L'auteur : Rafouille
La course : Ultimate Race Trail Marseille - 130 km
Date : 26/5/2017
Lieu : Marseille 01 (Bouches-du-Rhône)
Affichage : 941 vues
Distance : 131km
Objectif : Se dépenser
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Comme promis , un dernier compte rendu de ce trail XXL en guise de conclusion d'un week en animé.
vendredi15h, un départ caniculaire au stade Carcassone Aix en provence. 400 fadas venus de toute part, sous un soleil d'été qui laisse déjà présager du carnage à venir, Les régionaux de l'étape savent que courir par 30° sans trace d'ombre est plus que compliqué pour les organismes, d'où une certaine appréhension devant les 130 km à venir. Par expérience , je sais que ma conso en eau est d'environ 1L à 1,5l/h, et que fatalement, une si grosse quantité est difficile à gérer dans le temps, mais quand on aime... Je décide donc de partir avec 1,5 à 2 l de reserve en eau , soit 2h de course..
Km 0 – Puyoubier km30
Départ prudent avec Fredo, sous les encouragements de clarisse et des enfants toujours fidèles au poste, et sans qui ces défis ne pourraient se faire.. Direction la sainte victoire, en compagnie de coureurs "Tarahumaras, coureurs célèbres au Mexique pour leurs aptitudes remarquables pour la course à pied et qui participent d'ailleurs à cette course intercontinentale" . En pratique, je croise des hommes habillés d'un tee shirt, jupe traditionnelle en coton, sandale minimaliste et un porte bidon de 500ml... Respect, mais quelque peu circonspect du défi...
Fredo et moi décidons rapidmement de faire chacun notre course et gérer séparement notre effort pour éviter les faux rythmes.
je connais par coeur ce tronçon, et n'hésite pas à renseigner certains sur les difficultés et spécificités du parcours. Le rythme est particulièrement lent, accentué par une chaleur d'été. 1Ere surprise à Bimont: clarisse mathys et hugo sont là !!!! encouragements express et je repart reboosté à bloc. Le moral est bon, je me sens chez moi sur ces sentiers et du coup, je tombe dans le piège d'excès de confiance en soi, en calant notamment mon rythme sur mes chronos d'entrainement. La montée des plaideurs fait ses premières victime liées à la déshydratation : nausées, fatigue.... Pour ma part, mes sensations sont très moyennes et ne font pas exception à la règle : je morfle de la chaleur, dès le 18ème km, et mes vieux démons refont surface. Ventre en vrac, chaud, nauséeux.. Des conditions de course idéales quoi! Sur les crêtes , je tombe sur éric qui décide de faire un bout de chemin avec moi et je profite de sa présence pour relancer un peu, merci poulet!
Puyloubier- Trets, km 45
J'arrive à Puyloubier en 4h12 , 15mn d'avance sur mon prévisionnel. Suis remonté à bloc sachant que mes amis et clarisse m'y attendent. Je fais donc abstraction de mes sensations moyennes et profite simplement de ces moments rares. Grosse émotions au rdv , avec la surprise de voir autant de visages amicaux venus spécialement pour l'occasion. Je croise Patdours, Philippe, Laetitia, Denis, Clarisse, Titi, Yannick et d'aurtes encore. Tous aux petits oignons pour moi,j'ai rien à faire!!! Yannick et titi me font l'honneur de m'accompagner jusqu'à Trets, ainsi que Patdours en vélo. Ces 15km sont longs, plats, goudronnés, un vrai trail de montagne en somme! C'est la 1ere fois que je profite ainsi de suiveurs de luxe, et de l'humour légendaire de Yannick qui tente de m'arracher des sourirs malgré un état physique déjà bien entammé. Le moral est intact. Mine de rien, votre présence a été cruciale à ce moment, moralement évidemment, mais aussi en maintenant une vitesse entre à 10 et 11km/h et en me permettant de me réhydrater ( 2,5 l sur 15km...)
