L'auteur : thunder
La course : Le Tour du Plan d'Eau - 14 km
Date : 3/9/2006
Lieu : Les Roches De Condrieu (Isère)
Affichage : 2209 vues
Distance : 12.6km
Objectif : Faire un temps
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4 autres récits :
La version courte
Les plus : Une jolie et chaude journée, une course avec une super équipe de bénévole, un parcours tout le long du Rhone ce qui évite les routes à fort trafic, un bon buffet à la fin et sur le parcours
Les
moins : le mesurage du parcours aléatoire, des chemins de
halage pas très roulant.
Ça c'est pour les pressé
qui veulent tout savoir rapidement.
Pour les moins pressés,
La
version longue :
La pré course
Dimanche
dernier petit dix kilomètres pour marquer la reprise à
ST André
http://kikourou.net/recits/recit-1817-sur_les_pas_de_tanguy-2006-par-thunder.html
Samedi la course pour
fred me tentait : une bonne action, et une occasion de travailler la
vitesse, bref une sortie d'entraînement. Le destin en décide
autrement la préparation du déménagement
m'entraîne à Anneyron au magasin d'usine Lafuma. Là
je pleure devant les prix je suis passé par le tiroir caisse
pour du matos raidlight payé 2 fois le prix de l'équivalant
Lafuma. Aïe ouille. Voilà pour la course que je n'ai pas
faite.
Jeudi matin dernière journée de mon job
d'étudiant, croissants et pains choc pour tous le monde à
la boite (c'est pas comme ça que je vais m'affûter).
Avec toutes mes grasses viennoiseries j'entraperçois un
programme 14km et 7km aux roches de Condrieu dimanche 3 septembre. Ha
ha ! J'embarque le prospectus, le soir même j'appelle une
copine qui se dit presque tentée (la même que la semaine
dernière)
Vendredi
1 h de footing à jeune à 8 km/h, bricolage lourd à
Lyon, et shopping chez la copine pour récupérer
quelques produits pour le semi.
Samedi
shopping, réunion scoute (pourquoi faut il toujours être
assis devant la corbeille de biscuit et mon affûtage)
dimanche
5 h bip bip saleté de réveil
5h15
bip ça va pas la peine de gueuler je me lève.
«
La tête dans le cul et le cul dans le brouillard » je me
dirige tant bien que mal vers la cuisine. Des pâtes 200 g à
la pesée d'avant cuisson, une omelette sans graisse et une
part de gatosport
6h15 fin du petit dèj beurp j'ai du forcer sur la dose de pâtes. Préparation chaotique du sac et du bonhomme faisant suite à l'état précité plus haut
8h15 départ je commence à émerger c'est une belle journée ensoleillée qui s'annonce
8 h30 arrivée aux Roches les signaleurs sont déjà en place et nous indiquent le départ. Un homme velu gare sa twingo juste devant moi et va tailler la bavette, je le dépasse.
8h35 Je me gare à l'entrée du stade, je prends ma maison (enfin mon sac).
Devant le gymnase il y'a une affiche pour une course cycliste. D'ailleurs j'aperçois un motard et un certain nombre de cyclistes. :° Me serai-je trompé d'endroit? Le doute s'installe.
Dans le fond 2 petites affiches inscriptions 7 et 13 km km tient c'est plus 14 km. Mon bulletin et déjà complété, dossard n°21 pré épinglé (« non merci j'ai déjà mes épingles sur le débardeur »).
Je sors du gymnase toujours dans les vappes.
Devant la voiture un petit vieux m'aborde comme si nous étions amis de longue date ( ça c'est de la convivialité). On discute 79 ans le gaillard au départ du 7 km. Tranquillement j'épingle le dossard et m'habille sur le parking (flemme de chercher le vestiaire) Je suis dans la voiture quasi nu comme un vers quand une bénévole frappe à la vitre pour me donner un programme de course ( ça s'appelle se faire prendre avec le pantalon sur les chevilles).
