Récit de la course : L'Echappée Belle - Traversée Nord - 85 km 2019, par BouBou27

L'auteur : BouBou27

La course : L'Echappée Belle - Traversée Nord - 85 km

Date : 24/8/2019

Lieu : Vizille (Isère)

Affichage : 3104 vues

Distance : 85km

Matos : Inov-8 Ultra 290
Battons Leki vertical K
Sac à dos Raidlight

Objectif : Terminer

6 commentaires

Partager :

130 autres récits :

Prendre son temps dans Belledonne

Avec un peu de retard, le départ est donné du Pleynet à 6h15 le samedi matin. Une petite lueur commence à se faire, et je fais comme Bert’ que j’ai retrouvé quelques minutes avant en enlevant la frontale qui ne devrait pas être nécessaire. 

Sur les derniers trails que j’ai fait, j’avais pris l’habitude de partir du fond et de remonter progressivement. Cela m’avait bien réussi (Saintélyon, Ecotrail, Montagn’hard), alors que sur les précédents trails plus courts ou j’étais parti vite, j’avais calé pour diverses raisons. Mais Bert’ préfère être dans la première moitié pour ne pas se faire bouchonner alors je le suis.

Ca démarre tranquillement et nous sommes rejoint par Spir pour la petite montée avant de revenir au départ. On discute tranquillement à 3. On se perd un peu de vue au gré des arrêts pipis du début, mais on est bien. Une belle journée s’annonce.

Avant la montée de la Grande Valoire, Spir à disparu sans que nous nous en apercevions quand nous croison sa femme (qui nous interpelle, nous les kikous).

On monte tranquillement. Au départ dans la forêt (remarquez la pub faite par Bert’):

Puis plus dégagée.

Je n’ai pas trop de souvenir de cette montée, ni d’avoir du faire des efforts. Chrysomallus2s, un autre kikou, nous rejoint en me disant d’arrêter de poster sur le forum. J’étais en train d’envoyer un message à ma chérie pour qu’elle informe Bubulle que je suis avec Bert’...

Spir nous rattrape sur la fin de la montée et passe devant dans la descente. Bert’ lâche aussi un peu et chrysomallus2s, bah, je ne sais plus ou il est !


Le Chalet du Leat:


J’arrive au Gleyzin pointé à 10h01 (pas de chance pour le bouzin) ou j’ai rendez vous avec ma chérie et mes filles. Par l’intermédiaire d’Elizabeth (à distance par téléphone) la femme à Bubulle, elles ont fait la connaissance de Ingrid, la femme de Spir (vous suivez ?), lequel est reparti juste avant que j’arrive.

Le ravitaillement est pas grand et je papillonne un peu. Je vais y passer plus de 20 minutes avant de repartir avec Bert’ qui est arrivé entre temps.

Nous demandons à des enfants de l’autre côté de la rubalise de nous mouiller, moi mon éponge (pour faire la vaiselle je dis), lui sa casquette, avant d’attaquer le gros morceau de cette Traversée Nord: la montée du Morétan.

Je prends la tête du petit groupe qui se forme, mais Bert’ a du mal à suivre alors que je suis tranquille. Je dois malheureusement le laisser pour m’engager un peu plus et vraiment entrer dans la course.

Je fais cette “petite” montée de 1400m de D+, comme d’habitude, sans faire de pause (autre que prendre 3s pour faire une photo). Je commence à vraiment apprécier ces efforts longs. Je pousse bien sur les bâtons en mode marche nordique, à la même cadence que les pieds.

Nous traversons des paysages magnifiques:

Au Refuge de l’Oule l’ambiance est bonne:

Cela commence à être de plus en plus minéral:

Je croise un kikou un peu esseulé posé sur un rocher, 300m en dessous du sommet. C’est le kéké qui est un peu en perdition. Je lui dit que Bert’ devrait bientôt arriver:

La fin de la montée n’est que des pierres de toutes tailles, misent dans tous les sens. Il faut se trouver un passage là dedans. C’est je genre d'exercice que j’adore:

J’arrive au sommet en 2h14. Mon roadbook indiquait 2h15 ! Pas mal hein ?! (hum hum… on en reparlera de mon roadbook…). J’ai dépassé pas pas de monde:

  • entre l’entré au Gleyzin et le refuge de l’Oule, j’ai perdu 1 place, mais j’ai surtout rattrapé ceux qui m’avaient dépassé pendant mes 20’ d’arrêt.

