L'auteur : samontetro
La course : Challenge Val Drôme - Les Aventuriers du Bout de la Drôme - 105 km
Date : 9/5/2015
Lieu : Crest (Drôme)
Affichage : 4619 vues
Distance : 111km
Matos : Hoka stinson ATR
Bâtons Carbonne Guidetti
Sac salomon + porte gourde (4 gourdes au total)
Objectif : Terminer
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(photos à venir...)
Déjà deux années que je n'ai plus réalisé une distance à 3 chiffres en trail. Deux longues années. Et cette blessure qui m'empèche toujours de m'entrainer plus de deux à trois fois par semaine, toujours sur le fil du rasoir : ne pas aller à la douleur à dit le toubib ! Mais depuis février je me prépare pour ces Aventuriers du bout de Drôme, une course pas comme les autres, que j'ai vu naître, grandir, acquérir ses lettres de noblesse année après année : du 100 % pur trail !
Deux semaines avant, c'est la cata : je réactive les douleurs en bêchant le jardin... Tout est remis en question, j'arrête de courir, étirements & coussin chaud quotidien sur les lombaires. La raison pousse à renoncer. Ma grande ado menace « Si tu vas pas courir à Crest, moi j'y vais quand même ! ». Et si j'y vais sans courir, voir les copains s'éclater sur ce parcours sans moi ça fera encore plus mal... alors la déraison l'a emporté et j'ai cliqué sur « le sportif.com » en acceptant les conditions d'inscriptions ! Chers trois becs, je reviens vous défier et c'est pas parce que vous avez gagné l'an dernier que je vais me laisser faire cette année !
3h du matin un samedi chaud dans la Drôme : ça va être dur, lors de mon dernier entraînement je courrais encore sur les névés dans le Vercors ! Pas prêt pour un coup de canicule. Tout le monde est sur le pont de Crest sous les ordres du starter : Maître Jack !
Section 1 : À travers les villages endormis
Le peloton s 'élance dans le labyrinthe des ruelles étroites du Crest médiéval. A chaque intersection des bénévoles avec des feux de bengale nous aiguillent entre les murs de la citée endormie. Même le splendide donjon est dans l'obscurité... "Hé ! Ho ! Monsieur le maire, il y a des gens qui se décarcassent pour animer votre ville, alors vous pourriez l'allumer votre Donjon... juste une heure pour dire bienvenue aux visiteurs..."
Nous passons donc sous les murailles sombres de la tour médiévale sans la voir, de ruelle pavée et ruelle pavée puis c'est la longue crête technique qui démarre sous un superbe feu d'arifice ! Merci Jack ! Au loin on distingue dans la nuit les lumières de Valence et des villages dans la plaine. C'est vraiment chouette. Puis ce sera le village de Vaunavey et ses lumières accueillantes où une poignée de bénévoles nous attendent. Un petit col, bien raide en monté, bien gras en descente nous ammène finalement au village de la Baume Cornillane, premier ravitaillement. Les chemins sont globalement roulants, j'essaie de ne pas me faire embarquer par les concurents du 65Km tout en profitant de la fraîcheur relative pour avancer.
Section 2 : À l'assaut du Vercors
Les premières difficultés sont annoncées maintenant avec une monté au sommet de la Raye se terminant par un raidillon à 40 % puis un second assaut pour gangner la Croix du Vélan, au sommet de sa haute falaise qui constitue l'extrémité sud du massif du Vercors. Le cheminement sympa après la Baume Cornillane nous fait presque oublier ce qui nous attend dans quelques kilomètres et certains vont même oublier de surveiller le balisage pourtant bien dense sur ce secteur lorsque le cheminement abandonne le bon chemin pour se faire trace de sanglier dans la pente qui se redresse. Et puis soudain... c'est là ! 40 % disiez vous Maître Jack ? Radin ! Je m'entraîne régulièrement sur une section de 3Km ou je prends 1500mD+ et à côté de ce passage c'est de la rigolade ! On est largement au dessus de 50 % et sans les troncs pour s'aggriper dans ce tunnel de buis c'était infranchissable. Le balisage a beau y être hyper dense, genre tous les 3m, certains vont quand même s'égarer dans ces grands buis. J'ouvre la marche à un petit groupe qui suit en silence, on entend juste « miauler » les cuisses à l'agonie ! Que c'est dur ! Quand on débouche sur la crête, on est en sueur et le vent nous prend par traitrise : vite courir pour ne pas avoir froid. Encore quelques bosses sur ce plateau de calcaire à la végétation déjà bien méditéranéenne et on gagne en trottinant le village de Plan de Baix : c'est le 3ème ravitaillement où l'accueil et une fois encore très chaleureux. La grande croix du velant nous nargue quelques centaines de m (de D+) au dessus : il va falloir y aller, moitié sur sentier, moitié hors-piste. Au sommet le pointage est rapide, le vent qui y souffle oblige à écourter la pause panorama. Plein sud, tout au fond, la montagne des 3 becs est dans les nuages et parait bien plus austère et impressionnante encore !
