Ewi a écrit:miniping a écrit:exemple je trouve aberrant qu'on veuille aller sur un marathon en plus de 4h10, il vaut mieux apprendre à courir, puis aller sur marathon et faire moins de 4h. Idem ici : il vaut mieux aller sur la CCC pour apprendre à se déplacer sur du terrain montagne facile de manière efficace, puis, lorsque l'on est assez efficace, aller sur du plus long.
Moi je trouve aberrant de ne pas de lancer sur l’utmb (ou autre course) si on a envie, la possibilité et qu’on pense pouvoir faire le job.
Parfois on se surestime, parfois on se sous-estime, c’est la vie…. Mais pourquoi me coltiner des distances plus courtes si cela ne m’amuse pas??
Bon bien sur, si on se fait rattraper par les BH, les blessures, etc. on peut s’en prendre qu’à nous même
Ewi +1
Il ne faut pas confondre :
- se prendre la BH quand on n'est pas assez rapide malgré une prépa correcte
- se prendre la BH quand on s'est inscrit parce que c'est à la mode, sans se préparer correctement et/ou sans prendre la mesure de la difficulté
Actuellement, l'ultra-trail (et même le marathon) parvient encore à proposer des courses où on peut prendre le départ quasi à côté des champions. Je rejoins ceux qui trouvent que c'est quand même assez sympa comme idée...
Si on a envie de se lancer un défi à la limite de ses capacités, qu'on le fait en toute connaissance de cause et en prenant ses responsabilités, je ne vois pas où est le pb.
J'aurais plus tendance à blâmer celui qui s'inscrit à l'EB sur la seule base d'un marathon en 2h45... la VO2Max ne fait pas tout. Souvenirs de la 1ère EB, où des coureurs à VMA élevée se plaignaient d'une orga qui les avait envoyés dans sur un parcours aussi dangereux. Je trouve qu'un montagnard lent mais aguerri qui frôle les BH y a bien plus sa place.
2 expériences personnelles, alors qu'en général je n'ai pas de soucis avec les BH :
- le ski alpi : mes qques tentatives se sont soldées 1 fois sur 2 en se prenant la BH en pleine tronche. La VO2Max ne suffit pas, il faut aussi le matos, l'entraînement spécifique, la technique... Un peu frustré quand le signaleur m'arrête en plein préliminaires, mais en ski alpi on peut comprendre que les BH soient sévères sur les parcours A, pour des raisons de sécurité.
- le GRR : BH très très larges, en 2007 j'étais avec le podium F à Cilaos pour finalement terminer 20h derrière. ça m'aurait fait râler si les BH m'avaient empêché de terminer en mode rando. Vu le coût (€, temps et bilan carbone), je savais que je ne pourrai pas y revenir de sitôt. J'ai pris le départ en mode CàP, j'étais ravi de terminer en rando-course.