L'auteur : Aurélien Jagla
La course : 100 km de Steenwerck (Open)
Date : 29/5/2019
Lieu : Steenwerck (Nord)
Affichage : 2158 vues
Distance : 100km
Objectif : Pas d'objectif
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COMPTE RENDU 100KM DE STEENWERCK
J’ai débuté la course à pied il y a un peu plus de deux ans maintenant en me lançant comme beaucoup de monde sur un 10Km.
Un soir je fais la rencontre de Margaux la copine de mon ami Anthony et on en vient à parler de course à pied tous les trois.
Ils me racontent leurs aventures qui me font toutes rêver les une que les autres.
Je leur parle de mon idée de courir un jour un semi-marathon et surtout de la peur de cette distance qui pour moi à l’époque paraissait insurmontable.
Et c’est la que Margaux vas me sortir une phrase qui restera gravée à jamais dans ma tête : «Si tu peux courir un 10Km alors tu peux courir un semi-marathon, si tu cours un semi-marathon alors tu peux courir un marathon»
Je me décide de franchir le pas et je m’inscris à mon premier semi-marathon.
Je choisi celui de Cernay la ville car il tombe tout pile le jour de mon anniversaire.
Je me dis que pour mes 31 ans ça peut être classe.
Pour l’occasion je m’entoure de Sabrina une amie coach sportive qui me prépare un programme d’entrainement avec pour objectif un temps de moins de 2h.
Je termine en 1h56, on peut dire qu’elle a bien fait son boulot.
L’année se passe, je fais des 10Km sur route et quelques trail de 15/20Km par-ci par-là.
Je refais le semi-marathon de Cernay la ville, que je boucle en 1h48 cette fois ci (plus simple quand on connait le parcours).
Arrive un premier gros test avec l’EcoTrail de Paris ou je m’inscris sur le format 45Km.
Je le fini difficilement en 6h02 mais au moins je sais que je peux tenir la distance d’un marathon.
Le problème quand tu as des amis qui courent aussi c’est qu’ils te proposent toujours des trucs à la con…Et ce fut le cas lorsqu’Anthony me proposa de s’inscrire au marathon de Sénart.
Je décide immédiatement de faire appel àSab pour qu’elle me prépare un programme d’entrainement pour marathon.
Programme que je tiendrais que 4 semaines au lieu de 8 car entre temps je me suis mis à courir des Spartan, je vais toujours au Crossfit et surtout j’ai eu la mauvaise idée de changer de chaussures de course pour courir avec des chaussures ayant un drop beaucoup moins élevé.
Grave erreur de ma part car des douleurs aux genoux ont commencées à apparaitre suite à cela.
La veille de la course, mauvaise nouvelle, Anthony m’appel et me dis qu’il est bien malade et qu’il ne pourra pas courir le marathon avec moi.
C’est donc seul que je prends le départ de la course.
3h48 plus tard…Le 1er Mai, ca y est j’ai fini mon premier marathon.
Distance que je pensais inaccessible il y a peu et dont je suis maintenant Finisher.
Anthony qui me suivait en Live m’appel pour me féliciter et me sort LA phrase qui fait que j’écris ce texte aujourd’hui : « Je suis saoulé de ne pas avoir pu t’accompagner mais à la fin du mois il y a les 100Km de Steenwerck ,ça te dit de les faires ?»
Le pire dans tout ca c’est que j’ai répondu presque instinctivement : «Bah ouais carrément»
28 jours plus tard j’allais savoir si je regretterais ces paroles ou pas.
Nous sommes le 28 Mai, cela fait 2 semaines que je m’impatiente et que j’ai envi d’en découdre avec les 100Km de Steenwerck.
Anthony doit passer me prendre vers 17h.
Je fais un dernier check-up de mon sac pour bien vérifier de n’avoir rien oublié.
17H30 (légèrement a la bourre le pépère) je découvre le fourgon qu’il vient d’acheter et qui sera notre dortoir le temps d’une nuit.