Section 3 : Les villages de la vallée de la Gervanne
La descente nous emmène dans un canion étroit à travers la falaise pour rejoindre Plan de Baix puis plonge en direction de Beaufort sur Gervanne. Je chemine avec un V2H très sympa. Son palmares lui aussi est sympa et je me dit que je ne doit pas être trop mal placé si je suis à ses côtés. Le soleil s'est levé et il commence à faire chaud. Déjà. Je connais bien cette descente, j'y suis passé cet été en Rando depuis Grenoble jusqu'à Crest. On traverse Beaufort par les vieilles ruelles où un concurent du 65Km est en difficulté. Mon V2H à pris de l'avance suite à un arrêt technique de ma part mais je l'ai à vue devant moi. La course est encore longue. Je surveille mon hydratation en buvant fréquement mais je sens que les voyants ne sont pas dans le vert : je viens de boire deux grosses gorgées et j'ai déjà les lèvres sêches, j'ai soif. Je comprends vite ce qu'il se passe : l'estomac ne doit pas vidanger, je me déshydrate ! Il faut couper, et vite ! Et là je bascule en mode survie : trottiner lentement, marcher, boire, manger une petite patate : depuis le temps que PtiJean et Bernard me parlent de cet aliment miracle, j'en ai emmené 3. Ça passe pas mal malgrè un début d'écoeurement au sucré. Et miracle, en une quinzaine de minute cela va améliorer la situation. Mais je décide de rester très en dedans, en mode économie jusqu'à Saillans et commence ma plongée au classement. On traverse le petit village de Vaugelas puis celui de Montclar où se trouve le 4ème ravitaillement. Celui-ci est stratégique : la prochaine section est longue et se termine par la terrible bosse des Essarts qui m'a arrêté net l'an dernier. J'ajuste mes 4 gourdes pendant que la radio posée à côté de moi parle d'un problème de balisage juste après Montclar. Et j'y suis : faudra faire gaffe ! Et effectivement je vais manquer un carrefour et continuer droit sur une piste forestière. Je ne m'en rendrait pas compte tout de suite, le balisage est souvent très espacé lorsqu'il n'y a pas de carrefour sur ce trail, c'est un choix. Et il n'y aura pas de carrefour jusqu'à ce que je retombe sur le tracé qui coupait la boucle par un petit monotrace que je n'ai pas vu. Dans les marnes de cette vallée, la végétation se fait méditéranéene avec de petits pins torturés par la sécheresse : un paysage totalement différent de ce qu'on a traversé jusqu'à présent. Je dois me botter le cul pour ne pas relancer sur ces sentiers joueurs, je suis limite et il en faudrait peu pour rebloquer l'appareil digestif par un effort trop prononcé dans la chaleur. Je gère comme on dit, même si c'est frustrant. Et puis c'est la bosse des Essarts : 400m de bosse « dré dans l'pentu ». Je dégaine enfin les bâtons que je promène sur le sac depuis près de 60Km, va falloir y aller, mais tout doux ! Il y a un an j'ai agonisé ici, tu ne m'auras pas cette année. Pas après pas j'avance, rester dans le vert, enfin vert-orangé dirons nous ! Sous le sommet je sens que ça coince et je m'arrête pour manger du solide. Deux coureurs du 65Km me passent et l'un deux me dit : « c'est du grand n'importe quoi cette bosse ! Ça apporte quoi de passer là ? ». Je repars quelques instants après et le trouve au sommet, au bord de la falaise cramponné à son appareil photo à mitrailler le paysage : 500m sous nos pieds la Drôme tumultueuse sort de la clue de calcaires blancs et fonce sur le village de Saillans blotti contre la montagne, entouré de vignes. « Alors ? Ça vallait pas le coup de monter ?»
