L'auteur : nanard7th
La course : Ultra Trail du Vercors
Date : 9/9/2017
Lieu : Villard De Lans (Isère)
Affichage : 1870 vues
Distance : 87km
Objectif : Objectif majeur
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19H36 ce Samedi 9 Septembre …
J'en termine presque de cette interminable montée au Moucherotte … droit dans la pente nous avait prévenu Samontetro... je l'ai maudit tous les 10m de D+ … j'ai les doigts plein de boue et je n'ai pas levé les yeux depuis … plus de 8 heures … depuis que la pluie s'est abattue sur nous …
Soudain, à quelques pas du sommet, en sortant de la forêt et en arrivant dans une petite combe, je suis ébloui par la luminosité ambiante. Je relève enfin la tête et je manque de tomber. Sur le côté, Belledonne avec ses sommets enneigés, au loin le Mont Blanc, en bas la vallée ou l'air, nettoyé par le vent du nord, est incroyablement translucide et derrière moi, un extraordinaire coucher de soleil sur le Vercors, waouuuu …
Je décide d'immortaliser ce moment magique et je commence à chercher mon smartphone dans mon sac puis je me ravise.. Non, je vais garder cet instant pour moi … je le mérite … … vraiment …. Je continue et j'arrive au sommet ou les bénévoles m'indiquent le chemin à prendre. Je préfère m'assoir pour m'imprégner de cet instant et profiter de cette plénitude … le temps s'étire … au bout d'une heure (en fait 5' sur mon Ambit ….), je repars, à regret .. Quoiqu'il arrive désormais, je serais plus qu'un finisher …
Quelques jours plus tôt …
Après un début de saison tranquille à récupérer d'une fracture de la malléole en fin de saison 2016, je suis progressivement monté en puissance avec le Maratrail du Pilat puis le Trail des Passerelles (65km) ou j'ai fait une de mes meilleures perf de ces dernières années (327ème/513 arrivants à 55 ans …).
Une contracture apparue suite à ma dernière sortie longue (32 km et 2200mD+) à 10 jours du départ m'inquiète. Syndrome du "nanard7th" dixit le perfide Keke ? Je l'espère, car lors de mon dernier entrainement, jeudi soir avant la course, la douleur est toujours là !
Mais depuis le début de la semaine, j'ai une raison d'espérer, une collègue de bureau m'a prêté l'appartement de sa fille à Villard, hors, les deux seules fois ou j'ai terminé l'UTV c'est lorsque j'ai dormi sur place. Et en plus, je vais profiter des bonnes "vibrations" de cet appartement qui a hébergé il y a quelques temps Anaïs Chevalier (6è mondiale de Biathlon et vainqueur d'une manche de coupe du monde cette année) : une sacré sportive … un bon présage ???
Après un fort sympathique AAB le Vendredi soir à Villard ou j'ai pu mettre un visage sur des pseudos que je lis depuis longtemps, je me couche assez tard et après une nuit sans vraiment dormir, je me lève moins d'une heure avant le départ avec une grosse envie d'en découdre et de finir cette course.
Au départ, je retrouve Coco38, Jannos69 et OBob de Kikourou et nous partons ensemble tranquillement, comme promis la veille. Il n'y a guère qu'une dizaine de coureurs derrière nous. La surprise de ce début de course, c'est la chaleur ! 14° au départ à 5h du matin ! Après avoir scruté la météo attentivement la veille, je suis parti avec du long … j'ai peur de le regretter (à cet instant là …)…
La douleur à la cuisse est bien présente mais très supportable … elle ne me quittera plus et je l'oublierai que lorsque d'autres douleurs plus intenses prendront le dessus !