  • entre le refuge et le sommet, je gagne 30 places (307—>277)

Bref, au sommet, c’est beau !


Mais la suite du programme est pas mal non plus vu d’en haut:

Ca commence par une descente assez raide, suivi d’un long névé, puis une moraine a pic. Tout le long, il y a des cordes pour s’assurer un poil car un faux pas ne pardonne pas !

Je fais la moitié du névé en mode luge sur les fesses (j’ai un cuissard mi-long). C’est rigolo, mais j’ai le cul gelé !

Je trottine dans la moraine en passant ceux qui ont du mal a avancer. Je coince la corde jous le bras en la faisant glisser dans la main (merci les gantelets).


Le début est très minéral:

Puis avec un peu de verdure, mais encore de beaux cailloux tout doux:

Nous passons plusieurs lacs:

J’arrive enfin à Périoule ou il y a un petit ravitaillement avec des bénévoles aux petits soins au milieu de la descente.

Mon roadbook indiquait 50 minutes entre le Morétan et Périoule. J’ai mis 1h05. Me suis bien planté...

Je fais un arrêt d’un peu plus de 10’ avec une petite soupe bienvenue !

A Partir du barrage du Carré, avec la végétation qui réapparaît, je me retrouve carrément tout seul. Personne derrière, personne devant. Et a un moment, je me rend compte que je n’ai pas vu de fanion depuis un sacré moment… Je commence à cogiter en me disant que j’ai raté une bifurcation. Je ralenti l’allure pour voir si il y a du monde derrière. Au bout de quelques minutes, j’entends les “tic-tic” de bâtons et je suis rassuré. Je vois enfin un fanion et reprends mon rythme. Ce n’est qu’en bas que je revois enfin des coureurs, avant d’attaquer une petite montée assez sévère de 500m de D+.

Il commence à faire bien chaud et je profite d’un petit ravitaillement off pour faire le plein d’eau. Je grimpe toujours très bien avec toujours de bon gestes pour les bâtons. Le chemin est assez large pour dépasser.

A la fin, je croise xsbgv qui est avec un petit groupe sur l’intégrale. Je discute avec lui pour savoir comment il va, mais il a du mal. Il m’explique sa galère au Pleynet…


Le chemin en cornique est magnifique:

Je fini par le laisser, et croise (pour la première fois) juste après Benman qui est parti à sa rencontre. Je rejoins Spir avec lequel je fais un petit bout avant de le lâcher dans une petite montée.

La descente sur Super Collet se fait attendre. Nous voyons la station de loin, mais au lieu de descendre directement dessus, nous tournons à gauche, toujours en hauteur avant d’enfin descendre, mais encore vers la gauche. Le chemin est abrupte dans les arbres et les racines. Joueur à souhait. Miam !

Nous sortons enfin des arbres sur une pente vers une piste de ski ou il y a de nombreux spectateurs. Ca part dans tous les sens pour l’atteindre.

Mes minettes sont là avec la femme de Spir, à laquelle je dis qu’il arrive bientôt.

Je descends en courant, une fille dans chaque main vers le pointage de Super Collet. Une répétition de l’arrivé à Aiguebelle !

Nous retrouvons Murielle, ma super suiveuse qui va bien s’occuper de moi.

Ce ravitaillement est une base de vie. Il y a beaucoup de coureurs, surtout que les 3 courses y passent.

J’avais prévu 20’, mais je fais rester 45’ ! Le temps de faire le plein en eau, manger un peu (soupe, saucisson, fromage), et surtout de se faire chouchouter les pieds qui en avaient bien besoin:

On va reparler du roadbook. Bon, je le regarde pas trop, mais comme j’ai une suiveuse (qui s’occupe en plus des enfants), je dois bien la prévenir ou je suis.

J’arrive à Super Collet à 16h18. Le RB indiquait 15h44 (en prenant en compte les 15’ de retard au départ). Je suis pas encore trop à la rue. Mais à la sortie, j’ai presque 1h de retard du fait de la longue pause !


Murielle et les filles devaient monter au télésiège des Claran pour me voir en haut. Mais il arrête à 17h, et il est 16h55… dommage !


