Communauté des sports d'endurance

Arrivée sur Annecy vers 15h le vendredi, sous un ciel menaçant,petit tour au camping ,puis, nous partons jeter un oeil au col de la Forclaz où une vue imprenable nous attend.Vivement la course afin de parcourir,ces magnifiques sentiers.

 

Le reste de la bande arrive dans la nuit (merci pour les portières).la nuit a été mouvementé avec les feux d'artifices et les klaxons des supporters d'Evian thonon qui fêtent la montée en L1.

 

Samedi matin, visite des Gorges du Fiers (canyon que l'on découvre sur une passerelle suspendue à 26m de haut),super paysage.Déjeuner au camping et ballade autour du lac avec une petite sieste sur la plage.

La soirée se déroule tranquillement avec la préparation minutieuse des sacs.

 

 

Levée à 2h20,douche rapide,créme, sport, déj et hop c parti.Christophe,Guigui et moi même sommes pressés de prendre le départ.Passage obligatoire sous le portique pour activer la puce.

3h30 top départ.L'échauffement se fait tranquillement le long du lac pendant 4km sous les applaudissements d'un public nocturne bien agité (merci pour les encouragements).

 

La montée vers Semnoz se fait tranquillement, la pente n'est pas raide,avec quelques parties pour relancer mais il faut rester vigilant car pas mal de racines.La frontale s'avère vraiment nécessaire dans les sous bois,il fait vraiment sombre.

 

 

Petite photo au sommet de Semnoz,Christophe et Guigui suivent sans problèmes,nous faisons la descente tranquille jusqu'au ravitaillemnt du col de Leschaux.

Nous restons 10 min pour refaire le plein,Christophe repart un peu avant nous.Au moment de prendre le départ,nous croisons Edgard Grospiron qui à l'air encore frais.

S'en suit une portion route de 3km avant d'attaquer le col de Sollier.La montée se fait plus raide et plus technique mais la fin du col se fait plus doux.

 

Le sommet est marqué par une ferme situé au milieu de ces magnifiques paysages.

Christophe est toujours devant ,impossible de le rattraper(il y  va fort le cochon!).La descente se fait tranquillement car le col de la Frasse approche.

Des douleurs commencent à se faire sentir lors des descentes alors cool ....,la course est encore longue.

 

Cette montée se fait sans grande difficulté,la traversée des alpages est agréable.Guigui et moi en profitons pour papoter avec une connaissance faite le matin même,il nous lance comme challenge de terminer devant lui.

l'enjeu: une bière à l'arrivée.

 

Pas folle la guépe,il est sur de gagner son pari, lui, le régional de l'étape et nous ,pauvres normands habitués à courir sur le plat.

Du sommet du col de la Frasse jusqu'a Doussard : pas mal de route,à part ça pas d'autre souvenir.

 

Aprés 7 heures de course et un peu plus de 45km,le ravitaillement de Doussard est le bien venu.Christophe est arrivé quelques minutes avant nous.

15 minutes de pause pour refaire le plein et manger un p'ti casse croute vache qui rit/jambon.Nous emboitons le pas de Christophe,et nous voilà parti pour la vrai course où les difficultées vont s'enchainer jusqu'a l'arrivée.

 

Guigui et moi adoptons un bon rythme pour la montée du col de  la Forclaz (3-4km),Christophe suit quelques centaines de métres derrière.

Petit coup de fil à ma maman pour lui souhaité la fête des mères (c mignon ).

Les cuisses sont encore fraiches dans les montées mais dans les descentes cela reste moins sure.

 

 

Julie et Flavian nous attendent en haut du col pour un petit ravitaillement sauvage,photo souvenir en haut du col,petite pause et on repart pour une autre montée afin de  rejoindre le chalet de l'Aulp.Le paysage devient plus sauvage avec quelques passages à fleur de précipice et un passage sécurisé par une corde.Nous glanons encore quelques infos sur la fin du parcours auprés d'un traileur expérimenté et fort sympathique.

 

Aprés 9h28 de course,petite pause casse croute au chalet de l'Aulp,avant d'attaquer une petite descente puis une montée. (2-3km).

Comme prévu, cette partie est vraiment raide,droit dans le pentu ça casse les pattes,j'ai l'impression de faire du surplace et en plus les chévres nous barrent le passage.

 

La descente sur Bluffy est vraiment raide et accidentée, mes cuisse ont rendu l'âme ! Je suis obligé de marcher dans les descentes,impossible de courir.Guigui prend les devant avec Christophe.

Je rejoins difficilement le ravitaillement de Bluffy au km66 aprés 11h45 de course.mes compagnons de course sont encore là et viennent aux nouvelles.je les rassures, tout va bien, sauf les cuisses !!.

 

La montée du col des Contre Bandiers est un calvaire.Même en montée, les cuisses ont du mal à suivre,en plus la pente est raide.Christophe me double et me laisse sur place,je vais finir du mieux que je puisse.

Edgard Grospiron passe devant moi et me dit qu'il faut vraiment être fou pour faire ça.

Bienvenue dans le monde des fous !!!

 

Les temps de récup sont de plus en plus fréquent.Arrivée en haut du col,la délivrance mais le petit sentier balcon qui suit est assez technique mais la vue est magnifique,ça me parait interminable.

 

 

Je vais mettre une heure pour parcourir 3km en descente,impossible de descendre sans me tenir aux arbres et aux rochers pour me freiner et soulager mes cuisses.

Au bout de 16h02 d'effort,je franchis la ligne d'arrivée,pas mécontent d'avoir finit avec les 2 bouts de bois qui me servent de cuisses.

 

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