MERCI à tous pour votre soutien. Ce fut... génial !
Ok, je sais, c'est un peu court
J'espère pouvoir faire un CR...
Dans le Dauphiné Libéré du 16/08/2008 :
EMBRUN MAN
Le Floch, sauvé des eaux
par La Rédaction du DL | le 16/08/08 à 10h10
Sous des conditions météorologiques proches de l'apocalypse, le Triathlète Aixois, champion du monde 2007, a retenu la leçon d'un Embrun man 2007, où il avait vécu le pire. Hier c'était le meilleur pour Le Floch.
Dès le départ à six heures du matin dans la nuit embrunaise, les concurrents qui avaient pris connaissance de l'ultime bulletin météo, savaient qu'après une timide éclaircie matinale, il risquait d'affronter les colères du temps. Habitués aux chaleurs torrides du mois d'août, régnant le plus souvent sur Embrun, à celle période de l'été, ceux qui avaient fait le pari d'un équipement léger et ventilé, ont connu l'enfer. La neige dans le col de l'Izoard, les grêlons, la pluie battante et sibérique. Des routes mouillées, rendant toutes parties descendantes extrêmement dangereuses...
L'Embrun man 2008 fêté son 25e anniversaire dans une tourmente et les défaillances y furent légion.
Le Floch d'abord prudent
Pourtant les dieux du temps, ne purent rien contre l'abnégation des cadors de la course qui décidèrent d'offrir au public fidèle et courageux une édition collector. Une bagarre incroyable, des changements de hiérarchie incessantes, des défaillances coupables et un vainqueur impérial.
Il faut que Xavier Le Floch, contrairement à 2007 avait choisi la carte de la prudence. "On oublie jamais les jours de souffrance. Et c'est dans la terrible défaillance que j'ai vécu ici l'année dernière que j'ai forgé la victoire d'aujourd'hui. Je savais qu'il fallait rester longtemps en position d'attente et sortir son jeu au meilleur moment. Je l'ai fait quant à 20 kilomètres de la fin du marathon je suis passé à l'attaque. En revenant j'ai sur les deux leaders, j'ai compris que ça pouvait passer..."
Zamora en tête avant de craquer
Si Xavier Le Floch est sagement resté "au chaud" durant la natation, Stephen Bayliss avait lui joué la carte de l'offensive. En emmenant avec lui un quatuor dont Reboul, le Britannique décidait de passer à l'offensive. Conscient du danger et ce, dès les premiers kilomètres de cyclisme, un groupe de résistants dont Zamora, triple vainqueur à Nice, Bringer, toujours à l'aise à Embrun ou Zieger, menait déjà la chasse.
Le talent de cycliste propre à chacun, affinait la hiérarchie alors que le déluge s'abattait dans les pentes de l'Izoard. Bayliss et Reboul longtemps aux avant-postes voyaient fondre sur eux, le puissant Espagnol Marcel Zamora, qui débutait sur l'Embrun Man. Le duo de leader se rendait compte que Zamora, Le Floch ou Clervoux ne tarderaient pas à rentrer. La jonction se faisait peu après la mi-parcours. Le moment que choisissait Zamora pour s'enfuir. Le souvenir cuisant de l'année précédente indiquait à Le Floch la voix de la sagesse.
Au retour sur le plan d'eau et son parc à vélo, qui venait lui aussi d'essuyer un orage, Zamora comptait presque six minutes d'avance sur Reboul.
Et le Dijonnais, pour sa huitième participation de sentir que c'était peut-être enfin la bonne. Reboul réduisait l'écart jusqu'à 2'40 à la mi-marathon. Mais derrière Reboul, Xavier Le Floch était celui qui avait le plus repris de temps sur Zamora. D'autant que la défaillance physique guetter l'Espagnol ainsi que Reboul, incapable de boucher le trou. Le Floch reprenait Reboul et fondait sur Zamora plus que jamais sous la menace française. Au pied de ville, Le Floch apercevait enfin la silhouette du Catalan.
La revanche de Le Floch
Au 30e kilomètre, il le déposait alors que Bayliss qui s'était bien repris, grappillait les places. Deuxième le Britannique ne pouvait revenir sur Le Floch mais se satisfaisait du fauteuil de dauphin et de la victoire de sa future épouse, Bella Commeford. Un beau dimanche pour les deux sujets britanniques sans doute inspirés par les "bonnes" conditions météorologiques. Xavier Le Floch pour sa part franchissait la ligne avec son héritier dans les bras, histoire de fêter dignement sa première victoire sur l'Embrun Man en prenant une revanche sur les douloureux souvenirs passés.
REPÈRES
À BATELIER LE COURTE DISTANCE
Le triathlète saulcetier (près de Gap), licencié à Sartrouville et fin connaisseur du parcours embrunais, a sagement attendu son heure avant de porter l'estocade sur le tracé cycliste très exigeant.
LES RÉSULTATS
1. Le Floch Xavier (Triathl'Aix) 10.06.35.52; 2. Baylisse Stephen (Team TBB) 10.09.07.27; 3. Zamora Perez Marcel (CN Barcelona) 10.17.44.52; 4. Clerbout Bruno (Iron Team Mechelen) 10.19.08.32; 5. Reboul Gilles (Dijon Tri) 10.26.32.42.; 6. Augueux Benoit (Beaume Monnot Tri) 10.34.16.47; 7. Bringer Patrick (Montluçon Tri) 10.37.17.87; 8. Claes Thierry (Uto) 10.40.41.32; 9. Pscherbizin Marc (Tri Post T Trier) 10.46.06.57; 10. Wijnalda Dirk (Hellas Utrecht) 10.46.28.27;
11. Vabrousek Petr (Author Tufo Zlin) 10.47.38.02; 12. Delrocq Franck (Gravelines Tri) 10.48.18.62; 13. Stalzer Heiko (SSV ULM) 10.51.44.57; 14. Monnet Eric (Valence Tri) 10.53.55.52; 15. Lepers Romulad (Beaune Monnot Tri) 11.01.04.87; 16. Groenbek Jens (Ninjas DK) 11.04.29.72; 17. Fernandez Ledesma Daniel(CN Manresa) 11.07.17.82; 18. Aldebert Vincent (ESM Gonfreville L Orcher) 11.07.22.32; 19. Chazal Rodolphe (Saint-Pirest TRI) 11.09.36.87; 20. Schoen Jean-Marc (ASPTT Strasbourg) 11.13.08.92, etc...