Bon, concernant ma course, je n'aurai rien de palpitant à dire : le chrono, s'il semblera bon à certains (3h57), me place à plus de 40 minutes de Virgil, et j'ai rapidement été contraint à mener une course défensive plutôt qu'à me projeter vers l'avant (le plus effarant, c'est qu'il n'y a guère plus d'une dizaine de types qui ont réussi à faire mieux - j'ai de la chance !).

Seules les descentes de la traversée de Belledonne m'ont procuré un vrai plaisir, et l'occasion d'attaquer un peu et de faire le trou sur mes poursuivants immédiats (j'adore les vilains cailloux !). Quelques crampes à Chamrousse me forceront à rester 1 minute couché par terre, sans autres conséquences qu'une place perdue.

Pas de bonnes sensations, donc; mais étrangement, j'ai été "sauvé" par ma vitesse de base, qui n'a rien d'extraordinaire... et s'avère pourtant supérieure à celle de la plupart des trailers de mon niveau.

En gros, le trailer monte bien (il a la "caisse"), il est endurant, mais il ne court pas vite ! Dès que le parcours devient roulant, il est planté... c'est bien la peine de monter comme une fusée pour se faire doubler tranquillement après !

Il existe une méthode simple pour pallier ce problème : faire un peu moins d'entraînement foncier, au profit de quelques séances de fractionné. Eh oui, une séance de 8x400 sur piste, çà profite au trailer davantage qu'une Nième bosse de 1000m de dénivelé, parce que pour la bosse, il sait déjà faire. La méthode est valable pour tous, y compris ceux qui mettent 5 ou 6 heures, là c'est un coup à gagner 1/2 heure !

Bon, je ne devrais peut-être pas le dire, sinon je vais me faire éclater l'an prochain...