L'auteur : the dude
La course : Via Romana - 62 km
Date : 3/8/2014
Lieu : Carpineto (Haute-Corse)
Affichage : 2015 vues
Distance : 62km
Objectif : Pas d'objectif
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Eh oui ami lecteur, comme ta sagacité naturelle t’a probablement permis de le déduire à la lecture de ce titre tout à fait désopilant, le Dude se trouve bien sur l’Ile de beauté.
En effet qui dit Corse dit mer et ciel bleu bien sûr mais qui Corse dit aussi cochons sauvages et par voie de conséquence saucisson ! Rien de surprenant donc à ce que des athlètes surentraînés pour la dite course au saucisson tel le célébrissime Kéké, ainsi que votre serviteur profitent d’une escapade estivale pour s’aligner sur l’une des belles épreuves que comporte l’ile.
Il est parti le psychopathe avec sa casquette rouge et son maillot jaune???
Oui il est parti, il a un compte à régler avec mon cousin savoyard!
Nous voici donc en ce samedi 02 août à Carpinetu (oui j’écris les noms de villages en corse, ça fait plus typique) pour retirer le dossard de cette Via Romana version longue : 60km pour 3900m+ selon mes calculs.
L’accueil est d’emblée très chaleureux, la dame qui gère les inscriptions n’a pas reçu la mienne, mais ne fait aucune difficulté pour m’inscrire et refuse que je lui fasse un nouveau chèque : « si vous me dites que vous l’avez envoyé, je vous crois, il va bien finir par arriver » !
T-shirt, bière, eau gazeuse, farine de chataignes: sympa les cadeaux
Ensuite le sort est un peu moins clément : crevaison de la Dude mobile et repas « sportif » plutôt moyen à l’hôtel. Ah tiens et au passage, une question me vient, si tu as la réponse je t’en suis reconnaissant : pourquoi certains trailers se baladent-ils en tenue de course LA VEILLE de la course ??? Encore les baskets je veux bien, mais les short-T-shirt techniques ??? Ils dorment avec pour gagner du temps ? C’est de la prépa psychologique ? C’est pour intimider les adversaires ?
Il est beau, il est frais...pas pour longtemps
Le dimanche matin, il fait déjà jour – il est 06H30 – lorsque le petit peloton se regroupe sous l’arche ; petit car nous sommes seulement 27 sur le grand parcours, heureusement les concurrents du 40km partent en même temps que nous. Et pourtant il y a les grands moyens : nous sommes suivis par hélico, filmés par un caméraman en quad à l’avant du peloton, et plus loin un drone est censé prendre le relais, impressionnante organisation.
A cet instant mon gentil ange gardien me dit un truc du genre «Attention ne te laisse pas entraîner par les fusées du 40, tu manques sérieusement de condition et tu as déjà couru un ultra il y a 2 semaines, en + il fait très chaud et le départ est en côte, sois prudent », aussitôt contredit par son alter égo diabolique: « vas-y tout à fond mon gars, ça va passer, bouffe les tous !!! »
Et donc j’envoie.
La première montée (250m+) se déroule assez bien, puis suit une longue partie roulante où je m’efforce de suivre un groupe, et là encore alors que je sens que je suis en train de m’user pour rien au lieu de lâcher du leste j’insiste bêtement.
Je fais route avec 1 gars du 40km et un du 60km, un barbu du genre bien austère, qui préférerait se faire couper un pied plutôt que de lâcher 2 mots. J’arrive pas à savoir s’il est plus à l’aise ou bien en sur-régime comme moi, dans le doute je le suis et nous abordons bientôt la deuxième montée, vers la bergerie de San Bartuli, 600m+.
Bientôt 2 coureurs du 40km nous rejoignent et nous formons un petit groupe de 5 qui progresse relativement bien, du moins c’est mon impression mais vers la fin de la montée nous sommes dépassés par 2 nouveaux 40km et un 60km.
Le premier ravito est à la bergerie, très beau paysage sur cette crête, une large vue sur les massifs environnants, sous un beau – et déjà chaud- soleil, avec en plus les parfums du maquis, c’est juste splendide.
Je ne traîne pas trop et m’élance sur un beau single en crête qui mène à la longue descente de 800m- vers les Eaux d’Orezza.
Assez vite je rattrape et double le barbu qui était reparti avant moi, par contre pas de trace des gars du 40km.
