L'auteur : Papy
La course : Altriman (format Ironman)
Date : 7/7/2012
Lieu : Les Angles (Pyrénées-Orientales)
Affichage : 6613 vues
Distance : 234km
Objectif : Pas d'objectif
Partager : Tweet
21 autres récits :
Altriman 2012
Cliquez ici pour le site du Papy
*********************************************************************************************************
Teaser court de la vidéo que vous aurez en fin de CR, avant les commentaires
1/ Préambule
2/ L'Estouffe Gaou des 3,8kms de natation
3/ Les presque 200kms d'un vélo ensoleillé
4/ Le marathon d'altitude
5/ La course en résumé
6/ Après course...
7/ Rajoutez un commentaires et regardez le film
***********************
NAVIGUEZ EN CLIQUANT SUR LES CHAPITRES CI DESSUS.
(Pour voir la version non-kikourou,cliquez ici !)
**************************Credit PHOTO : Le Lapin/Eric Jouve*********************
C'est toujours avec un grand plaisir que l'on revient dans ce Capcir Catalan.
La région est très accueillante et d'une beauté à couper le souffle loin des
gros autoroutes touristiques.
Et pourtant la montagne à 100kms de la mer, c'est quand même extraordinaire.
Je suis un fana du Verdon, mais c'est plus loin de la mer et moins haut que
le couple Cerdagne/Capcir. En journée de soleil par an, si le verdon est devant
le Capcir, je doute qu'il soit devant la Cerdagne.
Nous voilà donc présent quelques jours avant le départ sur ce fabuleux site.
Je suis avec le Raspoutine qui, avec la Tortue, prépare son Norseman,
objectif principal de cette année 2012.
Je vous enjoins, d'ailleurs d'aller voir leur CR de cette épopée norvégienne.
Nous partons faire une ch'tite balade de 25kms avec le Raspoutine en ce
Jeudi matin et le temps est moyen. Une petite laine ne sera pas de trop
et je remarque que les heures passées sur le parcours vélo de l'Embrunman
n'ont pas été inutile pour mon compagnon.
Je suis obligé de simuler une prise de langue dans le dérailleur arrière
pour ne pas être trop ridicule dans la montée de la Quillane.
La Llose suit tranquillement et j'ai beau tenter de mettre une mine dans
le retour sur les Angles, hormis le soleil magnifique sur le lac, je n'ai
pas beaucoup de raison d'être en joie.
J'ai rencontré les adorables parents du Raspoutine, Gérard et Monique,
et nous voilà parti pour la ferme Auberge des Cucuillères à Escouloubre.
Super moment de détente que je ne regrette pas, même si quelques restes
du repas seront encore présent le jour de la course.
Gérard et Monique s'occuperons des Zanimoss à merveille durant notre séjour.
Appremment peu habitué à ce genre de rencontre sportive, ils semblent y avoir
pris beaucoup de plaisir. Nous aussi et nous les en remercions !
Cet Altriman sera aussi un peu particulier pour moi car non seulement
les Zanimoss seront là (Tortue, Blueb', Raspoutine, Lapin, Boeuf, GGlarsouille)
mais en plus "Philomène"(Marie) est venue pimenter la balade.
Nous regretterons que le Koé et le Dingo n'aient pu se joindre à nous malgré eux,
ainsi que la Libellule pour des raisons plus mystérieuses
J'ai quand même un soupçon de doute de lassitude qui me taraude car cela
fera la troisième fois en 3 ans que je me coltine ce monument.
De plus, l'an passé, cela avait été un chemin de croix de passer les cols
à partir de Ste Colombe sur Guette. Presque chaque mêtre des montées à
Roquefort de Sault, Carcanières puis Quérigut tournaient dans ma tête.
Les souvenirs des sommets "s'échappant" à chaque virage étaient durs
à se repasser en boucle.
Mais ma venue 3 jours avant viendra peut être changer cela ?
Les organisateurs au boulot...
*********************************************************************
Me voilà au bord de l'eau pour l'instant moment que je déteste le plus.
Que ce soit à la piscine ou en eau libre, ce moment ou je rentre
dans l'eau m'angoisse.
Je tente de me rasséréner car avec une grosse centaine au départ
il y a peu de risque de baston. Mais le noir de la nuit pyrénéenne
n'est pas facile à accepter. J'ai ma cagoule, nouvelle technique gagnante
anti souci "oreille interne", je dois donc sereinement envisager cette
partie du triathlon pour cette année ?
Une superbe photos des Zanimoss en pingouins et le départ est lancé.
(A voir sur le film du Blueb' au milieu de ce CR... En Interlude !)
"Final Countdown" et fumigènes donne du spectaculaire au départ et les
premiers mêtres se passent bien.
Malheureusement je n'ai pas fait 100m que je commence à m'étouffer !?!?!
En effet, comme si j'étais un poisson rouge hors du bocal, j'ai le sentiment
de ne pas arriver à respirer le minimum à chaque fois.
Impossible de décompresser, j'ai comme un voile devant la bouche.
Je dois donc rester en respiration 2 temps avec une angoisse montante.