La montée vers le col de L'Arc est assez raide mais passe sans problème vu notre état de fraîcheur en ce début de course ! Malgré notre allure d'escargot, nous dépassons quelques coureurs. J'adore le ballet des frontales qu'on aperçoit en arrivant sous le col. Je pense à la Sainte-Lyon …
Nous basculons après 1h05 de course. Au bout de 2 kms nous quittons le sentier qui mène à Prélenfray pour attaquer le balcon Est qui va contourner la Grande Moucherolle pour nous amener au bas du pas de la Balme. 7kms relativement plats ou on peut courir (en étant très attentif), il y a quelques passages un peu engagés. Nous suivons un groupe un peu trop lent à mon gout et je demande à Jean-Claude si il veut me suivre, mais il préfère rester à cette allure. Je dépasse prudemment alors pour courir à mon rythme. Les écarts se sont faits. Quel plaisir de parcourir ce sentier que je connais si bien. Le jour se lève et malgré l'importante couche nuageuse (on a eu droit à quelques gouttes de pluie) on peut apprécier le somptueux paysage avec, au fond, le Mont Aiguille. La montée au Pas de la Balme est vite là. A mi-pente je me retourne pour voir si Jean-Claude me suit mais je ne le vois pas . Je sors mon smartphone pour faire ma seule photo de cet UTV.
Après une montée exigeante, on arrive sur un sentier magnifique qui semble taillé dans la montagne puis peu après on attaque la descente vers Corrençon par le nouveau tracé. Dès le début, après un léger manque d'attention, je trébuche et je me récupère par miracle au milieu des pierres .. le trail reste un sport dangereux ...
J'aborde la suite de la descente avec beaucoup de prudence et j'arrive à Corrençon au ralenti d'autant que j'ai les intestins en vrac (les spaghettis bolognaises de la veilles ???)
Villard de Lans -> Corrençon (23,8km - 09:12:00 - 290/347) - 6' d'arrêt (arrivée prévue 9h05)
Eau, Coca, tuc, cake, le grand classique des ravitaillements … je ne m'attarde pas !
Peu après le départ de Corrençon, les problème digestifs s'intensifient. Problème que je décide de régler tout de suite avec une "pause technique".
Bien m'en prend, je me sens tout de suite mieux (même si j'ai entre aperçu de nombreux coureurs me dépasser …!) …
Peu après, je suis rejoint par Yann qui a un bon rythme, et je le suis. On alterne course et marche sur les parties goudronnées. Comme annoncé par la météo, il commence à pleuvoir légèrement et j'enfile de suite mon goretex.
Peu après Bois Barbu, sur un route forestière sans difficulté, j'entends un claquement … c'est le bout de mon bâton qui vient de casser ! Il fait maintenant 10 cm de moins et je vais devoir terminer ainsi …alors que le plus dur en D+ est devant nous ! C'est la deuxième paire de Guidetti Plume avec lesquelles j'ai des problèmes ….vu le prix c'est quand même râlant ...
C'est la partie la moins intéressante de cet UTV, la plus rapide aussi. Mais tout en discutant avec Yann, je ne vois pas le temps passer. L'arrivée par le dessus de Méaudre semble interminable .. La pluie s'intensifie, encore une fois, sans attendre, je mets un poncho de pluie jetable. Je n'ai vraiment "l'air de rien" dans mon sac de patates jaune fluo, mais je suis bien protégé !
Arrivé à Méaudre, après un léger ravitaillement, j'en profite pour enlever les cailloux de mes chaussure sous l'abribus, et je repars seul, croyant Yann devant moi.
Corrençon -> Meaudre (39,0km - 12:03:01 - 307/333) - 9' d'arrêt (heure prévue 11h40)
Peu après Méaudre, la pluie est à son maximum et c'est maintenant des trombes d'eau qui s'abattent sur nous. Un vent froid s'est levé et même si je reste au sec sous mon poncho et ma goretex, le passage sur les crêtes est infernal ! Heureusement nous arrivons rapidement dans la forêt qui nous protège du vent mais pas de la pluie qui reste toujours autant intense Les chemins deviennent boueux et je m'attends au pire pour la suite. Comme d'habitude avant la mi-course, j'ai du mal. Pas de grosse douleur ni grosse fatigue, juste une lassitude amplifiée par des conditions météorologiques extrêmes.
Je pense appeler ma femme à Engins pour qu'elle m'apporte de nouveaux bâtons et des chaussures sèches à St Nizier. Je m'accroche à cette idée tout le long de la traversée de Bois de Claret.
