Bon, alors donc, je vous résume les choses :
- je suis super content d'avoir terminé la TDS qui était effectivement aussi "toute pourrie" que tout le monde l'annonçait..
- j'ai une fois de plus lâché Sab et Bert sans trop m'en rendre compte, dès la première montée, quand ça me gavait un peu qu'on soit partis aussi loin en arrière (et que, ahem, je nous ai fait perdre 3 minutes au bout d'un kilomètre à enlever la deuxième couche que j'avais stupidement mise). Je ne suis pas trop fier mais c'est vrai que, comme l'a écrit Patricia dans le suivi, nos différences de mode de progression rendent le duo vraiment de plus en plus improbable...
- je sentais bien que j'étais en train de faire une belle course, et Elisabeth qui suivait à la fois le live et son bubulle, me le confirmait quand on se voyait
- une petite mention spéciale à Arcelle et mon Pingouino qui furent précieux moralement
- une pensée aussi pour Mazbert avec qui j'ai fait le yoyo toute la course...ou presque
- une autre pour Ilgigrad que je pensais avoir vu en bon état à BSM après sa "pierrade" mais qui semblait moins bien quand je pacmanisait dans le fort du Truc
- une leçon apprise : ne pas assez manger, c'est pas une bonne idée. Une fin de Passeur, de Platte et de la Gitte difficiles me l'ont rappelé
- on fait des caisses de la descente du Passeur, mais celle de la Sauce quand il a "saucé" la veille de la course, c'est une calamité
- le diagnostic reste à confirmer, mais la fracture de fatigue est probable (même si les médecins à l'arrivée pensaient plutôt à une inflammation des tendons). Apparue (du moins la douleur qui va avec, que j'ai reconnue) en dessous du Chemin du Curé, elle m'a peu gêné jusqu'au Tricot, mais après m'être arrêté pour me restaurer audit Tricot, la douleur pour se remettre debout a été violente
- les descentes du Tricot et des Houches ont été une calvaire
- la fin depuis les Houches a été une horreur : heureusement que Franck de Brignais est venu spécialement à ma recontre et m'a ensuite accompagné pendant les 5,4km qu'il me restait alors (vous auriez vu ma tête quand il m'a annoncé ce chiffre). Et encore plus heureusement qu'Elisabeth est aussi venue (même si elle ne savait pas, je ne voulais pas l'inquiéter). Mais, bon, la rue piétonne je la voyais autrement, j'étais quand même 2-3 fois au bord de l'évanouissement
- j'ai quand même couru juste avant de tourner à gauche : on a sa fierté
- et y'a pas que Sab qui pleure à l'arrivée, na
.../...
Et Sab et Bert (et leurs enfants respectifs), ils étaient magnifiques.
Bon, le CR, je vous dis pas, ça va prendre un poil de temps à l'écrire, les souvenirs sont légion et les détails sont encore là.
Voilà, c'était la réaction à chaud depuis mon canapé, la guibolle dans uen poche de glace