En effet, je viens de me rappeler que je n'ai pas pris mon Foradil,
élément anti asthme d'effort, avant le départ.
ceci rajouter au fait, non vu à cet instant, que je me démarque sur la gauche
et que je me retrouve seul avec l'impression d'être dernier avant même
la première bouée, me voilà recommençant la "négativité mentale tueuse" qui
me fait chercher un bateau pour m'accouder.
Je tente de me relacher, de me ralaxer, de me raisonner, de me...
Enfin de simplement tenter de continuer à nager plus ou moins correctement
en tentant d'y prendre plaisir.
Plaisir ? Pffff, Je n'en ai guère et cela me navre car la natation est
quand même un point de passage sympa pour repartir en vélo et passer
une excellente journée. Je retire beaucoup plus du triathlon que du duathlon.
Me voilà à la première bouée et je retrouve du monde.
Ouf, je ne suis pas dernier !
Je vois même quelques bras derrière moi, c'est rassurant.
Je me rappelle aussi que le Boeuf est là, je n'aurais donc pas
la dernière place natatoire !
Je me suis habitué à ma respiration cacochyme...
Il m'arrive de passer à 3 temps, mais je ne suis pas dans le rythme.
La parralèle est faite, visons maintenant l'arrivée du 1er tour...
Me voilà de nouveau seul, mais là, je pencherais pour avoir tracé
plus droit que les autres, sans en être vraiment sur.
M'enfin me voilà à l'australienne et au final je ne suis pas trop mal.
Je me motive pour tenter de ne pas dériver de nouveau vers le barrage.
Que nenni, la fatigue aidant je me retrouve encore seul de nouveau...
Encore plus seul ! Et le soleil montant, je vois maintenant
le barrage s'approcher ! Mes yeux bigleux ne me font pas louper cela
et j'ai plus de mal à voir la bouée car la voiture signaleuse
a éteint ses phares.
Me voilà de nouveau proche du village de matemale et il me reste la
dernière ligne droite. Toujours aussi cacochyme, ma respiration
ne me laisse toujours pas m'installer dans ma nage.
J'ai donc l'impression de faire du surplace.
C'est terriblement long, je fatigue et m'ennuie.
Pffff, que j'aimerais savoir nager !
Je n'arrive pas à faire mes mouvements entiers...
Ma main sort avant de pousser derrière, revient avant d'être tendue.
Je bois des tasses et la cote semble s'éloigner.
Pour couronner le tout, voilà que je me mets de nouveau à trembler,
comme l'an dernier. Heureusement cette année je ne suis pris de tremblement
que dans les 300 derniers mêtres.
Il ne sera donc pas question, je l'espère,
de crampe handicapante avant le vélo.
Je sors, me retourne, il y a encore du monde derrière, étonnant ?
Je tremble de partout et cela me navre de nouveau.
Grace à la cagoule je n'avais plus connu ce genre de souci, ici,
je vois que cela continue, j'ai les glandes.
Me voilà, péniblement au parc à vélo ou je tente de me réchauffer.
Stéphane, le speaker, se prend de compassion pour mes tremblements.
J'ai du mal à m'habiller mais raisonne qu'il fera chaud, alors
je reste sur l'option débardeur/coupe vent et manchettes...
Lui aussi n'a pas apprécié l'eau...
Je n'ai pas encore fini la transition que je vois revenir Marie
assez furibarde. Celle ci avait déjà fini sa transition avant de
revenir au parc à vélo. J'ai quand même le temps de comprendre qu'elle
se bagarre avec ses yeux, ses lentilles et ses lunettes avant
qu'elle ne ressorte du parc à vélo.
Cela va être dur... Dur et long...
*********************************************************************
Je claque toujours des dents en sortant du parc à vélo et je prie
pour que le réchauffement se passe conforme à mes souvenirs.
Meme Stéphane, le speaker et triathlète accompli, se prend de compassion pour moi.
Il ne pense pas, à ce moment, me voir sur la ligne d'arrivée ce soir.
Mes prières sont elles efficaces ?
En effet, pour moi, sitôt col de Quillane attaqué, chaleur arrivé.
Me voilà dans les bosses et trous de la forêt du Matemale, rajouté
aux tremblements du corps, je commence de nouveau un Paris-Roubaix
que j'abhorre comme à l'habitude.
Je vois le carrefour du col au soleil et souris...
Un salut au bénévole et j'enquille Quillane (sic)...
Je suis immédiatement déçu de voir que la route passe rapidement à l'ombre.
Aurais je du relire mes CR pour être sur de rapidement me réchauffer ?
La reponse affirmative m'emmène quand même au sommet de ce rapide col
ou je claque toujours des dents. Le Col de Llose pris aussi 2 jours
avant m'apportera plus de chaleur ?
En arrivant au bas du grand virage caractéristique du Llose, je négative
à nouveau... Tout est à l'ombre, je vais je me les cailler sévère
jusqu'en haut ? L'an dernier j'avais assisté un coureur en panne
de dérailleur, peut être cela m'avait réchauffé ?
Dans tous les cas, nous voici au sommet du Col de Llose et je suis
encore capable de faire des castagnette avec mes incisives.
Je me rappelle l'avertissement DDE/Graviers de la veille par Benoit l'organisateur.
C'est donc une descente tranquille qui s'opère. Peut être trop tranquille
car je vois passer quelques bolides. Le froid continuant de me tétaniser
je ne peux maitriser complètement mon vélo.