Encore quelques Kms de descente, d'abord technique puis roulante pour gagner Saillans où l'accueil est vraiment chaleureux. J'y retrouve Toto38 qui m'avait passé comme un avion dans la côte et qui y fait un bon break. Moi je ne m'éternise pas, gourdes remplies à bloc et contrôle médical fait, la course commence réllement ici !
Section 4 : le corps à corps avec la montagne :
Et là ça va être du costaud : La montagne de Cresta (la copine des Essarts) puis une rafale de cols (col d'Espenel, col du Perrier, col Lacroix, col de la Baume) jusqu'au village de la Chaudière au pied des grandes falaises des Trois Becs et du fabuleux passage de Picourère ! Nous allons former un petit groupe qui va éclater et se reformer au grè de nos coups de mou tout au long de cette longue section. Un (jeune) V2 fait partie de l'équipée et à chaque traversée de route tout son fan club est là. Je les voyais déjà depuis un moment avant Saillans (il devait être juste derrière moi) et leurs encouragements généreux tout au long du parcours sont vraiment sympa. Je ne connais même pas le prénom de ce concurent. On l'a baptisé tout simplement « la star » tant à chaque passage l'ambiance mise par son fan club et au top ! Je fais aussi le yoyo avec un concurent sans bâtons : il dévalle les descentes comme un avion mais s'écrase litéralement contre le relief dans la côte suivante. Toto38 m'a repassé dès la première côte, monte vraiment vite l'annimal ! Aucun de nous n'a tenté de lui emboiter le pas, l'âge de raison (des V2!). Cette partie va passer finalement plus vite que je ne l'imaginais, moins chaude avec l'altitude. On passera quelques coureurs en difficulté, assis à l'ombre des arbres. La côte finale vers le hameau de la Chaudière est en plein soleil, dans les marnes blanches. C'est dur mais on entend déjà le « fan club de notre star » et là on sait que le but est proche !
Au ravito c'est un peu l'hécatombe : Toto38 est là avec un « gros coup de pas bien », le V2 que j'avais cottoyé dans la descente sur Beaufort aussi et il me dit qu'il jette l 'éponge. J'essaie de le motiver à repartir dans l'ultime grosse difficulté mais il semble déjà être allé au bout de lui même. D'autres coureurs sont assis, les jambes dans le grand bassin d'eau fraiche. De mon côté pas question de trainer, le Fan Club m'offre un petit bout de chocolat (merciiiii!) et après avoir bien rechargé en eau (2l) je me lance à l'assaut de Picourère . On commence par des montagnes russes hors-piste puis une traversée de route et c'est là. Le sentier grimpe fort en sous bois, le balisage est quasi-absent, certains personnages s'étant improvisés débaliseurs sur toute cette section. Mais je connais bien le coin ça ne me perturbera pas. On s'enfonce dans le massif des trois becs, remontant entre les barres rocheuse et le sentier se fait pierrier pour venir buter contre la falaise. Là, un petit vallon discret permet d'esquiver et de gagner les alpages. Par manque de balisage ou de lucidité des coureurs ont manqué un virage de la sente et grimpent droit dans le pierrier très instable. Au col l'alpage est bucolique, sa douceur contraste avec la rudesse et le côté minéral du passage au dessous. Un dernier lacet pour gagner le sommet du bec le plus septentrional (Rochecourbe ou l'Appel) et le paysage est magnifique ! Le vent a chassé les nuages, la forêt de Saou étend son immense synclinal à nos pieds, Whaaaaaaaa ! On est les rois du monde !
