De retour de déplacement, et enfin le temps de faire un petit débrief !
Un départ du 94 le jeudi soir, arrivée dans la nuit du jeudi au vendredi à Praz, cela permet de bien dormir (on va en avoir besoin) et de passer une journée tranquille avant de se rentre à St Nicolas. Une avant course comme il se doit, bien entouré des copains au retrait des dossards et au Schouss !
La MH100, elle me porte "malheur", deux abandons, 1 arrêt à cause de l'orage, et 1x finisher. Donc j'avais vraiment envie d'aller au bout cette année !
J'étais parti sur le RB de 28h30 de Bubulle (j'avais fait 28h en 2017, ok parcours un peu différent mais globalement le même niveau de "hard"). Donc l'objectif était globalement réaliste.
Le départ en mode cool, je vois Boubou monter au loin et prendre de l'avance avec son TS orange, mais sinon j'ai perdu de vue les autres kikous. Joly, Croche, 5 min d'avance, mais rien de spécial mis à part le plaisir d'être là! La descente vers l'Etape commence un peu à chauffer les cuisses et je crois que je prends un peu d'avance sur le RB, c'est d'ailleurs ce que j'explique au super-suiveuses que je croise!
La descente vers NDDLG est toujours aussi plaisante, et la montée, là où monsieur Bubulle m'avait gentiment doublé d'une aisance incroyable en 2019, se monte assez bien. En fait, je me cale à 650m de D+/h (toujours sans bâtons), et cela passe globalement bien. Je ne connaissais pas la variante pour passer au Signal, mais avoir un ravito là c'est sympa. J'y retrouve les super-suiveuses et ma femme qui est montée en cabine. J'y croise d’ailleurs aussi RomainD que je ne connaissais pas d'avant. Je prends de la soupe et un double sandwich triangle (qui aura du mal à passer je crois...) et je continue la montée au col direction la Fenetre. Je sens que je suis un peu mou...la digestion me pompe un peu trop d'énergie je crois... RomainD me rattrape d'ailleurs dans la descente vers la Laya et on fait un petit bout de chemin ensemble. Autant d'habitude je me lâche en descente, là j'y vais cool car je sais que le chemin est encore long....
A la Laya je retrouve ma femme, petite pause, avant de partir vers tré la tête. Là encore, 600-650m/h me va très bien. Je ferai quand même deux mini pauses de 30 secondes sur la montée, en scrutant derrière moi si Bubulle n'allait pas me rattraper, comme en 2019 où l'on avait fait du yoyo toute la course. Pas de bière cette année à TLT, donc je ne m'attarde pas trop et j'entame la descente/remontée vers la combe d'armancette. Puis dans la descente je retrouve RomainD, mais je me laisse descendre un peu plus vite et on se retrouvera finalement encore une fois au ravito des Conta. La montée vers le Truc est nouvelle, pas mal d'ailleurs, cela change du chemin 4x4. En arrivant au Truc, une petite bruine commence à bien tomber, il est temps de sortir la veste. La petite bruine se transforme en pluie dans la montée vers Miage, et en déluge un fois arrivé au col. En plus du vent, cela devient dantesque, il ne faut pas traîner et vite aller à Bellevue. J'ai à ce moment 2h d'avance sur le RB...
J'en profite pour me changer, mais que le haut, car finalement le bas j'allais de toute façon me remouiller rapidement. En repartant par contre, il ne pleut plus ! trop cool ! La descente vers les Bionnassay est un peu glissante, mais ca va encore. Par contre je craignais la montée après le ravito direction le Prarion. Dans les éditions précédentes, on le faisant en sens inverse, et je me souvenais de cette pente super raide...Et effectivement, elle ne s'est pas aplanie... Dans la montée je croise un gars qui me dit qu'il me trouve facile dans les montées (d'ailleurs si tu me lis, inscris toi sur le forum puisque tu nous lis en cachette
) Bah, pas facile facile, mais en restant à 600m/h, ça passe. Il prend un peu d'avance par contre (il a des bâtons...), mais je le rattrape dans la descente après le Prarion (où je me fais bien plaisir d'ailleurs...juste il ne faut pas tomber...). Aux Toiles, j'ai donc 2h30 d'avance sur RB de Bubulle, et tout se passe globalement tjs bien.
La montée qui suit est costaude, mais c'est régulier sur le chemin 4x4, et cela va bien. Il commence à faire nuit, donc il est temps de ressortir la frontale. La descente se fait bien, un peu longue (en fait, je me rends compte que je descends au double de la vitesse de la montée, donc si je suis à 750m/h au début de course, je suis à 1500m/h en descente, 600+ / 1200-m/h etc). Arrivé en bas, je demande aux bénévoles s'il n'y avait pas une fontaine qqpart car je suis à sec, et il faut encore faire 4 bons km jusqu'au ravito. y'en a pas...mais elle me dépanne un peu de sa bouteille d'1.5l...merci encore !
La montée vers le ravito des plans est bien raide...(Bubulle nous avait prévenu...). Globalement tjs 2h30 d'avance. Ensuite comment dire, la montée vers Mt d'Arbois fut un calvaire, longue, chiante, j'avais l'impression de ne pas avancer et de ne pas en voir le bout...et j'avais l'impression d'avoir perdu toute mon avance...mais non...même 2h45 d'avance, comme quoi, des fois les sensations...
J'y reste pas longtemps, et je plonge sur Megève. Le petit coup de cul par le champ tout mouillé...beurk...Mais ensuite il ne reste plus que la dernière montée. Autant de jour j'y ai globalement mes repères, là de nuit et avec la fatigue, je me sens complètement perdu (et seul...y'avait plus grand monde autour de moi...) Les gars du ravito sont sympas, rigolos (partout d'ailleurs et aux petits soins!) J'y reste pas trop longtemps car j'ai envie d'en finir ! Un dernier 150d+ pour aller au sommet du mt Joux, et puis il n'y a plus qu'à redescendre. Les cuisses sont bien crevées, mais je cours toute la descente, certes pas hyper vite, mais je double encore 5-6 personnes.
Arrivée à St Nicolas en 25h13, que du bonheur de finir en étant relativement "frais" (on se comprend hein). Je retrouve ma femme qui s'est levée super tôt pour me récupérer, et pour que l'on puisse rentrer sur Praz avant que la route ne soit fermée pour le tour de france.
Je n'ai donc malheureusement pas revu les kikous après, dommage !
le dimanche j'ai bien commaté, mais le lundi je suis reparti faire une ballade de 3h au sommet de ban Rouge avec ma femme, et ce qui est cool c'est que les jambes allaient encore bien (doucement, mais surement !), pas de douleurs de folie, ce qui est peut-être un bon signe pour un petit enchaînement fin août...On en reparlera !
bref, une bien belle édition 2021, un beau parcours, même la partie Megève qui en réalité n'est pas si moche que cela de jour, et quand on n'est pas fatigué... (Après, si elle est remplacée par une excursion dans le beaufortain....cela me va aussi!)
allez...a l'année prochaine !