Communauté des sports d'endurance

Je me souviens de cette fin de mois de janvier quand je me suis inscrit au trail des Coursières. Cela faisait 4 années que je n'avais pas couru une telle distance et après un break de 2 années pour des soucis de santé, pourquoi ne pas revenir du coté de Saint Martin En Haut.

Je pense à tord que j'ai le temps de m'entrainer, mais l'hiver qui n'en fini pas et le travail qui m'épuise, j'arrive au départ avec très peu d'entrainement (200 kms de vélo et autant de course à pieds)

Quand le départ est donné à Saint Symphorien, j'imagine que dans 7 heures, je passerai l'arche et je récuperai mon tee-shirt finisher.

Jusqu'au ravito solide d'Aveize je suis pas trop mal, malheureusement pour moi, je me jette sur le ravito comme un mort de faim et en plus je reste 15 minutes sur place. En sortant du gymnase je prends conscience  qu'il reste encore 30 kilometres et que le gros D+ est devant moi. Je commence à marcher de plus en plus et j'ai du mal à courir.La partie jusqu'a Faverges est vraiment dure, mais le ravito en eau me fait beaucoup de bien et le fait de parler avec des bénévoles sympathiques est très appréciables.

  La partie entre Faverges et Bellevue est tombée dans les abimes de mon esprit, je n'ai aucun souvenir à part le passage du barrage de Thurins et les gens qui m'encouragent. A proximité du ravito de Bellevue je demande l'heure à une dame et elle me dit 18H36 et il reste encore 8,5 kilomètres avant d'arriver à Saint Martin. Je suis dégouté moi, qui pensais finir en 7 heures j'en suis loin.

Au ravito je reste 10 minutes, je mange un peu de saucisson et de chocolat et bois 3 verres d'eau gazifiée et je pars affronter les derniers kilometres avant que la nuit ne tombe (j'ai perdu la notion du temps à ce moment là) après une énième descente j'arrive au bord d'une route et les bénévoles me disent plus que 3 kilomètres avant l'arrivée.

A ce moment je rattappe une demoiselle qui en a plein les pattes et je lui propose de finir ensemble. Mais ces coquins de traceurs nous font descendre dans un chemin plein de boue et pour laver les chaussures un passage dans un ruisseau nous est proposé.

On commence à entendre le speaker, les gens nous encouragent et nous poussent pour finir la course en courant et s'est ensemble que nous passons la ligne d'arrivée avec les félicitations de Jean-Louis.

Merci aux traceurs, aux bénévoles, à toutes les personnes qui de près ou de loin permettent cette course et me rempli de belles images et de chouettes moments gravés dans mon coeur.

Je pense que l'année prochaine je reviendrai me balader au mois de mai pour que l'esprit trail demeure, cela me plait bien comme programme.