Un type que je croise sur toutes les courses (enfin que je suis, vu sa forme) me demande de le prendre en photo avec ses amis (cette dream team de vétéran).
Pendant ce temps ça arrive pas en masse mais ça arrive, beaucoup de triathlétes dans le tas. Il me revient en mémoire que sur les petites courses s'il y'a pas beaucoup de monde ça ne veux pas dire que le plateau n'est pas relevé au contraire (qu'est ce que je fout là?).
9 h05 Échauffement pépère on trottine pendant une dizaine de minute repérages du départ et de l'arrivée pour éviter les mauvaises surprises. Étirements pèpère (détendre cet iscio rebelle) et blabla avec les voisins (encore un vétéran qui se fait materner par son épouse)
9h 15 il serait temps de se diriger vers le départ
9h 20 retour en catastrophe à la voiture pour trouver une protection pour les tétons irrités d'un coureur. J'ai tout ce qu'il faut dans mon sac mais pas de ciseaux (voilà l'oubli la trousse soins des pieds)
9h 25 on va rater le départ Zut pipi. Il y'a juste un petit parc sympa d'ailleurs je suis pas seul sur place. Mais quel est l'empaffé qui a fait ce maudit noeud je suis à la bourre. Pourtant le cardio reste à moins de 110 bpm.
9 h 29 Je me glisse dans le peloton ouf. Pas trop devant avec les cadors ni trop derrière comme la semaine dernière où j'étais obligé de dépasser en masse dans le 1er kilomètre.
Le
peloton parlons en.
Nous ne sommes pas très nombreux mais
beaucoup de mecs affûtés et un paquets de maillots de
clubs (dont certains préparent le semi de Roane (les
championnats de France 2006 ).
9h 30 une voix s'élève « attention, les mesures des parcours sont de 6km58 pour le 7 km et 12km100 pour le 13 km ». Malheur à ce rythme je vais finir par faire un 10 km
9
h30 et des poussières coup de corne de brume et c'est parti
le peloton est lâché.
Sur mon bras gauche avec le cardio les temps de passages pour 13 km/h et 14 km/h. Mais la première courbe à gauche s'amorce je suis à la corde, la casquette masque une branche basse (un truc que ma tête aura quand même évité). Dans le peloton les plaisanteries fusent (on est encore frais).
On arrive à la première intersection, virage à droite tout le monde se jette sur la corde, prendre large éviter le bouchon. On se dirige vers le Rhône déjà une caméra. C'est horizontale ou presque. Virage à gauche adieu le bitume que j'ai tant aimé. Des gros caillous barrent le passage aux voitures. Il faut jouer finot malgré le monde au niveau du goulot (ne pas sauter dessus non résister à la tentation). Le gravier ressemble à de gros galets ouille on les sent à travers les chaussures.
Km 1 : 4min 05 trop rapide on lève le pied.
On arrive au milieu de la ligne droite les cadors sont déjà loin. Fin de la ligne droite, un signaleurs, virage à droite 5 mètres revirage à droite ( donc demi tour). On passe vers une installation hydraulique (je sais pas à quoi elle sert). Au niveau du canal que l'on vient de longer l'eau est claire. (une véritable invitation à la baignade) mais pas le temps de s'attarder il y'a un petit coup de cul pas stabilisé, on s'économise, on contourne. Plus d'ombre nous sommes sur la digues
km2 8 min 50 c'est bon je suis à l'allure.
Une intersection c'est là qu'il faudra pas se planter c'est aussi le départ de la deuxième boucle du 13.
Pour l'instant tout va bien, la langue est un peu sèche. C'est une bonne occasion pour boire.
