Modérateur: Modos
mico34 a écrit:En même temps ploeren pas de risque de surchauffe. Suffit d'ouvrir la bouche pour boire
benoitb a écrit:mico34 a écrit:En même temps ploeren pas de risque de surchauffe. Suffit d'ouvrir la bouche pour boire
Un peu comme à Lunel ou Montpellier quoi
benoitb a écrit:mico34 a écrit:En même temps ploeren pas de risque de surchauffe. Suffit d'ouvrir la bouche pour boire
Un peu comme à Lunel ou Montpellier quoi
Spads a écrit:...
Je vais participer à mes 1ères 24 heures les 2-3 décembre (à Ploeren, 56) et j’ai forcément des questions à poser aux habitués de la discipline, plutôt d’ordre logistique / gestion de course :
1- Comment gérez vous vos pauses (j’appelle pauses les arrêts plus longs qu’un simple passage au ravito pour boire un coup ou grignoter un truc), sachant que contrairement à un ultra on peut s’arrêter Quand on veut ? Vous prévoyez vos arrêts à l’avance tous les XX tours ? Vous faites à l’envie ? Un mix des deux ?
Pour l’instant je serai tenté de prévoir une pause de 10 min maximum tous les 15 tours (1 tour = 1 km) soit environ toutes les 1h45 pour moi (tout du moins les 1eres heures ), mais ça reste à confirmer...
2- Vous prenez le départ les mains dans les poches (pour vous reposer entièrement sur le ravito disponible) ou vous prenez quand même une gourde et un peu de solide pour ne pas avoir à passer au ravito systématiquement pour boire / manger ?
3-Ce que j’ai prévu : boire tous les 2 km, une fois sur deux de l´eau au ravito, une fois sur deux ma boisson habituelle dans une gourde à la ceinture, et manger un petit truc toutes les 30 min, soit lors du passage au ravito, soit des choses que j’ai sur moi.
Vous en pensez quoi ?
...
Spads a écrit:...
Je pense rester sur mon rythme de boire tous les deux tours, de manger à l’envie mais pas trop (surtout du salé en général) et de faire les pauses selon les sensations.
Allure prévue : cyrano 6/1 dès le départ en essayant de m’y tenir le plus longtemps possible (j’ai fait pas mal de sorties longues à ce rythme)....
Ça vous paraît pas déconnant ?
Spads a écrit:Pour le cyrano, le 6/1 prévu c’est en minutes, pas en tours !
Du coup ça me fait bien marcher une fois chaque tour (1 km).
Spads a écrit:Pour manger, une ou deux bouchées toutes les 30 min tu trouve que c’est trop ?
Spads a écrit:Pour manger, une ou deux bouchées toutes les 30 min tu trouve que c’est trop ?
Nine14 a écrit:Spads a écrit:Pour manger, une ou deux bouchées toutes les 30 min tu trouve que c’est trop ?
On ne peut pas répondre à cette question.
Ceux qui recherchent leur meilleure perf mangent très très peu (ou pas du tout).
Bien sûr, ils ingurgitent tous ce qu'il leur faut sur la course, pour ne tomber ni en déshydratation, ni en hypoglycémie. Ce sont les 2 points importants.
Pour le stock énergétique, ces coureurs bien entraînés, qui font de l'ultra depuis longtemps, n'ont plus besoin de manger en course. Leur filière énergétique principale sont les lipides et ils ont assez de stock de lipides. Ils font le plein de lipides une semaine avant la course.
Alors, si tu viens pour apprendre pour des courses futures sur lesquelles tu veux progresser, oui, mange très très peu, et raisonne l'eau et le sucre, et ton alimentation avant la course (et même maintenant pour l'entraînement).
PS : tu vois bien qu'en fonction de tes objectifs, les conseils seront forcément différents.
PS2 : un premier 24H sert principalement à apprendre pour la suite.
PS3 : le 24H. Certainement la course la plus complexe. Et la plus belle de toutes.
N'oublions pas : l'humain est l'animal le plus endurant sur terre. C'est une de nos grandes aptitudes, aptitude qui a certainement assuré la survie des hommes pré-historiques. Ils chassaient à l'épuisement.
Spads a écrit:Il est temps de faire le bilan de ce premier 24h :
En intro, je dirais juste qu'il faut vraiment être timbré...
