Récit de la course : Raidlight Ultra Trans Aubrac - 105 km 2013, par poucet

L'auteur : poucet

La course : Raidlight Ultra Trans Aubrac - 105 km

Date : 13/4/2013

Lieu : Laissac (Aveyron)

Affichage : 2986 vues

Distance : 105km

Objectif : Se défoncer

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Poucet en Aveyron

Poucet en Aveyron



C’est Vendredi de bon matin, que nous quittons l’Alsace sous le soleil, direction l’Aveyron pour un grand WE plaisir. La météo se détériore en chemin et rapidement et nous ramassons averses sur averses. Nous serons même obligés de pique niquer dans la voiture !!! En sortant de l’autoroute au niveau de Séverac le Château, les souvenirs du Douze Cent de Juillet 2012 remontent en surface. Je reconnais parfaitement cette dernière longue ligne droite que nous avions empruntés à l’aube, avant d’attaquer de la boulangerie locale. Puis les retrouvailles des baroudeurs fatigués à l’ouverture du premier bistrot, après d’une nuit de vélo épique. Sophie, Guy, Didier, le barbu … Quelle aventure !!!

Tout au long du voyage nous échangeons régulièrement avec les Bricolo’s qui eux descendent à Buis les Baronnies. Chacun son défi : Estelle à l’attaque du Ventoux et Thierry sur le Trail Drôme Lafuma. Nous prenons également des nouvelles du Bridou, a quelques heures de son départ pour le Dauphiné Gratiné …. Tout le monde s’encourage, c’est sympa. Les Bricolo’s chambrent les premiers, à l’heure de la bière en terrasse, sous un soleil radieux. A cette heure là nous avons enfin rejoins notre camp de base à Séverac l’Eglise, mais il pleut toujours. Pascal lui non plus ne fait pas le malin, il sait que la nuit sera arrosée. Heureusement les prévisions sont bonnes pour tout le monde, le Samedi.

Le retrait des dossards à lieu à Bertholène, quelques kilométres plus loin, ou sera donné le départ le lendemain matin à 6h. Nous sommes environ 170 inscrits en solo, et il y a peu pres autant d’équipes en relais. Les organisateurs nous confirment une météo idéale, mais une édition particulièrement boueuse avec quelques passages enneigés. J’ai pris quatres paires de chaussures dans la voiture, et je gamberge un peu quant au meilleur choix à faire … Je prépare mes fringues et mon équipement de course, pour les pompes on verra demain matin, au dernier moment. Le temps de s’enfiler la traditionnelle assiette de pâtes, et hop, dodo à l’heure des poules. Vraiment pas stressé, je dormirai comme un sac.

Samedi matin, le réveil sonne à 4H30. Un bol de Spordej, j’enfile la tenue. Corsaire, maillot long, coupe vent, buff, gants legers. Je decide finalement de partir avec les Asics Lahar Gore Tex au pied, plus les guetres Raidlight. Je sais que l’amorti est faiblard, mais j’espère ainsi pouvoir garder mes pieds au sec un bon moment. Je mets une paire de Trabuco dans le drop bag pour Laguiole et je confies les deux autres paires à Danièle qui va suivre la course en voiture grace au super Road Book pondu par l’organisation … Je garde un souvenir plutôt mitigé des Tahar GTX, et en cas de merdouille ou pourra toujours envisager un changement express.

Pas de stress au contrôle des sacs à Bertholène, on est loin de la cohue du Cap Méchant. Ici tout se fait dans le calme et la bonne humeur. Puis tout le monde monte tranquillement au chateau pour le départ. Et alors, quelle surprise de retrouver là l’incroyable Luc Dumont St Priest, le “roule toujours” avec qui j’ai passé de longues heures à courir sur les Aventuriers du Bout de Drôme en 2009 et à rouler sur quelques BRM bisontins et sur le BRJ 2012 très arrosé. A mon âge avancé, c’est encore l’occasion de se remémorer quelques anecdotes de vieux baroudeurs en attendant les fumigénes qui vont illuminer le départ.



