Communauté des sports d'endurance

Encore un Triathlon cette année avec mon compère de Tri, le dénommé DENIS.

Tout s'annonce au beau fixe pour un nouveau duel, cette fois dans nos terres !

 

...Sauf que la route est faite sous une pluie battante... bor**, un 29 juillet... c'est pas possible, Dieu n'aime vraiment pas les tri cette année, 3 triathlons sur 4 courus sous la pluie ! Enfin on se dit qu'à Rochetaillée, comme ça arrive tout le temps en hiver, la meteo va être complètement différente... et en fait pas du tout.

 

On arrive à l'Alpe, 14°C... Je suis en bermuda+chemisette et je me les pèle grâve. On retire les dossards, j'en profite pour prendre un stock du supplément du Dauphiné-Libéré DANS LEQUEL JE SUIS INTERVIEWE, et on se prépare gentiment. Au programme on laisse les affaires pour courir ici dans le Parc à Vélo d'arrivée, et on part en vélo au départ, au lac d'Allemont, 51 minutes dont 49 de descente via Villard Reculas !

 

 

 

12h : miracle, le ciel bleu arrive... Mais hélas, 14h, départ et il se met à... pleuvoir. Le lac était soi-disant à 13°C le 1er juillet, 17°C hier, et aujourd'hui 18°C. On est 1200 participants dont la moitié n'est pas français !!!

 

 

Top départ pour 1.2 kms de natation... Eau fraîche mais ca va, loin d'être limpide mais on voit à 1 mètre c'est-à-dire le gars de devant. Je n'arrête pas de boire la tasse, c'est que 1200 particpants ça remue ! La première bouée me semble loin, mais loin... Enfin bref, cette pereuve n'est pas une reussite, je sors de l'eau en 29 minutes, si le parcours faisait reellement 1.2 kms c'est pitoyable. En plus sans doute à cause du froid j'ai du mal à tenir sur mes deux jambes en arrivant sur la terre ferme !

 

Hop hop vite au parc à vélo, ce pour quoi on est venu aujourd'hui que je sache ! La route jusqu'à Bourg n'est que du bonheur, je suis en mode fusée et reprends un max de monde, preuve que ma natation était bi-don. Allongé sur mon prolongateur, je me régale tout en ne me grillant pas trop avant la montée à venir...

 

Et nous voici à cette montée, on passe de 35 km/h à... 8 km/h. Cette fameuse première rampe. Je continue d'en manger, mais direct quelques purs grimpeurs me déposent. Je suis dans ma course, j'arrive à La Garde, premier repère, voyants au vert !

 

Seconde partie, la moins facile psychologiquement,  la montée vers Huez.  Toujours un bon rythme, même si je consulte régiulièrement mes pignons me demandant si je n'ai pas encore un plateau à gauche...! A chaque lacet en replat je relance ce que personne ne fait, tant mieux. Et je suis étonné par le physique de certains que je ne reprends qu'au bout d'1h15 de coiurs e!! J'arrive enfin à Huez, reste la dernière partie...

...Et là je cale sérieusement. La pente dans Huez me parait vraiment, VRAIMENT pentue, je n'avance plus et on commence à me doubler de tous les côtés. J'essaie de m'accrocher mais ça ne dure que 15 mètres. Et déjà je pense à l'arrivée au Parc à Vélo pour vider ma gourde de grenadine... En tout cas c'est TROP BEAU !!

 

Enfin on arrive au carrefour avec les Bergers, au moins c'est clair, il reste 3 kilomètres avec aucun répit. Je sers les dents et m'obstine à penser à l'après... et heureusement un petit regain d'énergie est là, j'en termine avec cette ascension en 1h08 et 30sec, je suis complètement surpris, je ne suis qu'à 1'30 de mon meilleur temps ! Comme quoi j'ai du, encore une fois, partir trop vite.

 

Traversée dans l'Alpe tranquille,ça monte mais après ce qu'on a grimpé c'est de la gnognotte ! J'arrive enfin au Parc à vél et peux m'abreuver de grenadine, ma récompense ! Cependant un drame me guette, impossible de rentrer dans mes runnings que j'ai trop serrés... Ou comment perdre 1'30 de façon débilistique.

 

Me voici parti pour cette unique boucle de 7.3 kil, en direction des gorges de Sarenne, chemin que je connais pour y être passé lors du Bra en 2009. Sensations excellentes, ça me fait un bien fou de courir ! Je savoure en me disant que me voilà déjà en mode récup' active ! On arrive au ravito (enfin du coca-cola !) et direct derrière je croise le père Denis qui est déjà dans le retour. Ouille, 5 bonnes minutes de retard, bon... En même temps c'était prévisible !

 

Finalement le terrain me convient bien et je mets le turbo. On fait demi-tour plus tôt que je ne le pense donc chouette, je suis déjà dans le retour, j'envoie, j'envoie, j'envoie... je bouffe je bouffe je bouffe  et en termine enfin, euphorique, en 2h51mn25sec alors que j'escomptais 3h30 !! Petit sentiment amer j'ai été bidon sur les deux transitions mais bon, c'est vite oublié, la perf' est là et je suis trop trop content de l'avoir terminé !!

 

Par contre une fois de plus je ne conçois MEME PAS de m'élancer sur le long !