J’ai appris un truc : je ne pense pas refaire de course de 24h sur circuit. 6h ou 12h peut être, mais pas 24h. Enfin, faut jamais dire jamais...
J'ai trouvé ça bien plus dur qu'un ultra de même durée. Moins de plaisir.
C'est sans doute aussi dû à la saison; Mon seul ultra long (26h) était en été : nuit courte, températures douces, etc...
J'ai souffert du ventre à la 10e heure (le froid ?). J'ai géré comme j'ai pu, la nuit a été longue et compliquée. Content de pas avoir lâché (le mental était là). Donc un petit résultat de 118 km et des poussières car pas mal d'arrêts. Mais expérience intéressante pour la gestion mentale d’une épreuve longue.
Il était nécessaire de faire l’expérience pour savoir ce qu’il en retourne, maintenant je sais !
Et cela me conforte sur le fait que j'aime les courses longues, mais "en ligne", les grands voyages où tu progresses d'étape en étape, où tu chemines vers un point d'arrivée.
Mais ne nous méprenons pas : je suis très content d'avoir fait ce 24h, d'avoir été au bout du temps (avec un cumul d'arrêts d'environ 3h40), d'avoir vu ce que c'est.
Et cela m'a rassuré aussi sur ma capacité à aller chercher les ressources mentales quand le physique (ici le système digestif) fait défaut.
Et point très positif : pas de douleurs particulières nulle part, les pieds sont nickels (et ça c'est chouette car ce n’était pas le cas après le Grand Raid du Morbihan en juin, ça a d'ailleurs été ma cause d'arrêt au 140ème km).
Juste cette histoire de ventre (qui ne m'avait pas gêné du tout en juin) : il faut que je travaille sur mon alimentation...
Bref...
fvedebe a écrit:Bonjour, de retour également de Ploeren, mon 1er 24.
Très belle course, mon gabarit de coureur lourd n'a pas aimé les montées, j'ai eu mal aux pieds (voutes plantaires); mais c'est largement compensé par l'ambiance générale, l'entraide inter coureurs (merci à mon voisin de table pour sa NOK - et à Joëlle pour m'avoir motivé), l'accueil des bénévoles (un GRAND merci à eux) et l'efficacité des osthéos (mes pieds vous remercient GRANDEMENT).
Bref, content pour un 1er ultra hors NFL (où je rentre dormir chez moi )
Si on devait améliorer l'évènement, je vois deux points : mettre la salle de repos + des osthéos au même niveau que la salle principale (sans les escaliers - mais c'est techniquement infaisable) et offrir un tee shirt souvenir de la course (quitte à augmenter le prix de l'inscription).
Spads a écrit:Il est temps de faire le bilan de ce premier 24h :
En intro, je dirais juste qu'il faut vraiment être timbré...
J’ai appris un truc : je ne pense pas refaire de course de 24h sur circuit. 6h ou 12h peut être, mais pas 24h. Enfin, faut jamais dire jamais...
J'ai trouvé ça bien plus dur qu'un ultra de même durée. Moins de plaisir.
C'est sans doute aussi dû à la saison; Mon seul ultra long (26h) était en été : nuit courte, températures douces, etc...
J'ai souffert du ventre à la 10e heure (le froid ?). J'ai géré comme j'ai pu, la nuit a été longue et compliquée. Content de pas avoir lâché (le mental était là). Donc un petit résultat de 118 km et des poussières car pas mal d'arrêts. Mais expérience intéressante pour la gestion mentale d’une épreuve longue.
Il était nécessaire de faire l’expérience pour savoir ce qu’il en retourne, maintenant je sais !
Et cela me conforte sur le fait que j'aime les courses longues, mais "en ligne", les grands voyages où tu progresses d'étape en étape, où tu chemines vers un point d'arrivée.
Mais ne nous méprenons pas : je suis très content d'avoir fait ce 24h, d'avoir été au bout du temps (avec un cumul d'arrêts d'environ 3h40), d'avoir vu ce que c'est.
Et cela m'a rassuré aussi sur ma capacité à aller chercher les ressources mentales quand le physique (ici le système digestif) fait défaut.
Et point très positif : pas de douleurs particulières nulle part, les pieds sont nickels (et ça c'est chouette car ce n’était pas le cas après le Grand Raid du Morbihan en juin, ça a d'ailleurs été ma cause d'arrêt au 140ème km).
