L'auteur : Jean-Phi
La course : Trail des Crêtes
Date : 19/5/2013
Lieu : Bellevaux (Haute-Savoie)
Affichage : 2712 vues
Distance : 35km
Matos : Asics trabucco
Bâtons Black Diamond
Sac Queshua Extend 0-12l
Objectif : Pas d'objectif
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Au retour de ce trail des crêtes 2013 qui se déroulait à Bellevaux (74) ce week-end de Pentecôte, le souvenir le plus marquant de cette course, outre mon fessier droit complètement induré du fait d'une chute monumentale, est bel et bien la boue, omni présente durant 35 kms et 6h20 (tout ça !). Cette course étant pour moi la dernière course de trail en montagne, je souhaitais avant tout y figurer pour le plaisir, sans prise de tête avec le chrono. De toute façon, vue la somme d'entraînement réalisée, il était illusoire de penser pouvoir figurer autrement sur une course, surtout rendue si technique par la météo.
Le chrono étant donné, pour ce qui me concerne, l'essentiel ici est ailleurs.
Revenons tout de même un peu en amont afin d'expliquer les tenants et aboutissants qui m'ont conduits à aborder cette course en "dilettante" !
Quelques mois plus tôt, mes adducteurs me font à nouveau terriblement souffrir, au point de ne faire l'eco trail uniquement comme une sortie bien longue, sans plus. L'envie n'est plus là, le plaisir depuis longtemps disparu, je n'arrive plus ni à fractionner, ni même à me bouger pour aller courir. Seuls les offs à Lyon me permettent de surnager un peu et prendre du plaisir à retrouver tous les copains et copines des alentours. Je décide d'abandonner ma participation à la course qui me tient le plus à coeur, le Grand Duc.
Dés lors, je garde comme objectif l'UBS et décide de terminer ma saison de course lors de ce trail des crêtes tout en ramenant ma participation de 56 à 35 kms pour me préserver le plus possible.
Je pars en congés 3 semaines avant le trail des crêtes avec une sérieuse bronchite qui m'enfoncera un peu plus dans l'impossibilité de courir.
La semaine suivante, je prends part, en relais, à l'UBS ou, surprise (!), nous arrivons, malgré un état de forme moyen pour chacun d'entre nous, à accrocher la 4° place et louper le podium pour une 50aine de secondes. .
Les 2 semaines qui suivront seront chargées mais pas côté course où cela devient la Bérézina, mais en travaux à la maison. Du béton, des parpaings, des murs à détruire et à reconstruire. Je travaille le haut du corps sans avoir besoin de faire de la musculation. 2 ou 3 footings et une dernière sortie longue en compagnie de Fildar et Arclusaz à remonter le parcours de l'ultra des Coursières à l'envers afin d'accueillir les copains, ce sera quasiment tout.
Le trail des crêtes se déroule dans la vallée du Brevon à Bellevaux situé dans le haut Chablais. Le coin est très typique, sauvage. Bellevaux est un toponyme signifiant « beaux vaux », c'est-à-dire « belles vallées », l'appellatif -val (pluriel -vaux) étant parfois féminin en ancien français (source Wikipédia). Et c'est peu de dire que la vallée est magnifique. Nous sommes immédiatement conquis par les paysages et la gentillesse des gens.
Je me présente donc au départ de Bellevaux en sachant que je vais avant tout faire une belle ballade.
Nous avons de la chance. Malgré la neige tombée pendant la nuit, puis une forte pluie vers 4h00 du matin, le soleil semble vouloir enfin se montrer.
Je prends le chemin que nous allons emprunter dans peu de temps pour me rendre sur la ligne de départ. 2 kms de chauffe, c'est parfait ! Merci à Jano le surfeur pour m'avoir indiqué cette adresse de gîte, nous aurons passé un super week-end !
Sur la ligne de départ, je fais connaissance avec Cédricmptl qui vise une place dans les 50 premiers. Il y arrivera (43°), bravo Cédric !