Nous arrivons à Steenwerck vers 22h, au sol nous apercevons les lignes de différentes couleurs pour différencier les boucles du parcours.
Anthony me dit «Tu vois demain à cette heure-ci tu seras entrain de courir ici».
Je me rends vite compte qu’un 100Km n’est pas une course comme les autres quand il commence à me parler du déroulement de la soirée.
«Bon maintenant le but c’est de se coucher le plus tard possible pour pouvoir se lever tard demain»
Nous cherchons donc un bar pour pouvoir y passer une partie de la soirée mais rien d’ouvert.
Nous voyons de la lumière dans le gymnase, rentrons et nous apercevons des personnes entrain de boire des bières.
Il s’agit en fait des organisateurs de la course.
Nous leur demandons si ils connaissent un bar d’ouvert, que nous sommes là pour la course.
Du coup il en faut pas plus pour qu’ils nous offrent une bière (puis 2, puis 3, puis 4).
Nous faisons connaissance, la plupart ont déjà fait la course plus d’une fois et c’est avec joie que j’écoute leurs récits.
Ils me mettent tous en confiance en me disant «mais bien sur que tu vas être finisher»
Vers minuit, il est temps de partir et de retrouver notre fourgon, Anthony propose de regarder un film car il est encore trop tôt pour dormir.
Je choisi une comédie «Shaun of the dead» pour rigoler un peu avant ce qu’il nous attend demain.
2h du matin, il est temps de dormir.
Je me réveille vers 6h avec une grosse envi de pi…. (Saletés de bières), heureusement j’arrive vite a me rendormir pour finalement me réveiller vers 12h.
Le départ est a 19h, j’ai encore le temps.
Je décide de me balader un peu et de prendre un café sur la place du village.
Je retourne voir Anthony qui estentrain de préparer son vélo.
Il me dit qu’il faut manger et qu’ensuite je dois faire une sieste.
Vu son expérience de la course je l’obéis sur le champ.
Je me réveil vers 16h et la première chose à laquelle je pense c’est : «Ca y est tu vas plus dormir avant demain soir»
H-3 il est temps pour moi de récupérer mon dossard.
J’aurais le numéro 1016, je ne sais pas pourquoi mais je porte beaucoup d’attention a mes numéros de dossard et celui-ci est particulier car il commence par 101 (One O One), ceux qui me connaissent vraiment savent pourquoi je tiens beaucoup a ce numéro.
Nous sommes maintenant à 1h du départ, je décide alors d’écrire un message sur Facebook pour prévenir les gens de mon départ imminent et je leur demande du soutient car pour la première fois j’ai un doute.
En effet, pour la première fois j’ai peur de ne pas être Finisher d’une course…
Je me pose tout un tas de questions, je pense à ma famille et toutes les personnes qui me sont chers.
Heureusement Anthony m’appel pour me filmer et me poser quelques questions pour une vidéo qu’il va faire.
30 minutes avant le départ il est temps pour moi de me changer et de mettre mes vêtements et chaussures de running.
Nous marchons jusqu'à la ligne de départ, je dépose mon enveloppe dans l’urne pour prouver que j’ai bien pris le départ de la course.
Je check une dernière fois Anthony car les accompagnateurs n’ont pas le droit d’êtres avec nous au début et il me dit «On se retrouve au 8ème Km»
Ca y est je me retrouve seul parmi les 1100 participants.
Le compte à rebours commence, le coup de pistolet est donné et me voila parti.
Des les premiers mètres je sens que mes jambes sont lourdes mais je ne stress pas plus que ça car je sais que je suis un diesel et qu’il me faut plusieurs kilomètres pour rentrer dans mes courses.
Finalement ce n’est que lorsque je retrouve Anthony au 8ème kilomètre que la course peut vraiment commencer.
Nous nous mettons tout de suite à discuter et à sortir les premières conneries.