Trets – Plan d'Aups km65
l'arrivée à Trets est magique. Dernier ravito avant l'arrivée où je pourrai profiter des amis et de la famille. Jessouille me fait la joie d'être là avec Clarisse et les enfants. et j'adore ces surprises qui font du bien au moral !! je reste environ 5 bonnes minutes à profiter. Manger, boire, changement de sac et de chaussures et ca repart!! Mathys du haut de ses 4 ans ne comprend pas pourquoi j'arrive et... Je repart à chaque fois??? c'est pas ici l'arrivée????
Les 400 coureurs de départ sont totalement dispersés. Je repars seul à la tombé de la nuit. Les km qui arrivent restent relativement roulant mais rapidement, nous retrouvons les sentiers et le plaisir des cailloux! Peu avant l'hermitage Saint jean, une coureuse me rattrape du haut de ses 20 ans. Tout droit sortie d'un concours de miss France, je met quelques minutes à me rappeler que je suis fraîchement Pacsé... J'essaie alors de me souvenir quelles sont obligations légales et morales du Pacs, et m'accorde un petit coup de canif dans le contrat: j'établi un contact rapide et respectueux avec ma concurrente. Après un bref échange d'amabilités, elle me propose de me masser les cuisses au prochain ravito avec ses huiles essentielles. Non, j'déconne. Elle fait le Half et me dépose comme une merde. Elle a beau être un canon, je la deteste sans excès, mais néanmoins profondément.
J'essaie de m'appliquer à m'hydrater du mieux possible et garder un rythme pour ne pas me faire doubler. Les sentiers de ce début de nuit sont faciles et agréables, même si je suis un peu seul au monde... courir de nuit à la frontal est un énorme kiff et j'enchaine tranquilement les km. Petit à petit, je commence pourtant à pester : manque d'eau, ravillements solides indignes d'un Ultra et surtout un balisage anarchique qui j'en suis sûr, auront raison de bon nombre d'entre nous.
Je rencontre un traileur avec qui je sympathise, et m'averti de la surprise à venir : un mur à franchir à 40% . 400 m de D+ en 1 km lol, j'adore. Là je passerai 4 à 5 coureurs dont le dossard n°1 , un Mexicain en sandales. Il est en perdition. Là, je mobilise mon peu d'espagnol pour établir un contact intercontinental. "como estas? Te gustas la cerveza ? Me llamo rafael y podemos ver en el fundo de la pictura la ciudad de la callé". Bref, je suis passé pour le produit typique du systeme éducatif français : 6 ans d'espagnol et incapable de sortir une une phrase... j'aurai pourtant bien aimé échanger sur les politiques mexicaines en matière de fiscalité foncière ou de moralisation de la vie politique Française, mais non, pas cette fois ci. J'apprendrai que quleques km plus loin, le mexicain aura établi sont camp de base pour la nuit, entre un rocher et un buisson épineux, pour se connecter avec les esprits provençaux, pour dormir quoi;
Plan d'Aups- col de l'ange , km 82
j'arrive à la base de vie de mi course. Je met quelques minutes à cerner la logique de l'orga, un deuxieme trail dans le trail... J'avais savamment préparé ce ravito. Sac de change à répupérer, douche express revitalisante et repas chaud (pates à l'eau sans rien, mais rien de rien). Je garde à l'esprit le trail de l'échappée belle ou de la sainte victoire, et leurs ravito monstrueux et ma deception du moment va malheureusement évoluer vers une colère tout au long de la course. Je veux bien que ce soit une 1ere édition, être tolérant, humaniste, Mélanchoniste et tout et tout. Mais envoyer 400 sportifs sur 85km et 130 km avec comme ravito des Tucs et des abricot secs, c'est juste du foutage de gueule. Pas un morceau de pain, pas un bout de fromage, rien de salé, rien de consistant. A si, des barres de céréales Lidl qui visiblement n'ont pas eu de succès. Certes , on savait que la course se voulait innovante en étant végétarienne. Du coup , on nous propose quoi, de l'eau chaude avec de la soupe lyophilisée. On en parle???? elle m'a donné 3 aphtes et fait tomber 2 molaires cette soupe bio...
