Récit de la course : Marathon du Mont-Blanc 2006, par bede
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Le récit
Dans l’optique du Tour du Mont-blanc, je m’étais inscrit au Marathon du même nom, à aborder en entraînement.
Le départ étant prévu a 7h, je me suis levé à 4h30, dur pour un dimanche, après une semaine de travail, y compris le samedi, mais quand on aime….
Petit déjeuner comme tous les matins (erreur a ne plus faire)
Départ pour Cham ou j’arrive a 6h pour la récupération du dossard, et ou je dois me contenter d’un débardeur taille M alors qu’il me faut bien du XL (je l’offrirais !)
Là je retrouve un copain qui a les mêmes objectifs que moi mais qui a des ambitions et les moyens de les réaliser.Il prévoit même de crapahuter vers argentière après la course !
Je suis plus modeste, mon objectif, aujourd’hui étant de terminer, si possible en bon état.
Apres mettre prépare en tenue prévue pour l’UTMB, je me dirige vers la ligne de départ qui se trouve au centre ville ou je retrouve un collègue avec qui j’étais allé crapahuter le mercredi au col des Posettes.
Petites photos avant le départ qui sera donné dans le sens inverse de l’année passée.
Traversé de Cham matinale avec Philippe a coté de moi et discussion sur ce qu’il a vécu sur L’UTMB l’an passé, et cela jusqu’au col des montets .Ca fait un peut peur pour ce qui m’attend fin août.
Le départ étant relativement plat dans le bois du Boucher et jusqu’au bas du col des Posettes,malgré une grosse côte casse- patte entre temps et le passage par le chemin des diligences ,je décide de ne sortir mes bâtons que dans la montée du col,après une pose pipi.
Là je me rends compte que le petit déjeuner trop copieux que j’ai pris le matin ne passera pas et c’est avec la nausée que je vais faire toute cette première grosse montée sous le télésiège par la piste de ski qui se redresse de plus en plus au cour de l’ascension.Je n’en vois pas la fin.
Les ravitaillements jusque là sont bien fournis, mais j’ai de la peine a m’hydrater correctement.
J’apprécie d’avoir sorti les bâtons et c’est fatigué que j’arrive au sommet du col.
Je prends deux pastilles de sel, un gel que je fais passer avec de l’eau nature espérant me refaire une santé dans la descente qui suit, la première partie de celle-ci étant longue mais pas technique, avant l’autre partie beaucoup plus difficile qui serpente sous la télécabine du Tour.
J’effectue toute cette descente doucement, et je m’appercoie qu’avec l’entraînement effectué autour de chez moi je descends mieux qu’a mes début en c a p.
Je n’ai plus de nausées et c’est en meilleur état que je passe sur le parking du Tour sur la route goudronnée pour rejoindre Argentière et après avoir repris le chemin du cross atteindre le ravitaillement,ou je bois deux gobelets de coca et un d’eau que j’apprécie.
Etant arrivé là, et comme je sais ce qui nous attend pour la suite, vu mon état je préfère jouer la prudence et je me dis que je marcherais, mais que je finirais !
Alors la longue montée vers la Flégere commence, et il est difficile d’apprécier le paysage car il faut regarder ou l’on met les pieds le chemin étant assez étroit.
Il faut croiser des touristes qui font la descente ,laisser passer les coureurs qui doublent et grimper le plus vite possible.Tout le début se fait en sous bois et j’apprécie d’être a l’ombre,mais ça ne dure pas et le soleil me rattrape en vue de l’interminable pierrier qui arrive a la flégére que je termine avec des compagnons de galères qui donnent l’impression d’avoir autant de peine que moi pour avancer dans cette pente lunaire.Apres un coup de cul terrible ,on peut dire qu’on prend pied sur la plate forme du ravito.
Il n’y a plus que de l’eau,la prochaine fois je tacherais d’aller plus vite pour bénéficier du coca,qui m’aurait bien plus a ce moment là.Je sais ce qui m’attend dans le dernier kilo d’arrivée mais je me prends a trottiner sur le dernier chemin que je sais abordable.Là on entend le speaker a l’arrivée et bien que le plus dur reste a faire,ça fait du bien.Je tiens le bon bout,je finirai,mais que la dernière montée est cruelle après tous ces efforts et ces 42.195 kms.
J’appercoi ma femme puis ma fille qui prend des photos,la délivrance est au bout .Le passage sous la banderole et même des applaudissements,c’est fabuleux,c’est fini.
Le ravitaillement d’arrivée est lui encore bien rempli, et permet de se refaire une santé.
J’avais prévu de faire la descente en trottinant jusqu’à Cham, mais la tête n’a pas suivi et je me suis mis dans la file d’attente avec ma femme et ma fille pour reprendre la télécabine de Plan-Praz.
C’est une course magnifique mais très exigeante, ma condition n’était pas optimum cette année pour réaliser un temps, mais ce n’étais pas non plus l’objectif prioritaire.elle m’a permis de tester le matériel, de me forcer dans un jour pas très bien.
Mission accomplie, course a conseiller pour sa beauté, certains on arrêtés, quelque uns sont arrivés derrière moi, beaucoup devant, un grand coup de chapeau a tous.
Bon ça ne va pas être du gâteau fin août, je vais faire le Nid D’Aigle en prepa comme prochaine course, et merci a ceux qui liront ce récit, sachant qu’il est difficile de concilier course, travail et vie de famille.
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1 commentaire
Commentaire de mokujin13 posté le 14-04-2008 à 20:10:00
pas mal du tout cette année je fais le meme principe,marathon mont blanc,cc en aout
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