Récit de la course : Altriman (format Ironman) 2018, par La Tortue

L'auteur : La Tortue

La course : Altriman (format Ironman)

Date : 7/7/2018

Lieu : Les Angles (Pyrénées-Orientales)

Affichage : 2910 vues

Distance : 234km

Objectif : Pas d'objectif

9 commentaires

Partager :

21 autres récits :

Altriman 2019 : la décima !

Juillet 2009, 5h30 du mat, dans la nuit noire et par 2°C, une petite centaine de pionniers attendent dans l’eau (car il y fait plus chaud que dans l’air) que le départ du premier Altriman soit donné. On ressent une ambiance étrange mêlée d’appréhension et d’impatience !

2009 : le premier ! le brassard noir en hommage aux 3 victimes du Mercantour quelques jours plus tôt


10 ans plus tard, je suis toujours là, mais il fait beaucoup moins froid, ce qui provoque l’arrivée de ce coquin de Carcanet. C’est un vent du nord humide qui glace le pays l’hiver et lui donne son surnom de « petite Sibérie » et qui dépose un épais brouillard l’été au contact d’un air plus chaud. Le départ est sagement retardé de 30’ dans un premier temps car on voit très difficilement la berge opposée du lac. On en profite pour aller tranquillement prendre un petit café avec Sylvie et Paname à l’Ourson, mais plus on attend, et plus le brouillard s’épaissit ! Benoit et le comité de course décident très vite de la mise en place du parcours de replis. Le temps que les bouées soient rapatriées depuis le fond du lac, et que le nouveau parcours natation soit expliqué en français, en espagnol et en anglais ; à 6h10 environ, le « final countdown » d’Europe retentit et comme tous les ans, le coup de feu part au moment de la fin de l’introduction de la chanson. Et comme tous les ans, j’ai des frissons qui me gagnent en entendant les premières mesures de cette chanson ; cette année, je partage cette émotion avec mon copain Paname, un autre fondu d’ultra tri, qui ne voulait pas non plus louper ce dixième Altriman.

Le Carcanet a envahit le lac, au dessus de la nappe, c'est plein soleil


Cette année, je suis descendu aux Angles avec 13 autres triathlètes de mon club, le Triathlon Club Nantais : 6 sur le half, 6 sur le M, 1 sur le S et donc la vieille tortue sur le XXL. Je suis content qu’à ma demande, la commission sport du club ait retenue ce week-end aux Angles comme l’un des objectifs club de l’année. Cela a permis de faire découvrir ou redécouvrir cette fabuleuse région du Capcir à quelques nantaises et nantais. Excellente ambiance tout le week-end et logistique magistralement organisée.

une bonne partie du team TCN 2018


Le parcours natation est un simili swim-run avec 4 petites boucles à effectuer en triangle dans le port, avec 2 sorties à l’australienne par boucle et 3 fois le ponton des pédalos à traverser en courant. C’est presque plus fatigant que les deux boucles habituelles de natation, même si la distance de nage est de 2300 m maxi. L’essoufflement me guette (courir à 1500m d’altitude en combi, ce n’est pas mon truc !), et à chaque replongée, je prends quelques secondes pour reprendre un peu mon souffle !

Sortie de l’eau en 46’ au lieu des 1h15/1h20 habituelles, mais comme le départ à été retardé de 40’ environ, les manivelles du vélo commencent à tourner à peu près à la même heure que les autres années, vers 7h du matin. Il ne fait pas froid du tout, je pars très léger, juste avec les manchettes et des petits gants que je mettrais pour la descente de la Llose quand je serais bien sec pour que ce soit plus facile à enfiler. Arrivée au village du lac, on est déjà au-dessus de la nappe de brouillard qui ne recouvre que le lac et la vue est magnifique avec un beau soleil qui baigne tout le plateau du Capcir, ça va être une belle et chaude journée !!! Attention aux coups de soleil !