Section 5 : Le dessert
Tout au fond, là bas, on apperçoit le donjon médiéval de Crest (non, le maire ne l'a pas allumé, il fait jour )! L'arrivée ! La sente repart doucement en direction du pas de la Laveuse puis rejoint une bonne piste qui revient sud sous les Trois Becs où se tient un nouveau pointage. Et là on plonge dans la grande combe ! Un passage magique, hors du temps, mystique même ! Le sentier s'enfonce entre les hautes falaises, quelques rayons de soleil arrivent à s'infiltrer et jouer avec le feuillage des grands arbres. Tout est mousse, silence, ruissellement sur la roche, fraîcheur. Pas un soufle d'air, pas un bruit, juste les chants d'oiseaux et le « ploff ploff » de mes foulées sur le sol. 6 kms de magie. Et puis les falaises s'écartent brutalement, la lumière revient le long du vieux canal à eau qui alimentait la scie et c'est le ravitaillement suivant et... la team de supporters de la star de la course ! Ça fait du bien de vous voir !
Arrêt express et un jeune concurent de 47 ans m'emboite le pas dans la côte suivante sur une bonne cadence. « Pas longue » lui dis-je « et après on descend sur une piste forestière ». La cadence est soutenue, ça avance bien. J'ai apperçu Toto38 en repartant, il est toujours en course juste derrière nous. Très vite on rejoint la piste où il me lâche progressivement avant de s'arrêter.
« Tu as vu des rubalises ? »
« Non, mais y'a pas de carrefour, on en a un dans 500m, ce sera balisé »
Un peu inquiet il reste avec moi et je le brieffe sur la suite du parcours que je connais bien. Au carrefour suvant les rubalises sont bien là et rassuré il prends peu à peu le large.
Le pas du Faucon c'est la dernière côte et je l'aborde prudemment . J'ai décidé de relancer après cette bosse. Je vais la faire seul, sans vraiment de difficulté, juste une grosse galère au sommet pour replier les bâtons : un des brins refuse de se dévisser. Je fini par l'avoir et les place sur le sac pour la dernière fois : maintenant je cours ! La descente est très raide et j'assure jusqu'au chemin où je me ravitaille. Au moment ou je relance je me fait héler depuis l'arrière : c'est Toto38 qui fait la jonction ! S'il revient c'est qu'il est plus rapide donc je le laisse revenir sans couper. En fait il va rester 100m derrière moi sans parvenir à faire la jonction, j'ai des jambes et cours toutes les petites bosses en jouant le lièvre orienteur. On se retrouve au dernier ravito avec mon équipier précédent et là je leur propose « pas chiche de terminer sans ressortir les frontales ! » et ils ont répondu « chiche ! » . Et on va former un trio d'enfer sur ces derniers Kilomètres, de relance en relance mais toujours attentif à l'autre. Je veux leur faire passer la dernière descente technique avant qu'il fasse trop sombre. Ça discute aussi beaucoup, souvenirs du GRR avec Toto38... La nuit tombe lorsque nous rejoignons la dernière section en bitume qu'on descend tranquillement. Personne derrière, personne devant....
Il reste 400m quand un frontale surgit de nulle part ! Il arrive d'où celui là ? On le laisse partir bien décidés à finir ensembles. Je vais même proposer qu'on ralentisse un peu pour qu'il profite de son arrivée au milieu de la pasta, l'interview face aux marathoniens qui courrons demain.
On arrive dans une ambiance de fou, l'accueil est énorme. Jack me tends le micro pour un petit mot puis se tourne vers notre troisième équipier et... commence à décliner son palmares ! Et là avec Toto38 nos yeux ressemblent à deux assiettes à dessert : ce Monsieur est tout simplement multiple champion du monde de triple ultra triathlon, vous savez ces trucs où on enchaîne 11Km de natation, 800Km de vélo puis 120km de course à pied... C'est Emmanuel Conraux ! Et son talent n'a d'équivalent que sa modestie ! Énorme ce finish au côté d'un tel athlète !
