"Le PARADIS" : c'est le nom de la carte au 20000ème sur laquelle nous avons évoluée.

Et pour tout dire il y a eu des moments joyeux mais d'autres plus difficiles.

Après avoir été bénévoles sur l'UTMB où nous avons croisé pas mal de kikoureurs, nous avons terminé nos vacances en allant courir sur le circuit B du raid Bombis en Bourgogne. Force est de constater que le circuit B est un peu long maintenant pour les V2 que nous sommes Damodile et moi. Faut bien se rendre aux évidences. Nous terminons dernier et l'équipe précédente nous met presque 4 heures dans la vue. Certes ils sont en mixte comme nous mais à un autre niveau ! A méditer.

Après un départ sous un crachin presistant nous avons eu le plaisir d'attaquer par une montée bien raide et dès la 4ème balise nous étions dans les carrières souterraines. Il y avait des balises à faire à la frontale. Pour tout vous avouer les balises en sous-sol m'ont donné des idées héhéhéhé. Nous avons poursuivi tranquillement notre périple sans trop d'erreurs et avec de magnifiques points de vue. Je crois que c'est le plus beau raid bombis que j'ai fait au niveau des paysages. Le site de Mâlain et la vallée de l'Ouche avant Dijon sont vraiment à visiter.

Le jardinage n'a quand même pas été oublié (merci à mon sponsor Jardiland trouvé grâce à l'électron) et sur un ou deux postes nous avons cherché un moment. Même avec nos lunettes la lecture d'une telle carte est parfois complexe.

Autre problème qui s'était révélé lors des jours de vacances précédents : mes chaussures de trail sont devenues des savonnettes. Apparemment l'espérance de vie des ASICS trabucco IX semble limitée. J'ai commencé à prendre une série de gadins à répétition. Et mon mètre quatre vingt dix s'accomode mal des chutes. Il y a des fois où il vaut mieux être petit. Au début ça amuse, on en rit. A la troisième pelle un peu moins et à la huitième plus vraiment. Ce sera pire le deuxième jour.

Cette première journée s'est quand même terminé sous le soleil et le bivouac avec le Monstertruck, JP, le Castor Junior et Matias le boeuf fut très sympa. En plus le réveil était programmé pour 6 h ! Une heure de gagnée par rapport à l'Obiwvak ! Bien ça. Le parcours de la deuxième étape devait être plus facile (27 balises le 1er jour et 19 le second). Mouais ! J'aurai du me méfier. Départ sous le soleil. Bon pour le moral.

Et les chutes recommencèrent ! Je ne vous dis pas les filles dans quel état je suis. Pour redevenir sexy (si jamais ça avait été le cas) ça risque de prendre un certain temps. Et c'est à partir de ce moment où vous êtes gagné par une lassitude certaine que vous décrochez de la carte. Je profiatais d'un problème de Camelbak de damodile pour reporter tous les points et je faisais deux erreurs ! Enérvement et concentration s'accordent mal.  Plus une balise technique où des concurrents ont passé largement la demie-heure pour la trouver (nous 20 bonnes minuutes) et nous étions dans les fonds ! Mais pas tout seuls.

J'enchaînai les bûches avec une suprenante rapidité et une élégante virtuosité. Des gamelles d'enfer ! Rassurez-vous ça reste superficiel ! Mais après un passage en descente puis une nouvelle attaque vers le château en ruine avec un gros dénivelé j'ai laissé Damodile géré le tout, je ne me sentais plus du tout dans le coup. Finalement nous avons mis plus de temps le deuxième jour que le premier. Ceci dit nous avons ramasser toutes les balises. Pas de pm (poste manqué). mais ça n'est vraiment pas glorieux. Pour des soi-disants orienteurs....

Du coup, cela m'a donné aussi à réfléchir en tant qu'organisateur et traceur de parcours d'orientation. Certes les spéciales du raid 28 ne se font pas sur des cartes au 20000ème mais je proposerai au grand mufti des balises vertes et au Jano Lapin de graduer la difficulté en orientation fine, de rendre la course ludique mais pas trop compliquée.

Comme quoi les organisateurs doivent aussi se coltiner aux dures réalités du terrain avant de les proposer aux concurrents.

KLOUG_ka_des_bosses_et_des_bleus