Mais qu'est ce qui m'a pris de venir courir le trail des Cabornis ??? L'année dernière , c'était le deuxiéme trail de ma vie et déjà je l'avais trouvé difficile, mais non il a fallu que je revienne  et cette année je n'ai même pas de mots pour exprimer ce que j'en pense...

Mais c'est çà  quand on se laisse entrainer par les copines (qui n'ont pas du tout le même niveau , car en l'occurence la mienne finira 3eme féminine sur le 35 kms) qui disent que ce serait sympa que l'on y aille ensemble...En tout cas, elle avait raison, pour une chose c'est super sympa de retrouver les kikous, quelques photos sur la ligne de départ et hop c'est parti.

Mon chéri m'avait averti : c'est raide dés le départ....Mais je gére , je suis contente, je me sens bien. A croire que mon entrâinement de dénivelé en côte va me servir...Donc tout va bien et puis patatras, premier bouchon : 15mn de perdues . C'est pas grave , je ne râle pas encore. Et puis on repart, mais bon les bouchons s'arrêtent et recommencent , et là ma patience légendaire n'est plus...30 minutes de perdues au total (déjà que je suis pas du genre rapide...) J'ai complétement perdu le rythme (déjà que pour le trouver çà n'a pas été facile ), mais ma galère ne fait que commencer. 

J'avale les kilométres, mais je ne sais même plus à combien j'en suis, il est ou le ravito, ils l'ont enlevé ou quoi ??? et mes cuisses, mais pourquoi elles sont si dures ? et là, je n'ai pas de choix : finir c'est tout ce qu'il me reste à faire.

 J'avais quand même un défi à relever : ne pas me faire rattraper par mon chéri qui court sur le 35 kms...et voilà qu'une fois que je passe ENFIN le ravito, j'entends la vooix de mon cher et tendre : "Allez ma chérie", un bisou au passage et hop ...Bien sûr que je suis trés heureuse de l'avoir vu, mais mon défi est perdu .  Dire que j'ai encore 12 kms à courir, mais à quelle heure je vais arriver ???

J'ai trouvé une compagne de course et ensemble on va se motiver, et là je réagis : allez ma Jess, tu cours et tu te poses pas de questions il faut bien que tu passes la ligne d'arrivée, n'oublies pas ton sacerdoce : pas d'abandons...mais quand même, pourquoi les organisateurs ont encore mis deux montées pour finir le parcours, ils savent que je n'ai plus de jambes...Et je peste, je peste...

Mais je passe enfin la ligne, main dans la main avec Galloude38, et je suis MORTE...heureuse mais vidée.

Je dois quand même avouer que c'est la première fois que j'en ai eu marre sur un trail, j'ai trouvé long et dur. Mais je me dis que c'est la reprise, que depuis que je suis rentrée du Sénégal, c'est ma première course. çà ne m'empêche pas de vouloir repartir trés vite sur les chemins...et oui au final quand on aime...

Merci quand même à tous les kikous qui m'ont encouragé pendant mon calvaire.