Je peux signaler que cette année j'ai fait fi du vent. J'ai mis mes 2
roues AMC420 et j'espère que le vent ne me le fera pas regretter.
50/34 et 11/26 m'accompagneront comme l'an dernier.
J'avais un peu coincé mais avec la sortie Prépa Altriman en Champagne
faite avec Marie, j'ai travaillé la moulinette.
J'espère donc que le 26 suffira sans coincer cette année.
Là, en descente, le 11 m'est complètement inutile.
Heureusement que le paysage est magnifique, j'y passe ma mauvaise humeur.
Un petit garçon fait mine de s'aventurer nous saluer sur la route,
cela me fera une nouvelle frayeur avant que ses parents n'interviennent.
Voilà Marie dans mon viseur, elle semble encore plus pétrifiée que moi.
Me rappelant son angoisse à T1, je la laisserais paisible dans sa
conduite de course, la journée sera longue et j'espère la recroiser
de nouveau, si ce n'est à vélo, au moins en CAP !
Me voilà au fond de la vallée, dans ce premier "coin perdu" de la journée
loin de tout axe de circulation.
Je me fait encore doubler et tente de me raisonner.
Ce n'est pas facile de se dire que cela sera long. J'ai déjà à faire le bilan
de mon refroidissement qui vient enfin de se terminer.
Si jamais je n'ai pas créé de micro déchirure musculaire par mes tremblements
ou autres contractures je pourrais attendre Port de Pailhères pour le second
bilan dans une certaine sérénité...
Celle ci vient quand même car doucement je hausse ma vitesse.
On arrête de me doubler et j'ai quelques cyclistes qui ne me prennent
plus de distance. Comme à l'habitude je vais commencer ma remontée dans
le col de Creu ? Cela semble être le cas. Mais j'évite les accélérations
que font ceux rattrapés. Je les laisse reprendre 20m/30m, mais je sais
que tôt ou tard à ce jeu là, ils vont perdre.
La régularité dans la grimpée d'un col est signe de réussite. Nous ne
sommes pas dans une course cycliste ou nous pourrons nous relayer
dans l'échappée après le col. Sans drafting implique une gestion plus
proche du CAP que du cycliste pur !
Ce col de Creu est toujours magnifique car nous sommes quelques cyclistes
seuls au monde. Une fois doublé, la distance avec le groupe (1 à 3 cyclistes)
suivant semble de plus en plus longue...
Nous arrivons quand même rapidement au sommet et cela sans que j'ai
l'impression de piocher. Bonne nouvelle, faisons la descente et il ne nous
restera qu'un peu plus de 150kms à couvrir...
Sitôt le retour de la première boucle au lac de Matemale effectué que le
premier doute de la journée va arriver.
Nous allons bien trop vite sur Formiguières, bien plus vite que
les années précédentes... Pourquoi ? Je n'ai pas de prolongateurs, alors ???
Contrairement aux années précédentes ou le Carcanet, vent du nord,
nous freinait dans notre avancée vers Quérigut, c'est le vent du sud
qui souffle fort. Bien heureux d'apprendre que le soleil sera avec nous
car ce vent venant de Cerdagne, la partie la plus ensoleillée de la région,
nous l'assure pour la journée.
Mais... Qu'en sera t il au retour après le col des Ares ???
J'évacue les pensées négative et descend cette partie du col de Quillane
jusqu'au virage vers Querigut et le col des Ares.
La vitesse est haute et je regrette les prolongateurs.
M'enfin, si ce n'est que pour 20kms en tout, se charger de 500gr de plus
dans tous ces cols se réfléchit...
Col des Ares, premier passage sur Quérigut, je trouve que cela descend
beaucoup. J'aperçois des portions de routes du retour ou j'avais bien coincé
l'an dernier. Mais je profite de la descente jusqu'au pied du Pailhères.
Nous voilà presque à Rouzé et je suis seul depuis Quérigut. Je ne pense pas
avoir gagné beaucoup de place mais là aucun cycliste en vue depuis des
kilomètres. Me suis je trompé ?
Non, car je vois le bénévole m'indiquant la remontée sur le col et nous
voilà de nouveau à l'attaque.
Comme pour les 4 cols précédents je reste sur la réserve et me voilà à
Mijanes sans avoir revu d'autres cyclistes. Suis je trop lent ?
C'est en arrivant au ravitaillement de Mijanes que j'aperçois mon ami l'Blueb'
Tranquillement installé il prend des photos à plaisir.
Je prends relativement mon temps, sans descendre de vélo, ne prends pas
mon "gore tex" qui aura encore fait un voyage dans un sac pour rien et
interroge mon ami sur son redémarrage.
Il m'indique que cela va bien pour lui mais qu'il reste encore un peu ici.
Cela me rappelle douloureusement le debut de la descente aux enfers de l'ami
Raspoutine en 2011, scotché au même endroit.
J'espère une issue différente pour mon lieutenant
mais il ne faudrait pas trop qu'il traine !
Les premiers lacets dans Mijanes s'offre à nous et je tempère tranquillement
en montant sur le 24 derrière. J'ai toujours peur de tout mettre à gauche
trop tôt et même si stratégiquement rien n'est prouvé, le fait de savoir
que j'ai des dents de réserves me rassure.