J'apprendrai après course que le concurent qui nous a passé était V2 et que j'étais 2ème V2, 400m avant l'arrivée, mais qu'importe, cela n'aurait pas changé mon choix de finir avec mon groupetto ! Il est d'ailleur probable que dans la nuit tombante il ait manqué le dernier carrefour et soit descendu par la route. Ce n'est ni plus court, ni plus long, mais cela pourrait expliquer pourquoi on ne l'a pas vu arriver ! Mais vu la vitesse à laquelle il finissait, pas sûr qu'on aurait réussi à anticiper son retour, loin de là ! Alors aucun regret.
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11 commentaires
Commentaire de Davitw posté le 16-05-2015 à 10:08:26
Wow une sacrée belle aventure, un début difficile super bien géré à l'expérience ! Chapeau également pour la perf !
On aura effectivement vécu le passage de la grande combe de la même facon (mais moi c'est de la triche j'avais beaucoup moins de bornes que toi dans les pattes, Respect !)
Commentaire de samontetro posté le 16-05-2015 à 19:04:29
Cette grande combe à de multiples facettes! Je l'ai descendue de nuit une année en fermant la course! Inquiétante, lugubre, glauque, comme si la magie devenait... noire! Mais elle ne laisse pas le coureur indiférent!
Commentaire de PhilippeG-640 posté le 16-05-2015 à 14:18:40
Bravo Samontetro, belle course, beau récit bien détaillé.
Grâce à toi j'ai appris plein de détails sur ce parcours alors que j'ai déjà du le faire 4 ou 5 fois, du moins l'ancien parcours... (J'ai répondu à l'appel de la 1ère édition et depuis j'adore)
On sent que tu connais bien le terrain, que tu aimes cette région.
J'ai souvenir que tu avais participé à son élaboration et à sa reconnaissance il me semble ?
Pas mal de changements on dirait d'après ce que tu écris.
Ca me dirait bien de revenir l'an prochain pour revivre cette belle aventure !
Bonne récup à toi pour la MH100 si j'ai bien suivi ? ;-)
@+
Philippe
PS: Un jour faudra que je vienne sur l'UTV, j'aime le Vercors.
Commentaire de samontetro posté le 16-05-2015 à 18:43:25
Merci Philippe. Oui j'aime ce coin de montagne, sans doute parce que j'y suis né et que je partage quelque genes avec lui. J'avais montré à Jack certains secteurs (Picourère, la Laveuse, la grande combe...) mais le tracé de cette année était grandiose et authentique!
Venir sur l'UTV ? On t'y accueillera avec le plus grand plaisir, on a plein de spots à te montrer et partager!
Commentaire de philkikou posté le 16-05-2015 à 19:27:03
Le physique a tenu, bravo belle gestion et belle revanche sur la côte quu tu n'avais pas digérée la dernière fois...Vivement les photos ;-) bonne récup.. et continuation
Commentaire de samontetro posté le 18-05-2015 à 16:40:14
C'est sûr, celle là je ne voulais pas qu'elle m'arrête une seconde fois!!!!
Mais le chrono final est vraiment pas terrible même si finir une telle course est déjà un grand bonheur.
Commentaire de CROCS-MAN posté le 18-05-2015 à 14:33:27
la Classe, BRAVO :)finalement samontejaméassé ;)
Commentaire de samontetro posté le 18-05-2015 à 16:42:12
Les dernières côtes je les ai faites avec la rage. Attention les cailloux, pas faire ch.... samontetro quand il est fatigué! :-)
Commentaire de thunder posté le 22-05-2015 à 22:06:22
Bien joué Patrick et beau retour dans ton terrain de jeu. Toujours aussi magique cette course. Merci pour ce beau CR
Commentaire de samontetro posté le 25-05-2015 à 18:40:36
T'étais où toi ? J'avais glissé un morceau de nougat au fond du sac au cas où mais pas de Thunder embusqué sur les sentiers des 3 Becs....
Commentaire de TomTrailRunner posté le 22-04-2016 à 05:38:00
Superbe CR encore une fois où j'ai appris la connaissance du parcours des nouvelles portions ratées (stop à Montclar pour ma part)
Pas à dire , pour celui qui se demande pourquoi faire Crest il suffit de lire tes CR ; )
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