Bref, en tout 20mn , avec passage obligatoire chez le doc qui doit donner son feu vert pour repartir. On me demande où sont mes bâtons... Quels bâtons? J'attend quelques secondes, personne, je repartirai donc seul. J'attendais avec impatience la partie Sainte Baume que je connais bien. Les sensations ne sont pas trop mauvaises et je décide de monter assez rapidement jusqu'au sommet, où des bénévoles nous attendent. C'est dans cette montée que je rencontre mes premières difficultés avec le balisage, qui se fait très rare voire inexistant. En fait, le début des sentiers sont balisés puis plus rien pendant parfois 1km, chose très destabilisante en condition de course. Une fois sur les crêtes, c'est un peu le chaos. Nuit noire, pas de sentier, terrain hyper accidenté, et très peu de balisage qui de surcroit, n'est pas réfléchissant à la frontale (autant dire qu'il ne sert à rien). Je passe mon temps à chercher ma trace, à faire des erreurs et fini par accepter la réalité : j'ai un sens de l'orientation proche de celui d'un bulot (mort). Je m'arrete et décide d'attendre un groupe. Deux coureurs arrivent à bon rythme, ils font le Trail en relai. Avec 5 km dans les pates et moi 90, notre rythme n'est pas exactement le même... Je tiens leur allure mais les laisse filer au bout de 20mn, trop rapide les loulous. Je suis seul et me perd encore, pour changer. Je rejoins un autre coureur mal en point, avec lequel on décide de chercher la trace à deux. La descente vers le col de l'ange est assez technique et petit à petit et je lache mon nouvel ami. A qualques km du col de l'ange, une fille sort de nulle part, c'est la Traileuse Mélanie Rousset qui s'était perdue. Je la branche gentillement en évoquant avec surprise un balisage pourtant exeptionnel. Elle est seconde féminine à ce moment et elle relance avec panache.
Col de l'ange – Cassis, km 105
j'arrive au ravito dépité, assoiffé et affamé, rageur des difficultés d'orientation liées peut être à un débalisage sauvage, mais vu le peu de rubalise rencontrée depuis le départ , j'en doute fort...il est 3h20, et face à un des organsateurs présents, je me sens devenir le porte parole officel des coureurs, leader syndical des Traileurs du Sud, le "Ché" de la Sainte Baume et de ses alentours quoi. Je lâche tout mon désarroi. Tout en complimentant les bénévoles par leur boulot en plein nuit et en pleine pampa, le boss me regarde froidement et semble blasé par ce coureur casse couille. Etre à sec d'eau, assoifé, et devoir tenir encore 1 à 2h relève de l'inconscience au mieux de l'incompétence. Les bénévoles comprennent et vont dans mon sens, lui s'en fout et il me le dit. On conclura cet échange improbable par une tirade napoléonienne : "Si vous z'êtes pas content, vous z'avez qu'à abandonner". Devant la profondeur de cette refléxion, je repars .... Mais pas longtemps car étonnament, y'a pas de rubalise. Dépité, j'attends des coureurs. Un groupe de 3 arrive. On cherche, et l'un deux retouve un semblant de trace. Mélanie Rousset fait partie de ce groupe et rapidement, je constate qu'elle est épuisée et entamme la monté du col du montounier en dormant debout. Egal à nous même et soucieux de la sécurité du groupe, on l'abandonne sans scrupule. C'est une pro, elle doit bien avoir un Staff quelque part dans un buisson qui l'attend.
Toujours ce soucis de manque d'eau sur cette longue portion, où une fois de plus, je joue la débrouille en demandant à boire à des gens en bord de route ou de chemin, ou des bénévoles postés à des points de contrôles.
Je traverse de longues portions de relance, quasi seul, en sous bois et collines. La tentation de marcher devient de plus en plus présente mais je m'oblige à garder une foulée autour de 10 km/h sur le plat.