Je monte en rythme avec l'impression d'être 1 à 2 kms/h plus vite que les
années précédentes. Dans tous les cas je suis bien relaché, monte
sans a_coup, et fini même les portion difficile en accélérant.
Voici un camion en difficulté dans le port de pailhères
J'aperçois le Bigpeuf de loin et ne souffre même pas, comme l'an dernier,
dans le dernier raidillon.
Bidon pris, bisou au Big, je me lance dans la descente en avalant
mon sandwich. Le souci est que je ne suis pas un grand descendeur,
j'ai donc du mal à lacher le guidon pour me mettre une bouchée.
Je fourre donc tout cela dans ma grande bouche au détour d'un virage lent
et je mettrais 15' à macher, le temps d'une grande partie de cette descente.
Je note aussi que cette année grace à ma selle ISM Adamo, je n'ai mal
nul part. Tout du moins, hormis quelques courbatures du au kilométrage
je ne suis pas cassé par cette longue descente.
Même positionnement que l'an dernier, mais cette selle permet, sans souci
d'engourdissement, de varier les positions pour prévenir des courbatures
traumatisantes.
Fin de la descente et salutation au conseiller régional Pierre Bataille
qui assure la régulation de ce carrefour dangereux qui nous amène à
remonter par le col du Chioula.
Merci à lui, il était déjà présent l'an dernier au même poste !
Le Chioula se monte généralement bien, la route est large et bien goudronné.
Mais rapidement j'ai un léger coup de moins bien quand tout à coup je crois
reconnaitre la silhouette de l'ami Raspoutine.
Je pense avoir la berlue car je l'aperçois
dans l'épingle supérieur à une vitesse très lente.
Est ce un cyclotouriste ressemblant à mon Zami ?
Que nenni, mon inquiétude n'était pas vaine,
je remonte un Raspoutine à la dérive.
Un souci stomacale le soince et comme l'Altriman n'est qu'une préparation
à son Norseman, je doute qu'il finisse sans résoudre son souci.
La suite des évènements nous montrera que sa sagesse lui aura permis
de toucher son graal annuel !
Si le Raspoutine pense déjà au futur, j'en suis encore là à me battre
pour finir dans les pentes à 10% du Chioula.
Me voilà au sommet et c'est la partie du plateaux de Sault qu'il va
falloir s'enquiller.
J'ai l'impression d'aller plus vite cette année, le vent est aussi
différent ici ?
C'est l'une des parties les moins intéressante du circuit.
Légère descente avec souvent du vent, on a l'impression de ne pas avancer.
Ici les prolongateurs seraient intéressant, ne serait ce que pour être
plus profilé et, pour ma part, exploiter un max ma selle ISM.
*************************************************************
Je profite de cette partie plus calme du circuit pour vous faire passer
le film du BLUEB'
Bon visionnage...
Fin de l'interlude !...
*************************************************************
Nous passons Prades, puis Camurac et contrairement aux années précédentes
grimpons le col des 7 frères pour descendre sur Belcaire puis Espezel.
Ce n'est pas moins de 26kms (1,8kms de plus que l'an dernier) qu'il nous
faut faire depuis le sommet du col du Chioula avant de retrouver un parcours
digne de l'Altriman.
J'ai failli mourir d'ennui dans ce long faux plat autour de Belcaire.
Sur que j'y ai perdu quelques minutes importantes, mais jamais je n'avais
connu un si long moment de "rouleur pur" dans ce triathlon.
A méditer si jamais j'y reviens...
Dans tous les cas, cette différence de parcours donne plus d'intérêt
à l'utilisation de prolongateur sur l'Altriman qu'avant...
Nous passons le pont sur le Rebenty et, pouffffffff...
Je ne l'avais pas oublié celle là, même si elle ne fait pas partie
des mythiques bosses de l'Altriman, mais au départ de ce col de Rodome
j'ai les cuisses qui chauffent (100D+ en 850m, 11,7%MY) heureusement que
cela ne dure pas, les 1,5kms restant sont à 6%...
C'est là que je discute, entre 2 respirations avec des belges de Charleroi.
Malheureusement l'un des 2 ne finira pas, mais c'est à ce moment là
que je commence ma remontée au classement. Je commençais sérieusement
à douter de mon allure (trop ?) facile.
C'est aussi à ce moment là que pour la première fois je passe le 26.
Le coup du cul ne serait pas passé avec le 24, arf...
Me voilà à Gesse ou je prends le temps de me restaurer et d'équilibrer
mes bidons. J'y suis avec le coureur "antique" qui fait le parcours
sur un colnago d'époque avec une tenue tissée aux couleurs italiennes.
Il sera avec moi jusqu'à la centrale hydraulique de Nentilla.
Nous y voici justement à cette centrale, toujours aussi impressionnante
enclavée dans cette vallée de l'Aude.
Cela veut dire aussi que bientôt nous allons attaquer le morceau de choix
de la course d'aujourd'hui, Garavel/Carcanières/les Ares...
Et plus dont je ne me doutais point à ce moment là...
Je passerais sur Sainte Colombe sur Guette et Roquefort de Sault déjà
amplement relaté dans les CRs précédents, mais quand même, j'ai encore
un souci de mémoire qui me joue des tours.
