai le souci de bien m'hydrater. La préparation du sac et accessoires est reportée au lendemain avant le départ. Elle se fera machinalement sans problème.

 

Bien avant le départ sur les lieux déjà beaucoup de monde. Rien d'étonnant vu que la course attire les amateurs de toutes régions et d'autres nations. Les lieux me sont familiers et bien sûr j'ai mes repères. Donc tout se fait suivant un déroulé bien mécanique jusqu'au départ. Pas beaucoup de têtes connues sinon une ou deux avec qui j'échange quelques propos sympatiques. A trop chercher à reconnaître les gens, on s'y perd. Je reste donc tout à mes affaires. Cependant je ne suis pas si concentré que les fois précédentes sur la course à venir. C'est clair, je suis venu un peu en dilletante. Je m'offre cette course pour le "fun".

 

Le départ va être donné. Tous les coureurs sont rassemblés. Je me pose dans le peloton en fonction d'une banderole que je pense être le départ.

 

Top. c'est parti. Mais ça coince car le peloton doit s'ébranler. Je suis quand même surpris du temps que celà met vu ma position dans la masse. Les à coups dans l'avancement et les débordements avec subites accélérations et brusques ralentissements durent cependant 2, 3 bonnes centaines de mètres et par la suite il faut continuer à zizaguer en empruntant les trottoirs, revenir sur la voie, éviter les obstacles qui se révèlent piégeux. à regarder tout la longue et large masse des coureurs qui me précédent, j'en suis à me demander d'où ils sortent. Plus de mille coureurs au départ expliquent celà, oui, mais là où j'étais placé au départ il n'y en avait pas tant devant. J'ai dû me planter de banderolle de départ, je ne vois que ça comme explication ou alors j'étais encore un peu dans la lune.

Bon ce n'est pas grave, je m'en tire et commence alors passé le premier kilomètre à remonter doucement mais sûrement les coureurs me précédant. Encore quelques centaines de mètres où la pente s'accentue doucement et mon rythme est pris que je pense tenir jusqu'au sommet de la première difficulté longue de 6 kms.

Inexorablement je double, je double. La sensation est sympa. C'est un peu euphorisant.

Au 2ième kms, 09 mns 10. Le rythme est régulier et je tiens bien le tempo.

Le replat s'annonce suivi d'un faux plat descendant avant de poursuivre la pente qui va se durcir et durer régulièrement. Pas de récupération spéciale au niveau du souffle, le faux plat permet juste de changer les foulées et de se décontracter avant de ré-attaquer.

 

3ième km. vitesse stabilisée et au 4ième tout en continuant à dépasser je constate sur mon chrono un multiple parfait de 04 mn 35.

Aucune hésitation à continuer bien que je trouve que c'est quand même rapide mais je ne sens pas de contraintes particulières.

Le 5ième km confirme le temps jusqu'ici maintenu. un peu moins de 23 minutes. J'envisage donc le reste de la course avec optimisme.

Il faut chaud et n'arrive pas à règler le problème de mon alimentattion durant le parcours. j'envisage des manières de faire et ne parviens pas à m'arrêter sur une et alors j'ai tendance à les mêler et par là me mélanger les pédales. ça me perturbe. Je pense même à me passer de tout sinon le verre d'eau aux ravitos. Mais que faire de ce que j'ai amené, les comprimés et le gel. Je ne ressens pas le besoin de les avaler, ça ne me dit rien qui vaille. Bref sur ce coup je suis un peu foireux à n'en pas douter. Celà reflète bien le manque d'attachement à bien surveiller mes préparatifs. Je n'ai rien décidé en somme sinon d'agir machinalement et en course il faut bien se positionner quant à ces pratiques. Je suis donc dépourvu, ce n'est pas sans conséquence car celà s'ajoute à tout le reste, pas de prévisions concernant une éventuelle gestion de course. C'est quand j'y suis que je vois et c'est un peu tard pour s'aviser de la situation notamment pour ce début de course constaté trop rapide comme je ne l'ai jamais été auparavant.

Je continue ma route sur cette petite route goudronnée qui le restera jusqu'au bout à la même vitesse. et là surprise une connaissance, de vue, féminine dans le groupe que je m'apprête à dépasser. Sans la connaître je la connais. Elle est souvent un répère pur moi comme certains autres coureurs mais elle se tient toujours très en avant sur les courses sur route et ne l'aperçoit seulement qu'au début ou dans la première moitié de la course quand elle n'a pas encore décidé de "mettre le paquet".