Mais c'est lors de cette traversée que nous franchissons le cap de la mi-course. Et j'aborde la descente du tremplin avec moral retrouvé. J'ai prévu de faire un long arrêt à Autrans. J'espère y retrouver Yann mais il n'est pas là. Mais, surtout je découvre des coureurs tétanisés par le froid et trempés qui abandonnent … je pense à l'ambiance morose qui règne au ravito de Sainte-Catherine de la STL .. Donc je ne m'attarde pas, je fais les recharges d'eau (je me force à boire régulièrement) et je repars rapidement.
Méaudre -> Autrans (46,2km - 13:21:51 - 292/317) - 8' d'arrêt (heure prévue 13h)
Il reste encore 40km et si la météo a dit vrai, 3 heures de pluie peu intense … ce n'est pas encore le cas vu ce qui nous tombe dessus.
On prend la direction de la Sure sur les hauteurs puis après une descente bien raide, je rencontre Marc, un ami qui attend son fils qui est en relais 4. Avec un grand sourire, il me prévient ,"ils vous ont gâtés" !!!
Depuis le début de la course, je sais que cette montée (le Sentier de Plénouze) sera mon "juge de paix" !
En 2013, sur un UTV avec un parcours assez similaire, j'avais explosé dans la montée de Bellecombe après Autrans et j'étais arrivé hors délais à St-Nizier.
J'attaque le large chemin à un bon rythme, la monté est raide sans jamais de répit : 2,5 km et 520m de D+ . Mis à part de rares relais, aucun solo ne me dépasse. C'est plutôt bon signe. 55' plus tard, je suis au sommet. A ce moment de la course, sauf accident, je sais que j'irai au bout !!!
Commence la traversée de Plénouze et ses lapiaz … Ils ont été envahis par la boue et sont extrêmement glissants. Impossible de courir. Soudain j'arrive sur un groupe arrêtés autour d'un coureur qui semble en grande difficulté. Il a une sévère hypothermie. Malgré la couverture de survie, tout son corps tremble. Les secouristes ont été appelés et je les croise peu après être reparti. Quels contraste entre tous ces coureurs frigorifiés et moi bien au chaud (bon j'exagère un peu) sous mon Poncho. J'ai seulement un peu froid au doigts n'ayant pris que des mitaines de cycliste. Le grande route forestière tracée il y a peu pour rejoindre le hameau de Sornin est inondée. Difficile d'éviter les mares de boue !!!. Je m'arrête à la source pour refaire le plein et je reprends la descente sur Engins. Le début est très glissant, la suite plus roulante et puis la pluie s'est enfin calmée. Il était temps !
J'arrive rapidement à Engin et là j'oublie de téléphoner à ma femme … il faut dire que même si je commence à avoir des douleurs sur le bas des tibias, j'ai le moral sachant que sauf accident j'arriverai dans les délais à St Nizier. Il est 17heure et j'ai 1 heure pour y arriver dans les temps indiqués pour les solos lors du briefing d'avant course.
La montée du Pas du Curé est éprouvante, il faut mettre les mains et bien s'accrocher aux échelles. Je rattrape une solo en difficulté, Amélie, qui veut abandonner à St Nizier, j'essaye de la convaincre qu'elle est large au niveau BH (elle arrêtera quand même).
Je termine relativement bien cette montée et j'arrive tout sourire à Saint Nizier ou miracle, il ne pleut plus.
Je prends mon temps, même si je suis en retard sur mes prévisions. La soupe me fait du bien et finalement je décide de ne pas me changer (j'avais pris dans mon sac à dos un tee-shirt et un sweat fin de rechange). Le Poncho, que je viens de jeter a bien joué son rôle et vu la température (et le rythme) je n'ai que très peu sué ...
Je change quand même de Buff et je mets la frontale en anticipant la nuit.
Au bout d'un quart d'heure, je repars pour cette dernière partie. Je suis confiant d'autant que le parcours de repli nous fait éviter la montée au Pic St-Michel.