Alors que j’allais partir, Benman me propose d’attendre Albacor38 qui va partir d’un moment à l’autre. Je discute un peu avec lui, mais pas beaucoup. J’ai besoin de me remettre dans mon rythme dans la montée sur la grande piste pas très intéressante qui monte au dessus de Super Collet.

Juste en haut, je rattrape Spir, avec lequel décidément j’aurais fait un bon petit bout !

Là haut, des parapentes s’élancent:

Nous allons rester ensemble un bon moment du Col de Claran à la descente vers le Bens. Il me fait part de ses problèmes aux ventres et me laisse partir devant… malheureusement, je ne le reverrais pas !


A la passerelle du Bens commence la montée au col d’Arpingon. Le soleil commence à baisser sur l’horizon. Je monte encore bien même si mon coude droit commence à faire mal. Je croise régulièrement des coureurs, ou un groupe qui font une pause:

A mi montée, le refuge des Férices est le bienvenu pour faire le plein en haut. Je mange 3 dattes dans un paquet sur la table et c’est reparti !

Le soleil commence vraiment à disparaître alors que nous atteignons le sommet.

Le froid commence vraiment a se faire sentir d’un coup. J’ai encore mon éponge mouillée sous ma casquette qui est trempée. Je ne sais plus trop ou j’en suis. Si le col est passé.

A 20h37, j’envois un message “20h37. Au col, ou presque… je vais commencer la descente sur Val Pelouse”. Je profite de passer à couvert derrière une arête pour enfiler mon coupe vent et mettre la frontale. Je referai un arrêt pour enlever la casquette qui est trempée. Je tremble de froid et mettrais plusieurs minutes à être bien. Je vais bien faire attention à réguler ma température en ouvrant/refermant le coupe vent et en mettant ou non la casquette.

Il fait bien nuit maintenant. Je suis dans un petit group qui avance tant bien que mal. J’ai l’impression que nous ne descendons jamais beaucoup.

J'aperçois au loin un type qui remonte avec un tas de branches (pour ne pas dire troncs !) dans les bras ! Ca c’est un kikou ! Effectivement, c’est Benman qui est décidément partout. Il me dit que j’ai l’air de bien avancer. Je lui réponds que je n’en ai pas l’impression. Ce début de nuit est dur pour moi.

L’arrivée sur Val Pelouse est interminable: on aperçoit la station qu’au tout dernier moment, mais surtout, on voit l’enfilade de lucioles qui remonte de l’autre coté, pas très loin de nous, mais assez haut… c’est ce qu’il nous attends ensuite !

Mais l’ambiance dans le groupe est bon et bon grès mal grès, nous arrivons enfin. Il est 22h10. Je croise Mme Spir qui me dit qu’il est en mode vomito malheureusement… A ce moment, j’espère qu’il va repartir.


Je retrouve Murielle et mes filles. Elles ont déjà manger, heureusement, et sont pressés de rentrer dormir. Avec ma chérie, on s’est mal compris et elle m’a pris un plateau diot polenta !! Je me vois mal avaler tout cela et repartir pour les 30 derniers km ! On fait le bonheur d’un coureur qui a couru le matin et fait maintenant l’assistance pour un autre. Il est emmitouflé dans une couverture. Cela le remets en joie.

Murielle me refait les pieds. Cela fait du bien.

Il est temps de repartir.

J’ai 1h36 de retard sur mon roadbook 23h38… Et vu le retard qui s’accumule et qui augment de plus en plus, je vois mal comment il est possible de rattraper cela. Jusque là, je n’ai pas du tout regardé le nombre de kilomètres fait, ou restant à faire, mais là, je regarde: 30km encore ! La moitié de ce que l’on vient de faire.

Je dis à ma famille qu’il pourront dormir plus que prévu. Je vais arriver entre 8 et 10h !!

Je n’ai aucun doute sur ma volonté de finir. Juste que j’ai été trop optimiste… l’essentiel étant de terminer.


Mais bon, je repars sans faiblir. Enfin si: mon coude droit m'empêche de vraiment pousser de ce côté là sur les bâtons. Je passe souvent en mode avec les deux bâtons en même temps. Le droit ne pousse que si le bâton gauche n’a pas d’accroche.

Je fini la montée avec un 144 qui a un bon rythme. Je reste dans sa roue, mais il me dit qu’en descente, il est vraiment lent. 