Le chemin est divisé en deux par des barrières le signaleur nous dit de serrer à gauche. Petite rampe bétonnée on relâche, plat on relance, passage sous le pont une ombre fugitive, dans le lointain les pompiers arrosent généreusement le Rhône. C'est beau et ça fait envie la chaleur monte. Tient un embarcadère un ti plongeon (NON thunder c'est pas le moment même si les conditions s'y prêtent). Petite remontée avec des galets scellés dans le béton. Doucement aïe aïe ouille. Nous revoilà sur le plat, petite montée de trottoir (pensée pour mon lièvre lors de mon premier semi ancien des 24 h qui redoutait ces obstacles).
Sur le port ça déroule et ça pue le poisson crevé. Une gamine gueule sur mon passage « allez les verts » (m'en fout j'aime pas le foot). Rond point je croise le 1er signaleur . Virage à gauche , on longe le point d'eau toujours pas de baignade., par contre une charmante jeune femme cours avec son père, monsieur permettez que j'emprunte votre fille mais je sens bien qu'il se méfie malgré nos 14 km/h. On crie nos numéros de dossard à une officielle. On retrouve les chemins que j'ai tant détestés. Une longue courbe sur la droite, ça coupe dans le gazon. Moi je ne mange pas de ce pain là. On retrouve le bitume. Tient ravito à 100 mètres sur le prospectus il était écrit un ravito à mi course pour le 13 km.
Le ravito
On s'arrête, faire
redescendre le cardio 170 bpm. Alors qu'y'a-t- il à table? Du
chocolat, hum, du sucre cool, des fruits méfiance, de l'eau en
verre shreugneugneu pas moyen de boire en courant. Un chit café
une clope mon journal à non c'est pas le bar PMU par
ici.
Petite pensée pour les gamins qui tendaient les
verres, ils ont eu le droit à des douches gratuites.
Bon
c'est pas tout mais ça file devant il faut relancer. Maudite
épingle en dévers les semelles et les chevilles
crissent. Je remonte coucou me revoilà j'accroche un vétéran
qui m'avait largué au ravito. Ha non finalement je dépasse.
Vraiment efficace le chocolat sucre du ravito. Le parking est désert
comme la plage. Il faut négocier la sortie du parking ça
ressert entre deux plots en bois. On trouve un sentier en terre
battue. Roulez petit bolide, les racines sont même marquées
en fluo. Super le travail des bénévoles.
Retour vers le crieur de dossard mais par derrière.
On se balade dans le port, avec beaucoup d'imagination ou un cerveau très faiblement oxygéné on se croirait sur le port de St Jean Cap Ferrat. D'ailleurs il fait aussi chaud.
Petite descente sous le pont, toujours ces maudits galets, le plat puis ça remonte à l'ombre, des spectateurs, ça s'arrose une gorgée d'isostar, «à la votre ! » tonnerre d'applaudissements, on remonte la rampe calme, en garder sous la semelle. Re-voici le chemin de halage descendre à gauche puis bifurquer à droite pour faire 13 km. On lache les chevaux grande ligne droite. Le signaleur me dit de tourner à droite pour faire mon demi tour. C'est vrai j'ai pas trop envie de tracer droit dans la friche. Le coup de cul droit de dedans et en puissance, ça patine. « Si je reviens l'année prochaine je la bitume cette foutue côte ».
Il fait chaud juste à
ce moment le point d'épongeage apparaît. Je fais la
pause et rend l'éponge après usage ce qui surprend les
signaleurs. Marre de courir je fais baisser le cardio.
Direction
le pont ça se fête un 'tit gerblé amande. Je
croise mon vétéran 4 puis le premier du 13 précédé
par une moto. C'est un autre monde, c'est beau. Je rêve de
chrono, de vitesse, les suivants sont à l'attaque.