Autrans -> St Nizier (66,7km - 17:57:57 - 234/257) - 17' d'arrêt (Heure prévue 17h20)
Curieusement je suis seul à monter le long du téleski en quittant St Nizier; Personne devant ni derrière, j'aime ces longs moments de solitude. La longue montée vers le Moucherotte (700mD+) emprunte le tracé le plus raide qu'il soit possible de trouver (Merci Patrick !!!). La boue rend la montée plus que difficile, pourtant je continue à mon rythme que je trouve plutôt rapide après 70km. Bon, par deux fois je me fais enrhumer par deux relais féminins (mais elles n'ont que 5 km dans les jambes, elles …).
Après 1h20 … miracle !!!!
Pour revenir sur ce que j'ai décrit en commençant ce récit, les fins des courses des derniers solos sont souvent tristes … fatigue, blessures, temps de courses, bénévoles exténués, rares spectateurs, ravitaillements lugubres …
Après l'arrivée au flambeau de 2015 dans le Groupetto, l'UTV m'a offert cette année un instant inoubliable que bien peu de coureurs ont eu la chance de voir.
Finalement, on fait de l'ultra trail pour vivre ces moments là !!!
Bon, après le Moucherotte, il faut rentrer !
Et il reste 15 km ! Majoritairement en descente certes, mais 15km quand même !
Malgré la douleur qui se fait de plus en plus présente, j'arrive à trottiner mais je profite quand même des derniers rayons de soleils en avançant sur le GR qui nous amène aux Ramées.
Rapidement, la nuit tombe et j'allume la frontale. Je rattrape quelques solos et j'arrive finalement à la Sierre ou nous attend le dernier ravitaillement.
Lorsque je rentre dans la cabane, je suis le seul coureur ! Les bénévoles sont au petit soin et je prends deux fois une délicieuse soupe de vermicelles !
Lors de cet arrêt, 5 ou 6 coureurs vont arriver dont ceux qui s'étaient occupés du coureur en hypothermie à Plénouze, 5 heures plus tôt. Je suis heureux de les voir, j'avais peur qu'ils ne passent pas la BH.
St Nizier -> Vertige des cîmes (75,7km - 20:44:26 - 177/193) - 13' d'arrêt
Sur le parcours de repli et surtout de nuit, le marquage est parfois assez espacé et aléatoire, je m'en rends compte rapidement ! Prudemment, j'attends un autre coureur et nous partons ensemble. Peu après avoir terminé la longue montée des Allières, nous nous égarons. Heureusement, les autres coureurs ont pris le bon chemin et nous les rejoignons.
Le petit groupe ainsi formé commence à courir alors qu'au loin on commence à voir les lumières de Villard. La douleur aux tibias est maintenant terrible mais je ne veux pas perdre mes compagnons de vue alors je serre les dents et je continue.
Dans le dernier coup de cul, surprise, ils explosent tous et je les distance rapidement. On est maintenant sur des chemins que je connais par cœur et il n'y a aucun risque de se tromper ! J'accélère malgré la douleur, et je termine le dernier km en moins de 6' … mon km le plus rapide de la course !
En passant la ligne, je ressens une grande joie intérieure et beaucoup, beaucoup de fierté.
Le petit interview sympa (ou j'aurai pu parler pendant des heures) me fait bien rire !
Vertige des Cîmes -> Villard de Lans (86,8km - 22:48:30 - 174/190/347 partants) (Heure prévue 22h30)
Ce n'est qu'après m'être installé pour boire ma bière et manger que je vais apprendre ce qu'il s'est passé en tête de course … les accidents, la course interrompue, la mise en place du parcours de repli, l'héroïsme de certains bénévoles/organisateurs, le fameux flottement à 15h ...
C'est incroyable, j'ai l'impression d'avoir vécu une tout autre course ….
Au final, quelle joie d'avoir terminé cet UTV !!! Après celui de 2014 qui avait vu plus de la moitié des coureurs abandonner, c'est une des courses les plus difficiles que j'ai terminé …
A croire que la difficulté me transcende …
Voilà, j'en suis à 3/7 à l'UTV… L'année prochaine, il faut que j'égalise !
