par Gilles45 » 25 Août 2023, 08:45
Article vu sur la page Facebook "Chamonix Ski Guide".
Je poste cela ici car c'est au sujet de KJ. j'ai mon avis, chacun sera libre de se faire le sien.
AVOIR AU MOINS LA PUDEUR DE SE TAIRE.
Quand un athlète critique un constructeur de voiture tout en vantant une marque concurrente sur son site.
Quand un athlète base sa communication et se déplace en airbus et boeing sur le plus haut sommet du monde qui est devenu un exemple de dégradation de la haute montagne puis nous fait des leçons d'écologie
Quand une course non indispensable qui génère des déplacements carbonés à la mesure de sa taille non négligeable se drape de label environnemental tout en s'associant à une fabrique d'automobiles.
OU EST LA VRAIE ESPERANCE QUAND ON ASSENE CES CHIMERES?
Aux coureurs qui seront bienvenus à Chamonix: si vous souhaitez faire le geste pour la planète mis en scène habilement par l'utmb dans cette période de réchauffement, la pertinence n'est elle pas de courir autour de chez vous? Faut il retenir les kilomètres à pied ou les milliers de kilomètres de transport?
A l'organisation de la course, est il vital de s'associer à un acteur prévalent des émissions? Peut on imaginer une course moins impactante (cela comprend bien évidemment l'origine géographique des participants) avec une dimension raisonnable et des épreuves sans ravitaillement en toute autonomie?
La course à pied en montagne, les coureurs, l'ambiance de kermesse sportive de l'utmb sont belles mais ne doivent pas faire oublier les nombreux aspects de cette semaine sportive.
Comme tout un chacun, les coureurs et l'organisation sont renvoyés dos à dos, chacun peut faire mieux à condition de ne pas se raconter d'histoires abracadrabrantesques.
L'utmb prétendant abusivement représenter les pratiques vertueuses est une manifestation positive sur bien des points mais il faut disposer d'oeillères occultantes pour ne pas se rendre compte de l'évolution et de certaines dérives associées à l'événement.
Rien, aucun argument économique ne peut permettre tout.
Le storytelling et la merchandisation de l'utmb ont aussi leurs limites en terme de marketing, à vouloir trop s'arranger avec les réalités, ils peuvent vider cette pratique sportive qui est aussi un art de vivre de son essence.
Ce serait bien dommage pour les traileurs.