Nous arrivons au 10èmekilomètre avec bien sur le fameux «Bon plus que 10 fois cette distance et c’est plié»
C’est vrai qu’à ce moment de la course tu te dis que finalement c’est tout con un 100Km.
Jusqu’au 20èmekilomètre j’ai un bon rythme, je tourne aux alentours de 7m/km ce qui est l’objectif que je m’étais fixé.
Je fais ma première rencontre, un homme d’une cinquantaine d’année vient discuter avec moi, il me dit qu’il a déjà participé à plusieurs semi Ironman.
Je lui dis que c’est justement un de mes objectifs de l’année et que je me suis inscrit à un semi Ironman en septembre.
Très vite nous sommes rejoins par une autre personne.
Elle aussi nous raconte ses plus grandes courses dont notamment le marathon des sables.
Il a déjà fait Steenwerck l’année dernière mais a du abandonner à cause d’une douleur à la hanche.
Il revient donc cette année pour avoir sa revanche.
A ce moment la je me sens tout petit à coté d’eux et je me dis qu’en fait cette course réunie les gens les plus cinglé de France.
Nous arrivons au 25ème kilomètre, ca y est nous avons fait ¼ du parcours.
Cela aurait pu me motiver sauf qu’une douleur au pied droit vient perturber mon enthousiasme.
Douleur qui ne me quittera plus.
Je ne suis pas du genre à me plaindre mais je préfère quand même en parler à Anthony.
Il me dit de ne pas y penser et que c’est une douleur surement du au stress.
Comme si ce n’était déjà pas assez compliqué comme ca, une douleur à la cuisse droite commence également à apparaitre.
37ème kilomètre, le premier tiers du parcours est fait, je décide de profiter de notre passage dans le gymnase pour me faire masser avec l’espoir que les douleurs s’estompent.
Sur le coup ça fait du bien et je pense être un homme neufprêtsà accomplir la soixantaine de kilomètres restant sans soucis et surtout prêt à attaquer la nuit qui est tombée lorsque je sors du gymnase.
Joie qui sera de courte durée car les douleurs reviennent en moins de 2 minutes.
Pour couronner le tout, il commence à pleuvoir.
Heureusement je peux compter sur mon accompagnateur hors pair qui gère ma course parfaitement.
Nous arrivons au 42ème kilomètres et alors que les coureurs passent cette distance comme si de rien n’était, nous décidons de taper la pose devant le marquage au sol.
Margaux la copine d’Anthony nous appelle à ce moment la.
Elle boit une bière à chaque fois que je fais 10Km.
Cette délicate attention me redonne le sourire malgré la pluie de plus en plus présente.
52ème kilomètre, je décide du passage dans le gymnase pour me changer.
A ce moment-là dans ma tête tous les signaux sont au vert.
La moitié de la course est faite, les douleurs aux jambes sont encore présentes mais j’arrive à ne pas y penser, j’ai des vêtements secs et pour couronner le tout ils ‘est arrêté de pleuvoir.
Malheureusement la pluie recommence à tomber quelques minutes après.
La prochaine fois que je repasserais au gymnase je serais au 68ème kilomètre.
Anthony me dis que c’est à cette distance qu’il avait abandonné la 1ère fois et que c’est un peu la distance ou ça passe ou ça casse.
En gros si j’arrive jusque-là et que je repars normalement je devrais être Finisher.
«Finisher» je n’ai que ce mot en tête et cela me motive comme jamais.
J’alterne entre marche et course et malgré la douleur physique, le moral est bon.
Il est tellement bon que j’en suis limite frustré car Anthony et Margaux qui ont fait la course 2 ans auparavant m’ont dis qu’à un moment dans la course j’aurais des phases ou je serais euphorique et dans un état second.
Au lieu de cela, j’avance avec le cerveau déconnecté.
Je me souviens d’Anthony me disant «Putain mais j’ai l’impression que tu cours un 100Km comme si tu faisais un 10Km».
Je rigole mais au fond il n’as pas tort.
