claude 34 a écrit: Pour les raisons citées plus haut : quand c'est trop gros (4000 personnes), ça devient trop compliqué pour une assos dont ce n'est pas le but[/b]
Je rappelle que l’organisateur du marathon de Londres est une association.
Une association est donc capable d’organiser un évènement de la taille du marathon de Londres. Elle l’est tout autant qu’une société de droit privé.
Tonio92 a écrit:loicm a écrit:Sac d'Os ... sans aucune agressivité, je ne vois toujours pas où tu veux en venir avec ce post.
Oui ASO est une société evenènementielle qui fait de l'argent. Et alors ? c'est le but premier d'une entreprise non?.
............................................
Je suis d'accord sur le principe, c'est bien le but d'une entreprise et on n'a pas à s'occuper de la façon dont-elle gestionne ces comptes, mais si une entreprise rétribut ces employés, rétribut-elle les bénévoles qui l'aide
Réponse = non
C'est peut-être là que la moralité blesse, à savoir, qu'une entreprise privée profite de ce faire de l'argent sur le dos de personne vennant les aider gracieusement.
Bon, c'est vrai que par temps de crise, çà fait toujours travaillé quelques personnes, mais où ce trouve la limite à devoir payé des employés et d'autres personnes non rétribuées
Bon, c'est vrai que les bénévoles viennent par plaisir quand même, qu'ils ne sont pas obligés à le faire, mais quand même, il y a peut-être une limite. A mon avis, je plains plus les bénévoles que les coureurs ou le coureur que je suis sur ce type d'événement quand il a lieu
Ceci dit, je suis aussi le premier à reconnaitre la qualité d'organisation du MDP qui c'est largement améliorer au fil du temps et c'est peut-être notre exigeance qui fait qu'on en est arrivé là
Ensuite il y a association et association.
Les associations de droit français (1901) n’ont pas vocation à faire des bénéfices mais peuvent payer leur personnel et leurs dirigeants et les indemniser de toutes sortes de frais à conditions que ceux-ci ne soient pas exagérés et somptuaires.
Nous avons eu comme mauvais exemple d’école celui de l’ARC (l’association contre le cancer) dont le président était devenu mégalo et avait perdu le sens de la raison en profitant au maximum de ses pouvoirs à titre personnel.
http://www.lexpansion.com/economie/scan ... _4563.htmlIl existe certainement en France pas mal d’associations organisatrices de courses à pied qui indemnisent et rémunèrent leur personnel. Tout est de savoir si elles le font en restant dans le domaine du raisonnable
harry91 a écrit:Une organisation nécessite beaucoup de frais:
sécurité (force de police- secours)
récompenses (t-shirt- médialle - primes)
résultats (service de chronométrage)
frais de dossier ffa (label, dépot de dossier etc)
cadeaux au bénévoles
frais d'animation (spaekers-sono)
frais de matériel (algeco, structure diverse)
paiement des salariés à temps plein
frais de publicité
frais de location du hall de la porte de versaille
bref il y a beaucoup de dépenses...
après je pense que c'est plus difficile pour les petites courses que les grandes qui elles doivent en effet certainement faire du bénéfice.
Mais n'allez pas croire qu'un organisateur se fait un max de fric, car ce n'est pas le cas quand vous répartissez les frais d'organisation sur chaque inscription vous verrez que le bénéfice est mini..
alors je crois qu'il faut dire bravo aux organisateurs...
En tant qu’expert comptable de formation et ex-organisateur de course, je confirme mais, en général, les droits d’inscription couvrent ces frais d’organisation et donc le seuil de rentabilité. Les excédents financiers sont dégagés, non pas sur le dos des coureurs, qui courent à prix coûtant, mais grâce aux recettes de sponsoring et aux droits de diffusion.
Les droits d’inscriptions du MDP représentent à la louche 2 millions d’euros pour 35000 inscriptions.
Les excédents financiers du marathon de Londres ont représenté en 2006 £315 millions Source :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marathon_de_Londres
On pourrait supposer que les excédents financiers du MDP sont comparables à ceux du marathon de Londres, c'est-à-dire pas loin des 315 millions d’euros. On est donc très loin des 2 millions d’euros de droits d’inscription. Ces sommes faramineuses proviennent du sponsoring et des droits de diffusion.