Récit de la course : Les Coursières des Hauts du Lyonnais - 101 km 2010, par tidgi

L'auteur : tidgi

La course : Les Coursières des Hauts du Lyonnais - 101 km

Date : 15/5/2010

Lieu : St Martin En Haut (Rhône)

Affichage : 3915 vues

Distance : 103km

Objectif : Terminer

10 commentaires

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Une distance à 3 chiffres pour une visite des Monts du Lyonnais...

Et bien çà y est, me voilà "100 bornard" !
Une journée exceptionnelle à travers les Monts du Lyonnais.
Comment en suis-je arrivé là ?


L'AVANT COURSE
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Décembre 2009 : ma première SaintéLyon, et de bonnes sensations éprouvées (dûe en partie à une météo favorable) après cette incursion dans le monde de l'ultra.
Alors je me suis dit : "pourquoi ne pas tenter un 100km ?".

Ne pouvant faire le 100 km de Crest pour des raisons de "logistique familiale", mon choix se porte donc sur l'ultra des Coursières des Hauts du Lyonnais : 103km pour 4200 de D+. Aux portes de Lyon, dans le cadre magnifique des Monts du Lyonnais.
Un défi donc, voire même le défi de l'année !

Ma préparation se base donc sur un plan dont des éléments sont me sont fournis par l'organisateur lui-même, notamment des rando-course de 2 à 6h (que je n'arriverai finalement pas à faire : j'ai du mal à partir 4h juste pour marcher !).
En guise de sortie longue, je me suis aligné sur le Trail des Cabornis (40km) et le LUT (40km) 2 semaines après. Un trail de 15 km en terre bourguignonne 1 semaine plus tard encore complètera ces quelques échéances "compétitrices".
La récupération entre ces courses a été plutôt bonne, ce qui est plutôt encourageant pour la suite.


LA COURSE
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Lever vers 3h30, le petit déjeuner se résume à un bol de café + un demi-gatosport, que je finirais pendant le trajet.
J'arrive donc à Saint Martin en Haut vers 5h après un peu moins d'1h de route !
Je retrouve les premiers participants. Nous ne sommes pas très nombreux et l'ambiance est assez particulière, assez intimiste.
Je me rends compte d'être dans un autre monde, par rapport aux courses/trail 10 à 30km, ces dernières étant bien évidemment plus orientées "grand public".

Je récupère alors mon dossard, prend un café offert par JP l'organisateur.
Je finalise mon matériel et salue quelques connaissances : Alex, Serge (tous novices comme moi sur cette distance), ArthurBaldur (rencontré sur le LUT) et son acolyte Biscotte.

Après les consignes du départ, nous voici dehors, prêt à prendre le départ. Il fait déjà clair, et très frais.
J'ai eu du mal à me décider de la tenue haute. Finalement je laisse la polaire (mais oui) pour ne garder qu'une veste légère sur mon tee-shirt (coupe-vent dans le sac). La polaire sera dans le sac que nous pouvons retrouver au 65° km.

Depuis début Mai, le temps est n'est digne pas d'un temps de saison. Et à 700m d'altitude, çà se ressent encore plus...

Un profil plutôt sympathique :

Le profil des Coursières des Hauts du Lyonnais



Saint Martin - Thurins (10km)

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6h05 : c'est parti. Je pars tranquille avec Serge, nous sommes en queue de peloton.
Un peu devant, ArthurBaldur et Biscotte.
Il fait froid mais le moral est bon. Drôle d'impression de se dire que l'on part pour 100 bornes. En même temps je me dis que çà va passer vite...

Au bout de 2km, je laisse Serge à son rythme pour partir devant, première montée et tout le monde marche. On voit qu'il faut en garder pour toute la journée... Je comprends l'utilité de la rando-course...

Nous redescendons ensuite vers Thurins. Le groupe s'étire déjà et je me dis que çà va être dur de courir seul pendant 100 km, surtout si je ne vois personne devant et personne derrière.

Arrivée à Thurins où nous attend le premier ravito, tenu par les bénévoles souriants (comme tout au long du parcours).
ArthurBaldur et Biscotte sont là et repartent au moment où j'arrive.



Thurins - Saint Clair (25km)

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Prochain ravito dans 25 km. Il va donc falloir gérer (barres énergétiques), surtout qu'il y a 4 montées sérieuses.
Je me sens bien, j'accélère un peu le rythme (attention à ne pas s'emballer).
Passage par Messimy, Saint Laurent de Vaux.

ArthurBaldur et Biscotte sont toujours à vue, 200m devant. Mais je ne m'emballe pas trop vite pour les rejoindre.
A la faveur d'une descente, me voilà à leur niveau.
Leur duo se transforme en trio ! Nous cheminerons ensemble ainsi jusqu'au 70°km.