C’est toujours une grande émotion quant on s’élance pour un long raid de ce type Tout va d’ailleurs un peu trop vite à mon goût, dommage que les organisateurs ne nous laissent pas un peu profiter de ce spectacle féerique, lorsque le château s’illumine dans la nuit, avant de lâcher les fauves. En quelques minutes nous sommes déjà sorti du village et nous trempons déjà dans la boue …. Ce premier chemin nous met immediatement dans l’ambiance !!!!

La première étape nous mene à St Côme d’Olt en 24km et 600 D+. C’est très roulant, on court pratiquement toujours. Avec un départ à 6h, la partie nocturne est courte. On profite ainsi du levé du jour sur la campagne et les chateaux qui agrémentent un parcours bucolique et effectivement très humide.





Nous sommes régulièrement encouragés par les suiveurs aux croisements de route et dans les traversées de village. On arrive rapidement sur la vallé du Lot encore tout embrumée, c’est magique, une excellente tranche de trail gourmand, avec une dernière descente sur St Côme ou on s’en met vraiment partout … Trop bon !!! Mes pieds sont toujours au sec lorsque je pointe au ravito. J’avais prévu 2h30 pour cette portion et j’ai une petite dizaine de minutes d’avance. La prochaine étape fait 32 borne et 1700 D+ … C’est LE gros morceau de la journée, j’ai prévu 4h30 pour parcourir la distance. Je prends donc mon temps pour recharger le Camel et préparer un bidon de 640.



On repart sur l’autre versant de la vallée, par un très joli sentier en bacon. Le thermomètre à pris quelques degrés, les conditions sont excellentes pour courir. Je suis vraiment relax et je profites un max … un peu plus loin quelques gaillards reviennent comme des bolides. Apparement ils s’étaient paumés et veulent refaire leurs places. Ca grimpe fort, un peu à l’intox … après à peine 30 bornes, ça flaire grâve le surégime rédibitoire. Je poursuis tranquillement sur mon rythme papy et repasse devant le troupeau un peu avant l’Abbaye de Bonneval.



Encore un passage magique, avec beaucoup d’encouragements …. Wouahhh, qu’est ce que c’est bon !!! Je croise régulièrement Danièle qui pour le coup profites également des paysages magnifiques tout en suivant l’évolution de la course. Le sentier qui suit nous mène sur le versant opposé et nous propose de nouvelles vues superbes sur l’Abbaye. Il faut cependant rester attentif au balisage … Emporté par l’euphorie d’une descente plaisir, j’ai failli louper une bifurcation sur une minuscule trace partant sur la gauche pour remonter le fond du vallon. A peine quelques mêtres de trop avant qu’une petite siréne interne m’incite à rebrousser chemin pour vérification …. Gagnante !!!





Cette étape est exigeante, et je connaitrai un petit coup de bambou un peu plus tard, autant mental que physique, lorsque je me rendrai compte que ma poche à eau est à sec … Heureusement je pourrai recharger assez rapidement, au passage d’un croisement sécurisé par quelques bénévoles sympas, à 9 kilométres de Laguiole. Un coup d’œil sur la montre pour constater que je suis toujours dans le timing, rien de tel pour remonter le bonhomme ….



On patauge toujours autant, mais je suis encore relativement sec. Même si l’amorti spartiate des Lahar GTX se rappelle à mon souvenir, je me demande alors si je ne vais pas continuer avec jusqu’au bout. Mais les dernières marres avant d’arriver sur Laguiole auront finalement raison du Gore Tex et des guêtres ….

J’ai un petit quart d’heure d’avance sur mon timing au pointage de Laguiole. La soupe de légumes y est excellente. Avec l’aide efficace de Danièle, j’en profite pour sécher mes pieds et passer de nouvelles chaussettes et les Trabuco. Je recharge le camel, prepare un nouveau bidon de 640 et rempli mes poches de quelques pates de fruits et de gels … Danièle me dit que je suis bien placé (oui, mais encore ???), et qu’il y a un papy supersonique devant. A peine dix minutes de pause. Le groupe qui suit arrive lorsque je suis sur le point de repartir, en marchant tout en grignotant un bout de sauciflard. J’ai donc une petite marge et je me dis qu’en assurant ce rythme jusqu’au bout je ne devrais pas être loin du podium V2.