Enchainement Quillian/Llose, fastoche avec un peu de braquet pour chauffer les cuissauds, puis descente très rapide sur Aygueteba où nous attend la première modification du parcours : au lieu de descendre tout au fond des Garrotxes pour traverser le ruisseau, on prend un tout petit colu, le col de Jouel, par une toute petite route rustique qui passe au-dessus d’Aygueteba pour rejoindre la route de Caudiès et plus loin la fin du col de Creu, juste après Railleu. La vue est magnifique sur le village d’Aygueteba et sur toutes les gorges des Garrotxes ! Impossible de se lasser de ce panorama !!!

Le col de Creu (prononcer « cré-ou » en catalan), avec ses 5 petits coups de cul qui amènent au dernier km plus régulier. Descente super rapide sur Matemale et deuxième variation dans le parcours, au lieu de prendre à gauche en bas de la descente pour refaire tout le tour du village par la piscine, on tourne à droite pour traverser Matemale, bien plus joli et sympa que l’ancien tracé. Petit bémol : le ravito est placé au pied du raidard qui permet de quitter le village et c’est très dur de se relancer à cet endroit si on a laissé le grand plateau de la descente : petite erreur à éviter l’an prochain pour éviter mon saut de chaîne ; ou alors il faudrait mettre le ravito juste avant ou juste après le village.

Après, pas de changement dans le tracé, c’est la partie la plus fastoche de la journée : descente sur Formiguères par le local technique municipal puis Puyvaldor, virage à gauche vers la carrière, puis 2 km de faux plat montant qui se passent grand plateau pour passer le col des Harres, puis la descente très rapide sur Quérigut, Le mas, Le plat et jonction avec la route de port Palhière juste au-dessus de Rouze, encore 1 km de montée qui fait mal aux pattes après cette longue descente et c’est le premier sac ravito perso.

Restauration, remplissage des bidons, longue pause pipi, dépose des affaires inutiles qui seront gentiment ramenées par l’organisation au parc à vélo et j’attaque Palhière frais comme un gardon. De tous les cols que j’ai escaladés, c’est mon préféré, surtout la deuxième partie au-dessus de la station de ski, sur la toute petite route pastorale  avec ses courtes épingles empilées les unes sur les autres et ses longues courbes très raides dans les alpages. L’an dernier, difficile d’en profiter car c’était la tempête, le vent rendait la route très dangereuse et il fallait surtout veiller à ne pas se casser la figure. Mais, cette année tout est dégagé, la vue est splendide, il fait bon mais pas encore trop chaud car le soleil n’est pas encore à son zénith et en altitude l’air est toujours plus frais. Il n’y a pas de vent, je prends un pied pas possible à monter et je suis tout surpris de voir que personne ne me double cette année : 1h02 pour faire la montée depuis le petit pont de Mijanès, c’est l’un de mes meilleurs chronos depuis 10 ans !

La typique route pastorale de palhière

Au somment, j’entends des encouragements à mon nom ?  Ce sont Caroline et Eric, des bons copains du TCN qui sont venus m’encourager, ça me fait très plaisir de les trouver là. Je m’arrête quelques minutes les saluer et faire la bise au Big touours fidèle au poste au sommet du col avec son ravito et ses journaux pour la descente.

Port Palhière : fin de l’échauffement ! la course va pouvoir commencer, petit coupe-vent pour attaquer la descente qui est très rapide (80 km en vitesse de pointe). Tout va bien, sauf les intestins qui font des nœuds, à cause de la boisson énergétique. Erreur à l’achat : à la place de la boisson DKT que je connais bien, j’ai pris de l’Isostar aux fruits rouges, les deux pots se ressemblent étrangement. Dès les premières gorgées, j’ai bien senti que ce n’était pas digeste, mais le temps de comprendre ce qui se passe, le mal est fait, et le bide va me gêner encore un bon moment. C’est décidé, c’est bien la dernière fois que je prends ces cochonneries de boissons énergétiques. J’avais déjà supprimé les barres et les gels depuis des années, désormais ce sera tout à l’eau claire et aux aliments « normaux » : sandwichs, sardines, biscuits salés type « tuc » et quelques pates de fruits et autres douceurs sucrées. Je maintiens ma théorie que sur du long, à bas régime, le sportif à besoin de beaucoup d’eau et surtout d’aliments gras et salés, et de très peu de sucre en fait.