Au 22°km, je ressens une légère hypoglycémie. Curieux. Je bois lentement mais souvent. Petite frayeur comme aux Cabornis (à peu près au même kilométrage), sauf qu'ici, je n'ai fait qu'1/5° du parcours... Oh ! Oh ! Ca va le faire, hein ?

La montée de Saint Bonnet le Froid coincide avec la baisse de la température : le lieu mérite bien son nom ! Le léger malaise disparait à la faveur de la discussion avec mes 2 compères.
De Saint Bonnet, redescente sur Courzieu où nous passons à côté du parc animalier : pas d'aigle en liberté mais un chien dans un jardin qui aboie après tous ces coureurs... Il aura donc de quoi faire...

Le 2° ravito à Saint Clair est en haut d'une jolie cote. Soupe de pates, coca, remplissage de la poche à eau.
Mais nous ne nous attarderons pas. Un vent glacial balaye le lieu (bravo aux bénévoles qui, eux, vont rester plusieurs heures !).



Saint Clair - Duerne (13km)
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Une descente puis une montée et nous atteignons le col des Brosses (La Fromenterie), lui aussi bien venté.
Un kikou nous rejoint dans la descente, "marat 3h00". Lui aussi, comme moi, novice sur la distance.
Nous cheminons donc à 4 vers Duerne, où nous attend le 3° ravito.

Sur place, un petit coup de fil à ma femme pour l'informer de mon état de forme et de mon avancement dans ce défi.
Mes "2 kikous du 20°km" repartent, et je leur "cours" après (dommage, ils n'auront pas pu me semer sur ce coup là ! ).



Duerne - Saint Symphorien sur Coise (17km)
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Montée sur la Courtine, avant une longue descente sur Saint Symphorien.
Nous passons à côté d'un lac, en fait un réservoir adossé au barrage du Gimond. Aaaah ! Du vrai plat ici !!

L'arrivée au ravito de Saint Symphorien se situe derrière la ville, que l'on contourne : interminable !...
Enfin, je peux me poser à l'abri du vent dans le gymnase : changement de chaussettes, tee-shirt, crémage des pieds. C'est bien que de pouvoir disposer de son sac à cet endroit...

Un nouveau coup de fil à ma femme : tout va bien. "Déjà" 65 bornes. Le plus dur va surement commencer...
Notre trio reste là environ 30 minutes...



Saint Symphorien sur Coise - Le Grand Mazel (17km)
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Mais il faut penser à repartir. En marchant car on attaque d'entrée une côte, pour monter vers Coise.
Nous marchons alors plus que nous ne courons. La fatigue commence à se faire sentir...

Nous croisons un groupe de randonneurs, chacun un pancho sur les épaules. Il est vrai que le ciel devient plus menaçant...

Nous arrivons à une énième montée vers le 70°km : et voilà que Biscotte marche plus vite devant, Arthurbaldur est un peu derrière moi.
Je continue néanmoins à mon rythme, avec Biscotte en ligne de mire. ArthurBaldur n'a pas l'air de me suivre... J'arrive presque en haut de la côte, je me retourne, personne !   Mis à part le vent glacial qui fouette les jambes.
Trop froid si je ne bouge pas, je continue donc, à 300 m derrière Biscotte.

Ca y est le trio a explosé , chacun faisant sa course me dis-je...
Il reste environ 28 km. Et je me dis que je vais donc courir seul pour rallier l'arrivée.
Mais c'est quoi 28km ? Une course locale comme la Val'Lyonnaise par exemple. Sauf que j'ai déjà plus de 70km dans les jambes...
Mentalement, je me fais le même raisonnement qu'à la SaintéLyon, lorsque je suis arrivé à Soucieu : plus que 25 bornes, je retrouve ainsi des repères kilométriques qui peuvent m'aider pour le mental...

Alors, je sors ma musique, casque dans les oreilles. Et c'est parti...

Je vois Biscotte toujours à 300m quand le relief s'y prête.
J'arrive ainsi au Grand Mazel quelques minutes après mon prédécesseur. Nous sommes les seuls coureurs sur ce ravito à cet instant. A l'abri du vent, je prends un coca, une soupe chaude, quelques TUC.

Un bénévole nous dit que nous sommes 38 et 39°.
Et nous repartons ensemble tous les 2. J'aurais couru solo pendant une petite quinzaine de bornes que je n'ai pas vu passer -> la notion kilométrique devient parfois surprenante !
Sentant Biscotte en forme, et mes jambes un peu lourdes, je lui dis de faire sa course et de ne pas m'attendre si mon rythme baisse.