L'an dernier il me souvient avoir carburé jusqu'au tunnel
http://goo.gl/maps/6VkSC
puis flanché
après car j'avais estimé le pont plus proche du ravitaillement du
plateau que la réalité. En fait sur les 4,3kms(400D+) qui séparent
le pont de Ste Colombe du ravitaillement de Roquefort, celui ci
se situe au km 1,6.
Cette année je calme jusqu'au tunnel sur le 24, que je ne vois pas
arriver puis je passe le 26 et monte comme une fleur jusqu'au
point de ravitaillement.
Je m'y raffraichis, double un cycliste explosé et sens mes cuisses
durcir. En effet, autant l'on se prépare bien pour des pentes à 10%
autant pour celles à 5% il devient difficile de se mobiliser.
Mais j'avance à un rythme sans douleur et j'ai vraiment l'impression
d'être bien. Nous verrons bien ce que va nous dire le second juge de paix
mais je suis bien content de mes sensations actuelles.
J'ai la déception de ne pas pouvoir me raffraichir au lavoir du Bousquet
asséché ce jour. Dommage j'y avais pris mes habitudes et je ne me suis
pas trop arrosé à Roquefort en prévision.
Notez bien, quand même, que jusqu'au sommet de Garavel je me traine un peu.
Je remonte quelques cyclistes isolés, mais cette portion qui semble
"plate", monte quand même de 250D+ et vous scotche à la route.
Comme vous restez sur la réserve en prévision des derniers rudes
passages, vous restez planté là...
Passage au sommet devant la pancarte de la ferme auberge des Cucuillères,
et première descente sur le "monstre" de la journée.
Remontée sur le col du Moulis et c'est parti...
Parti... Pour souffrir mentalement avant l'attaque finale.
En effet, voyez plutôt ce que l'on voit au début de la descente
http://goo.gl/maps/pBdyj
La maison en face n'est que la première partie de l'avant dernier col
à monter aujourd'hui.
Mais avant il faut descendre 200D+ pour se les refarcir en face !!!
(N'hésitez pas zoomer pour voir la maison !)
Mais aujourd'hui tout va bien, je sens mes jambes au top, je n'ai pas encore
souffert (en vélo) comme l'an dernier, que va me dire Carcanières ?
J'ai peu écrit sur la chaleur car elle m'a peu atteint. J'ai suffisamment
bu, fait 4 pipis ( 2 vélo, 2 CAP, très étonnant pour moi), je supporte donc
bien la température actuelle. Ce n'est pas le cas des quelques cyclistes
rattrappés.
Entre temps, la descente est finie, Escouloubre les Bains m'accueille
et me voilà sur le pont de Carcanières les bains. Premier casse patte
et arrêt au ravitaillement avant la grimpette.
Les sourires sont toujours de mise avec les bénévoles de l'Altriman,
mais je ne m'attarde pas plus, le chronomètre tournant.
Je grimpe, facile, je suis rapidement (trop ?) sur le plateau et la maison
aperçu précédemment.
Le temps de m'étonner, voilà le cimetière
signe de la première récup' dans le village.
Virage à gauche puis à droite et un dernier coup de c*l avant de redescendre
sur Querigut. Passage sur le pont et on en remet une couche pour grimper
jusqu'au centre de ce village escarpé.
C'est dur, mais j'ai l'impression de ne pas souffrir comme l'an dernier.
Cela commence à me travailler car il ne reste plus que le col des Ares.
Je regarde l'heure à ma montre (pas de chrono) et si nous sommes parti
à la bonne heure, je suis dans mes temps habituels, mais avec beaucoup
plus d'aisance. Rapide arrêt au ravitaillement puis attaque de la sortie
du village (sans poussette cette fois ci dommaaaage )
Ce col des Ares quasi inexistant la première année m'avait fait énormément
souffrir l'an dernier. Je suis donc anxieux et il sera long...
Non pas aussi difficile que l'an dernier, mais plus on monte, plus il y a
du vent contraire. Hors, je garde le souvenir qu'après la bascule, la vitesse
d'avancement devenait beaucoup rapide qu'elle n'est aujourd'hui.
Et c'est là que la course va devenir difficile...
Comment rentrer dans les temps avec ce pµt@in de vent à la c*n !
#@*?$Grr@!$#!...
Me voilà planté dans le retour du col de Quillane !
Envolé les souvenirs de finish rapide en revenant sur Formiguières,
je me traine comme une limace après un repas très arrosé !!!
Les minutes s'égrènent et j'oublie toute idée de rentrer dans les temps.
C'est usant d'avoir ce vent pleine "tronche", même s'il nous garanti
le soleil pour toute la journée.
J'en pleurerais de rage... J'ai bien roulé toute la journée, sans
trop me dépenser et là, en 20kms, je vais perdre le gain de cette
sagesse de course. Non seulement je vais finir hors des clous, mais
en plus je vais surement exploser...
On ne gagne pas une course sur une préparation ou une stratégie idoine,
mais on la perd très facilement. Ce vent m'a enlevé tous les espoirs !!!
Ce n'est pas que les 2kms supplémentaires qui me causeront les 11' de plus
au final, mais bien ce vent me clouant sur place.