Point d'autres kikoureurs en vue, dommage !
Le départ est donné, ça part relativement tranquillement. Je suis dans la 2° moitié du peloton où je resterai toute la course. C'est un choix que j'assume parfaitement ce jour là.
Première surprise, je suis parti, du fait de la température ambiante, tout en long, voilà que je transpire à très grosses gouttes ! Ca ne m'était encore jamais arrivé ! Pourtant, il n'y a là aucune difficulté, même si cela monte correctement, le chemin est très carrossable et facile à trottiner... Le gras accumulé et les apéros des dernières semaines y sont peut être pour quelque chose ??
Arrivé à Jambaz de Ca, j'ai la bonne surprise d'avoir toute ma petite famille à la fenêtre qui m'encourage ! Je m'arrête discuter avec eux (pas de chrono on a dit !) et repars tout content !
Mon plaisir va s'arrêter non loin de là puisque dans les bois qui ceinturent Jambaz, nous rentrons dans les 1° difficultés. En temps normal, ces bois seraient extrêmement plaisants à courir, seulement voilà, la boue a remplacé le chemin et nous pataugeons joyeusement dans 10 cm de gadoue bien luisante et surtout bien glissante ! Néanmoins, je monte plutôt bien et double même quelques coureurs en difficulté dans cette 1° bosse.
Mon "calvaire" va débuter en basculant de l'autre côté de la bosse du Mont Riond.
En démarrant ma descente, je glisse instantanément et me reçois plutôt mal sur le dos et les fesses. La douleur est telle que je peine à me relever. Les coureurs me passent mais ne s'arrêtent pas. On avait parlé de solidarité envers les blessés au départ de la course... Elle est où ? Bref...
C'est un peu groggy que je me relève et repars prudemment en marchant. Si il me restait des velléités à accélérer, elles disparurent à cet instant précis.
D'ailleurs, je switche mon garmin sur l'altimètre et le cumul de D+ et les kms, j'oublie le temps.
Bien évidemment des grappes de coureurs me passent dans la descente (et toutes celles qui suivront !). Je prends pleinement conscience de mon handicap en descente sur terrain instable. Si je le savais auparavant, c'est ici criant. Je ne suis pas à l'aise et crains de me blesser un peu plus d'autant que mes adducteurs sont douloureux à cet instant précis. Heureusement cela ne durera pas trop.
Je reprends mon bonhomme de chemin et fait l'état des lieux. Le moral est bon, plus de sueur, les jambes sont légères au 10° km (heureusement !), seul le fessier est resté très douloureux. Il l'est d'ailleurs toujours, à l'heure où j'écris ces lignes, 3 jours plus tard !
La montée sur la léchère et la tête des Follys est la plus importante, la plus longue. Elle nous emmène en effet à 1800m d'altitude.
Si jusqu'à 1300m nous n'avions que de la boue, elle est progressivement remplacée par ue neige abondante. Le décor en sous bois de couleur vert "deux tons", laisse place à un décor féérique digne de Noël. C'est tout simplement magnifique ! Le soleil est à cet instant précis bien présent, il rajoute encore un peu plus d'éclat à la majesté des lieux.
En haut de la tête des Follys, à 360°, un décor de montagnes enneigées nous est offert. Les coureurs autour de moi goûtent également cette beauté car beaucoup s'arrêtent pour admirer le panorama. Je ne regrette pas d'être venu et encore moins de prendre mon temps, tant c'est magnifique. Le seul regret que je vais nourrir tout au long de la course sera de ne pas avoir emmené mon appareil photo pour immortaliser ces paysages.
La redescente sur la tête aux moines est délicate. Les signaleurs nous l'ont annoncé plus haut. Ben tiens ! La neige et la boue sont mêlées, pas d'appuis ou si peu. Je pense ici à ArnaudB qui a décliné la course pour cause de cheville récalcitrante. A cet instant précis, je me dis qu'il été sage de renoncer.
