Communauté des sports d'endurance

Après avoir effectué un 10 bornes à Saint Priest, la route vers Annecy et son marathon devait comporté un semi. Traditionnellement, j'aime bien celui de Saint Symphorien d'Ozon (voir mes récits) où j'y ai ma meilleure marque sur semi avec 1h34.

Cette année, j'avais envie de changer un peu et ai donc choisi de faire cette Course du Bord de Saône à Saint Bernard dans l'Ain : totalement méconnue de ma part et de la plupart des coureurs autour de moi ... donc merci aux kiloux de l'Ain pour m'avoir donner des renseignements !

Au lever de ce dimanche, je me dis que j'ai vraiment fait le bon choix car dimanche dernier, il faisait un temps de chiotte bien pluvieux alors qu'aujourd'hui, c'est soleil et grand bleu :-)

J'arrive sur cette course plutôt en bonne forme, la préparation marathon se passe bien (je touche du bois !) et parcours entre 60 et 70 bornes par semaine. Par contre, se lever à 6h le dimanche matin, c'est toujours la galère ...

J'arrive sur place vers 8h pour récupérer le dossard dans le stade municipal et un joli t-shirt. Je regarde le parcours : 3 boucles à faire dont la première autour du lac de Anse. On nous annonce que les dernières pluies ont quand même rendu bien humide le parcours à 75% dans des chemins (et donc 25% sur la route). Je remarque aussi la très longue portion sur les berges de la Saône !

Je repars à la voiture pour écouter les dernières nouvelles de la Lybie et du Japon : ça ne motive pas ...

30 minutes avant le départ, je sors pour me changer : le soleil est bien présent mais le vent l'est tout autant. Je décide de partir avec un t-shirt manche longue, un buff autour du coup et un short évidemment !

Le départ est donné avec les concurrents du 7kms, 12kms et 21kms : ça fait du monde car il y a quasiment 600 personnes.

Pan ! ça part vite avec tout de suite un premier virage à gauche pour grimper sur le pont, passer la Saône et commencer le tour du lac. Les organisateurs avaient raison, le sol est très spongieux, voir boueux, on a même le droit à une partie ensablée ... C'est pas génial pour les appuis mais le décor rattrape le coup.

Je me sens bien sur cette partie avec des kilomètres avalés entre 4'15 et 4'25 sur les 5 premiers. Les arbres nous ont pas mal protégé du vent. La remontée du pont se fait plein vent : outch, ce n'est pas pareil !

On revient sur le stade, les concurrents du 7kms nous quittent et avec les autres, on se tapent un belle montée pour quitter les berges. Ca ne grimpe pas énormément mais largement suffisant pour obliger à baisser le rythme considérablement jusqu'à 4'40 pour mon pire kilomètre. Ensuite on passe dans les champs avec des chemins parsemés de belles grosses flaques d'eau dont le contournement par les bas côtés obligent à faire attention où l'on pose les pieds sous peine de "Oups, j'ai glissé chef" ! Tout ça toujours en faux plats montants très usant.

Au bout, on tourne à gauche pour descendre vers les berges et entamer le dernier tour avec quasi 4 kilomètres tout droit. C'est très long car en plus, je suis esseulé car pour le coup il ne reste que les concurrents du 21kms. Il y a un courreur à 50 mètres devant moi mais pas possible de le rattraper au train. Je vais le garder en point de mire jusqu'à l'arrivée !

Arrivé au bout des berges, c'est demi-tour puis remontée vers le plateau dans un long faux-plat montant. Nous en sommes à 15kms de parcouru, je commence à en avoir plein les jambes. On récupère la fin du second tour avec ces grandes flaques d'eau. Dans la redescente vers les berges, je me laisse quelques minutes pour recupérer avant d'accélérer dans les deux derniers kilomètres courrus en 4'10 et 4'. Dans les derniers hectomètres, moi et mon compère de devant, on double un concurrent (le seul en 10 bornes !) et je fini en 1h29'30'' pour 20 bornes d'effectuer à ma montre, 35ème sur 228 ! Je suis donc au niveau de mon record sur semi. Dommage que l'organisation propose 21kms alors qu'il n'y en a que 20 ...

Une fois la ligne d'arrivée franchie, je me jette sur le ravito : la course à pied, ça creuse ! Je finis par des étirements avant de reprendre la voiture.

Côté organisation, à part le kilométrage douteux ..., rien à dire, de nombreux ravitos avec des bénévoles sympathiques : une course à faire !

Prochain récit : le marathon d'Annecy !