Communauté des sports d'endurance

Pyramides 2007

Bonjour à tous. L’occasion de le dire est plus facile à satisfaire qu’au beau milieu de cette foule, que dis-je ? de cette fourmilière du Semi des Pyramides ! Que j’ai abordé très sereinement, en coureur complètement indépendant que je suis désormais. Avec le semi de Maraussan du dimanche précédent dans les jambes et 65km de vélo de route, en groupe, le jeudi 1er mars. Une sorte de test donc que ces Pyramides, que j’ai souvent faites depuis 9 ans.
Un temps splendide. La tenue d’été alors. Mais un petit massage quand même une heure avant. Des vieux restes de coureur cycliste… !!!
Pas trop de problème pour prendre le dossard même s’il fallait le chercher tout au fond du palais des Congrès. A l’entrée, dans le hall, on pouvait saucissonner et arroser le tout…..de rouge en tonneau, ce dont certains ne se sont pas privés ! J’aurais bien goûté, mais non, quand même !!!
Puis le « harnachement » dans la banane : sucre, clé de voiture et appareil photo. Oui, oui, car je n’ai pas de photographe maison, moi ( !). Je fais le travail moi- même. Si j’arrive à passer mes vues, ça se verra….Une vue symbolique du port avant de viser au sein du peloton de départ.
Lequel se révèle « massif », bien sûr. Ca s’éclaircit assez vite et le rythme de croisière arrive. Pas aussi à l’aise que dimanche dernier toutefois. Je suis dans les 5mn au premier km, je crois. Si ça tient comme dimanche, ce serait pas mal, l’objectif étant de faire un peu mieux que 1h48 puisque le temps est idéal, le parcours tout plat et le vent pratiquement nul.
Pas de vent, mais ces lignes droites, en effet ! Je n’ai pas vu de kilométrage indiqué avant le 17èkm et ça m’inquiète. Pas bon signe. Je demande à Carnon au ravito. Mi parcours. Je m’en doutais un peu mais j’avais besoin d’être rassuré. Sur la route de Carnon, c’est Vincent 34 qui me double dans une bonne petite allure et me reconnaît le premier. A part lui, pas d’autres têtes connues. Il continuera son petit bonhomme de chemin, sans moi, bien sûr !
Une bouteille d’eau au passage. Du glucose à Carnon puis au 15è. Du dextrose aussi tiré de la banane. Faut bien « gérer » car le diabète peut toujours faire son œuvre…maléfique ! J’ai quand même eu le temps de scotcher « Sport diabète » sur le dossard. On ne sait jamais…
Et puis arrive la longue ligne droite du canal. Les jambes pèsent de plus en plus lourd. « Maraussan » remonte à la surface ! Finir, c’est le seul but à viser. On me passe. Par dizaines. Pas moyen d’accrocher. Les deux derniers km sont pénibles. On m’encourage car….je marche ! Enfin l’arceau d’arrivée. Où est le chrono officiel ? On attendra les résultats sur Internet.
879è sur 1473. 1h53. 24è V3 sur 58. Ca ne m’étonne pas. Ca aurait pu être pire ! Mais le petit plaisir, c’est le 1g de glycémie, contrôlée juste avant de reprendre le volant, ce que je n’ai pas tardé à faire vu qu’à part quelques photos sur le site d’arrivée, je n’avais plus grand-chose à faire dans ce monde touffu, inconnu et un peu anonyme d’un « grand événement » de la course à pied.