Beaucoup de coureurs embrassent le sol dés lors qu'ils essaient d'accélérer. Je tomberai moi même 2 ou 3 fois, calmant là toutes mes ardeurs (en restait-il ?). Heureusement que j'ai mes bâtons pour m'aider sinon, je crois que je resterais sur place en attendant que l'on vienne me chercher ! Quoique, parfois, ces mêmes bâtons deviennent plus une gêne qu'autre chose. Comme tout trailer qui se respecte, je râle sur tout et pour rien. C'est surtout pour oublier que je ne sais pas descendre, à ce moment !
Arrivé en bas de la pente, le sentier s'élargit et je peux relancer un peu la machine. Oh ! Pas très vite, non ! Un petit 10 km/h, 11 parfois, soyons fous ! Le ravitaillement en eau à Bellecombe Reine arrive à point nommé.
Au loin, nous voyons descendre quelques rares coureurs du 54 kms. Cela doit être très dur pour eux également. Bien plus que pour nous, si les conditions sont les mêmes. Et comme il n'y a pas de raison pour que ce soit différent, je ne regrette pas ici d'avoir basculé du 54 au 35 kms !
Nous remontons ensuite par un sentier relativement abrupt en direction de la forêt de Pététoz. J'avais rigolé bêtement en lisant le nom, je fais beaucoup moins le malin désormais. La pente est brutale, sèche sauf sur le sol qui lui est toujours aussi détrempé ! Nous devons remonter à 1536m d'altitude soit un peu plus de 400 de D+.
Retour direction la neige. J'ai besoin ici de m'alimenter. Je sors mon arme magique encore jamais utilisée en course (ni même à l'entraînement !) : le sandwich pain de mie complet et jambon ! Souvenir d'une sortie avec Maelwenn qui avait testé cette alimentation. Je dois dire ici que j'ai adoré et que je recommencerai. Les gels au bout d'un moment... Quand je dis que je n'ai rien fait comme à l'habitude ! En tout cas, c'est efficace et va me remettre dans le bon train pour grimper, seule chose que j'arrive encore à réaliser correctement. Je passe du monde dans cette montée... qui me repassera peu après dans la descente !
Je passe ici sous silence mes inombrables chutes qui vont émailler la descente qui va suivre. En plein bois de Pététoz, sur des dévers bien fuyants, j'ai autant d'appui et d'agilité qu'un hippopotame. Et encore, l'hippo doit être plus à l'aise que moi, j'en suis certain.
Il reste à rallier la station de ski de la Chèvrerie pour arriver ensuite à la chapelle Saint Bruno où les moines Chartreux vivaient il y a 9 siècles. Cette chapelle est aujourd'hui le seul vestige restauré (en 1651 je crois si mon souvenir est bon) d'une seigneurie très vaste où les Charteux régnèrent en maîtres avant d'en être chassés par les bernois. Le coin est magnifique et l'on ressent immédiatement ce pourquoi les Chartreux s'installèrent ici. De verts pâturages, les forêts qui ceinturent les montagnes, des ruisseaux.. Le cadre est idyllique ! Malgré le progrès galopant, le calme, le silence sembent être restés de mise.
La chapelle Saint Bruno se trouve au bord du lac du Vallon, lac qui s'est créé suite à un glissement de terrain en 1943 et a provoqué en amont l'accumulation des eaux et la formation du plan d'eau. C'est ici qu'est installé le ravitaillement (km 25).
J'y retrouve toute ma petite famille au son d'un orchestre haut savoyard en pleine polka ! Rapport de cause à effet ou non, le temps tourne et il se met à pleuvoir.
Je fais le clown avec mes enfants, danse pour donner le change.
Je n'oublie tout de même pas de me ravitailler, me changer et mettre ma gore tex. Je commets alors une très grosse bêtise en donnant mes gants à mon épouse pensant ne plus en avoir besoin.