Port Palhière est une zone pastorale, donc les bêtes sont en liberté, et c’est aux usagers de la route de respecter les animaux et de faire attention. Cette année le début de la descente est encombré d’un beau troupeau de bovins. La descente est plus courte qu’à l’accoutumé car on ne descend pas jusqu’à Ax, et au 2/3 environ, on attaque sans transition le col du Pradel, que l’on avait pris en 2009. Plus difficile, plus sauvage, et surtout beaucoup plus beau que la Chioula, avec une descente assez délicate derrière, sur une petite route sinueuse, au revêtement irrégulier et dans la forêt avec des alternances d’ombre et de soleil qui rendent la lecture du tracé difficile surtout avec mes lunettes DKT à 2 balles. Il faut rester super vigilant, tout en essayant de profiter au maximum des superbes paysages alentours.

Fin du Pradel, c'est juste...très beau !


Après le petit hameau de la Fajolle, je tombe nez à nez avec une vache qui traverse tranquillement la route. Elle me regarde étonnée de voir un intrus à roulette perturber ainsi sa digestion.  Ensuite, partage agréable de toute la fin de la descente et du long faux plat descendant en compagnie d’Aurélie, la première féminine qui roule mieux que moi dans les bosses mais que je rattrape quand la pente s’inverse. Après Niort, on rejoint l’ancien parcours qui descend d’Espezel, mais au lieu de partir à droite au sud vers Rhodome, on file tout droit à l’est vers Axat, pour faire une grande boucle dans le pays de Sault. Ce passage inédit est un petit moment de répit qui permet d’éviter la terrible bosse de Rhodome, mais on ne va pas gagner au change car on quitte la route principale qui n’était déjà pas bien large, pour prendre à droite vers le petit hameau de Cailla où nous attendent 2 km d’enfer, avec une pente très sévère sur une toute petite route qui ne rend pas du tout et sous une chaleur étouffante car il est midi et que nous sommes à très faible altitude. C’est le four solaire ! le goudron commence à ramollir par endroit et j’imagine que dans Garabeil, le prochain col, ça va être encore pire.

Après un gros effort, on rejoint la route « normale » du col de Dent que l’on avait déjà prise l’an dernier. La pente est encore assez forte, mais plus régulière. Contrairement à l’année dernière, je ne me fais pas surprendre par ce méchant col HC où il y a plusieurs passages de petits cols intermédiaires où l’on croit être arrivé, alors que le véritable sommet est plus loin. Je coince un peu sur les derniers km où pour la seule fois de la journée quelques concurrents vont me dépasser. Ne pas quicher, laisser passer le coup de mou, bien boire, ne pas s’affoler et au contraire, positiver en se disant que le deuxième sac ravito est proche ; il faut savoir gérer les temps faibles sur une épreuve d’ultra. L’ultra trail est une excellente école pour cela !

En arrivant au deuxième sac ravito perso à Bessède, j’ai besoin de souffler un bon coup car le col de Dent m’a bien attaqué (la chaleur surtout). Ce ravitaillement est beaucoup mieux placé qu’avant, à Gesse. Dans un petit village très sympa, avec une petite cour de ferme à l’ombre pour nous accueillir « au frais ». Des enfants charmants prennent en charge nos vélos car il n’y a pas beaucoup de place pour les poser.

Je prends la décision de m’assoir à l’ombre, de manger tranquillement mes sardines, mes cacahuètes et mon sandwich. Je me passe les jambes sous un jet salvateur d’eau fraiche, avale encore quelques sucreries par gourmandise et je repars après 10 bonnes minutes d’arrêt environ. Je me sens mieux, le ventre bien plein et la carapace rafraichie.