Je suis un peu démobilisé en arrivant à T2.
Rien de grave, il fait beau, mais mon record ne tombera pas alors
je vais avoir du mal à soutenir un rythme fort.
Il n'empèche, vu le beau temps, on va essayer...
*********************************************************************
Bien moins cassé que l'an dernier, je tente de partir vite en CAP lorsque
un bolide me double à la vitesse d'un semi marathon.
J'ai quelques instants d'hésitation, mon rythme devient sinusoïdal puis
je ralentis imperceptiblement. Ces variations m'ont stomacalement rappelé
que j'avais déjà 12h de sport dans les jambes et qu'il fallait que je me
calme un peu.
Je vais tenter de courir un maximum car l'an dernier, explosé, j'avais
beaucoup marché. J'avance correctement et au ravitaillement
avant la digue je reviens sur le bolide.
Je fais la digue à distance derrière lui puis au ravitaillement de Matemale
je le passe sur l'intérieur et tente de ne pas marcher jusqu'en haut.
J'y arrive non sans quelques alertes du à mon "sautage" de ravitaillement.
Je m'y arrète au retour attiré par l'accent typique des bénévoles.
Je suis sur le retour sur la digue et trouve que je suis, encore, bien
mieux que l'an dernier. Cela va t il se voir sur le chrono ?
Comme je n'ai plus aucun repère, je positiverais le plus longtemps
possible en me persuadant que je vais très vite.
J'ai bien eu envie d'abandonner plusieurs fois quand des doutes sur
le temps me sont venu, mais je suis tellement "a l'aise" que je
risquerais d'être déçu de stopper là.
Retour sur le parc à vélo et début de la remontée "trail" sur la station
des Angles. Me voilà au ravitaillement des joyeux lurons de l'an dernier
avant de démarrer la grimpette. Je ne retrouve pas mes voisins de train
de l'an dernier, dommage...
Première grimpette difficile, je résiste à l'envie de marcher tout en
courant rentablement. En effet, courir pour courir et s'exploser sans aller
bien plus vite qu'en marchant est une ineptie. Si l'on veut continuer
de courir il faut que la différence marche/course en vaille le coup.
C'est l'entrée dans la station et le premier passage devant l'arrivée.
Une grosse envie de tout stopper me prend, mais ne pas franchir la ligne
après ce que je viens de faire ? Je souffre, mais pas trop, j'ai surtout
peur de la suite et de cette cote pour aller au lac de Balcère.
Je prend mon premier chouchou et je file chercher le virage au bout
de la station pour passer à l'étage supérieur et...
Voilà que je marche dans ce raidillon affreux.
Je ne peux courir, tant pis pour moi.
Sitôt sur le plat je me relance, mais cela devient dur.
Autant je suis bien dans ma tête, bonne conduite de course, alimentation,
hydratation impec, je n'ai juste qu'à gérer les nausées qui apparaissent
lorsque je ne bois pas assez ou pas assez concentré, autant un peu de lassitude
fait jour. Il est vrai que je commence à connaitre par coeur ces passages.
Je n'ai pas encore fait le test du rinçage de bouche, mais à ce jour
de course, c'est encore le coca qui gère les nausées.
Mention encore spécial à l'Effinov qui m'a accompagné durant 11h de course,
mais là, sans coca à chaque ravito, les nausées reviennent...
(Dommage qu'il n'y ait que menthe en Effinov car j'aurais peut être tout
fait avec, comme à l'Ecotrail)
Je suis au pied de cette terrible bosse et... Je marche trop tôt !!!
En passant devant l'appartement des parents à Raspoutine j'ai une pensée
émue pour eux. Il me rappelle mes parents quand il me suivaient à l'Embrunman
il y a, aouuuuuuuuuuuuu... 17 ans ?!?!?!? Pffffuuiiiit...
Aujourd'hui, en accompagnant le Lapin, ils ont pénétré un peu ce monde
des sportifs qui adorent relever des challenges tout en ne se prenant
pas la tête. Ces sportifs qui font des kms pour ces moments de convivialité.
Merci a eux d'avoir oeuvré pour que le Lapin puisse nous faire de belles
photos et au plaisir de vous revoir...
En attendant me voilà en haut de cette satané cote ou même en marchant
j'en ai bien bavé. Cela ne semble pas être le cas de super Tortuga qui
descendait à fond de balle la même route. Il va encore nous signer un
temps mémorable 15 jours après un Nice fait en
J'ai du mal à ce ravitaillement et je vais tenter le perrier.
Mal m'en a pris car les 2kms et quelques jusqu'au lac de Balcère vont être
un chemin de croix. J'ai de plus en plus de mal à courir, je coince en
légère descente, comment vais je remonter après le retour du lac ?
Je craaaaque, et je marche...
Je perds quelques secondes mais j'en ai marre.
Pourquoi en ais je si marre alors que les voyants sont au vert et
qu'il fait beau ?
Petite erreur d'hydratation ? On verra bien en prenant du coca en bas
mais je commence aussi à saturer mentalement de cette boisson américaine...
Je me reprends et me motive pour avancer. Car sinon, je vais me faire
reprendre par les quelques coureurs qui sont derrière moi.
Je n'ai personne devant à moins de 10', mais par contre 3 ou 4 derrière
dont l'un m'enrhumera avant le final.