Puis je suis rejoint par la charmante Stéphanie Mattei, que je laisse passer – galanterie oblige – et alors qu’elle s’envole vers une énième victoire (sur le 40km) j’essaie de prendre sa foulée pour garder un peu de rythme, mais dès que le terrain devient technique, je perds inexorablement du terrain.
Voici le village d’E Piazzole pour un nouveau ravito (il y en a 10 sur 60km de course !!!).
Très bon accueil comme partout d’ailleurs, je rejoins un coureur du 60 qui s’est bien gamellé dans la descente, il est bien égratigné mais rien de méchant. Il porte une casquette rouge à croix blanche, désormais pour moi il sera « le Suisse ».
La descente continue jusqu’ aux Eaux d’Orezza, et là le moral en prend un coup.
D’abord parce qu’il y a un aller retour sur 200m pour aller au ravito et pendant le retour je croise plein de coureurs du 60km, j’en déduis que malgré un départ qui m’a semblé très rapide je n’ai creusé absolument aucun écart, ensuite parce je me rends compte qu’on n’a même pas fait 20 km et que je suis déjà sérieusement entamé.
Il va falloir remonter de 400m avant de redescendre jusqu’à Piedicroce où m’attend la famille, je suis pressé d’y être. En attendant le montée se passe mal, il fait très chaud, je suis au bord du coulage de bielle, des coureurs me doublent (du 40 et du 60) sans que je puisse réagir, il fait une chaleur étouffante et la pente est forte. Je fais des pauses, je regarde en arrière, puis enfin après un temps interminable je me retrouve près de la vieille église en ruines, je sais que Piedicroce est proche, encore un coup de cul jusqu’à Pastoreccia, encore un ravito, encore un accueil génial et en plus un petit jet d’arrosage en mode brumisateur qui me redonne un peu envie de vivre.
J’arrive à Piedicroce, les enfants m’attendent à l’entrée du village et sont contents de courir un peu avec moi, ça me fait un bien fou et j’essaie de faire bonne figure pour ne pas inquiéter mon fan club, mais aussitôt sorti du village c’est de nouveau très difficile.
Et une nouvelle bosse se profile, environ 400m+ jusqu’à Campodonicu où les 2 courses vont se séparer.
Au pied de la bosse, deux gars du 60 me doublent encore, puis un du 40, c’est vraiment là que je touche le fond ! Plus rien dans les chaussettes, ça monte fort et la chaleur devient insoutenable.
Piedipartinu
Je me fais encore passer par quelques coureurs – dont le barbu, puis le fameux Suisse – mais devant moi le gars du 40 et un de ceux du 60 qui m’ont passé au début de la bosse ont l’air mal aussi.
Enfin, enfin la délivrance : Campodinocu !!!
Nouveau ravito, plein d’encouragements, des gens aux petits soins autour de nous, ça fait du bien.
Je repars en compagnie du gars du 60km qui m’avait passé au début de la bosse – il s’appelle Gilles - et notons au passage que son comparse d’alors n’était autre que bikoon, kikoureur bien connu.
Les nuages commencent à masquer le soleil, il fait un peu moins chaud, et dans la descente qui suit, Gilles me sert de lièvre, je suis complètement focalisé sur sa foulée légère et on dirait que ça va un peu mieux.
On croise de nouveau le barbu et le Suisse revenant sur leurs pas après une erreur d’aiguillage, le premier cité repart devant tandis que l’ami helvète reste avec nous et même derrière nous car il est vraiment peu à l’aide en descente.
Encore un ravito dans un très beau village : Petricaghju, le barbu arrive après nous alors qu’on ne l’a pas doublé ?!?
On repart sans lui pour quelques kms de descente avant la première des 2 «petites » bosses qui restent avant le gros morceau.
Cette bosse arrive et passe relativement facilement, la pente n’est pas trop méchante, le sentier est joli et Gilles et moi avons retrouvé la forme. Au sommet qui voit-on revenir sur nous : le Suisse !!!
La seconde bosse sera beaucoup plus dure, plus pentue, et finalement nous arrivons à Croce, bientôt rejoints par : à votre avis ????
Puis 2 gars, l’un avec des bâtons fluos et un tout en noir qui va 2 fois plus vite que nous lorsque nous repartons dans la descente.
Enfin nous sommes à la Porta et l’heure de vérité approche : nous allons attaquer la grosse montée, les 1000m+ qui nous meneront sur les crêtes puis le refuge de Favaltu.