En sortant du village, on retrouve l’ancien tracé qui nous amène à la descente finale très rapide sur Gesse avec le seul col que je connaisse où l’on arrive…en descente (col du Castel) ! Puis, descente de la vallée de l’Aude jusqu’à l’usine électrique, virage à droite et on attaque le Garabeil. Pas un souffle d’air, un soleil qui plombe ; quand la météo est comme ça, c’est la bosse la plus dure de la journée. Il faut se préserver au maximum tant que la pente est faible jusqu’à Ste Colombe et ensuite, il faut serrer les dents jusqu’à l’épingle du col de Jau. La pente est constamment proche des 10 %, le goudron col aux pneus, je double plusieurs gars scotchés à la route. Enfin, le virage à droite, tout petit répit, et il reste encore un très long km jusqu’à l’abreuvoir de Roquefort dans lequel je me plonge entièrement. En 10 ans, c’est la deuxième fois que je me trempe entièrement dans cette fontaine, tellement j’ai chaud.  Après le village, je sais qu’il reste encore de longs km jusqu’au col, beaucoup moins pentus mais interminables avec l’antenne qui matérialise le col et que semble ne jamais se rapprocher !

Enfin, la bascule sur Escouloubre-village, passage à côté du « cochon de Madres », la meilleure ferme-auberge de la région où il est possible de se restaurer divinement et de remplir son garde-manger à des prix très raisonnables, le petit coup de cul des Moulis avec son silo à grains au bord de la route et la descente sinueuse sur la vallée de l’Aude à Escouloubre les bains. Quelques nuages recouvrent les sommets environnants, les heures chaudes sont derrières nous, mais l’orage guette aussi.

Les jambes sont revenues, et je passe Carcanières et ses passages à 15% assez « facile ». La dernière ligne droite au-dessus du village est toujours aussi raide, mais ça ne passe pas trop mal. Je prends 2 bidons d’eau fraiche au dernier ravito de Quérigut pour bien hydrater la carcasse avant le marathon et je fini le col des Harres en remontant quelques cadavres ambulants. Remerciements à tous les bénévoles qui sécurisent les carrefours les plus dangereux depuis ce matin !

Je passe encore 2 ou 3 gars dans les longs faux plats qui ramènent sur le plateau du Capcir et le parc à vélo est atteint après 10h de roulette pour le parcours vélo le plus dur que Benoit ne nous ait jamais concocté en 10 ans. L’orage éclate et les premières gouttes de pluie commencent à tomber. Rien de bien méchant, au contraire, je suis ravi de voir ce petit rafraichissement céleste arriver pour le début du marathon.

Petite toilette de chat et changement complet de tenue, avec inauguration de la toute nouvelle trifonction du TCN et c’est parti pour 5h à 5h30 de balade ; le temps que je mets depuis 4 ou 5 ans maintenant pour boucler les 42 km de ce marathon bien cassant et peu roulant. La bise à Rosy en passant sous le chapiteau qui est toujours au micro depuis 5h ce matin

Premier A/R à la digue par la forêt et le camp des chiens de traineau ; la bise à Cathy, indéfectible bénévole qui tient le ravito de la digue depuis 10 ans ! Toujours aussi souriante et prévenante pour les concurrents. Il y a aussi « copain », le volubile montagnard qui tenait le ravito du CCAS avant, mais où l’on ne passe plus depuis 2 ans avec le nouveau parcours CAP et qui encourage les concurrents avec tout sa force et toute sa gouaille.

Km 5 : repassage au parc à vélo et c’est parti pour la deuxième partie, la plus difficile avec la longue montée au lac de Balcère. Surprise, après le passage dans la forêt, on ne fait que quelques hectomètres sur la piste terreuse du bord du lac, et on monte tout droit à travers la prairie pour rejoindre la piste caillouteuse qui mène aux premières maisons du village. C’est une modification géniale du parcours CAP car le grand tour par le chemin pierreux était un peu pénible.

Deuxième modification très sympa : après avoir traversé la résidence Mona Lisa, au lieu de monter tout droit par la rue du lavoir à l’hôtel du Llaret, on part à gauche, vers le cinéma et on fait un petit tour très bucolique dans les toutes petites rues du vieux village pittoresque des Angles. C’est bien casse pate, mais  très agréable, et on ressort du vieux village derrière l’office du tourisme où l’on rejoint le pied de la côté de Balcère au niveau du cimetière : et c’est parti pour environ 2 km à plus de 10%, c’est le moment de marcher et de mettre le cerveau en mode « off » et d’attendre patiemment le sommet de la bosse avec son ravito à la vue superbe sur tout le lac, toujours tenu par Casa, déguisé comme tous les ans, cette année avec une superbe robe rose à poids blancs du plus bel effet (la robe du meilleur « grimpeur » ?) !

passage par les anciennes fortifications


Casa et ses déguisements ! Homage à tous les bénévoles fantastiques par cette petite photo clin d'oeil.