Juste cette histoire de ventre (qui ne m'avait pas gêné du tout en juin) : il faut que je travaille sur mon alimentation...
Bref...
valdes a écrit:Hors sujet absolu. Je m'excuse.
Je me rends compte, de plus en plus que la "tête" de course de ces courses avec énormément de kilométrages (soit 24H00' de Ploeren, Saintélyon, etc.) fait de moins en moins de long en courses de prépa. Limite, j'en vois certains/certaines qui font du court les mois d'avant, dont des cross ...
Alors qu'à contrario, le coureur et la coureuse lambda de long, vont chercher à empiler les courses de prépa en format XXL les mois avant (voyez les posts sur les kikous prépa UTMB et machin chose un ou deux an avant, avec toute une liste de courses et trails très longs en peu de mois ...)
Je trouve ça très très intéressant et la preuve que "l'entraînement" (les théories) est en court d'évolution.
Et je rajoute, Joëlle, 3ème F sur ce 24H00' championnat de Bretagne, donc re-Bravo. Sincèrement.
Vik a écrit:C'est pas forcément tant les méthodes qui évoluent que les méthodes vis à vis de l'expérience AMHA.
quelqu'un d'inexpérimenté sur ultra à intérêt à travailler du long. A en bouffer, pour travailler l'endurance physique et mentale.
quelqu'un d'expérimenté (s'il est compétiteur) optimise son entraînement pour sa performance, ce ne sont plus les mêmes choses qui rentrent en jeux. La tête et le corps est déjà apte à la durée/distance, reste à se focaliser sur la performance pure.
sans être compétiteur (ça va peut être venir), intuitivement j'ai eu besoin de faire de la longueur.
aujourd'hui, je réfléchis à me lancer un peu plus sur l'aspect compétition, et je sais que je vais travailler en intensité. Mais jamais j'aurais fait l'inverse (j'admet tout de même que mes toutes premières courses, j'étais en mode "compétiteur" rigolo d'ailleurs tellement j'étais une daube et que j'ai vite abandonné en appréciant l'allongement de la distance.
Vik a écrit:C'est pas forcément tant les méthodes qui évoluent que les méthodes vis à vis de l'expérience AMHA.
quelqu'un d'inexpérimenté sur ultra à intérêt à travailler du long. A en bouffer, pour travailler l'endurance physique et mentale.
quelqu'un d'expérimenté (s'il est compétiteur) optimise son entraînement pour sa performance, ce ne sont plus les mêmes choses qui rentrent en jeux. La tête et le corps est déjà apte à la durée/distance, reste à se focaliser sur la performance pure.
sans être compétiteur (ça va peut être venir), intuitivement j'ai eu besoin de faire de la longueur.
aujourd'hui, je réfléchis à me lancer un peu plus sur l'aspect compétition, et je sais que je vais travailler en intensité. Mais jamais j'aurais fait l'inverse (j'admet tout de même que mes toutes premières courses, j'étais en mode "compétiteur" rigolo d'ailleurs tellement j'étais une daube et que j'ai vite abandonné en appréciant l'allongement de la distance.
valdes a écrit:Je connais la personne dont tu parles et qui t'a remotivé Je l'ai personnellement rencontré lors d'un trail, très joli, au sud de Rennes, en 2014. Une coureuse étonnante. Absolument discrète, vous ne la verrez jamais afficher ses propres victoires sur les réseaux sociaux, mais 6 fois finisheuses de l'Ultramarin quand même (dont une fois en 28H00'), 2 fois les 24H00' de Ploeren, 2 fois le 12H00' ...
Bref, je lui tire mon chapeau parce que 2ème de sa catégorie avec un kilométrage impressionnant sur ce 24H00' dans des conditions météos vraiment pas fastoches (ressenti à 2-3 °C et humidité "collante").
La grande classe quoi.
Et aussi : bravo @fvedebe et bravo @Spads.
valdes a écrit:1/ Je pense qu'une course horaire, en boucle, ça ne se fait pas en solo. Certains le font, mais c'est super dur. Il faut y aller en groupe. Groupe de potes qui courent ou pas, mais ça motive.
El-ahrairah a écrit:"....Je trouve ça pas mal l’idée du less is more. ...
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