La descente vers Cassis qui s'annoncait longue et cassante est magnifiquement transformée par une surprise de taille, Jean phi du Team les foulées qui s'est levé à pas d'heure pour venir nous supporter Fred et moi. Heureux et remotivé par sa présence, je profte de sa fraîcheur pour reprendre un bon rythme.
Cassis – arrivée (km 135)
j'arrive sur les coups de 7h15 à Cassis. Je me change en tenue de jour spécial grosses chaleurs... Une fois de plus, pas de salé mais une gentillesse des bénévoles exceptionnelle. Devant mon désappointement, l'un deux me sort une assiette de patates douces. Le truc improbable, sortie de nul part, et qui vaut à ce moment bien plus qu'un 4 étoiles. Comme sortie d'un roman de zola, le gentil bénévole m'avoue n'avoir pas de couvert et me propose un Tuc en guise de cuillère. Parfait !!
je repars, repu. Je découvre alors un dernier tronçon exceptionnellement magnifique mais aussi particulirement peu roulant. La moyenne chute. Impossible de courir tellement les sentiers sont techniques. Enchainement de montées et de descente. Là, au bout de 5 km de calanque, je me rend à l'évidence : je suis en galère. Mort, épuisé, ventre en vrac avec son lot de complications dont je ferai silence ici par respect pour la nature. Plus envie, le coup de moins bien qui arrive sans prévenir. Et parfois, la magie de l'amitié peut tout changer. Je m'arrête 5 mn, remobilise mon semblant d'énérgie et qui vois je en face de moi, mon ami Patdours (patrick), grand traileur devant l'éternel, venu de Puyloubier pour faire les calanque avec moi. Que pouvais je esperer de mieux? Dès lors, tout change. Assez ému par sa présence, je m'oblige à assurer le minimum syndical et lui éviter de se trimballer un fardo. Dès lors, cette fin de course se transforme en sortie entre ami, avec LE spécialiste des calanques, qui est sont lieu de travail comme grimpeur. Le mec assure, sait rester à sa place , accepte ma souffrance et trouve les mots comme les silences (trop d'encouragements peuvent être contre productif, voire nocif...si si...). Il connait chaque caillou, impressionant.
On enchaine les km , le soleil tape fort. Chaque passage à l'ombre est un bonheur. Pauvre Patdours qui fera aussi les frais de ma mauvaise humeur alimentaire... on a faim bordel!!
le site est juste magnifique mais le contexte de la compétition oblige à certaines priorités. Je suis autour des 20 au classement et je tiens pas à me faire rattraper. Donc, on sert les dents (les fesses...) et on avance.
3 km avant le dernier ravito, un point d'eau est improvisé par l'organisation. " Des coureurs ont fait remonter le manque d'eau il parait... " Ha bon??? mieux vaut tard que jamais non?
Dernier ravito. Mes Tucs sont là ! Rien à manger de consistant mais j'en ai fait mon deuil. Notre duo Patrick et moi n'est pas complétement minable et du coup, on s'arrête très peu, 3 ou 4 mn. On profite d'un tuyau d'eau pour s'arroser et c'est reparti pour l'enfer des calanques, ma prison dorée. Il reste 6km. Motivé comme jamais, on en fait la moitié et puis, plus de balisage. Il reste 1 à 2 km faire. On est aux portes de Marseille et on est perdu. La loose. Grosse loose. Le chemin est barré par une rubalise au sol, qui s'avèrera être la bonne trace et donc un acte de malveillance...
Patrick improvisera le dernier km à travers la forêt, puis des lotissements et enfin la ville. Peut être avons nous rallongé mais peu importe. Le classement final n'en sera d'ailleurs pas modifié vu les écarts.