A la sortie du village, le parcours nous fait traverser la fameuse Coutellerie de Laguiole, à l’intérieur même du magasin … surprenant et original, même si je n’ai guere pris le temps de faire le curieux sur les présentoirs. 21 km et 750 D+ sont au programme pour rejoindre le ravito suivant, au buron des Bouals. On rentre au cœur de l’Aubrac et de ses burons typiques, sur les immenses plateaux venteux et je suis content d’avoir gardé mon maillot long.



Les chemins sont larges et roulant, idéal pour les trailers qui en ont gardés sous la semelle. On traverse également de grandes prairies souples ou il faut toujours rester attentifs et déjà quelques passages dans la neige ou il faut prendre son mal en patience. De temps à autres je suis doublé par des relayeurs qui courent comme des lapins … souvent des jeunots, parfois déguisés, qui lancent toujours un p’tit mot sympa en passant. Mais ça fait toujours un petit coup au moral à les voir galopper si vite, alors qu’on se traine péniblement ...





Un solo revient dans mes pas, un marrant, un bavard. L’est à sec le jeunot et me demande de lui refiler de l’eau. Je lui passe ma pipette mais il n’arrive pas à tosser … Je me marre intérieurement à le voir de débattre avec le tuyau. Rien à faire … je lui passe alors mon bidon de 640. Ce n’est pas de l’eau mais au moins ça dépanne, en attendant de croiser un bénévole au prochain parcours. Je remarque qu’il est équipé du sac finisher du Trail du Haut Koenigsbourg, qu’il a terminé à la 6ème place. C’est donc un costaud que j’ai aux trousses. Le copain est parisien, l’était aussi au Petit Ballon cette année dans la neige. Pour le coup, il me semble un peu entamé et j’arriverai seul au pointage du Buron des Bouals, avec toujours un petit quart d’heure de marge sur mon timing.

La surprise 2013 est située ici, dans le buron, ou les bénévoles ont préparé un ravitaillement avec des toasts sucrés-salés … Original là encore. D’ailleurs quelques gaillards ont l’air d’apprécier. Personnellement ce n’est vraiment pas mon truc, donc je ne m’attarde pas outre mesure. Je fais les niveaux et je file au plus vite. J’avais tablé sur 3h30 pour terminer les 28 km et 460 D+ théoriques. Les bénévoles m’annoncent 25 km lorsque je repars, la différence étant probablement due à la modification du parcours suite aux inondations sur le tracé habituel. Cette fois, je mettrai plus que mes prévisions.

C'est dans ce secteur que je verrai également passer un joli papillon virevoletant ...







On traverse le joli village d’Aubrac avant de s’engager sur une grande piste descendante, puis de retrouver un sentier carrément liquide … On traverse un petit pont avant de renter dans une forêt profonde par un bon raidard. Sur cette portion il n’y a pas de rubalise, uniquement les petites marques violettes fluorescente. Très bien la nuit, mais alors de jour, c’est compliqué de trouver la bonne trace, sur le tapis de feuille profond ou l’eau dévale comme un torrent … On retrouve enfin la lumière et la rubalise un peu plus haut. La neige aussi. D’abord c’est un peu de neige, les “petits névés” comme annoncés par Etienne, l’organisateur en chef.


Et puis on prend à gauche sur une grande piste toute droite. Probablement une piste de ski de fond. La neige est encore profonde, mouillée, glissante … bref, le truc vraiment incourrable. J’essaie bien de passer sur les bords, dans les fourrés. Mais il n’y a jamais moyen de faire plus que quelques foulées. En plus j’ai les mollets laminés par les ronces. Cette ligne droite est interminable ….. Vraiment pas le meilleur moment de la journée.





Le parisien revient sur moi un peu plus loin, lorsqu’on coupe la route de crêtes. Cette fois ci on ne papote pas longtemps. Le jeunot s’est refait la cerise et me lâche au train. Nous sommes dans les prairies, je l’ai toujours à portée de vue mais j’ai l’impression de perdre du terrain.

Puis j’entends un souffle se rapprocher … merd’alors. Voilà encore que je me fais cueillir par un jeunot. Le gars est frais, me passe comme une fleur et embraye tel un bulldozer. Un style Manu Conraux … Rien à faire.