Je récupère mes affaires, reprends mon chemin et m'enfonce à nouveau dans la forêt. C'est là que survient LE coup de bambou. Outre mes adducteurs qui me donnent des coups de couteau et me font boîter maintenant par moment, je prends subitement au bout de 2 kms un gros coup de moins bien. j'ai froid, j'ai les doigts gelés par la pluie et la température qui a baissé brutalement (mes gants !!).
Subodorant un début d'hypoglycémie, je mange tous mes sandwichs tout en marchant tranquillement. A ce stade de la course, il m'importe seulement d'arriver, frais si possible. Et ça fonctionne ! Je reprends du jus dans la montée vers le rocher de l'ombre et me remets à grimper un peu plus facilement. Je tombe d'ailleurs sur Benos, en pleine ascension également. Ce qui nous différencie c'est qu'il lui reste 16 kms quand il ne m'en reste plus que 4 ! Chapeau, ça ne devait pas être facile, d'autant que ce passage était âpre et toujours aussi boueux...
Il en sera de même pour la montée sur la chapelle du Merle, toute aussi boueuse.
Il est temps de dérouler gentiment jusqu'à l'arrivée ensuite et retrouver les miens.
C'est donc 35 kms plus tard que je franchis la ligne d'arrivée dans le sens inverse emprunté 6h20 plus tôt. Il y a foule, du bruit. J'étais si bien tout à l'heure au milieu de la nature que je préfère ne pas m'attarder. J'appelle mon épouse (qui a loupé mon arrivée) pour lui dire que je rentre au gîte. Elle m'indique venir me chercher et me demande de l'attendre 10 minutes... Je ne me fais pas prier ! Même en ayant géré, 35 kms ça compte dans les jambes !
C'est boueux à souhait que je monte dans la voiture ! Pas besoin de thalasso avant quelques temps !!!
Le soir, ce sera raclette avec le fromage et la charcuterie locale accompagnés d'un apremont très sympa. C'est bien le trail n'empêche !
Si je tire un bilan de cette course : Je ne suis pas cramé du tout. J'ai adoré les paysages et y reviendrai pour faire du ski, me promener et pourquoi pas courir le 56 kms. Sur terrain sec, il n'est pas trop difficile (le 35 en tout cas) car pas d'une technicité extrême si ce n'est des pentes assez raides. C'est une autre histoire sur terrain gras ! Jamais eu autant de boue sur une course ! Japhy, j'ai rencontré la grande Dorotabô !!!!
Cette course s'est bien déroulée. Elle est superbement bien organisée, le tracé est magnifique et il y est impossible de s'y perdre tant les sentiers sont bien balisés. j'y ai découvert des gens charmants, un gîte très sympa une nature préservée comme je l'aime. C'est sûr, je reviendrai d'autant que toute la famille a été contente de son séjour !
Côté sport, je vais laisser couler un peu d'eau avant de revenir sur des trails longs comme ces dernières années, pour privilégier les courses sur lesquelles je suis plus à l'aise. Et puis il faut bien que ces fichus adducteurs finissent par guérir un jour ! Ca passe par un peu plus de light en compétition comme en entraînement. Côté entraînement j'ai commencé à faire plus light. Yapluka !
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13 commentaires
Commentaire de Arclusaz posté le 22-05-2013 à 12:23:09
alleluia !!!!!!!!! jean Phi ne prend plus de gel....
Tu sues, tu manges de la vrai nourriture et plus ces ignobles gels, tu regardes les paysages, tu nous fais des minutes culturelles (fort intéressantes d'ailleurs) et tu te moques du chrono. Tu devrais surveiller tes fréquentations....
Je te l'ai déjà dit. J'étais admiratif du "jean Phi compétiteur" mais j'aime encore plus le "jean phi en balade".
Bon, va falloir nous montrer tes fesses au prochain off, qu'on vérifie si la guérison est en bonne voie...
Commentaire de Mamanpat posté le 22-05-2013 à 14:49:16
Eh eh, tu te Mamanpatises ! Chute sur les fesses, pas à l'aise dans la boue, pas à l'aise en chemins techniques...