Je croise Gégé l'Arsouille le pote du Blueb', il semble boiter bas.
Il me fait peine, mais pour son premier Ironman, il fait très très fort !
Lac de Balcère, je suis toujours aussi mal et je file sans m'arréter
jusqu'au retour. Je salue les bénévoles et revient sur le ravitaillement.
Je bois avec difficulté mon verre de Coca que je manque de rejeter.
Puis je reprends la remontée sur le sommet des Angles...
Pffff... Et moi qui ait proposé à Benoit de nous rajouter la montée
de la piste noire de ski en lieu et place de la montée en bitume...
Je suis frappadingue, car à cet instant on me la propose, je m'assoie et
je pleure !
Je dois me violenter pour courir, mais c'est une alternance de course/marche
que je suis obligé de faire jusqu'à l'approche du sommet et la vision
de Pierre le cameraman made in Raid28
que j'ai eu la chance de présenter à Benoit.
Sa vue me booste et comme à l'écotrail, il fait un peu de route avec moi.
C'est ainsi que j'ai exprimé mes difficultés au micro, mais j'étais, à ce
moment là, au plus bas de ma journée.
Il me laisse et me voilà relancé, étonnant non ?
Est ce la lampée de Coca ou un retour de flamme inattendu, dans tous les cas
tout en me limitant à une gorgée à chaque fois, je prendrais mon verre
de coca à chaque ravitaillement pour finir cet Altriman.
Me voilà au sommet de nouveau de la station
ou l'ambiance disco est au top.
J'ai mon Gégé l'Arsouille, qui vient de quitter la piste du dance floor,
en ligne de mire, pas bon pour lui, il doit sacrément coincer.
Je descends correctement, même si je manque, à mon gout, de vitesse.
Me revoilà aux Angles et dans le fameux virage excentré voilà Marie
qui arrive !!! Superrrrrrrrrr... Elle a passé les barrières horaires vélos
il ne lui reste plus qu'à finir ce marathon. Content je suis de voir
que ses peurs ne l'ont pas empéchés de réaliser une belle performance !
Malheureusement son souci de lentille va l'ennuyer car le soleil se couche
et elle n'a pour voir que des lunettes de vue pour le... Soleil !!!
Mais ce n'est pas cela qui l'arrètera et je file prendre mon deuxième
chouchou pour entamer la descente vers le lac !
Me revoilà au ravitaillement du bas du chemin en terre et je leur demande
des nouvelles pour le Papy. Il m'apprennent que leurs amis du 77 n'ont pas
pu descendre mais que cela ne m'empèche pas d'avoir droit à la pizza ou
à ce qui cuit délicatement sur la barbecue derrière le parasol...
Mon palais est prêt à accepter mais mon ventre fait non !
Je les remercie de leur entrain et jovialité et file finir mon tour.
Je croise de nouveau la Tortue qui est à fond dans son trip.
Nouveau record en vue ? Ou s'arrètera t il ?
Passe le parc à vélo, la digue, je salue les plaisanciers qui se mettent
à table et montent à Matemale.
Je marchotte quelques mêtres, mais pas plus dans le dernier virage, ne voit
plus personne à rattrapper, par contre, en redescendant, sur les 4 qui
me suivent, il y en a un qui me passera, AMHA, avant la fin.
Sa foulée est bien différente des notres... Il commence la course ?
Me voilà de nouveau le long du plan d'eau, re salue les plaisanciers et...
Et oui... Je me fais interpeller par l'un d'eux qui me demande
si je n'étaispas au Puy du Fou quelques semaines avant...
Bien évidemment, mon voisin catalan du spectacle du Puy du Fou avec lequel
nous avions bien discuté, était présent ce jour au lac de Matemale avec
des amis comme il me l'avait dit en vendée.
Je m'arrète, les embrasse, ils m'encouragent, cela fait du bien au coeur.
A leur expression j'ai comme l'impression de ne pas être si mal classé
que cela. Mais il est clair que jusqu'à la digue la rencontre va me porter.
Nous arrivons à la conclusion, dernier passage dans la forêt, le parc à vélo,
les chemins trail et mes salutations aux joyeux bénévoles qui m'envoient
les encouragements des Seine et Marnais.
Un coup de boost pour attaquer la montée sur l'arrivée et je tente de ne
point marcher. Je n'y arrive pas et c'est dans l'un des moments de répit
que je me fais enrhumer par un "rapide". Je lui fait mes félicitations
car une telle foulée à cette heure, c'est presque un miracle.
Je ne traine pas en route mais malgré cela en moins de 2kms, il reussira
à me prendre 1'45", énÔrme !
Les meilleurs moments arrivent, je finis la dernière montée et file vers
l'espace Bleu-Neige profiter de cette 3ème arrivée.
Je rentre dans la salle, tape des mains et regarde le chrono...
Dommage, je prend encore 10' sur l'an dernier et pourtant j'ai l'impression
d'avoir mieux couru... Pourquoi ? Je n'ai pas vraiment de réponse.
A contrario, c'est ma meilleure place !
Presque un top20 et 1er dans ma catégorie, c'est une amélioration.
Un échange avec Stéphane, le speaker, l'embrassade avec Benoit, l'émotion
aussi, voilà, la ligne est franchie.