Retour sur le port. Le virage à gauche, le dossard. Et là honte à moi je rogne ce foutu virage et je reste dans l'herbe raz le bol de ces chemins. En contrebas on croise des coureurs. C'est pas possible ils ont déplacé ce ravito. Mais non les bénévoles sont toujours là, toujours aussi adorable. Une pause on respire on se goinfre. Dans le lointain le vétéran que je suis de course en course ne s'arrête pas. Je vais te fumer mon gaillard. On relance. Zut le dévers. Se ressert « mais allez y monsieur » Maintenant faut relancer ça m'apprendras à être aimable. Le gaillard taille la route. Je le fait remarquer à un signaleur qui sourit de ma connerie.
Je le tiens, on fait un brin de causette. Le cardio descend à 187 bpm je souffle mais ne m'attarde pas. Nous voilà sur le parking. Dans le lointain une voiture manoeuvre en marche arrière. « Notre dame des joggeurs faites que cet empafé m'évite » à droite toute sur le trottoir. Une autre voiture est bloqué par le signaleur, une charmante jeune femme est assise à l'arrière « mademoiselle » non j'ai pas le temps de m'arrêter. On arrive sous le pont je ne retient plus rien, je vole. La remonté 204 bpm. Le signaleur crie qu'il reste 700 mètre (moins de deux tour de stade on force sur la machine) ça redescend zut pelouse inégale on relâche. Le bitume c'est la relance virage à gauche un ralentisseur outch tout dans les genoux.
Un panneaux arrivée à 600 mètres. Virage à droite on rentre dans l'enceinte du stade. Une charmante signaleuse m'oriente vers les terrains de basket, série de chicanes et hop on est sur la piste moins de 250 mètres c'est parti on laisse la machine s'emballer. Je retrouve mon velu, je le dépasse, je donne tout.
Dernier virage meeeeeerrddddde la défaillance je cale, non c'est reparti moins de 100 mètres j'accélère 30 mètres j'allume les post combustions, je m'envole vers la ligne (tient j'en avais encore sous le pied???). La ligne est passée, grosse décélération. Deux charmantes bénévoles récupère mon dossard d'ailleurs si la petite brune me lit... (non rien mon coeur est déjà réservé pour battre à 205 bpm). Deux charmantes gamines m'expliquent le fonctionnement de la tombola. Elles sont trop mimi.
L'après course
Le meilleur morceaux
Petit footing de récupération, les jambes sont légères. Passage par le buffet. Retour à la voiture. J'aperçois mon V4. On discute, se félicite mutuellement. Il m'explique qu'il est fatigué et tout d'un coup « vlà le collègue, je l'accompagne. » Et le V4 soit disant fatigué qui repars à 10 km/h et qui me scotche sur place
Bonne douche chaude sans
débit.
Puis le buffet.
Thunder_l'affamé is back.
Un (dix) bouts de pizza par là, un peu (beaucoup) de fromage, du saucisson à volonté, du chocolat, des oranges. On recharge la machine, on discute. Une bénévole fait le service de boisson « non merci pas d'alcool par contre un petit coca ».
1er tombola je récupère quelques bricoles bien sympa.
Podium pour chaque catégorie, chaque sexe et chaque course. Des jolies coupes et surtout des jolis trophées.
Je félicite mes deux vieux qui finissent sur le podium. J'y fais aussi un tour car seul dans ma catégorie. Un trophée, un lot et une bise d'une jolie bénévole, (je peux pas avoir la ptite brune, non bon j'arrête...).
Deuxième tombola, je m'esquive, je suis attendu à la maison, mais après les V4 il y'a plus grand monde.
Je demande au webmaster si je peux utiliser les photos pour le CR (je les inclurais dès que je les ai)
C'était encore un beau dimanche.
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1 commentaire
Commentaire de NoNo l'esc@rgot posté le 06-09-2006 à 17:28:00
Un coup à gauche, un coup à droite, en haut, en bas, hop là !...
Dis-donc, faut te suivre, toi !!! 54'28, pô mal !
Mais visiblement, t'es toujours autant fâché avec les chemins,
tu devrais venir au trail de la Cascade le 24/9...
Noëlle_qui_t'attend_dans_le_Revermont
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