Pour le reste, tu es encore au top et tant que tu ne désertes pas les orties lyonnaises, tu cours où tu veux et tu manges ce que tu veux !
Ps : si tu as encore mal au cul, j'ai une bonne adresse pour remttre ton coccxys dans le droit chemin !!!
Commentaire de sapi74 posté le 22-05-2013 à 19:44:04
viens a Sallanches on se feras un off saucisson maison apremont ca vaut bien un off lyonnais. (prend arclusaz au passage il s'y connait en saucisson il parait)
Commentaire de Jean-Phi posté le 22-05-2013 à 19:52:49
Alors là j'achète et je déplace même le groupe off à Lyon adepte de saucisson et fromage !
Commentaire de marKeau posté le 22-05-2013 à 21:33:00
Si le temps de course paraissait étonnamment long; il pouvait s'expliquer par des conditions de course très compliquées. Par contre le classement poussait à l'interrogation. Nous voila rassurés, même blessé et en mode promenade, le résultat est encore pas mal !!! A bientôt je l'espère sur un prochain off.
Commentaire de Kirikou69 posté le 22-05-2013 à 21:42:43
Il y a toujours de la musique dans les cr de jean-phi : apres Thiefaine sur l'ubs, on a droit à l'accordéon sur les allobroges.
Merci pour le conseil des pros de l'ultra : le sandwich pain de mie complet et jambon
et bravo pour ta course car malgré les difficultés tu as fait un temps qui m'irait bien.
Soigne toi bien et tu fais une deuxième partie d'année sur les chapeaux de roue.
Commentaire de lalan posté le 22-05-2013 à 22:37:58
Tu as pris le bon mode de course pour ta course, ca fait plaisirs de juste profiter d'un joli coin ,s'est quand même plus sympa de prendre le temps et en plus pas de courbatures. Bonne récup à toi et va te laver ,tu as en a encore dans les oreilles.!!!!
Commentaire de Elcap posté le 23-05-2013 à 10:59:06
Même sur plus long, tu pourras te faire plaisir. Il faut juste que tu bascules en mode hors-compétition, même en compétition.
En tout cas ce CR est aussi plaisant à lire qu'il est plaisant de savoir que tu t'es fais plaisir avec un dossard malgré tous tes déboires récents !
Bravo Jean-Phi !!!!
Commentaire de snail69 posté le 24-05-2013 à 00:09:11
Merci pour ce CR, qui me permet d'approcher un coin que je ne connais pas, avec de bien belles explications. C'est ce que j'aime avant tout dans le trail: aller à la rencontre d'un nouveau territoire. Allez, à bientôt sur un Off...pour le PLAISIIIIIR - comme dirait Herbert ;-)
Commentaire de franck de Brignais posté le 24-05-2013 à 21:48:08
Merci Jean Phi pour cette belle tranche... de jambon/ pain de mie !!
Il y a quelques temps que je ne t'ai pas croisé... mais il semble que tu redeviennes "normal" ??! Tu tombes, tu glisses... et tu te tapes des fringales en course... c'est rassurant finalement !
Les trails de printemps prennent tout leur sens cette année...
Au plaisir de te recroiser !!
Commentaire de LtBlueb posté le 25-05-2013 à 22:57:53
Un trail abordé et présenté comme une jolie ballade touristique, dans un très joli coin que j'ai découvert il y a quelques semaines . Tu aurais pu rencontrer 2 tres bons fromages locaux : le terramont et le ballavaud :) bon courage pour les adducteurs ...
Commentaire de Japhy posté le 31-05-2013 à 11:11:09
Tu as l'air de t'être bien amusé. J'aimerais bien maintenant que Dorotabo rentre dans son donjon, qu'on jette la clé dans le lac et qu'on ne lui donne pas du tout à manger.
Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 31-05-2013 à 18:52:42
T'as l'air à la renverse sur la fin ... Ben, faudrait que tu viennes chez nous dans l'ouest pour connaître le beau temps ...
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