*********************************************************************
Une natation difficile sur plan respiratoire, une seconde boucle seul
à m'endormir jusqu'à ce que le froid me réveille.
Tremblement de tout le corps à la fin et à T1.
Un vélo super bien, à l'aise tout le temps avec la nouveauté d'un long
faux plat descendant ou je perdrais surement beaucoup de temps.
Une incroyable facilité à monter les bosses plus rapidement que l'an
dernier pour un temps final plus long (?)
Une CAP difficile mais maitrisée jusqu'au sommet de la station puis un
gros coup de moins bien en allant au lac de Balcère pour un retour
tonitruant après la rencontre de Pierre le cameraman.
L'organisation aux platines !!!
*********************************************************************
La Tortue est arrivée depuis plus d'une heure et réalise un Top10,
l'Blueb', fidèle à une stratégie tortuesque,
termine dans une grande forme.
Gégé l'Arsouille a toujours le grand sourire du finisher
même avec un genou en moins.
L'Boeuf et le Raspoutine ne finiront pas la course pour des raisons
diverses, mais ils auront profité d'une grande partie de ce superbe
parcours vélo.
Marie gagnera, avec un sourire dévastateur malgré de gros
soucis de vision nocturne.
Le Lapin avec "Gégé" et "Momo" (Private Joke), nous ont permis d'avoir
toutes ces photos de la course, un grand merci à eux pour leur présence
et leurs encouragements.
(Je passe sur la performance physique du Lapin... Mais c'est énÔrme aussi.)
Au final je n'ai JAMAIS eu confirmation de mes inquiétudes sur une possible
lassitude du parcours. Au contraire, en dépit d'un temps rallongé de 11'
j'ai cru grimper mieux et plus vite que les années précédentes.
Toujours du plaisir et des surprises d'arriver "facilement" en haut.
Il est clair qu'avec une cyclosportive en plus, je serais surement encore
mieux sur ce parcours.
Légère lassitude en CAP, à analyser plus finement pour savoir si le parcours
est en cause ou si c'est une baisse de résistance nerveuse.
Non, peu de choses nouvelles, si ce n'est qu'Effinov, même quand le gout
a du mal à passer, faut que j'insiste car l'estomac l'absorbe bien.
Il faut vraiment savoir faire la différence entre la difficulté d'absorption
du aux nausées et la réalité sur le terrain (CAD l'estomac).
Ces nausées sont vraiment du au "vide hydrique" et
non pas à un dérangement quelconque...
J'ai encore eu quelques soucis d'hypotension après la course, notamment
sous la douche. Mais un effort de concentration m'a permis d'y passer outre.
Après coup, je me rends compte des risques pris lorsque je me redressais
pour me laver ou m'habiller. Si je m'étais évanoui, que me serait il arrivé,
seul dans l'appartement ???
Le medecin de la course me cause d'hypokaliémie ou hyponatrémie ?
Je ne le suis guère, sauf peut être une fuite de potassium du au Coca
de la CAP ? Etrange alors car Effinov m'avait supplémenté la dessus...
Quand je vois la chaleur (j'en parle peu car je l'ai très bien supporté)
et le taux d'abandon record, d'avoir presque fait un Top20 me rassure
finalement. Les premiers mettent bien plus que 20' de plus qu'à l'habitude.
A voir dans la suite de la saison.
Je prends quand même une décision irrévocable à l'arrivée, je zapperais
l'Embrunman. Une envie de souffler et de faire une pause ?
L'Papy
Merci BENOIT pour avoir créer l'ALTRIMAN !
*********************************************************************
Version LONGUE...
Un melting pot des photos...
Bye... Bye...
Accueil - Haut de page - Aide
- Contact
- Mentions légales
- Version mobile
- 0.1 sec
Kikouroù est un site de course à pied, trail, marathon. Vous trouvez des récits, résultats, photos, vidéos de course, un calendrier, un forum... Bonne visite !
3 commentaires
Commentaire de raspoutine 05 posté le 30-09-2012 à 16:13:59
Bravo à toi , mon ami , et pour la performance et pour le récit !!! que dire ? Une flopée de souvenir, et cette année , l'AltriMan avait vraiment une saveur très particulière , des moments forts , forts ! qui nous feront encore courir très longtemps dans le Capcir , of course ! ... Et même quand on ne pourra plus..; bah ! on ira encore voir. (hum, mais ta diplomatie me ménage bien, merci, mais ce n'est pas le Norse approchant qui m'a fait arrêter, je cramais tout court à 30 bornes de la T2 et c'est suffisant ! D'ailleurs, tu avais déjà pressenti ça bien avant dans la montée facile de la Cioula...) Vite ! le 15 juillet prochain !
Encore bravo !!!
Commentaire de Gibus posté le 30-09-2012 à 18:50:28
Excellent.
Commentaire de maltese posté le 10-10-2012 à 22:51:54
Merci pour ton partage d'expérience. C'est toujours un plaisir de te lire.ça m'a beaucoup aidé pour EMbrun 2012.
Je compte faire l'altriman en 2013. En espérant te rencontrer.
@+
Maltese: http://triathlete.bestforum4u.com/t417-Altriman-2013.htm
Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.