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10 commentaires
Commentaire de coco38 posté le 15-09-2017 à 13:56:50
BRAVO Bernard ! Quelle course... tu es vraiment allé la chercher celle là. Mais tu montres aussi toute ton expérience pour gérer ces conditions extrêmes. C'est certainement ça qui fait la différence. J'ai pas pu aller chercher mes limites cette fois (manque d'expérience et erreurs de débutant) mais nul doute que si mon corps le permet, l'année prochaine je serai avec toi au départ. J'aimerai bien faire 1/2 (loin de ton 4/8 !)
A très bientôt et encore merci pour cette montée au Col vert, mon meilleur souvenir sur cette course.
JC
Commentaire de peno38 posté le 15-09-2017 à 19:24:35
Bravo Bernard,
Je suis très content pour toi, avec tes douleurs, la course difficile j'avais un peu peur pour toi : mais tu es un guerrier !
Très beau récit qui reflète bien le déroulé de la course, merci pour ton petit mot et je suis très content d'avoir terminé TA course : depuis le temps que tu m'en parles au pause café, d'ailleurs je pense que l'orga pour te remercier de ton assiduité devrait d'offrir une médaille ET te faire partir en première ligne :)
Bon l'année prochaine je sens bien un petit combo GD/UTV ... c'est cadeau !
Philippe/PP1
Commentaire de Albacor38 posté le 15-09-2017 à 21:26:21
Merci Bernard pour ce récit qui nous fait revivre des moments forts en émotions.
Pour ton bâton cassé je te suggère de te rapprocher du Kéké qui lui aussi a un Guidetti Plume orphelin. Et un "bâton-à-kéké" c'est un peu comme un "appart-à-véro"... presque une baguette magique. Je te dis pas comme tu vas performer sur ton prochain ultra.
Commentaire de richard192 posté le 15-09-2017 à 22:13:01
Eh bien Bravo Bernard!
J'avoue que ta patience, ton calme et ta lucidité m'impressionnent.
J'espère pouvoir encore terminer ce genre d'épreuves quand j'aurais ton age en me faisant autant plaisir.
Commentaire de Free Wheelin' Nat posté le 16-09-2017 à 09:52:18
Ton récit des portions St Nizier-Vertige des cimes -Villard m'a bien fait plaisir !
On sent que tu restes détaché et très concentré sur ton parcours ,et tu n'as rien lâché, bravo!
Vraiment contente pour toi que tu aies bouclé, il est vrai que ce Vercors est quand même extra.
Encore bravo!
Commentaire de Shoto posté le 16-09-2017 à 10:08:00
Très beau compte rendu de course. On souffre et on vibre avec toi. Sublime. Merci à toi et bravo.
Commentaire de Phénix posté le 16-09-2017 à 14:02:09
Bravo ! Bravo ! et Merci pour ton compte rendu qui me rappelle de beaux ( mais encore douloureux) souvenirs ! Bonne recup !
Commentaire de samontetro posté le 16-09-2017 à 14:07:21
Ça devait être beau le Moucherotte. Tu as bien eu raison de ne pas vivre cela derrière l'écran de ton smartphone et de t'en mettre plein les yeux. Et tu l'as mérité grave cet instant de magie. Bravo pour ta ténacité, ta gestion de course et merci pour ta fidélité car ça fait 3 sur 7 participations sur... 7 éditions Monsieur le "Sénateur"!
Commentaire de o[Bob] posté le 16-09-2017 à 18:49:12
Super Bernard, ce récit, et cette +lucidité de course+ !
Le jour où j'aurai résolu mes soucis de "transmission", je connais déjà ma tactique de course : je te suis du début à la fin ! ;-)
Bravo encore !
Commentaire de le_kéké posté le 20-09-2017 à 13:27:29
Bravo Bernard, du travail bien ficelé.
De plus en plus facile pour toi ces UTV, faut que tu passes maintenant la vitesse supérieure, tu m'as l'air prêt pour attaquer la grosse chouette ...
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