Je la double donc et m'excuserais presque tout en me demandant si je ne fais pas une erreur d'appréciation quant à ma vitesse. Mais je me sens bien et poursuis donc ma route. Bientôt le sommet au premier hameau et avant un petit adoucissement de la pente pour la finir un peu raide. Et c'est le ravito. Je ralentis bien avant et prends le temps de saisir le gobelet, de boire et de me rafraîchir. Je prend mon temps quoi ! et là je m'aperçois que je perds du temps comparé aux dernières éditions quand mon passage au ravito n'était que fugace. Pourtant j'ai l'impression de faire ce qu'il faut. Sans aucun doute que mon rythme n'est pas le même concernant le temps de réaction, plus lent et celà est perceptible à cet endroit. Donc dans tous les moments de course où la réaction doit être incisive je serai toujours à la traîne.

Normalement passé les 6 -7 premiers kms c'est là que la course commence à se faire et moi j'ai plutôt l'impression qu'elle commence à m'échapper.

Je vais me rendre compte de ça dans la descente qui s'annonce et qui nous amène au 10ième kms.

Comme c'est une course de vitesse la descente ne sert pas à se reposer. Il faut en profiter après avoir respiré un bon coup pour se relancer et remonter la moyenne qui, théoriquement, a baissé immanquablement dans la montée. Donc boum c'est parti. Mais c'est poussif. Je vais pourtant bien dans la pente, me laisse saisir par elle car je sens mes jambes solides et allonge la foulée. A bien y regarder il y manque le tonus, les coups d'étincelles, la nervosité. Mais je m'en tire cependant bien car ayant bien conscience de la situation j'y pare par le fait.

Voilà le ravito. 10ième kilo. 45minutes. Normalement je ne fais que passer. Déjà du retard sur les dernières fois où je constatais 43 mn 30s ou à peine plus et repartait telle une bombe tout en volant un gobelet.

A cet instant je dois, sinon récupérer, me préparer à la montée qui s'annonce rude sur 2 - 3 kms. Les secondes défilent donc et s'ajoutent au temps perdu. pas de dramatisation, celà reste un jeu et heureusement un jeu excitant.

Je repars progressivement, encore des secondes qui s'envolent le temps de trouver le rythme adopté dans la montée. Celà ne va pas vite, pas aussi vite que je le voudrais et comme dans la descente j'ai l'envie d'aller mais manque de ressort. Il n'ai a pas ce que des séances de course rapide m'auraient apporté. Elle est cependant relativement confortable et suis bien intégré au reste des coureurs. Avec la féminine on a déjà joué au yoyo dans la descente. Après un énergique dépassement de sa part je me suis accroché et constaté que celà fonctionnait. Je l'ai donc suivi pour de nouveau la dépasser. Ainsi j'aborde la côte en tête. Je reste quand même étonné. Dans la grimpette elle devrait finir pas s'imposer pour disparaître au loin progressivement.

Et bien non. Dans la discution d'après course où nous avons soulevé le problème de la préparation spécifique à cette course, elle se présentait avec une sur piste et bien sûr sur courtes distances très récente dont elle n'était pas encore remise. Et dès l'abord des montées celà se révélait fatal. Elle séchait comparativement à son potentiel auquel une préparation plus propice à ce type de profil manquait ? ou l'intensité de son entraînemenent spécifique marquait encore son organisme ? C'est les questions qu'il m'a semblé avoir été soulevées. Je pensais alors que mon cas était semblable sauf que la partie vitesse était déficiente opposée à une telle concentration de courses nature dans les semaines précédentes handicapante pour une véritable performance.

 

12ième km. 56 minutes. Les trois pentes se suivent et augmentent en dureté. La deuxième donc négociée nous amène à la partie descendante au pied de la montée finale de 2 kms 800. Encore 500 mètre de faux plats montants pour plonger de suite sur 2 - 3 kms, distance où il faut encore se donner au maximun.

Je sens que je ne vais pas à fond la caisse. c'est pourtant ce que je devrais faire. j'ai la forme oui mais la forme "diesel à l'ancienne". Toujours ce manque d'entraînement spécifique qui retarde encore un peu plus notre "affaire". Mais je ne traîne pas car au fond ce n'est qu' une histoire de dizaines de secondes qui s'ajoutent à chaque situation où il faudrait faire preuve de "punch".

 

Voilà le final qui s'annonce. Il est dans toutes les vibrations transmises par les coureurs. Celà se voit  dans leur manière de courir. Chacun s'y prépare. Ravitailement. Même processus que lors de l'abordage de la deuxième montée. C'est parti sur un petit rythme que je veux bien maîtriser. Il me semble correct car j'ai la sensation de monter, d'aller de l'avant.