Le Grand Mazel - Accole (13km)
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Finalement, nous restons ensemble, alternant la tête de course (enfin, plutôt lui que moi, le mental a ce moment là n'étant pas folichon car je me mets à chercher l'arrivée).
Au sortir du ravito, nous loupons une balise et jardinons un peu (en plus dans un champ).

Grande descente avant la terrible remontée sur Sainte Catherine. Je ne sors plus le papier avec le dénivelé attendu, je fais confiance au chemin !!
Nous nous trompons de montée, en ratant à nouveau une balise, et arrivons dans Sainte Catherine par la route, sans balisage. Une bénévole nous indique le bon chemin, on a fait un léger détour et - de fait évité - une montée aussi terrible que la nôtre : encore du jardinage, cette fois dans les pierriers.

Nous nous retrouvons sur les chemins de la SaintéLyon, à l'endroit du panneau qui marquait "arrivée à 40km".
Ca continue de monter et nous nous retrouvons vite à 850m d'altitude. Sur la crête, le vent glacial fouette à nouveau.
Mais courir devient plus difficile même sur le plat, alors çà devient de la marche à travers le froid ......................, en espérant trouver rapidement le dernier ravito.

Oui mais celui-ci ne vient pas. Le mental en prend un coup et j'ai du mal à prendre le relais, me contentant de gérer comme je peux.
Après la formule comme quoi "un marathon commence au 30°", et bien voici "un 100 bornes commence au 80°"

Nous arrivons enfin au hameau Accole où nous sommes relativement abrités du vent. Quoique...

Pour moi c'est là le moment le plus dur de la course. Tétanisé par le vent froid, je n'ai plus de jambes. J'essaie de m'étirer (j'avais fait çà aux 2 derniers ravitos de la SaintéLyon, et les effets avaient été plutôt bénéfiques). Mon estomac n'a, pour la première fois depuis le début de la course, pas envie d'avaler quoi que ce soit.
Je me force cependant : coca, puis café. Un TUC mais pas plus.



Accole - Saint Martin en Haut (8km)
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Nous repartons vite afin de ne pas se refroidir.

Il ne reste que 8km, mais au rythme où nous avançons, çà fait au moins 1h15 de course... Une éternité dans l'état où je me trouve à ce moment là !
Dans la première descente après le ravito, les jambes n'ont pas envie de répondre. Je suis en train de franchir des limites inconnues pour moi.
Là le moral baisse encore plus et je songe à m'arrêter !!! NON, pas si près du but. Je demande à Biscotte de passer devant (j'étais en tête dans cette descente) et j'essaierai de suivre. J'ai comme l'impression de pouvoir dormir debout si je m'arrête...

Là il va vraiment falloir gérer pour ne pas craquer !!

Le relief est maintenant plus vallonné, rien de bien méchant. Au fil des minutes, je me réchauffe à la faveur des descentes et surtout nous sommes beaucoup plus à l'abri du vent.

La batterie de ma montre ayant laché au dernier ravito (13h30 quand même !), je n'ai plus aucune notion du kilométrage + temps. Donc pas trop de question à se poser...

Un panneau de randonnée indiquant "Saint Martin en Haut : 3,7km" ramène du chaud au moral. Même si ce n'est qu'un kilométrage de chemin de randonnée, et pas forcément le réel.
Ca confirme les jambes retrouvées : çà sent bon l'arrivée çà !

Je reprends le relais et à la faveur d'une vue dégagée, j'aperçois un concurrent en orange loin devant mais là quand même. Biscotte en voit même un autre en noir encore plus devant.

Allez, il y a moyen de "gratter" une place, d'aller chercher la 37° !!
Le mental reprend le dessus, et les jambes suivent !! Et voilà que je me mets à courir dans les dernières montées (d'accord elles sont légères ) : il y a de la "croquette" à aller chercher !!
Biscotte suit mais est plus à distance. En aurais-je plus dans les pattes sur cette fin de course ?
Je ne vais pas le distancer, il m'a aidé lui aussi, il n'y a pas de raison que je parte devant, quitte à laisser ce concurrent.

Notre concurrent en orange marche plus qu'il ne court, il est visiblement plus cuit que moi.
Et voilà que je dépasse : un sourire, un encouragement, et me voilà devant. Je le retourne pour voir si Biscotte suit, c'est bon. Allez, on en termine maintenant. Il va bientôt faire nuit...
J'ai conscience que je tire le troupeau, que je finis bien (incroyable ce mental qui fait comme le profil de la course !)

A l'approche du gymnase, nous voilà ensemble. On franchit la ligne main dans la main en faisant jouer les cordes vocales.
Applaudissement de ceux qui sont déjà arrivés (merci !), et qui se restaurent. Super ! Formidable esprit !

Génial ! Je ne réalise pas encore cette performance. JP (l'organisateur) me félicite : "bienvenue chez les fous !".