Au col de la Perrière, je le laisse pour descendre aux sources du Gargoton. Des petit cailloux me gênent sous les pieds, mais je ne veux pas m’arreter dans la montée du Col de la Perche. Enfin le sommet. Je vide mes chaussures, mais je dois avoir des débuts d’ampoules.

Je me dis que j’avais fait un roadbook 24h en prenant le temps, mais que dans Belledonne, c’est Belledonne qui te prends ton temps !


Je repars avec un autre 144 qui avance bien, et à 2, on va faire un bon bout de chemin ensemble. On relance quand ca s'aplanit et on cours en descente. Je lui explique la suite à partir du Grand Chat car j’ai fais une reconnaissance fin Mai. Mais il ne me semblait pas que la descente vers le Col du Champet était si longue ! On voit enfin le feu de joie allumé et nous continuons dans la descente vers le Pontet.

On descend bien. Je retrouve des jambes et c’est moi qui relance le plus maintenant.

Dans la descente, une fille nous double à bonne vitesse. On essaye même pas de la suivre, mais sur la piste forestière suivante, à plat, on la redépasse en courant. Elle se met a accéléré comme une dingue ! On laisse passer.

Malheureusement mon compère s’arrête car il a un lacet de défait et me dit de continuer. On arrive sur le faux plat assez long vers le ravito. Et je commence a faire les calculs… il reste dans les 20km. J’ai dans les 4h pour les faire. Ca peut passer si je cours. Je sais qu’il reste une bonne montée après le ravito pour l’avoir déjà faite. 

Alors je cours. 

Je cours en descente. 

Je cours sur le plat.

Je cours dans les petites bosses. Je vais redepasser la fille qui n'essaiera même pas de me suivre.

Mais je marche (vite) quand même dans les faux plat montant un peu long.

Purée, il est quand même loin ce ravito...

J’arrive enfin au Pontet à 2h34. 20h19 de course. Je n’ai plus que 30’ de retard sur mon plan de course tout pourri. 

J’arrive en mode machine: je rempli les flasques. Je vide mes chaussures des petits cailloux (encore). Et je repars. Je vais même pas à l’abri. J’ai du faire un stop de 2’30…


J’attaque directement la montée de Montgilbert.

Là dedans c’est un carnage. Beaucoup de 47km à l’arrêt en groupe. C’est vrai qu’il y a des portions assez pentu. Je m’arrête pas. 

En haut, je relance direct pour courir jusqu’en contrebas du fort (que l’on ne voit pas).

Au pointage, les deux bénévoles me proposent de m'asseoir un moment avec eux !!! Je décline l’invitation. C’est que j’ai une course à terminer moi !

Dans les petites bosses, je continue à courir. Dans la descente je trottine de mes petits pas rapide. Je n’utilise pas les bâtons. Je sais qu’ils me ralentiraient.

J'appelle Murielle vers 4h pour lui dire que je vais arriver dans 1h et qu’elle se prépare avec les filles. pendant l’appel je baisse le rythme et 3 gars que je venais de dépasser me repasse. Je raccroche et ils me relaissent passer presque respectueusement (je l’ai pris comme ca, mais étais-je lucide ?!). Dans les petits singles en zig zag, je m’amuse encore.

Mais en bas, le pied droit commence à faire mal. Et là, sur un appui, un caillou bien pointu semble me transpercer le pied. Cela m’oblige à ralentir alors je m'arrête voir si il reste pas quelque chose mais je ne vois rien. Alors je repars. Il reste plus grand chose de toute façon, mais j’ai mal.

A Montgilbert je repasse un appel à Murielle pour leur dire qu’elles peuvent y aller.

Je cours jusqu’au parking coureur le long du parcours où elles m’attendent pour terminer le parcours ensemble. J’embrasse ma chérie et les enfants et nous repartons tous les 4 en marchant. On se refait doubler, mais c’est pas grave ! Je suis finisher !

A 200m de l’arrivée, Murielle part devant pour prendre des photos. Je passe la ligne en courant avec mes deux filles, Jade et Lison.

J’ai terminé la Traversée Nord. Sous les 24h: 22h36’09”. 1h plus vite que mon roadbook. J’ai repris 2h39 depuis Val Pelouse !


Je n’ai pas beaucoup d’expérience dans les trails en montagne, mais j’ai trouvé cette Traversée Nord fabuleuse. Nous sommes passé à des endroits sauvages, sans autres traces de civilisation que les chemins et refuges perdus dans la montagne. Et un grand merci aux bénévoles qui sont resté parfois 2 jours a tenir ces petits ravitaillements qui font du bien.