De loin j’observe qu’il revient sur le parisien et je vois bien que les deux s’allument sérieux. Puis je les perds de vue, mais j’assure un minimum en me disant qu’à ce petit jeu les lascars vont forcément payer cash et je ne désespère pas de ramasser la monnaie un peu plus loin. J’en suis à ces considérations stratégiques quand je débouche sur un croisement de route, sans signaleur … Et sans balisage. Rien à droite, rien à gauche. Re-merd’alors. J’ai la rage, mais je ne panique pas … incroyable comme le cerveau est capable d’aller piocher des ressources insoupçonnées dans les moments là. Je remonte la piste aussi vite que je viens de la descendre, en faisant juste gaffe de ne pas me mettre dans le rouge. Je remets dans le bon sens un jeune relayeur qui à merdu comme moi. Puis un nouveau solo, peut être un kilomètre plus haut, alors que je devine la rubalise dans le fourré et l’embranchement raté … Il y a surement eu quelque chose de pas net à ce croisement, pour que tous les trois nous faisions exactement la même erreur. Inutile de se prendre la tête avec ça, je relance au plus vite. Le solo accélère dans la descente. Celui là ne me parait pas tout jeune, peut être V2 … Je m’accroche à ses basques et j’en remets une à l’intox en arrivant sur un passage plus pentu. J’insiste sans me retourner jusqu’à ne plus sentir le souffle dans mon dos. Ouf … j’ai remis une petite marge pour pouvoir terminer ce parcours tranquille.

On aperçoit le village de St Gêniez sous le soleil en contre bas. Mais la rubalise nous emmène de l’autre coté de la montagne. Une longue descente en lacet qui nous dépose au bord d’une rivière, au fond d’un vallon sombre et encaissé. Le sentier suit le cours d’eau, c’est joli mais il est temps que ça se termine. On traverse à gué trois ou quatre fois. Je me marre encore une fois en observant un couple (du 50 bornes probablement) qui tergiverse à trouver un plan pour traverser au sec. Je fonce tout droit, de l’eau jusqu’aux genoux … Enfin, au détour d’une ultime courbe on devine le clocher du village dans la lumière.

Une bénévole m’annonce 650 m. On longe le Lot, tout droit sur le béton. Un dernier talus dans la pelouse. Encore un bénévole, 250 m …. Je remercie tous ces gens qui me disent “ Bravo ”, c’est trop bon. Ca y est, c’est fini, mon chrono affiche 14h01, soit pile poil dans mes prévisions ….

Je crois mal comprendre en entendant “onzième” au contrôle final. Je rentre la grande salle, monte sur l’estrade pour recevoir le tee shirt “Finisher”. Le speaker me fait voir mon classement sur l’écran. Je vois bien mon nom, mais je n’y comprends rien, les différentes courses et catégories sont mélangées. Lorsque le suivant arrive, il est clairement annoncé “douzième” … c’est là que je comprends réellement que je viens de réaliser un truc complètement inespéré. Sans ce plantage ballot, j’aurais à coup sûr passé sous les 14h et peut être serais je rentré dans le Top 10. Mais bon, on ne va pas mégoter sur cette performance qui me satisfait pleinement.

Un petit mot encore sur le repas d’après course, copieux et excellent. Et juste un petit regret sur le fait qu’il n’y a pas de véritable podium dans la soirée. A mon sens, une telle épreuve le mériterait.

Bravo et merci à toute l'équipe d'Action12 et en particulier à Etienne Valayé. La Tran Aubrac est une épreuve magnifique, qui mérite d’être connue et reconnue … Enfin, pas trop quand même ... Il ne faudrait surtout pas perdre l’authenticité et la convivialité qui font tout son charme.


                                                   et




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15 commentaires

Commentaire de Benman posté le 18-04-2013 à 23:14:24

Belles photos. j'avoue être sceptique sur le rechargement de la poche à eau quand on voit la photo qui l'accompagne. Tu tiens le tuyau vraiment très bas, et il semble fuir, non? Ou alors c'est pour faire de la place?