Le gars en noir attaque la montée sur route juste devant nous (il s’était arrêté pour discuter), il va toujours aussi vite, et là encore je m’interroge : ce n’est pas la première que je me fais doubler après des heures de course par un type qui va 2 fois plus vite que moi, et je me demande toujours mais COMMENT fait-il pour être resté derrière moi jusqu’à maintenant ???
Il a raté le départ ? Il s’est échauffé en marchant pendant les 4 premières heures ? Il s’est perdu ? Mystère. En attendant il est impressionnant de facilité.
Le gars aux bâtons fluos est à 100 m devant nous, quant au Suisse il a disparu dans la descente une nouvelle fois.
Alors que nous quittons la route pour entrer dans une nouvelle forêt, Gilles m’avoue qu’il commence à somnoler un peu, heureusement les nuages qui sont devenus carrément menaçants commencent à nous rafraîchir de quelques gouttes.
Ça fait du bien.
Sauf qu’en quelques minutes on passe de la gentille ondée rafraîchissante au déluge torrentiel.
Un véritable mur d’eau nous arrive dessus, la forêt est encore clairsemée et au bout de 2 ou 3 passages à découvert nous sommes trempés de la tête aux pieds.
La pluie diluvienne a eu le mérite de réveiller Gilles, du coup il passe devant et redonne du rythme à notre ascension, nous dépassons facilement les bâtons fluos, et sortons dans un nouveau village où la pluie semble encore plus forte, les rues en escalier sont des torrents.
Enfin lorsque nous arrivons au col de Prato, la pluie cesse, et je retrouve avec joie la petite famille qui m’annonce qu’ici c’était orage de grêle !
Qui a dit qu'il faisait toujours beau en Corse???
Après une soupe de Tuc au ravito nous repartons vers le sommet, dans une très belle hêtraie, nous discutons beaucoup et le temps passe relativement vite.
Lorsque nous sortons des bois vers 1500m, nous sommes dans un paysage qui évoque plus l’Ecosse que la Corse : lande de bruyère, brouillard à couper au couteau, tellement épais qu’on ne voit plus les rubalises, nous partons chacun d’un côté, en se guidant à la voix pour ne pas se perdre dans cette purée de pois.
Alors que nous jardinons en vain, qui voilà derrière nous ?
Notre ami helvète bien sûr !!! Ce type est quand même impressionnant, il se fait lâcher à chaque descente, il se tape toutes les montées entièrement seul, et pourtant il est toujours là, quel mental ! Et cerise sur le gâteau, c’est lui qui trouve la rubalise.
Nous lui emboîtons le pas, l’ambiance dans la brume est assez étrange mais c’est vraiment sympa, on entend des cris au loin : le ravito de bocca Favalta ! Les gars essaient de nous guider. Il faut dire qu’ils doivent se sentir un peu seuls ici, avec un coureur qui passe toutes les heures.
Le Suisse repart un peu avant nous, sans un mot, puis je prends la tête du duo avec Gilles, qui semble avoir un petit coup de mou et perd un peu de terrain. A peine une demi heure et nous passons devant une bergerie devant laquelle est installé un nouveau ravito, c’est un truc de fou !!! Je me pose 1 minute pour attendre Gilles, tandis que le berger rassemble son troupeau, la gentille bergère me propose de me couper quelques tranches du saucisson maison dont les plus beaux spécimens pendent au plafond en compagnie des lonzi et autres copas, je veux rester ici !!!
Mais Gilles arrive et je lui emboîte le pas, nous attaquons une petite bosse, d’après Gilles il devrait y avoir un point de contrôle en haut de la bosse mais on ne voit rien, quand soudain un arbre sur notre droite se met à nous parler ! Grosse frayeur ! En fait il y a un gars assis au pied de l’arbre entièrement recouvert d’une bâche grise, on ne l’avait pas vu avant qu’il ne nous demande nos numéros de dossard, on est morts de rire, lui moins.
Nous voilà prêts pour la grosse descente (900m-), enfin pas tout à fait car Gilles doit faire un arrêt technique. Je lui propose de partir un peu devant en marchant pour qu’il puisse me rattraper.
Je m’engage donc sur un petit single en forêt, puis arrive sur une nouvelle lande vraiment magnifique, le temps passe et Gilles ne revient pas, je décide de trottiner pour ne pas prendre froid et comme la pente devient de plus en plus forte je me laisse un peu emporter.
Je finis par apercevoir le Suisse au loin et l’envie de le reprendre me pousse à accélérer un peu.
Je le reprends donc et le lâche assez facilement, mais la descente est encore très longue et éprouvante, surtout sur les pierres mouillées.