L'arrivée sera à l'image de la course, forte en émotion et improbable. Là, c'est un comité familial qui m'attend avec Clarisse et les enfants , ma mère et mon beau père. Le site est super sympa. Je suis accueilli par l'organisateur en personne et le malheureux me demande alors mes impressions à chaud... L'inconscient. Ma bonne éducation (et ma fatigue) me fera éviter toute polémique stérile à ce moment là, d'autant que le projet d'une telle est juste énorme à organiser, comme les moyens et énergies mobilisés. J'évoque alors les quelques points à améliorer tout en saluant la folie du projet.
Je suis Finisher de la 1ère édition de la Diagonale des Fadas ou Ultimate race en 23h23, 17ème scratch et 4ème V1.
Merci à tous les amis et famille, votre présence et vos encouragements. Mais entre nous, les plus fous seront en réalité celles et ceux qui auront eu le courage d'aller au bout de ce putain de récit!
Rafouille.
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11 commentaires
Commentaire de cloclo posté le 28-05-2017 à 18:47:15
Récit sans concession pour l'orga, je te trouve un poil dur.
Sinon, que dire de ta prestation, une autre planète ;-)
Commentaire de Rafouille posté le 28-05-2017 à 18:55:52
Ai je exagéré ? Prendre la responsabilité d'organiser un ultra en Provence aux portes de l'été mérite quelques impératifs!! C'est pas les Alpes et ses rivières tous les km ici lol.
Commentaire de Rafouille posté le 28-05-2017 à 18:59:47
Et je préfère laisser à d'autres le soins d'évoquer le repas d'arrivée....
Commentaire de Runphil60 posté le 28-05-2017 à 21:40:53
bravo pour ton récit qui m'à bien fait rire ! total respect pour ta perf et ton mental! j'étais sur le Half et c'était bien assez pour mon niveau ! j'ai croisé Rem et Guillaume 84 au départ, mais tout le monde cherchait du frais! pour ma part pas de pb de balisage jq plan d'Aups
Commentaire de Rafouille posté le 28-05-2017 à 21:46:18
C'est effectivement à partir de la sainte Baume et des crêtes que j'ai eu des difficultés à trouver la trace: nuit + fatigué+ rares rubalises bleue foncée...lol... On s'est tous aidé !!
Commentaire de Sylvtrail06 posté le 28-05-2017 à 22:32:46
Super CR j avoue courir en pleine chaleur sur ce parcours es un sacré défis que tu as superbement relevé ! En esperant que les points soulevés seront ameliorés à la prochaine édition.. Bravo encore !!
Commentaire de OderF_06 posté le 29-05-2017 à 11:32:19
Ahah quand on a fait l EB, rare sont les ultras ou on ne dechante pas, certains ultra en italie en valent le detour.
Bravo joli perf! J ose meme pas imaginer l etat des autres derrieres =]
Commentaire de crazy_french posté le 29-05-2017 à 11:37:12
Je kiffe ton CR mon poulet et la place: c'est énorme !!!
C'est quand même bon un ultra à la maison malgré toutes ses imperfections...
Commentaire de Pieromarseille posté le 29-05-2017 à 17:47:12
Bravo Rafouille ! Super course et super récit avec beaucoup d'humour que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ! On sent bien comment que t'étais grave content de retrouver le Patdours dans les Calanques...
Au plaisir de refaire une sortie sur la Sainte ou ailleurs.
Commentaire de JuCB posté le 29-05-2017 à 22:04:39
Les courses proches de la maison avec la famille ont toujours une saveur particulière.
Bravo pour avoir tenu malgré les obstacles (cailloux, debalisage ou patates manquantes)
J'avoue avoir eu un p'tit pincement quand je n'ai pas vu ton nom sur la liste à l'arrivée.
Manifestement, je ne savais plus lire.
Bonne chance pour la suite de la saison
Commentaire de Rafouille posté le 30-05-2017 à 10:52:31
Merci de ta sollicitude JuCB. Pour te rassurer concernant les cailloux que j'affectionne, je retourne faire la balade en Belledone pour m'assurer qu'ils ont pas trop bougé en 2 ans.
Bravo pour ton classement de vrai champion.
Rafouille
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