Le temps : 14h53. Finalement nous arrivons 36 et 37 (1 place de mieux que ce que l'on pensait sur les derniers km). Mais est-ce le plus important ?


L'APRES COURSE
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Tout d'abord une bonne douche, tant que l'on peut encore marcher. L'estomac n'a pas forcément besoin de quelque chose pour l'instant.
Chaque nouveau franchissement de la ligne d'arrivée se ponctue par des applaudissements, ArthurBaldur arrive moins d'1 heure après nous (avec la frontale, que je n'ai pas eu besoin de sortir...). Puis Serge 1h encore après.
Puis un repas que j'arrive à avaler sans difficulté, l'estomac ayant retrouvé un peu de calme...

Evidemment il y a la satisfaction du défi réalisé : courir plus de 100 bornes et presque 15 heures !
Merci à ArthurBaldur et Biscotte d'avoir accepté ma compagnie. Ce fut ainsi plus une "balade de copains" qu'une course à proprement parler.
En tout cas, je ne sais pas comment je me serais comporté si j'avais été seul toute la course (un prochain défi ?).

A 23h30, je reprend la voiture pour quasi 1h de route, un peu fatigué, mais satisfait de la journée : un défi, des rencontres, une région magnifique.

Mention spéciale à l'organisation, menée de main de maitre par ATOS, et que l'on peut résumer avec ces mots : simplicité, convivialité, générosité, sérieux...
Un ultra aux portes de Lyon qui mériterait de doubler, voire de tripler le nombre de participants.
Un détail cette année : vu la météo, il vaudrait quand même mieux le faire courant Mai.

Quelques jours après la course, la récupération se fait bien. Pas de fatigue excessive...

Après avoir mis un pied dans l'ultra avec la SaintéLyon, pas de bol, me voilà maintenant avec les deux...
 

10 commentaires

Commentaire de totoro posté le 29-05-2010 à 09:42:00

Quel récit et quelle folie ! Bravo pour cette course de plus de 100 bornes !

Bonne récupération !

Commentaire de millénium posté le 29-05-2010 à 10:24:00

très belle perf ! Respect l'ami tidgi !
Et oui , tu es parti pour une belle série d'ultras.

Commentaire de Fimbur posté le 30-05-2010 à 14:21:00

Chapeau ! chapeau ! et 1 100bornes, 1. Bravo pour la gestion dan sle sjambes et au moral.

Bonne récup
Fimbur

Commentaire de maya posté le 30-05-2010 à 21:17:00

super tidgi !!!!
bon ben j'ai plus qu'à venir te rejoindre dans le cercle des 100 bonnards !!!

Commentaire de marat 3h00 ? posté le 31-05-2010 à 08:42:00

Merci pour ton beau récit qui nous permet de revivre une belle page du mois de mai, un peu hors du temps.

Bonne récup' et à bientôt

Commentaire de Mamanpat posté le 31-05-2010 à 10:48:00

Ben tu fais pas les choses à moitié au moins !

Chapeau bas et un immense bravo !

Commentaire de arthurbaldur posté le 06-06-2010 à 15:31:00

Hello mon poulet,
Je m'aperçois en te lisant que tu as mis longtemps avant de revenir sur Biscotte. Pfft, quand je pense qu'il a osé me dire qu'il n'avait pas accéléré ... :))
J'ai terminé le CR, tu regarderas la vidéo. Elle est accablante ... Tu es pris en flag à pousser des cris devant le château de Bénévent. Ca fait des ravages l'ultra ... :)))
Maintenant que tu as les deux pieds dedans ... dans l'ultra s'entend, tu es convié avec insistance pour notre balade de fin d'année. ;-)
Au plaisir de se revoir sur les sentiers ou/et devant une mousse. :)

Commentaire de intuitiv posté le 16-07-2010 à 23:32:00

Et bien j'espere que tu pourras en faire beaucoup d'autres comme ca .............des ultras.
bravo pour cette envie d'en découdre avec l'extreme.

Commentaire de ced69 posté le 03-01-2011 à 17:45:00

Bravo, c'était mon premier 100bornes à moi aussi, j'ai fini 15min avant toi et ça me rappelle de bons souvenirs de t'avoir lu 6 mois après la course.
En tout cas bravo et vive le dépassement de soi.
Ced

Commentaire de Jean-Phi posté le 31-12-2013 à 17:42:18

Tiens !! je viens de tomber sur ton CR par hasard et l'ai relu avec délectation. C'est drôle comme tous les novices que tu as cité sont tous devenus des vieux briscards sacrément performants dans le monde de l'ultra. Ca laisse un peu de marge de manœuvre. Bravo pour cette belle première et... Bonne année mon ami !!

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