La pluie a cessé, il fait bon, température idéale pour courir. Le premier aller-retour à Balcère se passe bien. Encouragements en croisant Will qui est un peu devant et Véro qui est un peu derrière, des fidèles du Tri12 de Rodez, qui sont devenus des amis depuis 10 ans que l’on se rencontre tous les ans à l’Altriman.

Km 16, retour du lac de Balcère et deuxième passage chez Casa puis descente de 5 km jusqu’au parc à vélo et fin du premier semi en 2h30 environ.

C’est reparti pour un tour, même parcours, les jambes tournent doucement mais surement. Je croise Johan du TCN au parc à vélo qui a fini le half en très belle position. Sa vue me fait très plaisir, car je n’ai pas encore vu une seule fois les copains du club sur le parcours. On papote quelques hectomètres et on se donne rdv pour l’arrivée vers 22h45.

Deuxième aller-retour à Balcère, ça se passe toujours pas trop mal, mais je prends un peu plus de temps à chaque ravito pour discuter et remercier tous ces fantastiques bénévoles. Toujours une tape dans la main et un encouragement aux gars et aux filles (4 seulement, respect les filles) que je croise. L’ultra triathlon dans le ventre mou du peloton, ce n’est pas la guerre, c’est une entraide et un respect entre les concurrents, ceux qui sont plus rapides devant et ceux plus lents derrière.

L'un des plus beaux endroits de la course


Le jour, comme les forces des différents concurrents, baisse de plus en plus. On allume les frontales, et c’est la dernière descente dans la prairie, seul, pas de lumière ni devant ni derrière. Dans 5’ ce sera le podium, le bruit, les lumières, mais ces quelques km juste avant l’arrivée, seul avec soi-même, c’est un moment de calme et de plénitude totale que je savoure tous les ans, et c’est toujours à ce moment que l’émotion m’envahit quelque peu, il faut l’avouer sans honte. On voudrait que ce moment dure encore, mais déjà les clameurs de l’arrivée et la musique du DJ Jay Style qui met le feu au lac me ramènent à la réalité et c’est la montée sur ce podium, magique. Benoit est là pour remettre personnellement à chacun sa médaille, il y a aussi le Big, Will, Rosy, Pierre le cameraman, eux aussi bien fatigués par une longue journée, mais tout le monde a le sourire. Il faut savourer ces brefs moments de bonheur ; même au bout de 10 ans, impossible de s’en lasser !

Merci Benoit d'attendre TOUS les concurrents pour leur donner la médaille tant convoitée, du premier au plus modeste !


Je rejoins mes potes du TCN qui terminent un succulent repas bien mérité après leur half au chalet de l’Ourson. Content de les retrouver après cette belle et longue journée !!!

16h40 au final, 66ème au scratch et premier V4, une performance qui me va très bien (je m’étais envisagé vers les 17h, mais avec un peu plus de natation) ; surtout avec le parcours vélo encore plus dur que les autres années et 3 semaines après le Celtman qui m’avait fatigué plus que prévu avec de de la flotte usante toute la journée. Et puis, les années passent, je récupère un peu moins vite !!!

 

Et voilà, la décima, merci au Big pour la photo, sans lui, je n'aurais pas pu avoir de souvenir de ce bon moment


2009, 2018 : bilan de 10 ans de triathlon en Capcir.

J’ai eu l’immense privilège de voir naitre l’Altriman avec quelques petits balbutiements au début, puis monter en puissance et atteindre son apogée avec presque 1500 concurrents sur les 3 jours de course. Des organisateurs, avec Benoit côté sportif et Lilian côté logistique, qui n’ont cessé de s’améliorer au fil des années et qui ont toujours chercher à corriger les inévitables petites imperfections et faire progresser l’épreuve. C’est une course faite PAR des sportifs, POUR des sportifs. Dans un cadre idyllique, avec une équipe de bénévoles extraordinaires. Venez au moins une fois faire cette course. Sur le papier, certes c’est du costaud, mais les barrières horaires sont assez larges et avec un bon entrainement en endurance, ça passera et vous vivrez l’une des plus belles journées de votre vie sportive !