Et merci aux kikous croisés ! C’est un peu comme une grande famille et c’est vraiment sympa d’apercevoir une casquette (rouge), ou de se faire interpeller grâce à la mienne.


Petit point matériel:

  • Les batons leki monobrin vertical K sont vraiment top. Les gantelets sont agréables à porter, même par forte chaleur. Ils sont légers et ne gênent pas quand on les porte à la mains quand ils ne sont pas utile

  • J’ai en fait gardé mes chaussures Inov-8 Ultra 290. J’ai hésité avec les Altra LonePeak 3.5, mais je les trouve trop large, même si elles ont plus d’amorti (et sont moins abimées). Est-ce que mes problèmes de pieds aurait été évité ?!

  • Le collant ¾ de compression skins est vraiment top. Je ne l’ai pas senti. Je l’ai acheté suite à mon élongation à la cuisse et ma douleur au genou (que je n’ai plus).



6 commentaires

Commentaire de Mazouth posté le 28-08-2019 à 14:00:14

Super course ! C'est beau d'arriver à finir comme ça, en courant, en fonçant vers l'arrivée, c'est la récompense d'une belle gestion et d'une bonne condition.

Commentaire de BouBou27 posté le 06-09-2019 à 09:38:22

Merci Mazouth !
J'avais repéré la fin en Mai et je savais que cela pouvait être très long si il n'était plus possible de courir. Et en plus j'étais motivé avec mes enfants a l'arrivé

Commentaire de Spir posté le 05-09-2019 à 22:35:18

C'était marrant en fait de progresser au même rythme avec une gestion un peu différente. Je pense que tu montais mieux que moi, et je descendais un peu plus vite. Jusqu'à la descente après le col de Claran où tu t'es également mis à descendre plus vite que moi ;) Sur le coup, j'ai mis ça sur le compte de la progression sans bâtons (en fait, je me suis arrêté avant le Bens pour chercher des bâtons en bois, ça allait encore niveau estomac), mais c'était sans doute les signes avant-coureurs d'une mauvaise alimentation/hydratation.
En tout cas, très content de voir que tu as fait une magnifique course et tenu ton pari de finir en moins de 24h. C'est bon d'avoir des jambes sur la section Val-Pelouse-Aiguebelle, parce que sinon, cette partie nocturne est vraiment pénible ! Perso, l'avoir déjà faite deux fois n'a pas aidé à me motiver à repartir, le meilleur était déjà derrière...
Ravi d'avoir fait ta connaissance et à bientôt j'espère sur une autre course !
Sylvain

Commentaire de BouBou27 posté le 06-09-2019 à 09:47:28

Merci Sylvain.
Oui, tu prenais de l'avance dans les descente (et les ravitos !) et je te rattrapais dans les montées.
Et c'est dommage, Murielle avait des bâtons de secours pour moi. J'aurais pu te les passer à Super Collet mais je n'y ai pas pensé.
Et j'espère a très bientôt !

Commentaire de Benman posté le 07-09-2019 à 17:06:43

Bravo Benoit. Tu fais un été canon après une semi Montagn'hard, maintenant un superbe parcours des Crêtes qui préfigure probablement la grande EB l'année prochaine. visiblement tu as pris beaucoup de plaisir dans ces cailloux, et les cailloux et autres environnements de la course dont je faisais partie ont été ravis de te voir et te suivre. A la prochaine.

Commentaire de BouBou27 posté le 09-09-2019 à 11:02:29

Merci Benoit ! C'est vrai que j'ai adoré ces cailloux tout doux. Et ils m'ont bien appréciés aussi: pas tapé une fois le pied !!
Le programme de l'année prochaine risque d'être ambitieux tellement j'ai adoré cet été (qui n'est pas encore fini).
Encore merci pour ton suivi. C'était très bon de voir des kikourous sur le parcours.
A la prochaine ! le 1er décembre ?

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

Votre annonce ici !

Accueil - Haut de page - Aide - Contact - Mentions légales - Version mobile - 0.1 sec
Kikouroù est un site de course à pied, trail, marathon. Vous trouvez des récits, résultats, photos, vidéos de course, un calendrier, un forum... Bonne visite !