J’atteins enfin Piedipartinu, je ne m’attarde pas au ravito, maintenant j’ai vraiment envie d’en finir, et en plus j’ai pas envie de voir le Suisse me passer dans la dernière montée, car la course se termine bien par une côte.
Avant cela un petit coup de cul m’amène à Carchetu, puis une petite desente dans laquelle je relance autant que possible et enfin la montée vers Carpinetu dans laquelle je jette mes dernières forces, c’est long, ça passe beaucoup moins vite seul mais je finis par rejoindre le village, un petit galop jusqu’à l’église et voilà c’est fait.
Aussitôt la ligne franchie j’ai droit à une interview en règle comme les pros, à peine le temps de souffler et voilà Gilles, immédiatement suivi du Suisse, de bâtons fluos et d’un autre coureur, j’ai bien fait de ne pas me relâcher.
10h42 et une 14ième place sur 27 partants, pas terrible, mais ça m’a fait une bonne sortie longue et –excepté pendant mon gros coup de chaud – je me suis vraiment régalé sur ce parcours très complet et vraiment exigeant.
Voilà vraiment une course à recommander : l’organisation est parfaite et les bénévoles adorables, merci à eux, les paysages sont beaux, les nombreux villages traversés sont superbes et l’accueil y est vraiment génial.
Ah, au fait le Suisse est Nancéien
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21 commentaires
Commentaire de Arclusaz posté le 21-08-2014 à 22:42:05
J'étais en Corse ce jour là mais à 2h de route : je me suis dégonflé, j'ai préféré la plage ! Ton CR me fait penser que j'ai bien fait, c'était vraiment une course dure que j'aurais fini en rampant. Bon, en même temps, le saucisson de la bBergère c'est motivant (plus que le bâton du Berger)...
Bravo et merci.
Pace e salute.
Commentaire de the dude posté le 22-08-2014 à 10:06:09
Pas facile de se décoller de la serviette de plage pour aller transpirer dans la montagne en effet, mais ça vraiment valait le coup.
Commentaire de BOUK honte-du-sport posté le 21-08-2014 à 22:46:19
Déjà que tu es beau...
Mais en plus si tu fais des récits aussi jolis, mmmh !!!
Qu'elle a l'air chouette cette course, hé ! Le sieur Ange Grelaudi en Corse !!! Et tes marmots ont bien changé depuis le Grand Duc 2010 !!!
En tout cas un sacré récit, une course à saucisson de près de 10h (ok y'a 60 kms mais 27 participants c'est course-saucisson d'emblée), qui donne envie de faire le 40 kms un jour (le Bouk est un kid trailer).
Merci... Et courage pour dans 9 jours !!!
Commentaire de the dude posté le 22-08-2014 à 10:10:49
Je confirme, malgré la distance, c'était vraiment une ambiance "course au saucisson", on a traversé plein de villages, et à chaque fois c'était une super ambiance avec les gamins (pas seulement les miens) qui te montrent la voie en courant avec toi et les papies/mamies qui te bichonnent aux ravitos.
Merci pour les encouragements pour la semaine pro, si mon genou survit à ça je serai prêt pour la saison de courses au sauc d'automne, le kéké va prendre cher!
Commentaire de richard192 posté le 22-08-2014 à 07:57:05
Quel bel athlète!
Pas facile de passer de la chaleur à la moiteur d'une petite pluie d'été.
D'un côté ça t'a bien préparé à l'objectif of the year.
Malgré l'absence de participant, cette course a l'air vraiment sympa avec un nombre incroyable de villages à traverser et toutes ces bêtes sauvages.
Bon courage pour l'UTMB, je te suivrai à distance.
Commentaire de the dude posté le 22-08-2014 à 10:17:09
Merci.
En effet comme je le disais au Bouk, l'ambiance était vraiment super chaleureuse, et la Corse offre vraiment un super terrain de jeu pour le trail.
Merci pour l'UTMB, la pression monte ;-)
Commentaire de Hockeyeur posté le 22-08-2014 à 08:48:02
Très joli CR.
Cette course donne envie. Et de beaux cadeaux en prime !!
Belle performance ;-)
Commentaire de the dude posté le 22-08-2014 à 10:18:06
Merci.
Oui c'est une très belle course...et une bonne excuse pour des petites vacances sur l'île :)
Commentaire de le_kéké posté le 22-08-2014 à 13:00:08
ouah quelle belle course (et surtout quel beau trailer avec son t-shirt sans manche, les chaussures violettes et les boosters trop bôôôô, les mamies depuis rêvent de toi toutes les nuits)
Super CR et merci pour ce magnifique cochon qu'on dégusterait bien aux ravitos.