10 Altriman au compteur de ma vieille carapace :  9 fois finisher « officiel » et 1 version en off pour compenser mon absence de 2010. Je m’étais dit, qu’après le dixième, j’arrêterais (peut-être) le triathlon, mais il me vient une pensée à mon ami Polo Mauduit, qui ne s’est résigné à ne plus prendre le départ de l’Embrunman (après plus de 15 participations) que lorsqu’il n’a plus réussi à passer les barrières horaires. Donc, c’est décidé, si mes vieilles jambes le permettent, j’y serais l’an prochain car j’ai encore pas mal de marge sur les barrières. L’exemple de Jean-Marc, multi-finisher à 63 ans avec les prénoms de ses petits-enfants imprimés sur son t-shirt, me laisse pas mal d’espoir !

 



 

Chers amis lecteurs, qui ont tenu jusqu’à la fin de ce long récit, je serais ravi de vous y rencontrer et de vous donner toutes mes petites ficelles pour déjouer les pièges de ce parcours unique en son genre ! ce sera le 6 juillet 2019….avis aux amateurs !!!

du haut de cette polaire, 10 Altriman vous regardent ;-)

le plus dur est de se dire qu'il va falloir attendre encore 1 an pour le 11ème...

 

9 commentaires

Commentaire de augustin posté le 17-07-2018 à 15:21:51

comme d'hab super récit, et un sacré palmarès! bien joué!

Commentaire de campdedrôles posté le 17-07-2018 à 23:25:42

Bravo à toi et merci pour ton récit (récit qui me parle plus encore puisqu'au mois de juin j'ai passé à vélo (rando.) une bonne partie des cols du circuit vélo : Llose, Jouel, Pailhères, Pradel, Garabeil, Quérigut, Creu etc...).
Superbes régions que le Capcir, le pays de Sault, pour le vélo comme pour le reste !

Commentaire de philkikou posté le 18-07-2018 à 18:58:08

Longue vie et Altriman à la Tortue et sa vieille carapace, qui se bonifie au fil du temps !!! au plaisir de te croiser avec ta polaire Altriman au week end Kikourou !!!
Bonne récup et préparation à ton prochain défi ;-)

Commentaire de philkikou posté le 19-07-2018 à 06:48:18

.. et un bel hommage dans ton récit aux organisateurs bénévoles !

Commentaire de robin posté le 19-07-2018 à 11:08:37

La tortue est réputée pour sa longévité ! J'ai l'impression que tu es parti pour un long bail avec l'Altriman ! Tant mieux pour nous, nous allons pouvoir encore savourer tes comptes rendus.

Commentaire de raspoutine 05 posté le 20-07-2018 à 23:41:08

Bravo mon cher, cher Carapacidé ! C'est toujours un grand plaisir que de te suivre, que ce soit virtuellement ou sur un parcours !
Cette année semble être un millésime et la ballade italienne s'annonce bien !!!
Allez ! on veut la suite le 6 juillet prochain !
HEIA !!!!

Commentaire de XDams posté le 21-07-2018 à 20:38:34

Bravo pour cette 10eme El Tortuga :)
RV en 2019 pour te saluer de vive main et partager cette épreuve du moins au départ :)
Bonne continuation
Hasta próxima !
Dams

Commentaire de LtBlueb posté le 23-07-2018 à 16:14:36

Que dire sinon "immense respect" ...dans 100 ans, il restera encore les traces que tu auras laissé sur cette épreuve...

Commentaire de ouster posté le 24-08-2018 à 22:53:07

Bravo l'ami. Plus les années avancent, plus tu m'impressionnes !

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

Votre annonce ici !

Accueil - Haut de page - Aide - Contact - Mentions légales - Version mobile - 0.09 sec
Kikouroù est un site de course à pied, trail, marathon. Vous trouvez des récits, résultats, photos, vidéos de course, un calendrier, un forum... Bonne visite !