Je suis frustré de ne pas arriver à me mettre dans cet état second.
Je ne sais pas si c’est psychologique mais pas longtemps après j’ai vraiment commencé à me plaindre de mes douleurs aux jambes et le moral a commencé à baisser également.
J’arrive au 68ème kilomètre, je suis très fatigué mais heureux car je sais que je vais prendre le départ pour les deux dernière boucle.
C'est-à-dire qu’à partir de maintenant tout ce que je vais courir je le reverrais plus.
Je file me faire masser encore une fois mais ce ne fut pas une très bonne idée car mes muscles étaient tellement tétanisés que j’ai rien senti et par-dessus tout j’ai failli m’endormir sur la table de massage.
J’en profite également pour regarder mon portable et d’utiliser mon fameux « Joker » soutient moral.
Je suis étonné par le nombre de messages que j’ai pu avoir.
Je ne m’attendais clairement pas à en recevoir autant, j’en lis quelques-uns et cela me suffit pour me redonner le sourire et une motivation supplémentaire «Tu n’as pas le droit de les décevoir».
Avant de repartir pour la dernière boucle, Anthony continue de gérer ma course comme un chef.
Il me donne un café et une gélule ultra dosé en caféine.
Je lui explique mon plan pour les 16 prochains kilomètres «Je vais alterner entre marcher 1Km et courir 1Km»
J’arrive à garder cette technique seulement 6Km, cela suffit pour faire ma 3ème rencontre de la course.
Avec Anthony nous voyons un homme entrain de faire des pompes sur le coté de la route.
Je suis intrigué par ce que je viens de voir mais je continue ma course.
Anthony qui a discuté avec l’accompagnateur de cet homme m’explique qu’il court pour une association caritative et que tous les kilomètres il fait 30 pompes…
Je suis sur le cul et je peux qu’être respectueux de ce Monsieur.
Dans la série des rencontres improbables, nous avons également rencontré un homme qui faisait les 100Km avec sa femme sauf que 3 jours avant il a couru un 130Km.
Nous les recroisons plusieurs fois sur cette boucle car j’alterne entre marche et course, eux l’a font en marche rapide.
Cette boucle de 16Km est très dure pour moi car physiquement je suis à bout et le moral commence également à ne plus suivre.
Je commence d’ailleurs à devenir impatient voyant que les kilomètres mettent du temps à défiler.
Je fini par arriver au 84ème kilomètre, le soleil se lève et une sensation bizarre s’empare de moi «Alors que les gens dormaient, toi tu viens de passer la nuit à courir».
Je profite de ce dernier passage au gymnase pour changer de vêtements et remettre ceux que j’avais au départ.
Je regarde de nouveau mon portable et je lis le message de Greg un ami d’UBK, ma salle de Crossfit.
Coup de chance je le vois connecté et du coup je discute un peu avec lui.
Il court également et fait des Spartan Race, il a un mental d’acier et je sais qu’il trouvera les bons mots pour me remotiver.
Il me dis de ne rien lâcher, que je suis entrain de réaliser quelque chose d’extraordinaire.
Je lui fais part de ma frustration de ne toujours pas réaliser ce que je suis entrain de faire et la il va me sortir la phrase qui vas tout changer… «Tu sauras à la ligne d’arrivée…»
Je sors du gymnase pour la dernière fois, la prochaine fois que j’y rentrerais ca sera je l’espère pour franchir la ligne d’arrivée.
Il fait maintenant bien jour à Steenwerck, je retrouve Anthony, il a bonne mine malgré le fait que lui aussi m’accompagne en vélo depuis le début et qu’en plus il doit supporter mes humeurs.
Je pense également que lui n’a jamais douté que je n’y arriverais pas et sachant que nous sommes sur la fin il doit être heureux pour moi.
Les 2 premiers kilomètres de cette dernière boucle passent plutôt rapidement mais d’un coup tout vas beaucoup moins bien se passer.
