Alors quel temps, ce que me demande ma femme à mon retour de la course. Quel temps il a fait ou quel temps j’ai fait ?

Coté météo, après 3 semaines sans une goutte de pluie (mais du vent), c’est aujourd’hui son retour. Pouvait pas attendre 24h de plus celle-là ?

Coté chrono, j’avais affiché la couleur, l’objectif est moins de 1h30 sachant que mon record est à moins de 1h33, ce n’est pas utopique. J’ai suivi pendant 6 semaines une prépa de 4 sorties par semaine, à la différence près que je n’ai fait que 3 sorties chaque fois ! Mais bon, ça va le faire me dis-je.

Passage au retrait des dossards à mon arrivée et juste le temps d’aller voir l’arrivée du run 6km où Zak est engagé avec un objectif ambitieux lui aussi. Les premiers passent mais Zak arrive plus tard, visiblement il a explosé (voir son cr).

Le temps se maintien, couvert mais pas de pluie pour le moment, je rejoins le départ, croise Cedre qui fait le 10, et me retrouve avec Calimero sur la ligne. Nous somme plutôt bien placé. Bonne nouvelle, il y a des meneurs d’allure, pile poil ce qu’il me faut pour mon objectif du jour.

C’est parti, Cali part à son rythme trop élevé pour moi et malgré le nombre de coureurs, j’arrive à bien négocier sans trop m’enflammer, et je peux rejoindre assez rapidement mon meneur d’allure.  Y’a plus qu’à s’accrocher. On est sur des bases un peu plus élevées mais rien de significatif pour le moment. Nous sortons de la ville direction Carnon par la route du littoral.

Je rattrape Keke qui arbore un superbe maillot kikourou puis Epilobe qui prépare un marathon. Je continu sur mon rythme en leur souhaitant bonne chance. Je suis placé devant le meneur ce qui me permet de me concentrer sur ma foulée sans m’occuper du chrono. Les sensations sont bonnes quoique un peu élevé au cardio.

Nous arrivons à Carnon un peu en avance sur les temps d’1h30, et après un bout de course en ville nous prenons la direction du canal du Rhône à Sète, le retour se faisant sur le chemin de halage.

Premier changement, la gravette a remplacé le bitume, mais surtout en revenant vers le départ, nous avons maintenant le vent de face et autant je ne le sentais pas de l’autre sens, autant maintenant il faut lutter pour maintenir le rythme. Je me place dans le peloton qui suit le meneur d’allure espérant y trouver abri. Mais ça devient dur, mais je m’accroche. Nous somme au km13 à peu près et le meneur voyant qu’il a un peu d’avance temporise un peu en demandant à chacun de bien respirer.

Le vent redouble à mesure que l’on s’approche de La Grande Motte et mon cardio s’affole malgré ma position privilégiée.  Je n’arrive plus à tenir et suis obligé de lâcher le groupe vers le km16 et je ne suis pas le seul…

Allez, il faut tenir malgré tout, même si je sais que pour l’objectif, c’est fini. Nous sommes quelques uns à se regrouper pour se donner du courage et lutter contre le vent. Le chemin bifurque sur la droite pour rejoindre à nouveau la route du littoral, et là, vent debout en pleine face, et la pluie qui s’invite pour couronner le tout. Ca devient très dur, je marque le coup encore une fois.

Il doit rester 3km et je suis en vrac. La pluie me fouette le visage. Ma foulée devient n’importe quoi, ça fait rien, le principal maintenant est de rentrer en limitant les dégâts. Une dernière ligne droite qui n’en fini pas, quelques gars plus frais qui me passent sans réaction de ma part et enfin la ligne, 1h31’17 à mon chrono.

Ca ne sera pas pour cette fois… Je file me changer directement car il fait froid maintenant.

A mon retour, le podium du 10km est déjà commencé et le kikou Benjamin30 en descend avec un trophée. Bravo ! Lui aussi a trouvé la course particulièrement dure. Je croise enfin 3J qui en termine bien fatigué.

Petite photo avec Cali qui loin est loin de son objectif lui aussi.

Ben voilà, ça aurait pu être super, mais ça dépend aussi du temps. Allez, j’attaque ma prépa pour le semi de Nîmes…avec 4 sorties par semaine. Enfin, peut-être.

Bravo à tous les kikous rencontrés et merci au meneur qu’il lui a tenu !