Commentaire de poucet posté le 19-04-2013 à 08:34:38

Bien vu Benman .... je viens de comprendre pourquoi j'étais à sec !!! Merci pour ton clin d'oeil sympa !!! @+

Commentaire de eric41 posté le 19-04-2013 à 14:40:22

Bravo poucet.Que dire,quelle facilité pour toi.Pour moi ce ne fut pas la même histoire.D'abord il n'y a pas eu de petite sirène et j'ai mis dix minutes avant de faire demi-tour.A partir de là la tête a mis un certain temps à s'en remettre.Mais bon cela n'aurait pas changer grand chose car je finis en 19h44.Je confirme que sur la dernière partie les plaques fluos sont vraiment top dans la nuit.
Je suis de ton avis sur ce trail.Vraiment top.
Merci pour le CR et les photos.

Commentaire de poucet posté le 19-04-2013 à 18:31:08

Hi hi hi ... ah ben non, surtout pas facile !!! Les plantage de parcours, ça fait partie du trail ... c'est comme ça, faut rester zen et repartir. Ou bien faire de la route !!! Bravo à toi également ...

Commentaire de Guénaël posté le 19-04-2013 à 15:07:06

Merci pour ce CR très vivant ... et bravo ! Ton chrono est impressionant et tu sembles avoir pris beaucoup de plaisir : ça laisse rêveur !

Commentaire de poucet posté le 19-04-2013 à 18:34:19

Hello Guénael ... sans plaisir, ça vaudrait pas le coup de faire tout ça !!! Même si on souffre parfois,la beauté des paysages et le formidable état d'esprit de cette course c'est que du bonheur !!!

Commentaire de ded31 posté le 19-04-2013 à 18:07:26

belles photos pour j'ai fini 15eme je me suis regale
et bravo a toi ded31
http://www.dailymotion.com/video/xz0as9_ultra-trans-aubrac-2013_sport

Commentaire de poucet posté le 19-04-2013 à 18:36:06

Bravo André, trés belle perf ... On a du se croisre je pense. J'avais vu ta vidéo : Super !!! Merci

Commentaire de canard49 posté le 19-04-2013 à 21:45:51

Quelle sérénité ! Pour avoir participé à quelques ultras, il faut du temps et beaucoup d'expérience pour gérer une course aussi bien ... Félicitations et bonne récupération car tu as dû puiser dans les réserves.

Commentaire de poucet posté le 19-04-2013 à 21:57:09

Merci .... c'est vrai que l'expérience et une connaissance lucide de ses possibilité, ça aide. Forcément on pioche dans les reserves pour boucler 100 bornes ... Mais pour moi, c'est toujours pareil : je suis moins défoncé qu'apres 15 bornes courues au taquet.

Commentaire de anyah posté le 20-04-2013 à 17:47:32

Ouahh .. quelle belle performance à nouveau : tu es toujours très régulier et bien préparé, très pro, quoi !!Bravo Poucet :-) Anyah (Anne H)

Commentaire de poucet posté le 20-04-2013 à 22:01:26

Hello Anne, merci de ton passage ... bien préparé oui, sérieux probablement ... PRO certainement pas !!!
Pour moi le sport devrait toujours rester un jeu, ou un défi perso.
Des pros dans le trail, ça me laisse perplexe ...

Commentaire de PhilippeG-641 posté le 30-04-2013 à 16:46:49

Bravo Poucet !
On s'y croirait dans ton récit bien vivant, les photos sont sympas et nous donnent envie d'y aller.
Félicitations pour ta place également...
Au plaisir de te croiser sur l'UT4M ;-)
Philippe

Commentaire de poucet posté le 30-04-2013 à 21:29:11

Salut Philippe,
Vraiment une course à faire, authentique, conviviale, parfaitement organisée par une équipe compétente et sérieuse, avec beaucoup de bénévoles sympas et dévoués. Une trés bonne prepa pour l'UT4M, ou j'aimerais retrouver cet esprit .... Au plaisir. Bonne preparation à toi.
Poucet

Commentaire de PhilippeG-641 posté le 01-05-2013 à 09:13:38

Merci (j'avais couru sa 1ère édition: j'adore les 1ères !!!)
Et c'était déjà très bien organisé, un sans faute comme ce sera certainement le cas fin Août, on en reparlera ;-)

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