Impossible pour moi de courir, j’ai l’impression que mes jambes pèsent 1 tonne et qu’elles peuvent à peine se plier.
J’ai mal des pieds jusqu’au bassin.
Il reste moins de 15Km, c’est à la fois court et très long au vu de mon état.
A partir de la je pense ne plus recourir de la course et finir en marchant.
Heureusement Anthony me fixe un objectif et me dit «Au 90ème kilomètre tu fini la course en courant»
Je sais qu’a partir de cette distance, il y a un marquage au sol tous les kilomètres donc ça peut être un bon moyen pour moi de me motiver.
Nous arrivons enfin au 90ème kilomètre.
Je me metsà recourir mais impossible pour moi de tenir, je ne fais même pas 1 Km et je me remetsà marcher comme un zombie.
C’est à partir de ce moment la que je vais commencer à devenir exécrable.
Je sors de ma course, je ne prends plus de plaisir, mon corps avance mais j’ai qu’une envie c’est de m’allonger et dormir sur le bord de la route.
Je commence à gueuler en regardant ma montre voyant que les kilomètres n’avancent pas ou alors à dire «Mais il est ou ce Pu… de marquage au sol !!!»
Et surtout, je n’arrive toujours à réaliser ce que je suis entrain de faire alors que la ligne d’arrivée approche.
Je devrais être heureux mais c’est tout l’inverse qui se produit…
Je ne sais pas si Anthony a senti qu’il allait se passer quelque chose en moi mais il prend ses distances et me laisse quelques mètres devant.
Je passe le 97ème kilomètre, d’un coup mes nerfs lâchent et je me metsà pleurer.
Cette fois ca y est j’ai pris conscience.
Je cours depuis 19h la veille, j’ai couru toute la nuit, j’ai mal partout, je ne sais même pas comment je tiens encore debout, j’ai le regard vide.
Il y a un mois je courais mon premier marathon et la je vais être Finisher d’un 100Km.
Nous rentrons dans Steenwerck et là je vois le 99ème kilomètre au sol.
Ca y est 1Km et c’est fini !!!
Anthony qui m’a rejoins me dit «Je te laisse finir seul, je t’attends à l’arrivée pour te filmer»
Je me dis qu’il faut finir en beauté, du coup je me remets à courir, je ne sens plus la douleur, je cours aussi vite qu’au début de la course, les encouragements des spectateurs me font courir encore plus vite.
Je prends le dernier virage, au bout j’aperçois le gymnase, j’accélère encore pour finir en sprint.
100ème kilomètre, je passe les portes du gymnase, le speaker annonce mon nom et mon numéro de dossard.
Je repense à la phrase de Greg quelques heures plus tôt «Tu sauras à la ligne d’arrivée».
Et si finalement je ne courais pas pour moi…
C’est alors que je lève les doigts au ciel et que je dédie ma course àune personne qui m’a quitté il y a deux ans maintenant, emporté par un putain de cancer.
Je vois Anthony dans le public, je me dirige vers lui, je le prends dans mes bras et le remercie pour tout ce qu’il a fait pour moi.
Sans lui je n’aurais jamais été Finisher, il a été un accompagnateur hors pair, il a su trouver les mots au bon moment pour me motiver mais également me laisser seul quand il le fallait.
Du fond du cœur, merci.
Plusieurs personnes me demandent si je vais m’arrêter la ou si je prévois de faire d’autres courses de ce style.
Je vais reprendre une citation que Margaux a utilisée dans son récit des 100Km de Steenwerck.
«Pour courir un ultra marathon, il suffit d’être suffisamment arrogant pour croire qu’on peut le faire, et suffisamment idiot pour tenter de le faire»
Et maintenant ?
J’ai tenté et j’ai réussi…mais je reste idiot…
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1 commentaire
Commentaire de Manuwak59 posté le 01-07-2019 à 11:52:53
Joli récit et bravo pour ta persévérance........Cette grosse émotion me rappelle mon premier Steenwerck......
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