Communauté des sports d'endurance

 

15 jours après la foulée des Monts d’Or, le rituel de début d’année (désormais bien rodé) se poursuit avec le Trail Givré, à côté de la maison.

« Rituel » ? « Bien rodé » ?

 

Hummm. Cette année, on ajoute une petite nouveauté.
En effet, ma moitié (appelons la « Elle ») souhaite faire son premier semi sur ce parcours, pourtant quelque peu accidenté.
Après un trail de 10km, puis un de 15km l’an dernier, « Elle » vient se tester sur cette distance, distance déjà réalisée 2 ou 3 fois en off.

De mon côté, le manque d’envie et la fatigue des jours précédents me font hésiter à "me faire mal" (!) sur ce parcours plutôt rapide.

C’est décidé, ce sera une « balade à 2 ». L’occasion pour moi de l’aider à atteindre un objectif d’environ 2h15. Et lui permettre aussi d'atténuer une pression qu’ « Elle » a l’air de se mettre un peu…

Les inscriptions étant closes, j’ai pu finalement nous inscrire la veille, à la faveur d’un désistement.

 

Et nous voilà le dimanche matin, à retrouver quelques têtes connues à la salle des fêtes de Montanay.
Plus de 1000 participants pour les 2 courses (dont quelques 250 sur le 9km), çà fait du monde qui grouille autour de la ligne de départ…

Je retrouve l’ami Blob qui prend son premier dossard de la saison, Gibus venu en voisin, mais sans ses pointes…
Et puis quelques amis du club, de mon ancien club, d’un autre ancien club… Bref, pas mal d’habitués.

Après un échauffement, non loin de la future gagnante, Céline Lafaye, qui s’échauffe aussi, « Elle » et moi rejoignons la ligne de départ.
Blob et Gibus sont là. Ca papote… Nous ne sommes pas loin du fond du peloton

 

Le départ est donné !

Nous partons doucement, très (trop) doucement. La masse des concurrents a du mal à s’étirer.
1000 concurrents maxi, c’est vraiment… maxi…

« Elle » se faufile déjà parmi quelques concurrents, et je dois lui courir après...

Le premier single en légère descente se fait… en marchant, et même à l’arrêt.
Pas la peine de pester, cela permet au moins de reprendre son souffle… C’est qu’« Elle » est partie pour 21km.

 

Ravito du 5°km, même pas le temps de prendre un carré de chocolat, « Elle » passe tout droit.
Attention à tenir la distance !

La 1° montée en single se fait au même rythme que le précédent single.
Au moins, « Elle » ne risque pas d’exploser dans les montées.
Allez, on se repose à nouveau. Pendant ce temps, le chrono tourne lui…

Arrivé sur le plateau de Montanay, un bon vent du Nord freine un peu les ardeurs.

Une fille, qui cheminait à la même allure qu’ « Elle », vire sur le 9km.

Allez, il reste du chemin. On reste motivé.
En tout cas, « Elle » l’est. Et çà, c'est cool !

Une rapide collation au ravito du 10°km, et c'est parti pour une longue descente, où je dois à nouveau la suivre à un bon rythme. Attention à ce qu’ « Elle » n’y laisse pas des forces.

Jacques est là pour nous shooter.

La partie bucolique, le long du ruisseau des Echets, permet de récupérer un peu, avant d’attaquer une succession de 2 montées (aïe ! C’est dur) entrecoupées d’une descente en sous-bois. Et où je dois à nouveau aller chercher « Elle » pour qu’elle ne se mette pas dans le rouge…

Arrive la "fameuse" grande montée en sigle, il est préférable de marcher, afin de pouvoir relancer sur le faux plat montant.

15° km et toujours le sourire ! C'est très bien çà !

La fin va être plus difficile et commence là le vrai boulot du coach d’un jour.
« Elle » ne doit pas lâcher malgré des jambes plus lourdes.

Plus qu’une seule grosse montée, qui se négocie tranquillement.
Autour de nous, çà marche aussi et çà rassure « Elle ».

Arrivés à nouveau sur le plateau, il reste moins de 3 km.
Allez, on ne marche plus ! On peut rentrer en moins de 2h15 !

J’essaie de trouver les mots justes pour qu’ « Elle » garde cette motivation, malgré la fatigue.

Au loin, on entend le speaker, et le chemin qui reste à parcourir se dévoile au loin.

 

« Elle » ne se décourage pas et se met à ma suite pour le dernier faux plat montant.

Allez, plus que 200m !

Sa copine Laetitia est là ! Sympa !

 

Et après un petit sprint, nous franchissons main dans la main l’arche d’arrivée.

Du déjà vu çà ? Oui, mais jamais lorsqu’ « Elle » avait aussi un dossard !
Moment unique que nous arrivons à partager ensemble.
Et çà, çà vaut toutes les perfs du monde...

En parlant de perf, « Elle » ne s’en sort pas mal avec 2h12 pour une estimation de 2h15...

Il y a du potentiel…
« Bravo ma chérie… Tu l’as eu ton défi… »

Défi partagé, « Elle » en meneuse dans les descentes, et moi dans les montées ;-))

Encore et toujours de la convivialité : un peu de houblon et quelques bavardages au sein de la famille des coureurs conclueront cette douce matinée.

Prochain défi mais cette fois-ci chacun sur sa distance avec les Cabornis...