Elle me fait vraiment envie cette course, ça a l'air génial, un parcours une ambiance tout comme j'aime.
Reste plus qu'à maintenant faire une autre course tout aussi intimiste où tu seras un peu moins chouchouté aux ravitos mais les paysages sont aussi sympas. La bises aux polettis de ma part ;-) à l'arrivée je compte sur toi.
Commentaire de the dude posté le 22-08-2014 à 14:45:17
Ouais c'est vraiment une chouette course, et oui j'ai soigné le look, c'est vachement important si tu veux être respecté quand tu entres dans le SAS à Cham ;-)
Pour le côté intimiste ça sera...différent.
Et bien sûr si je croise Mme Poletti je lui claque la bise de ta part!
Commentaire de Bikoon posté le 22-08-2014 à 17:01:43
Merci pour ce jubilatoire CR :o)
Tu as effectivement dû partir comme un dératé, car je n'ai pas eu l'impression de traîner (quelle idée un départ en côte !!!) et tu étais pourtant bien devant moi.
Dommage que je ne savais pas que c'était toi lorsque je t'ai passé !
J'ai adoré moi aussi ce côté très rustique et ô combien chaleureux dans ces multiples villages, un peu dommage pour les points de vue manqués, il faudra revenir ; ou pourquoi pas la Restonica ? mais bien plus technique d'après ce qu'on m'a dit (Gilles ;o))
Commentaire de the dude posté le 22-08-2014 à 17:40:45
Effectivement j'ai vraiment vraiment mal géré - c'était avant tout une sortie touristique et prépa donc j'y suis allé au feeling - mais même en gérant au mieux j'aurai été loin derrière toi à l'arrivée :)
Effectivement la Restonica a l'air d'un très beau morceau!
Commentaire de gilles+ posté le 23-08-2014 à 12:12:42
Haaaaaaa yes, super ton cr Bruno, merci pour la piqure de rappel, à bientôt j'espère et surtout bon Utmb à toi et ton équipe de top supporters ;-) ps: j'avais mis qqs lien dans le forum de la via romana ;-)
Commentaire de the dude posté le 23-08-2014 à 13:21:15
Salut Gilles,
Merci pour le comm', c'est sympa d'avoir pris un peu de temps pour lire ma prose, je suppose qu'en ce moment tu n'as pas trop la tête à la CaP, mais bientôt t'auras aussi ton fan club ;)-
Je vais jeter un œil sur le forum.
Commentaire de Jean-Phi posté le 26-08-2014 à 16:02:22
chouette CR ! Je ne connais pas la Core yapluka on dirait...
Euh, belle perf tout de même ton 10h42 parce que m'est avis que le terrain doit être tout aussi technique sinon plus qu'un Gd Duc !
Commentaire de the dude posté le 26-08-2014 à 16:07:29
Merci,
Je ne saurais que t'encourager à y faire un tour en effet.
Je m'attendais aussi à un terrain bien technique mais finalement pas tant que ça (à part LA grande descente), ce qui est usant c'est l’enchaînement des montées courtes mais souvent très raides.
Commentaire de Rolexo posté le 29-08-2014 à 23:13:53
Super Cr !
Un de mes objectifs 2015
Commentaire de the dude posté le 31-08-2014 à 12:13:39
Merci.
C'est un bel objectif!
Commentaire de Albacor38 posté le 14-09-2014 à 22:01:23
- Doumé, le pinzutù là avec les chaussettes, pourquoi il court partout comme ça ?
- Ça court, ça s'agite !
– Et après, ça s'étonne de ne pas vivre vieux...
Commentaire de the dude posté le 15-09-2014 à 09:49:35
:)
Il y en a qui ont dû se demander en effet ce qu'on foutait dans le maquis!
Commentaire de Arclusaz posté le 15-09-2014 à 09:56:09
J'ai vécu cette scène caricaturale cette année en Balagne. Je courais depuis 1 heure, je n'avais vu personne et là au milieu de nulle part, un vieux Corse assis sur un rocher : il m'a aussitôt dit "doucement, doucement". Alors bien sûr, j'ai obéi, j'ai marché. Il ne pouvait pas comprendre pourquoi je courrais et il avait raison, c'était tellement beau !
Comme quoi, les clichés se ne sont pas que.... des clichés.
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