Communauté des sports d'endurance

Si on m'avait dit qu'un jour je prendrai le départ d'une course masqué, j'aurai ri.

Ce n'est pas le bal masqué, mais le trail masqué.

Le Covid étant passé par là, les précautions veulent cela ainsi.

C'est très bien que notre sport montre l'exemple de la prudence.

 

Les pas gentils chronométreurs.

La Gi j'y monte est le trail de Cormaranche en Bugey et c'est déjà la 9° édition.

J'avais participé à la seconde, déjà loin.

 

Cela part vite pour les seulement 70 participants de ces 30 bornes avec 1600 de D+, pas du gâteau donc.

 

Je me retrouve vite dans les derniers avec ce départ en montée vers le col de la Clye.

Nous redescendons bien vite et bien bas tout là bas.

 

Ensuite c'est terrible.

La montée de la mort.

Runnin' With the devil

Je cours, je marche, avec le diable.

Oui 3 kilomètres en 50 minutes.

Jamais vu une montée pareille.

Ce n'est pas le Panama.

 

J'arrive en haut repus, j'en peux plus, j'en ai plein le fût.

Ain't talkin' bout love je ne parle pas d'amour.

Nous reprenons le parcours des 16 bornes tout droit mais ça vallonne.

 

Col de la Rochette 1^er ravito.

Le plein du camel.

On entend au loin des supporters pour l'autre course qui passe pas loin.

 

Nous repartons dans la forêt.

Attention dans forêt il y a un piège.

Et paf, je me rétame.

C'est pas grave, mais je me suis fait mal au poignet quand même.

Little Dreamer petit rêveur.

 

Nous sommes au bas des pistes de fond de la Praille vers le pylône pour ceux qui connaissent, le col de Valorse.

Nous taillons à droite et remontons secos.

Nous allons faire une sorte de carré pour revenir vers la Praille en remontant la piste de descente, ouf ouf.

On fire sur le feu.

 

Nous traversons le haut du domaine avec quelques gouttes de pluie.

Nous sommes de nouveau sur l'autre parcours.

Je suis tantôt devant, tantôt derrière la fille avec qui je cours, sympa.

Feel your love tonight ressentir votre amour ce soir.

 

 

2^ème ravitaillement. Eaux, coca, pain d'épice, bière, rosé, si si. Tip top.

Ice Cream man marchand de glace

On nous dit que le trou de la Marmitte n'est pas loin et ça grimpe.

Jump, Eruption, va falloir se remuer le fion.

 

Ça remonte en effet.

Plus loin nous arrivons dans le ruisseau (asséché) de Mélogne.

Des tas de cailloux, je vous dis.

Attention les chevilles.

Je suis devant la fille d'Amicourse 74, Laetitia Leroux, elle va me rejoindre au 3° ravito après la remontée et le bout de route.

L'autre couple est là également. On aura fait tout le chemin ensemble.

 

Après, c'est une main courante (marchante) qui va nous aider à monter (encore).

Des racines, des arbres, de la terre, de l'herbe. La nature quoi.

Jamie's Cryin' Jamie pleure, ou plutôt, Gibus's cryin'.

 

Monsieur et Madame peux plus, ont un fils.

En contrebas à gauche, il y a la ferme Guichard et l'arrivée.

Mais,

Il faut aller encore chercher le relais de Planachat.

C'est dur.

Tous les autres ont taillé, je suis seul, alone.

 

Dernier contrôle. Allez t'es presque arrivé me dit-on.

Je dois avoir une salle gueule.

Je suis Atomic Punk.

 

Je vois le relais.

Il est grand, il est loin.

 

Ca y est, je suis en haut.

Beau point de vue.

Ya plus ka.

 

La descente vers la ferme est une formalité.

J'arrive, me voilà, ne fermez pas.

I'm the one je suis l'élu, lulu.

 

C'est la remise des récompenses, mais je m'en tape.

C'est fini.

27 kilos finalement pour 1600 D+, ouh là !

Quel ratio.

Quelle raclée.

3° course de l'année seulement, mais laquelle ?

 

 

You really got me tu m'as vraiment eu.