Le rythme ne faillira pas jusqu'au bout. Mon expérience du trail se fait sentir. La sensation de m'être installé dans un tempo. Il suffit de tenir, d'attendre que cela se passe. Je suis installé sur mon rythme et celà va durer, je l'espère, quinze minutes après le passage au 15ième kilo en 01h 10mn et quelques.

D'habitude je tape 01h 07 mn si je m'en tiens à une moyenne sur l'ensemble couru à Salins les Bains.

L'amorce de la côte est la partie la plus dure à mon avis car on n'est pas encore installé dans cette partie finale. ensuite ce qui suit reste très pentu jusqu'à des zones où l'adoucissement de pente fait vraiment du bien. à ces endroits je me permet de relancer. Sinon pas de fléchissement, de faiblesse particulière qui m'auraient amené à ralentir mais aussi pas de possibilité de forcer mon talent. le pilotage automatique, enclenché qui dicte la marche à suivre. Encore un peu et j'en profite pour faire un petit somme.

La côte finit par être négociée. Encore un petit effort pour le dernier raidillon. Derrière moi je sens de la nervosité. Je ne sais pas s'ils m'en veulent mais j'ai l'impression que je suis le sujet de conversation des deux qui me suivent et me collent au train.  Ils ont décidé de s'offrir une "coupe de champagne" en faisant le pari de mon dépassement (le dépassement étant comme une coupe de champagne car même effet, surtout à quelques mètres de cette arrivée)

L'arrivée donc se rapproche, rapidement. Il reste moins de 200 mètres et vite l'arche en haut si on lève le nez vous fait apercevoir ce qu'il reste à parcourir, pas question de ralentir, au contraire, en avant. pas cent mètres. Derrière, les deux veulent en découdre et adoptent une tactique qui je le sens est de durcir la course. Je réagis au 1/4 de tour. Je sens l'énergie à fleur de peau et enclenche la bonne vitesse. Mes mouvements de jambes s'accélèrent précédés par ceux des bras qui ont déclenché le signal. Un moment de doute plane, vite balayé, chez mes poursuivants. Moins de 50 mètres et ils en rajoutent une couche. Je suis contraint de renforcer et amplifie la saccade de mes mouvements. mes foulées ressemblent à celle d'un sprint maintenant. De me voir leur échapper les amènent à jeter leur dernières forces mais je résiste et même mieux me dépasse pour atteindre enfin la ligne libératrice suivi aussitôt par mes talonneurs.

 

Une belle fin de course tout en panache pour clôturer cette épreuve à travers laquelle transparaît toute une joie simple de courir.

C'en est fait. tout est consommé. Je me suis offert cette belle fête de la course à pied. 01h 26mn 25s. et une place dans les 200 premiers. à peine ou quand même un peu émoussé par le trail des bosses de la semaine dernière dans le même département.

Que vive La Montée du mont Poupet et à l'année prochaine mais bien préparé cette fois pour une pulvérisation de mes temps passés.

(note de l'éditeur : ben dis donc ! il ne se mouche pas du pied, not' client ! sûr qu'il a les chevilles qui enflent)

 

6 commentaires

Commentaire de Lucien posté le 03-06-2009 à 20:18:00

C' est pas comme en trail, là t'as interêt de galoper si tu ne veux pas finir en 2 h. Bravo seapen, c'est un très bon temps pour un gaillard de ton âge. Que les jeunes en prennent de la graine. Salut et cordiales amitiés.

Commentaire de Gibus posté le 03-06-2009 à 21:11:00

Bô final
C'est vrai qu'il ne faut rien lacher pour rester dans la course sur la fin.
On n'était pas loin l'un de l'autre.
A une prochaine.

Commentaire de CROCS-MAN posté le 04-06-2009 à 17:51:00

Bravo pour cette belle course et cette belle série.

Commentaire de Petchou01 posté le 04-06-2009 à 23:01:00

Beau CR comme d'habitude, j'avais prévu d'y aller aussi mais un repas de famille le samedi en Valais m'a contraint d'y renoncer...
Dommage on aurait pu se revoir et faire un bout de route ensemble.
Tu mets le cap au Sud pour bientôt ??
@+
Petchou01

Commentaire de bluesboy posté le 07-06-2009 à 21:18:00

Bravo pour cette dizième (comme moi) mais à l'inverse de moi tu as amélioré les temps des premières éditions ,continue encore de la sorte et pourras viser en dessous de 1 h 20 avec un peu plus d'entrainement spécifique route

A bientot

Commentaire de Eric Kb posté le 19-06-2009 à 18:40:00

Merci pour ce récit, quelle précision ! Et bravo pour la course et le final
Eric

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